Sortez de mon êtres microbes !

feat. Maurëen, Skandyème, Nihil, Zeera & Maltis

Sortez de mon être microbes !

Le simple fait de devoir participé à la venue de nouvelles vies en ce monde me donnait des nausées… Quelle idée saugrenue m’étais donc passée par la tête lorsque Sheek m’avait fait sa demande ? Pourquoi diable avais-je accepté ? J’avais peur de désirer la mort de ces créatures dès leur sorti du ventre de leur mère. Mais je ne devais surtout pas me laisser guider par les pulsions meurtrières qui trônent en moi. L’idée de laisser la place à Cio me traversa, mais le mâle manquait cruellement de délicatesse et de savoir vivre… Sans oublié qu’il ne connaissait pas vraiment Sheek, et surtout qu’il méprisait le multi-faces… Secouant mon corps j’observais le tas de nourriture en face de moi avec la sensation d’engraisser un futur jouet pour mon sadisme. Poussant un profond soupir je lançais un regard en direction de la tanière de mère. Je n’avais rien dis à la belle et délicate femelle que j’appelais Mère depuis le début de ma vie. Mais je songeais à le faire de plus en plus souvent. Cependant, aujourd’hui était un jour particulier, j’avais un mauvais pressentiment, quelque chose n’allait pas.

Ma queue fouettant nerveusement l’air, je me décidais finalement à arracher une cuisse de daim conséquente avant de repartir vers les cachots. Mais en arrivant à l’entrée de ces derniers j’entendis les gémissements de la femelle qui était en bas. Mes oreilles se plaquèrent sur mon crâne. Maurëen était Sheek, Sheek était Maurëen… Si la femelle venait à mourir à cause de sa grossesse alors je perdrais mon mâle, et ces petits eux perdraient la vie soient parce qu’ils seraient restés dans le ventre de leur mère, soient parce que je les aurais bouffés…

Me précipitant dans l’allée de prisons, j’entrais dans celle qu’occupait la louve et qui avait été préparé pour l’arrivée des petits. Je lui avais fait un nid douillé avec de la paille, des feuilles, et de la mousse. Je lui amenais de l’eau pour qu’elle puisse toujours boire, et chaque jour je lui ramenais une ration conséquente de nourriture. Mais je gardais le silence, si Maurëen me parlait de sa grossesse, de ses idées de prénoms pour les petits, de ses désirs d’avenirs, ou qu’elle se plaignait de douleurs, moi je me contentais de l’écouter dans le silence, ou de lui dire que ça n’était que pour une période… En arrivant je trouvais la femelle sur le flanc, gémissante de douleur, je voyais des bosses se former sur son abdomen, elle allait mettre bas, je n’avais qu’un an et quelques mois, mais je le sentais ! Je lâchais le morceau de chaire que je lui avais amené et me précipitée vers elle, les oreilles en arrière.


j’avais entendu des nourrices qu’une louve qui met bas ne dois surtout pas perdre connaissance, et qu’elle ne doit pas non plus trop affolée sa respiration, sinon elle risque l’hyper ventilation. Je me souvenais aussi des quelques conseils que j’avais entendue en allant chiper des informations. Mais je n’étais pas médecin, je n’étais pas nourrice, j’étais une loupiote… j’avais juste un an et 4 mois…. Etais-je donc vraiment capable d’aider la louve ?

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feat. Maurëen, Skandyème, Nihil, Zeera & Maltis