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Les élémenloups
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La journée avait été belle et ensoleillée, et même chaud pour la saison. J'avais passé cette magnifique journée à effectué mes tâches quotidiennes. Veiller à ce que tout le monde aille bien et qu'il n'y ait pas de conflits majeures entre les loups. J'avais été honoré lorsque Gaor était venu me proposer le poste de bêta qui était resté libre trop longtemps depuis la mort de Pyrrha, mais je pouvais comprendre les raisons qui avaient poussé Gaor a laisser le poste libre durant tout ce temps. Même si c'était pour moi un honneur d'avoir été nommé bêta, il n'en incombait pas moins que c'était un poste important, avec de lourdes responsabilités, et un quoditien chargé. La journée touchait à sa fin, tout allait à proximativement bien au sein du clan. Bien sur, l'entente entre les anciens Terres et les anciens Eaux étaient encore précaire et même sujet de discordes assez régulières. Mais comment pouvait-il en être autrement alors même que les alphas avaient tant de mal à s'apprécier et s'entendre pour diriger ensembles. J'avais appris que la décision de Karara de cèder le pouvoir à Léone n'avait été exposée à Gaor avait d'être mise en oeuvre. Ce n'était clairement pas normal.
La journée s'était déroulée sans incident majeur et avait donc été très tranquille, bien que je me sois déplacé beaucoup. Le soir arrivait, la nuit approchait, et je n'avais pas envie de rentrer au campement, du moins pas tout de suite. J'avais envie de me promener un peu. Mes pas me guidèrent près de la steppe aux lucioles. Je reconnus rapidement ce lieu, j'y étais venu si souvent par le passé, mais rarement seul... Non, je venais souvent ici avec Adastria. Pas un jour ne passait, depuis sa mort, sans qu'elle ne me manque encore. Mais plus que tout, elle avait manqué à Shaya, notre fille... Shaya qui avait grandit sans maman, car je n'avais pas pu me résoudre à remplacer Adastria, même ne serait-ce que pour qu'elle puisse avoir une présence maternelle auprès d'elle. J'aimais ma fille, plus que tout au monde, mais je n'avais pas été capable de faire ce sacrifice là, même pour elle. Adastria était mon âme soeur, et je ne voulais pas d'autre compagne dans ma vie...
Je ne saurais dire combien de temps je passais à regarde le spectacle merveilleux des lucioles. Il était indéniable qu'elle me manquait, surtout que j'étais toujours venu ici avec elle, mais cela me rappelait de si bon souvenir que j'étais bien incapable de repartir, pas tout de suite. Je voulais rester encore un peu. J'avais presque l'impression de la sentir à mes côtés, comme du temps où elle était vraiment
—"Ho Adastria, si savais comme tu me manques. Chaque jour qui passe, ton absence me pèse... Notre fille a grandit, elle est devenue aussi belle que toi..."
N'importe qui qui passait par là aurait pu m'entendre, mais mon chagrin n'était un secret pour personne. J'avais été dévastré à sa mort, toute la meute de l'eau le savait...
Le jeune loup avait fini par rejoindre le clan de la source. Père avait insisté. Soi-disant les terres solitaires était trop dangereuses, surtout que l'odeur d'adepte qu'il porté avait confirmé à son géniteur qu'il avait été fait prisonnier. Il avait annoncé la mort de Mère, puis avait mangé tout son saoul. Enfin, il avait dormi pendant plusieurs jours. Mère avait toujours dit qu'il fallait profiter des instants de pure sécurité pour dormir. Au milieu d'un clan, avec Père, et ses frères et soeurs autour, il pensait ne rien risquer.
Son oncle lui avait donc ordonné de rejoindre un escadron. Après un instant à l'observer, Valkaa l'avait affecté comme sentinelle à la frontière. Il avait accepté son poste avec flegme, attendant les ordres. On avait finit par l'affecter à la steppe aux lucioles. Ce jour là, après avoir englouti de quoi tenir quelques jours, conseils de Mère, il avait donc pris la direction de son poste de surveillance.
Un air toujours blasé sur le visage, il entama sa ronde. Il longea un moment avec la frontière calcinée de la forêt Talaiala puis il revint vers l'intérieur des terres. Au loin, il aperçu un loup brun. Il prit donc sa direction. Valkaa avait dit de chasser tout intrus. Mais en s'approchant, il perçu l'odeur du clan de la source. Il s'arrêta donc, indécis. Il ne fallait pas le chasser, mais maintenant qu'il avait fait le tour, devait-il recommencer? Il essaya de se rappeler ce qu'avait dit la chef d'armée.... "Patrouille jusqu'à ce que tu sois relevé". Hmm, peut-être ce loup était il sa relève. Il lui adressa donc un signe de tête, celui qui signifiait qu'il lui confiait sa zone dans le langage des signes des sentinelles. Puis il pris la direction du clan.
Cela faisait probablement des heures que je me trouvais là, à contempler les lucioles luminescentes, si fascinantes à mes yeux. Comme il fallait s'y attendre, quelqu'un me retrouva. J'aperçus un mouvement au loin devant moi, dans la prairie. En y regardant de plus près, le loup que je voyais ne me rappelait personne, enfin, je ne pensais pas le connaître. Il me regardait, ne semblant pas savoir quoi faire, puis, après un moment d'hésitation, il m'adressa un signe de sentinelle et tourna les talons en direction du camp. Mes yeux s'ouvrirent en grand, ce loup venait-il de me signifier que je devais prendre sa relève ?! J'inspirais un grand coup et me levais. Je jappais pour le rappeler et lui faire comprendre qu'il devait venir me voir. Je fis également le chemin vers lui. Au fur et à mesure que je m'approchais, je distinguais que je ne connaissais effectivement pas ce loup. Il était jeune. Mais il me rappelait quelqu'un... Mais oui, on m'avait parlé du fils de Nansaa, auparavant solitaire avec sa mère, qui venait d'intégrer la meute, à la demande du guerrier. Alors il avait donc fini sentinelle...
—"Bonsoir, Mijaw n'est-ce pas ?"
J'avais garder un air calme et neutre, je ne voulais pas l'intimider, et il n'avait pas pensé à mal. Il apprenait encore, probablement, je ne voulais pas le rabrouer trop fortement alors qu'il ne pensait sans doute pas à mal. D'autant plus, nous n'avions pas été présenté officiellement, il pouvait donc être totalement probable qu'il ne sache même pas que j'étais bêta de la meute qu'il venait d’intégrer.
—"Nous n'avons pas été présenté lorsque tu as intégré la meute de la Source, mais j'ai entendu parlé de toi, tu es bien le fils de Nansaa, non ? Je me nomme Zephilian et je suis le bêta de Gaor."
J'avais gardé une voix calme et posée, je ne voulais pas l'intimider ou lui faire peur. Mais j'étais curieux de voir sa réaction en comprenant son erreur.
Il avait à peine fait quelques pas que l'autre se mit à japper. Mijaw s'arrêta. On lui avait dit que la communication vocale était plutôt privilégiée en cas de danger, et il n'y avait pas de danger autour. Il le savait, il avait fait une ronde sur le territoire. L'autre continua à japper pour le faire revenir. Mijaw n'obéissait normalement qu'à une personne à la fois, puisqu'on l'avait mis sous la tutelle de Valkaa, c'était ses ordres qu'il suivait, à la lettre. Il y avait également les ordres que Mère avait incrusté dans son cerveau de façon répétée, surveiller Zelvect, s'assurer qu'il ne se blesse pas, les règles de base de survie d'un solitaire. Ces ordres n'avaient jamais eu de fin. Mère s'était assurée de ne pas mettre de date ou de raison de fin à ses ordres. Mère comprenait comment fonctionnait le loup couleur sable. Néanmoins, on lui avait dit de coopérer avec les autres loups, donc revenir vers le loup brun était respectueux des ordres de Valkaa.
Bonsoir, Mijaw n'est-ce pas ?
Mijaw pencha la tête, l'autre le connaissait, Valkaa avit donc dû lui dire qui il devait relever. Le jeune loup acquiesça, impassible.
Nous n'avons pas été présenté lorsque tu as intégré la meute de la Source, mais j'ai entendu parlé de toi, tu es bien le fils de Nansaa, non ? Je me nomme Zephilian et je suis le bêta de Gaor.
Mijaw le regarda, toujours imperturbable. Il s'étira, prenant soin de le faire dans un angle qui ne lui ferait pas mal du côté de son aile atrophiée.
Ok.
Il n'avait aucun intérêt pour l'information que venait de lui donner le mâle. Il aurait probablement oublié son nom en se levant le lendemain matin. Mijaw avait remplis les ordres donnés par sa chef d'armée. Il comptait donc rentrer au clan, manger et dormir. Il avait des goûts simples, si tant est qu'on puisse parler de goûts. Sa vie était rythmée par le respect des ordres à la lettre. Il était venu ici, avait fait une ronde, sondant toute sa parcelle de frontière, s'assurant qu'aucun loup dont l'odeur aurait été différente de celle de la source ne soit passé. Puis il avait vu quelqu'un pouvant prendre sa relève, lui avait fait le signal convenu. Maintenant il pouvait rentrer. Si l'autre voulait parler, il pouvait parler tout seul.
Il tourna le dos au brun et repris la direction du camp.
Le jeune louve sembla hésiter lorsque je le rappelais afin de l'ampêcher de partir, continuant sa route, alors que j'avançais dans sa direction pour le rattraper. Finalement, il fit demi-tour et vint à ma rencontre. Lorsque je lui demandais si mon intuition concernant son identité était bonne, il pencha la tête ssur le coté, avant de confirmer l’information d'un simplement hochement de tête. Puis, tandis que je me présentais, il me regardait mais son expression était totalement neutre, puis ensuite, il s'étira, lâcha un simple "ok". Un instant de silence régna, puis il tourna les talons et reprit la direction du camp, à mon plus grand étonnement. Il ne semblait pas comprendre que je n'étais pas sa relève... Mais un bêta n’accomplis pas de rondes de garde, à moins que cela ne soit vraiment nécessaire, ou qu'il n'y ait plus assez d'effectif pour qu'il n'ait pas à le faire... Je ne savais pas ce qui clochait avec ce jeune loup, mais je ne pouvais pas continuer de le laisser penser qu'il avait fini son travail... Mais je savais également qu'avant de nous rejoindre il y a peu, il était solitaire... Il n'avait peut-être simplement pas compris le fonctionnement d'une meute et de sa hiérarchie...
Je trottinais pour revenir à sa hauteur et je marchais à coté de lui. Je n'avais pas envie d'être trop dur avec lui, d'autant plus qu'il ne pensait probablement pas à mal... Alors d'une voix calme, je repris :
—"Mijaw, tu dois comprendre que je ne suis pas la relève de ton poste. Les bêtas sont les loups qui se trouvent juste en dessous des alphas dans la meute, ils veillent sur la meute, et à ce qu'il n'y ait pas de conflit ou à les résoudre s'il y en a, et ils allègent un peu la charge de travail des alphas... Depuis combien de temps es-tu en ronde ici ?"
Je continuais de marcher à ses côtés, attendant une réaction de sa part. J’espérais que cette fois, il allait comprendre. Je n'avais pas envie, mais s’obstinait à ne pas vouloir comprendre, je devrais agir en conséquence de son insubordination. Je voulais bien me montrer patient, mais il devait comprendre qu'il y avait des limites qu'il ne devait pas franchir... Et s'il ne voulait pas comprendre par la manière douce et le dialogue, alors je devrais employé une manière un peu plus forte, afin de lui faire comprendre....
Visiblement l'autre avait décidé de ne pas lui lâcher les pattes. Il trottina jusqu'à lui et cala sa marche sur son rythme. Il recommença à lui parler, lui disant qu'il n'était pas sa relève. Alors le jeune loup s'arrêta. Valkaa avait dit qu'il pourrait rentrer quand sa relève viendrait le chercher. L'autre lui disait qu'il n'était pas la relève.
Ah.
Il s'assit. Valkaa n'avait pas dit ce qu'il devait faire dans le cas où sa ronde était finie et que la relève n'était pas là. Père n'avait pas dû assez insister sur le fait que Mijaw exécutait les ordres à la lettre mais ne prenait jamais d'initiative.
Comme un robot dont le code ne serait pas bouclé, Mijaw ne bougerait plus tant que la fin des instructions ne seraient pas accomplies et que sa relève n'arrive. Il était tourné vers le camp, attendant patiemment que la prochaine sentinelle n'arrive.
Dernière édition par liquid poulpi le 6/4/2019, 10:13, édité 1 fois
Le jeune louve continua d'avancer en direction du camp, jusqu'à ce qu'il comprenne que je n'étais pas la relève de son tour de garde... Après quoi, il s'arrêta et s'assit, le regard planté en direction du camp, comme s'il attendait quelque chose, ou peut-être quelqu'un ? Ce loup était vraiment particulier...
Je me mis à réfléchir à la meilleure manière d'aborder le problème et de faire en sorte qu'il fasse sa tâche, sans pour autant créer de malaise non plus... Finalement, d'une voix douce, je repris :
—"Mijaw, je ne sais pas si tu as très bien compris le principe d'être sentinelle, alors je vais te l'expliquer..."
J'inspirais un coup, laissant volontaire un blanc, afin qu'il puisse bien assimiler. Car il n'avait enregistrer que la 1ère partie de ce que j'avais dis précédemment. Occultant ma question qui restait sans réponse. Après quelques instants, je repris :
—"En tant que sentinelle, ton rôle et de surveiller les frontières qui te sont attribuées pour ton tour de garde. Tu dois continuer à surveiller les frontières, même si tu as déjà fait le tour complet, tu recommences, un tour de garde peut durer plusieurs jours. Les sentinelles venues prendre la relève te trouveront, tant que tu restes dans les limites qui te sont attribuées. Pour chaque tour de garde, ce sera peut-être un parcours différent. Si tu vois quelqu'un, et que tu peux assurer qu'il n'est pas membre de ton clan, tu dois lancer le cri d'alerte pour le signaler afin que les guerriers puisse intervenir et le chasser."
J’espérais que ce serait clair pour lui, cette fois. Mais s'il avait une question, j'étais prêt à y répondre. Mais afin d'être certain qu'il n'en ai pas, je lui posais tout de même la question :
—"As-tu des questions ? Si tu en as, c'est le moment de les poser, après, il te faudra reprendre ton travail..."
Le grand brun revint vers lui et se mit à parler et parler et parler. Mijaw gardait obstinément le regard sur l'horizon, attendant sa relève. Il entendait vaguement le blabla du mâle, mais ça rentrait par une oreille pour ressortir par l'autre. Mère avait transmis son pouvoir de chef à Père, Père l'avait transmis à Valkaa. Mijaw n'obéissait qu'à Valkaa. Ainsi était-il fait. L'autre parla encore un moment avant d'enfin se taire. Enfin, il lui demanda s'il avait des questions. Mais Mijaw ne posait jamais de question.
Valkaa a dit: vas à la frontière de la steppe aux lucioles, fais une ronde, assure toi qu'aucun loup non porteur de l'odeur de la source soit entrer, ou cherche à entrer. Dans le cas où ça arrive, lance l'alerte. Puis un loup viendra prendre ta relève et tu pourras rentrer au clan.
Mijaw réfléchit. Il était allé jusqu'à la steppe aux lucioles, il avait fait sa ronde, flairant tout du long. Il n'avait senti l'odeur d'aucun loup, de la Source ou non. Il était donc revenu à son point de départ et avait fait le signal à l'autre. Mais l'autre n'était pas sa relève. Il lui restait donc la fin de ses ordres. "Un loup viendra prendre ta relève et tu pourras rentrer au clan". Il devait donc bien attendre le loup qui devait prendre sa relève. En toute logique il viendrait du camp, donc il était bien orienté.
J'ai fait la ronde, pas senti de loup, maintenant j'attends la relève.
La relève viendrait du camp. Peut-être que l'autre finirait par aller la chercher? Mijaw commençait à avoir faim. Son estomac gronda.
Tandis que je lui expliquais en quoi consistait son rôle de sentinelle, pas une fois il ne me regarda. Son regard était fixé en direction du campement et il n'en bougeait point. Finalement, une fois que j'eus terminé de lui expliquer et que je lui demandais s'il avait des question, toujours sans me regarder, il lança :
—"Valkaa a dit: vas à la frontière de la steppe aux lucioles, fais une ronde, assure toi qu'aucun loup non porteur de l'odeur de la source soit entrer, ou cherche à entrer. Dans le cas où ça arrive, lance l'alerte. Puis un loup viendra prendre ta relève et tu pourras rentrer au clan."
Ce loup n'était pas normal, et c'était même un euphémisme... Apparemment, il ne semblait obéir qu'à Valkaa, qui devait probablement donc être sa cheffe d'armée et ne pas tenir compte du reste de la hiérarchie. Et surtout, il semblait faire ce qu'on lui ordonnait, au pied de la lettre, sans en dévier aucunement... Il parut réfléchir un moment, puis repris :
—"J'ai fait la ronde, pas senti de loup, maintenant j'attends la relève."
Je soupirais en comprenant qu'il ne démordrait pas de cette idée malgré les explications que je lui avais fournies. J'aurais pu lui imposer l'obéissance par la force, mais mon instinct me disait que ce n'était pas la chose à faire. En dernier recours, je n'avais qu'une seule chose à faire. Je levais mon museau vers le ciel, et je hurlais. Une hurlement qui était destiné à Valkaa. Si il n'obéissait qu'à elle, alors elle devait régler ce problème. Les frontières ne pouvait pas rester sans surveillance, pas avec les temps qui courraient. Mais nous étions loin du campement où se trouvait très certainement Valkaa... Je ne pouvais pas laisser les frontières à sa charge sans la moindre surveillance, mais je ne pouvais pas me permettre de patrouiller moi-même et il était évident que lui ne bougerait pas de là avant que la situation ne soit clarifiée... Je finis par lever une nouvelle fois le museau pour un nouvel appel, qui s'adressait, cette fois, à la sentinelle la plus proche. Celle-ci arriva très rapidement.
—"Tu vas agrandir ta ronde pour couvrir les frontières qui étaient à la charge de Mijaw. C'est provisoire, juste pour cette fois. Va, je dirais à Valkaa de te faire relever plus tôt que prévu."
La sentinelle, bien qu'étonnée de ma demande, hocha la tête et s'en alla. Je reportais mon regard sur le fils de Nansaa. Si sa cheffe d'armée était effectivement au camp, elle mettrait des heures entières pour venir jusqu'ici... Et je ne pouvais pas me permettre de perdre autant de temps, même si ce problème n'était pas anodin. Finalement, après un moment, je lançais :
—"Je viens d'appeler Valkaa pour qu'elle vienne et que l'on puisse rectifier ce qui cloche. Mais elle a une longue route à faire pour venir ici, je te propose de partir à sa rencontre histoire de perdre moins de temps..."
Je me mis en route, direction le chemin le plus J’espérais qu'il me suivrait, sinon, Valkaa devrait continuer son chemin jusque vers Mijaw après notre entrevue. J'adoptais un bon trot, rapide et léger pour ne pas trop me fatiguer, mais ne pas trop perdre de temps non plus... Après deux bonnes heures, j'aperçu enfin la cheffe d'armée qui arrivait à a ma rencontre. Je lui expliquais rapidement le soucis de Mijaw qui n'avait apparemment pas bien assimiler son rôle de sentinelle. De plus, je lui demandais également de corriger le tir face à sa non-obéissance envers les plus hauts gradés qu'elle, si c'était possible. Sinon, il faudrait en parler avec Nansaa et trouver une solution... Finalement, je signalais à Valkaa que Mijaw ne m'avait pas suivi pour venir à sa rencontre, qu'elle devait donc encore poussé sa route jusqu'à lui... Au dernier moment, je lui signalais également que j'avais chargé une autre sentinelle de la ronde de Mijaw, en plus de la sienne et qu'il faudrait donc la faire relever plus tôt que ce que la cheffe d'armée avait prévu initialement. Puis je la saluais, lui souhaitait bon courage avec ce loup et je repris la direction du camp.
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