Pitié dis moi que c'est faux [PV Hydromos]

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- RP effectué au campement du clan -
- Il vient juste après celui-ci, en fin de journée -
- Mars 266 -

Pitié dis moi que c'est faux

Rohemween volait à toute vitesse, elle en avait mal dans les ailes tant elle allait vite. Elle dû même descendre et se poser parce que la douleur était trop intense. Elle secoua la tête, celle-ci n’était rien à côté de ce qu’elle venait de vivre, de réalisé, de comprendre. On lui avait menti depuis qu’elle était chez les Airs. Maintenant elle comprenait ! Elle était sûre que c’était bien elle qui portait ce pouvoir don avait parlé Ware. Sinon cela n’avait pas de sens, sinon pourquoi avait-elle envoyée surveiller Ondine alors que celle-ci s’en était prise à cause de son pouvoir ? Bizarrement elle ne voyait jamais les loups dangereux à cause de leur pouvoir s’en servir en sa présence ! Cela concernait aussi son fils ! Son fils bien aimé qu’elle avait l’impression de ne pas aider alors que si ! On lui avait menti ! Hydromos et Quoltzec lui avait raconté des mensonges, ils avaient fait semblant de la rassurer, d’être inquiets quand elle se dévalorisait et se sentait mal ! Ils l’avaient manipulé, c’est ce dont elle avait l’impression, d’avoir était manipulée !

Elle avait tant souffert, elle s’était sentie si faible, si inutile si indigne. Elle s’était toujours sentie médiocre, faible et inutile entre Hydromos et Quoltzec. Ils avaient tant de prestance, de sagesse, de force, d’intelligence, de calme, et leurs pouvoirs quand les loups du clan en parlaient… Ils semblaient tellement puissants. Mais elle, elle avait toujours à la sensation de n’être rien d’autre qu’une tare inutile à la meute et pas à sa place en tant que Bêta. Elle s’était sentie tellement faible sans pouvoir, avait eut la sensation qu’en plus elle était idiote et naïve, et ça en avait rajouté une couche. Elle avait eut la sensation d’être une erreur, mais personne n’avait songé à lui dire ce qu’elle était vraiment.

Elle était en colère, elle était déçue, elle blessée, elle se sentait trahie…. Elle s’assit dans le sable chaud du désert, et souffla. Il fallait qu’elle se calme, elle était venue sur ces terres pour protéger Hydromos pas l’attaquer. Elle ferma les yeux, serra les crocs et frappa le sable. Oui, mais elle lui en voulait tellement ! Il n’avait rien dit alors qu’il était le premier au courant de sa douleur et de sa peine d’être une bêta aussi faible et inutile pour la meute ! Il l’avait rassurée en lui mentant à chaque fois. Comment ?! Comment avait-il pu ? N’avait-il donc aucun respect pour elle, et aucune espèce d’affection ? N’était-elle donc rien à ses yeux ? Elle qui l’aimait tant, elle ne pouvait pas y croire. Elle secoua la tête, se jeta dans le sable et s’y roula en poussant des aboiements et des grognements de colère. Il fallait qu’elle passe ses nerfs avant de le voir. Alors quand elle sentie un fennec du désert elle se dressa comme un piquée. Son corps en mode chasse, elle pointa le museau et s’élança la tête la première à la poursuite de l’animal. Le sable s’infiltra dans ses coussinets, se glissa entre ses poils et ses plumes, mais ça n’avait pas d’importance. Quand elle chopa enfin la petite créature elle la fit souffrir comme jamais elle n’avait fait souffrir un animal. La coinçant sous son poids elle avait commencé par lui déchirer les oreilles à coup de crocs. Elle lui avait arraché les griffes, tiré la queue, lancé comme une pauvre créature de chiffon. Et quand enfin ce fut un cadavre elle repoussa du sable dessus et s’éloigna en grognant le pelage hérissée, elle était en colère, elle n’arrivait pas à se calmer…

Elle couru dans le désert un long moment, fonçant vers le camp de l’air au galop. Son esprit commençant à faire fuir la colère pour laissé place à de la peine… De la peine mélanger à un sentiment plus fort, plus imposant, plus noir, et qu’elle n’aimait pas le moins du monde. En arrivant au campement elle se figea nette, comme une statue venant d’être crée par Gorgone. Elle souffla, prit une inspiration puis une autre. Il ne fallait pas qu’elle aille s’attaquer à Hydromos en lui hurlant dessus, ce n’était pas nécessaire. Elle croyait ce qu’elle avait entendu et ce qu’elle en comprenait, elle en voulait des preuves maintenant. Mais elle ne savait plus comment s’y prendre. En partant du clan du Feu elle avait voulu se jeter sur Hydromos et lui hurler à la figure. Mais ce n’était pas une solution et c’était indigne d’elle. Mais elle se sentait blessée, trahie, mal, et elle était dans le doute total. En plus elle avait délibérément désobéis. Hydromos n’avait pas autorisé ses deux bêtas à aider le clan du Feu mais elle l’avait fait. Donc lui aussi aurait sans doute des choses à lui reprocher. Mais la femelle secoua la tête, découvrit ses crocs, battit violemment de la queue, et se remit en mouvement. Elle traversa le campement d’un pas froid et lourd sous les regards étonnés des loups de l’Ari qui ne l’avait jamais vu aussi énervée. Enfin si c’était arrivée une fois, quand Milenko était malade et qu’il avait filé de chez le médecin, elle avait presque attaqué le médecin en le traitant d’incompétent.

En arrivant devant la tanière d’Hydromos elle hésita, vérifia qu’il n’était pas dans le camp. Elle s’assit devant la tanière, une petite seconde, essayant de conservée son calme car elle était une bombe à retardement pour le moment. Et elle ne voulait pas le blesser, elle s’y refusait complètement. Elle battit une fois de la queue, puis deux, rassemblant les raisons qu’elle a d’aimer Hydromos, de lui faire confiance, de lui pardonner, et d’être calme. Puis elle se releva.

« Hydromos pardon de te déranger, j’ai à te parler, j’entre ! »

Elle ne lui laissait pas le choix, elle voulait une explication maintenant, pas plus tard. Alors elle entra, et si Hydromos n’était pas tout à fait stupide il virait bien qu’elle a pleuré, qu’elle a crier car sa voix était rauque et éreintée, et qu’elle a été dans le camp du feu car elle en avait encore l’odeur. Elle s’arrêta à quelques pas du mâle dans sa grande tanière, s’assit, et ramena sa queue contre ses pattes.

« Est-ce moi, Rohemween, ta Bêta, qui disposes d’un pouvoir annulant tout autre pouvoir ? »

Elle voulait une réponse claire maintenant. Elle se retenait de grogner et de dévoilée les crocs. Mais si il répondait que oui elle risquait de vraiment être blessée et énervée. Mais pour l’heure il fallait qu’elle attende en jubilant et en retenant colère et tristesse.

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Sujet: Re: Pitié dis moi que c'est faux [PV Hydromos] 12/2/2018, 23:12

Hydromos - Alpha - Clan de l'Air

Aujourd'hui, Hydromos avait décidé de prendre du temps pour lui. Il devait s'occuper de sa tanière. Sa couchette était douillette et chaude, mais il voulait la refaire un peu. Il attrapa le coin d'une peau de bête et la tira jusqu'à l'entrée de sa tanière où il la secoua. De la poussière et autres petites saletés s'envolèrent. Une fois que la couverture fut dépoussiérée, il partit la remettre en place. Par la suite, il bougea les diverses plumes qui constituaient le sol de sa couchette. Elles volèrent dans tous les sens, les poussant dans un autre coin de la tanière. Puis, à l'aide de sa queue, il balaya les diverses saletés présentes sur le sol. Cette tâche accomplie, il prit soin de replacer toutes les plumes en marchant dessus et en formant des tas pour qu'elles se lient entre elles. Sa couchette était maintenant toute propre. Satisfait de son travail, il sourit jusqu'à ce que quelque chose qu'il déteste se produit.

Hydromos pardon de te déranger, j’ai à te parler, j’entre !

Il reconnut instantanément la personne grâce à cette voix qu'il connaissait très bien. Il se retourna vers elle et la vit approcher. Il n'aimait pas quand on entrait dans sa tanière ! Surtout, quand on n'attend pas son aval. C'était son espace personnel et privé. Il n'aimait pas être dérangé dans cet endroit. Il s'agissait de Rohemween, quand bien même, il se tendit et les plumes de son cou se dressèrent un peu, gonflant l'ensemble. Il s'empêcha de grogner, mais son air renfrogné indiquait clairement qu'il n'appréciait guère cette intrusion sans gêne.

Est-ce moi, Rohemween, ta bêta, qui dispose d’un pouvoir annulant tout autre pouvoir ?

Sa voix était éraillée et ses yeux humides. Il fut surpris d'entendre cette question. Comment est-elle au courant ? Quoltzec ou quelqu'un d'autre le lui a finalement dis ou a-t-elle simplement fini par le deviner ? En tout cas, la révélation l'avait blessé. Une autre chose le frappa : son odeur. Il sentait l'odeur du clan du Feu émaner d'elle. Elle était pas mal présente, ce qui signifiait qu'elle s'était aventurée aux abords de leur campement. A moins qu'elle se soit retrouvée encerclée par plusieurs et qu'elle a été chassée. Ou avait-elle la tête en faisant ça ? Elle sait pourtant quelle est la situation de leur clan ! Il était mécontent de sentir cette odeur. Quelque chose n'allait pas.

Je n'aime pas qu'on rentre dans ma tanière, surtout sans mon aval. Dit-il, histoire de faire un rappel.

Rohemween se sentait peut-être mal, mais il tenait tout de même à insister d'abord sur ce point avant de rentrer dans le sujet. Elle aurait dû attendre qu'il l'invite, au lieu d'entrer comme si c'était un accès libre. Il passa à côté d'elle, sortant de chez lui et s'arrêta à l'entrée. Il tourna la tête vers elle.

Viens, nous allons discuter ailleurs.

Sans lui laisser le choix, il se remit en route. Pas question de continuer cette discussion chez lui. Il ne pourrait se concentrer convenablement avec ce sentiment d'intrusion. Il ne ferait qu'y penser, voulant la chasser. Alors le meilleur moyen était de partir ailleurs. Il sortit de la grotte où toutes les tanières y étaient regroupées. Il en profita pour scruter le campement, pour voir si tout était en ordre. Akui pourrait arriver à n'importe quel moment... À moins que le dieu ne voit aucun intérêt de venir chez eux. Seulement, il était allé chez les Terres et qui sait ce qu'il pourrait se passer ensuite. Akui a-t-il prévu de faire le tour des clans ou n'est-il allé que chez les Terres, car il y avait un intérêt pour lui ? Hydromos se souvint de cet étrange loup de pierres précieuses que Paltalya du ramener chez eux. Sbire d'Akui, il s'agissait sans nul doute de l'élément déclencheur de la visite du dieu élémentaire. Il paraîtrait que le dieu cherche des sujets... Il y en a quelques-uns ici qui pourraient l'attirer : Platalya, Milenko, Nina pour ne citer que les principaux.

Rohemween l'avait rattrapé. Il la vit du coin de l’œil arriver à côté d'elle, cela le sortit de ses pensées. Il fit un mouvement de tête pour l'intimer de le suivre une nouvelle fois et il se remit en marche. Ils n'allaient pas discuter d'une chose si importante devant l'entrée de la grotte. Ainsi, Hydromos se dirigea vers son coin habituel, un petit plateau à l'écart où il pouvait contempler le flanc de la montagne et ainsi voir les allées et venues. Une fois qu'il fut installé il commença enfin à lui répondre.

C'est vrai. Ton pouvoir te permet bien d'inhiber ceux des autres.

Il lui laissa le temps d'encaisser la nouvelle. Enfin, elle le savait déjà, mais l'entendre de sa bouche lui ferait peut-être un choc. De plus, ça confirmait bien ce qu'elle savait. Leur marche lui avait permis de réfléchir. Il avait décidé de ne pas lui mentir. Puisqu'elle s'en doutait, alors il lui devait la vérité. Il enchaîna :

Nous ne te l'avons pas dit, car nous avions peur de ta réaction et aussi, on craignait que ça cause des tensions dans le clan à ton encontre si tout le monde était au courant. Alors, c'était pour te protéger. Tu es si attentionnée envers les autres qu'apprendre que tu les privais de leurs pouvoirs t'aurait probablement anéantit...

Il la regarda avec un air désolé. Rohemween avait le droit d'être en colère et de se sentir trahis. Néanmoins, il espérait malgré tout qu'elle comprendrait que lui et Quoltzec l'ait privé de cette information avant tout pour son bien et sa protection vis-à-vis des autres et d'elle-même.

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Pitié dis moi que c'est faux

La femelle était énervée, tendue et triste à la fois. Alors quand Hydromos fit la tête elle n’eut absolument aucune espèce de réaction. Elle balaya la tanière du regard, elle était plus propre que la dernière fois qu’elle y était entrée. Et connaissant Hydromos comme étant très propre, elle se doutait qu’il venait de finir son ménage. Il ne sembla pas si perturbé que ça par sa question, peut être un peu interloqué, comme si il ne s’était pas attendu à ce qu’elle la pose un jour. Quand il parla du fait qu’il n’appréciait pas l’intrusion elle haussa vaguement les épaules.

« Tant pis pour moi »

Tant pis pour elle, elle se fera gronder, qu’importe. Quand il demanda à aller discuter ailleurs elle hocha la tête et sortie la première avant de le suivre. Rohemween était d’une humeur massacrante et elle jubilait de l’intérieure. Elle était très en colère contre Hydromos si il lui avait caché un truc pareil elle le serait d’avantage. Qu’importe son explication. Elle se sentirait doublement mal. Surtout s’il lui avait mentit sciemment et que Quoltzec était dans le coup. Parce que si en plus le bêta Aztèque était dans la magouille elle risquait de le prendre très mal. Il lui avait demandé de venir avec elle au clan du feu, l’avait délibérément mise en danger pour le bien de la meute. Elle pensait qu’on lui demandait ça parce qu’il reconnaissait sa valeur en tant que combattante ou que potentiel soutient. Mais s’il lui avait demandé de venir juste pour que Ware ait la possibilité de se battre sans pouvoir, d’abord ça signifiait que Quoltzec l’avait dit à un clanique du feu, et ensuite qu’il s’était servie d’elle. Qu’il l’avait manipulé comme une espèce d’andouille qui n’est utile que lorsqu’on lui demande.

La femelle le suivit vers le coin où elle le voyait souvent venir voir ce qu’il se passait plus loin sur les terres. Si lui se permit de s’asseoir, la femelle resta debout. Assise elle aurait la sensation d’être en train de charger comme un canon prêt à être tiré. Elle attendit la réponse avec crainte et impatience et celle-ci tomba. Hydromos était au courant, oui, c’était bien elle qui avait ce don. Elle plaqua les oreilles sur son crâne et émit un grognement sourd alors que son visage habituellement si doux se tordait sous la colère. Il lui avait menti toutes ses années, il l’avait manipulé. Etait-ce pour ça qu’elle devait surveiller Ondine ? Qu’elle devait gérer Milenko ? Que Platy était plus calme en sa présence ? Elle frappa sauvagement l’air de sa queue en écoutant son explication. Oui, ça l’anéantissait de savoir qu’elle privait les autres de leur puissance, qu’avec elle ils étaient tous en danger. Mais en plus de ça elle était anéantie parce que ses deux plus proches amis lui avaient mentis toutes ses années. Et en plus ils en avaient profité. Si elle l’avait su avant elle aurait pu se remettre et finir par ne plus souffrir du fait de bloquer les pouvoirs. Elle aurait finit par accepté la chose. Mais là elle l’acceptait beaucoup moins.

« Vous vous êtes servi de moi Hydromos ! Vous saviez toi que Quoltzec combien je me sens faible et médiocre de ne pas avoir de pouvoir à côté de vous deux dont le clan fond l’éloge des dons ! Aujourd’hui encore Quoltzec c’est servit de moi comme d’une espèce d’objet de secours ! Oui je pu le clan du Feu. Tu veux savoir pourquoi ? Parce que ton Bêta avec qui tu me cachais que je possède un pouvoir m’a entrainé avec lui pour la chute de Zal, et c’est de la gueule du nouvel Alpha que j’ai apprit pour mon pouvoir ! Parce qu’il a clamé à sa meute avoir reçu l’aide des loups de l’Air don l’un à le pouvoir de bloquer les autres dons. Et ce n’était pas Quoltzec ! Il a fallut que Quoltzec m’emmène mettre fin à Zal pour que j’entende que j’ai un pouvoir de la bouche d’un autre loup que celle de mon propre Alpha ! »

Elle était en colère mais elle pleurait aussi, elle lui hurlait dessus mais son visage était trempé de larmes et elle le voyait flou. Elle s’en prendrait sans doute une grosse dans le visage pour être allée aider à faire tomber Zal de son piédestal, elle n’en avait absolument rien à faire. Elle avait les muscles bandés et la respiration erratique, elle avait envie de sauter à la gorge d’Hydromos et de le punir pour l’humiliation qu’elle avait éprouvé toutes ses années. Oui elle était humiliée et déçue. Déçue que la personne sur laquelle elle avait toujours compté lui ai menti comme ça. Il avait peur de sa réaction qu’il disait ? Il n’avait jamais remarqué qu’elle était une espèce de tâche parce qu’elle n’avait pas de pouvoir, que certains ne la voyaient pas à sa place parce que trop faible ? Qu’elle-même se sentait misérable à côté de lui et de Quoltzec ?

« Tu avais peur de ma réaction ? Maintenant je me sens détruite, humiliée, manipulée et blessée ! Pourquoi vous avez gardé le secret ? Pour me protéger de quoi ? Certains loups de la meute se moquaient déjà de moi parce qu’ils me trouvent immature et pas à ma place en tant que Bêta ! Combien de fois suis-je venue te dire à toi ou à Quoltzec que je me sentais faible et inutile ?! Combiens ! »

Elle s’assit et pleura en reniflant. Oui elle avait mal, et elle n’avait plus du tout envie de faire confiance à Quoltzec ou Hydromos. Elle n’avait qu’un seul secret pour l’Alpha, mais elle le protéger elle le protéger d’un danger réel. Mais lui il la protégé de quoi ? Elle ne comprenait pas… N’avaient-ils jamais eus de remord en la voyant souffrir de son handicap ? Ne tenaient-ils pas assez à elle pour essayer de la soulager sincèrement ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi…. Elle secoua la tête en reculant, elle ne savait plus qui elle devait croire et ce qu’elle devait croire. Etait-elle à sa place ici ? Etait-elle un danger pour la meute ? Etait-elle digne d’être Bêta ? Pouvait-elle faire confiance à Hydromos malgré son mensonge ? Oui elle était quelqu’un d’attentionné et de doux, mais là elle voulait juste être méchante. Elle prit une grande inspiration pour calmé sa respiration rendue difficile par ses pleures et sa colère. Lorsqu’elle eut les yeux clos l’image de son grand père lui arriva à l’esprit. Lui il était si fort, si peu sentimental. Si seulement elle avait pu avoir hérité de lui. Mais ça n’était pas le cas.

« Si tu ne veux plus lui faire confiance, part… »

La voix de son frère se faufila dans ses oreilles et s’insinua dans son esprit. Elle serra les crocs. Elle ne pouvait pas partir, c’était stupide ! Elle était venue ici sur ces terres pour lui et seulement lui ! Elle avait laissé son frère mourir pour lui. Alors si elle partait maintenant la mort de Reich était juste vaine et n’avait plus de sens. Mais elle n’avait pas envie d’être en présence d’Hydromos. Pourtant elle était encore là assise comme une idiote à pleurer et renifler.

« Je te faisais confiance moi… »

Elle avait reniflé ses paroles d'une petite voix faible, triste et cassée. Hydromos venait de détruire tout ce en quoi elle avait toujours cru. Il venait aussi de briser en éclat la confiance qu'elle avait pour lui. Une confiance aveugle. Elle lui en voulait mais elle avait désormais trop de peine pour l'attaquer. Pourtant elle l'aurait bien fait. Juste pour lui faire regretter. Elle n'était pas du genre à ce venger, mais là elle voulait passer ses nerfs... Mais ses nerfs avaient craqué, et elle hoquetait dans ses pleures en reniflant parfois.

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Sujet: Re: Pitié dis moi que c'est faux [PV Hydromos] 13/2/2018, 02:59

Hydromos - Alpha - Clan de l'Air

Rohemween était énervée, tendue. La tension était palpable. A côté de ça, Hydromos restait calme et s'efforçait de ne pas se faire envahir par la tension de la louve-ailée. Bien qu'il paraissait posé, comme à son habitude, il était tout de même stressé. Il était dans une situation délicate. Il fallait qu'il gère la crise au mieux, mais là ce n'était pas comme d'habitude. Ce coup-ci, Rohemween n'allait pas être facile à calmer. Il pourrait même se rater et ne pas réussir à la calmer du tout. Sa colère pourrait même empirer. Il était alors sur ses gardes, prêt à bondir au moindre mouvement d'attaque de la femelle. L'esquiver serait chose aisée.

Vous vous êtes servi de moi Hydromos ! Vous saviez toi que Quoltzec combien je me sens faible et médiocre de ne pas avoir de pouvoir à côté de vous deux dont le clan fond l’éloge des dons ! Aujourd’hui encore, Quoltzec s’est servi de moi comme d’une espèce d’objet de secours ! Oui, je pue le clan du Feu. Tu veux savoir pourquoi ? Parce que ton Bêta avec qui tu me cachais que je possède un pouvoir m’a entraîné avec lui pour la chute de Zal, et c’est de la gueule du nouvel Alpha que j’ai appris pour mon pouvoir ! Parce qu’il a clamé à sa meute avoir reçu l’aide des loups de l’Air don l’un à le pouvoir de bloquer les autres dons. Et ce n’était pas Quoltzec ! Il a fallu que Quoltzec m’emmène mettre fin à Zal pour que j’entende que j’ai un pouvoir de la bouche d’un autre loup que celle de mon propre Alpha !

Les mots claquèrent. Hydromos afficha un air désolé. Il comprenait le sentiment de trahison de la femelle. Mais comment lui faire comprendre ? Quels mots employer pour la calmer ? La suite l'interpella bien plus et attira d'autant plus son attention. Ses oreilles se dressèrent à la mention du clan du Feu.
Le clan du Feu ? La chute de Zal ? Le nouvel alpha ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Il n'était absolument pas au courant de tout ceci ! C'est donc pour ça qu'il n'avait vu ni l'un ni l'autre hier. Ils étaient partis au petit matin. Rohemween est rentrée en volant, sinon elle ne serait pas là aujourd'hui, mais serait revenue demain. Alors Quoltzec devait encore être là-bas. Ou alors, il avait entamé son retour à travers le désert. En tout cas, Quoltzec avait l'habitude d'un milieu chaud et aride comme le désert. Il avait l'habitude de l'arpenter. Qu'il soit tout seul là-dedans n'inquiétait pas beaucoup l'alpha. En tout cas, Hydromos comptait bien avoir des explications de sa part. Il ne demandera pas à la bêta, elle était dans tous ses états et ce n'était pas le sujet de leur discussion. Ça l'embêtait de devoir attendre pour avoir des explications sur cette situation aussi importante. À côté de ça, les états d'âme de Rohemween pourraient bien attendre, mais il serait très malpoli d'écarter le sujet de sa venue.

Tu avais peur de ma réaction ? Maintenant je me sens détruite, humiliée, manipulée et blessée ! Pourquoi vous avez gardé le secret ? Pour me protéger de quoi ? Certains loups de la meute se moquaient déjà de moi parce qu’ils me trouvent immature et pas à ma place en tant que Bêta ! Combien de fois suis-je venue te dire à toi ou à Quoltzec que je me sentais faible et inutile ?! Combien !

C'était bien là le problème. Rohemween se remettait sans cesse en question, remettant sans cesse sur le tapis son incapacité et son inutilité. À ça, Quoltzec et Hydromos s’efforçaient toujours de la rassurer, lui montrait que non, elle n'était pas incapable et inutile. À force, il faut dire qu'ils tournaient autour du pot en redonnant les mêmes arguments en les modifiant légèrement. Au fond, elle ne supportait pas de ne pas avoir de pouvoir. Elle n'arrivait pas à vivre avec cette idée en tête. Elle était jalouse de ses deux amis, maintenant, elle l'exprimait clairement. Le problème était là. Néanmoins, les deux mâles savaient pertinemment qu'en lui ayant dit la nature de son pouvoir, Rohemween se serait mise dans le même état. C'était un cercle vicieux. La situation devait bien arriver un jour ou l'autre.

Je te faisais confiance moi…

Hydromos montra les crocs un instant, mais n'émit pas de grognements. Depuis le début de ses paroles, Rohemween pleurait et voir son amie dans cet état le peinait fortement. Seulement, ça l'énervait quelque peu également. Lui et Quoltzec avaient toujours étaient là pour elle, pour la consoler, l'aider, quitte à lâcher leurs occupations. Ils faisaient des efforts pour elle. Et maintenant qu'il sait qu'en plus d'être complexée par son manque de pouvoir, elle est jalouse envers eux... La situation est bien plus épineuse que ça. Bien qu'il parlait d'un ton calme, le ton de sa voix était plus haut qu'à l'accoutumé.

Rohemween. À chaque fois que tu te sentais mal, moi et Quoltzec nous étions là pour toi. Nous t'avons toujours remonté le moral. Tu te sens faible et inutile, mais ce n'est pas le cas ! Tu contribues au clan à ta manière comme chaque loup présent ici ! Combien de fois devrons-nous te le répéter ? Oui, nous n'avons pas été justes en te cachant l'existence de ton pouvoir. Au départ, nous n'étions pas sûr que ça venait de toi. Au fil du temps, nous nous sommes rendus à l'évidence que ça venait effectivement de toi. Quoiqu'il en soit, tu n'es pas inutile. Grâce à toi, certaines choses peuvent être évitées. Quand ils étaient au campement, Milenko était parfaitement serein et Platalya était incapable de lancer ses plumes d'acier ! Sans parler du côté obscur de Nina. Tu as évité beaucoup de morts. Pense à toutes ces personnes qui auraient pu mourir si tu n'avais pas été là ! Quoltzec t'a choisi pour aller avec lui au clan du Feu. Certes, pour utiliser ton pouvoir, mais tu as contribué à une grande chose. Grâce à toi, Zal est défait si j'en crois ce que tu dis et ça n'aurait pas pu être le cas autrement ! Tu aimes protéger les gens, et bien, c'est ce que tu fais depuis le début ! De plus, tu nous aides lors des réunions et des décisions à prendre. Ce n'est pas rien !

Il prit une inspiration et reprit :

Crois-tu que c'est facile pour nous de te cacher ton pouvoir ? Crois-tu que nous sommes à l'aise avec ça ? Que nous ne voulions pas te le révéler ? Ton sens de la protection et de l'aide est extrêmement développé. Tu répugnes les combats et les guerres. Nous savions pertinemment dans quel état cette révélation te mettrait. A présent, je te demande de te calmer pour réfléchir et répondre à cette question : Comment te sens-tu en sachant que tu possèdes ce pouvoir ? Et je ne parle pas des sentiments que tu as en ce moment à notre égard. Je parle bien de ceux que tu ressens maintenant que tu sais que tu prives ceux autour de toi de leurs dons.

Il n'était pas sûr que tout ceci servirait à calmer Rohemween. À chaque fois, elle revenait avec les mêmes sentiments d'être inutile et incapable et à chaque fois Quoltzec et/ou lui, lui rabâchait à peut près les mêmes choses pour la réconforter. Après tout, c'était la vérité. Elle était loin d'être inutile comme elle le prétendait. Certes, la plupart des choses reposaient sur son pouvoir à présent dévoilé, mais elle était bêta. Elle n'était pas à ce poste par hasard, pas seulement pour son pouvoir, sinon elle aurait un rang tout autre. Depuis quelques temps, il avait la forte impression qu'elle ne se sentait pas bien à son rang et qu'elle avait de plus en plus de mal à en endosser la responsabilité. D'un ton neutre, il demanda également :

Comment te sens-tu au poste de bêta ? Penses-tu que ta place devrait être à un autre rang ?

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Pitié dis moi que c'est faux

Rohemween avait dû mal à se contrôler, c’était difficile pour elle de gérer le flot d’informations qu’elle venait d’emmagasiner, sans parler bien sur de la tempête de sentiments qui faisait rage. Elle devait faire le tri dans tout cela mais c’était très difficile. Elle écouta Hydromos en fermant les yeux calmant peu à peu sa respiration éreinté et incontrôlée. La femelle entendait bien qu’ils avaient été mal de devoir lui cacher une telle chose, mais peut être qu’en en parlant calmement, à trois, qu’en prenant le temps d’y réfléchir, les choses auraient été différentes pour tout le monde. Rohemween n’était pas mal à l’aise à l’idée que son pouvoir bloque celui des autres comme Hydromos l’avait crû. Soit, cette idée lui faisait un peu peur, elle venait seulement de découvrir son pouvoir et ignorait donc son étendue et sa puissance réelle. Elle ignorait si elle était vraiment dangereuse ou non et elle ne comptait clairement pas poser la question à son Alpha.

« Tu es désormais plus forte que moi, ou que notre grand père… Rohemween tu es assez forte pour détruire les pouvoirs des autres et les mettre à terre »

La voix de son frère était mauvaise, sur un ton sadique presque froid qui lui fit un frisson dans le dos. Elle n’aimait pas entendre les mauvaises intentions de son jumeau. Un pouvoir qui détruit est inutile, et surtout bien trop désagréable. Mais le sien était parfait pour elle. A la question de son Alpha sur ses sentiments du moment, la femelle rouvrit calmement les yeux, elle avait réussi à retrouver son calme. Un calme presque trop sérieux et distant. Elle voulait absolument mettre des distances entre elle, Hydromos, et Quoltzec, elle les aimait, mais si elle mettait de la distance entre eux alors elle ne souffrirait plus de leur mensonge si jamais ils recommençaient ou qu’elle repensait qu’elle avait été trompée.

« Honnêtement, je me sens bien et soulager, mon pouvoir aurait pu être quelque chose de dangereux pour les autres, mais non.... Mon pouvoir peu me permettre d’arrêter des loups puissants qui se blessent avec leur pouvoir. L’effet de surprise peu me permettre de les arrêter et le fait que dans le camp mon pouvoir soit actif permet alors que si nos ennemis finissent par le pénétrer ils se retrouvent avec la surprise de ne pas pouvoir utiliser leur don. De plus ce n’est pas un pouvoir qui blesse physiquement, et comme ce n’est pas moi qui irait frapper quelqu’un, mon pouvoir est juste particulièrement utile sans être sombre et dangereux, je ne blesse pas les autres, je les empêche de se blesser »

Rohemween était sincère, elle le pensait, son pouvoir pouvait au contraire permettre de sauver et de protéger bien plus qu’il ne détruit. Il avait de nombreux avantages, surtout s’il était caché aux autres individus. Elle en devenait un atout pour le clan de l’Air. Elle n’était pas vraiment jalouse d’Hydromos et Quoltzec, elle ne s’était simplement jamais senti à sa place entre eux. Dire qu’elle était jalouse de leur don était faux, elle ne voulait ni celui de l’un ni celui de l’autre. Elle était juste perdue et ne comprenait pas pourquoi des loups puissants la voulaient elle comme Bêta alors que la meute contenait bien d’autres individus puissants. Ramenant sa queue contre ses pattes elle tendit une patte et frotta son museau contre pour s’essuyer ses larmes et être plus digne. A la question d’Hydromos, elle releva vivement la tête et agita les oreilles.

« C’est la première fois que tu t’y intéresses… »

La remarque était sortie toute seule. Rohemween ne s’était jamais sentie à sa place en tant que Bêta même si c’était un très bon moyen de protéger Hydromos, elle ne se sentait pas à l’aise avec les responsabilités et les devoirs que l’on lui donnait. Ça constituait pour elle un stress incroyable qu’elle gérait difficilement. Elle avait toujours pour de ne pas faire les choses bien en tant que Bêta, elle avait toujours peur de causer des soucis aux autres loups plus que de les aider. De plus être Bêta signifiait devoir protéger la meute, mais elle refusait de défendre les siens en se battant car elle rejetait la guerre. Elle n’avait jamais pensé que ce poste était fait pour elle. Enfin, plus depuis qu’elle y était en tout cas. Elle observa le mâle après s’être souvenu de sa remarque et mit les oreilles à l’horizontal alors que son corps contenait encore la peine qu’elle avait eut et que des larmes sauvages perlaient encore à ses yeux. Sans doute qu’à la fin de cette discussion elle partirait gueuler et pleurer dans son coin.

« Pardon, c’est sorti tout seul… Je ne me suis jamais senti vraiment bien à la place de Bêta. Soit ce poste est une opportunité pour atteindre mon objectif, mais il ne me convient pas… Je suis maniaque, je veux bien faire les choses et je suis soucieuse de rendre tout le monde heureux. Et en tant que Bêta cette pression est deux fois voir trois fois plus importante. Je ne critique pas, il y a des choses que j’aime dans ce rend, et il y en a que je n’aime pas du tout. Mais… j’ai souvent cette sensation que le poste n’est pas fait pour moi… Mais, je n’ai jamais réfléchis à demander un autre poste… Pourtant, je doute que tu me l’aurais refusé, je me trompe ? »

La femelle avait encore la voix enrouée par sa peine, et hoquetait encore légèrement, mais elle était plus calme dans son attitude et dans ses paroles. Sa crise de larme était presque terminé, et sa colère était passée parce qu’elle savait qu’elle devait absolument la contenir pour ne pas être violente envers l’Alpha. Et il était la dernier personne qu’elle souhaitait voir souffrir, pourtant elle ne se savait pas amoureuse de lui… Mais elle c’était toujours fais un devoir de le protéger.

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Sujet: Re: Pitié dis moi que c'est faux [PV Hydromos] 2/4/2018, 22:53

Hydromos - Alpha - Clan de l'Air

Rohemween bouillonnait sur place depuis le début. Hydromos avait la crainte qu'elle lui saute dessus par son excès de rage, bien qu'il se montrait calme et frustré de la voir ici plutôt qu'au campement Feu. Elle semblait se retenir de l'attaquer. Tant mieux. Ce serait la pire des choses. Si ça arrivait, Hydromos ne pourrait laisser passer cet acte et serait obligé de prendre sa position d'alpha pour la punir. Déjà que sa fuite du clan du Feu, abandonnant Quoltzec là-bas dans un état de tension au milieu d'ennemis, est un motif suffisant, elle n'a pas besoin de s'en rajouter.

Après un temps de silence, elle rouvrit calmement les yeux. Elle semblait s'être un peu calmée. Les dernières larmes coulèrent le long de ses joues. Elle répondit alors à ses premières questions, concernant son état d'esprit en connaissant son pouvoir. Elle dit se sentir bien et soulagée, car son pouvoir n'est pas quelque chose de dangereux. C'est un bon point dans l'acceptation de tout ceci. Effectivement, si des êtes dangereux viennent ou essayent de l'attaquer elle, quelqu'un d'autre ou le clan, ils ne pourront user de leur pouvoir. Elle trouvait son pouvoir utile. Au moins, elle acceptait maintenant son pouvoir. C'était un pouvoir bon et bien pour elle, elle qui n'aime pas blesser les gens. Si elle l'acceptait, c'était un soulagement. Par contre, il aurait préféré qu'elle l'apprenne d'une autre manière... Là, elle avait quitté une situation de crise sous le coup de la colère. Elle aurait dû prendre sur elle et s'enfuir uniquement à la fin de toute cette histoire. Elle avait abandonné une mission importante, laissant Quoltzec seul là-bas. Ça par contre, ça ne lui plaisait absolument pas et ça lui restait en travers de la gorge. Rohemween n'aurait plus qu'à prier pour qu'il n'arrive rien au bêta. D'ailleurs, Hydromos devait réfléchir à une punition pour sa fuite. En attendant, il y avait autre chose à régler. Maintenant que les sentiments vis-à-vis de son pouvoir sont éclaircis, Hydromos lui demanda ses sentiments vis-à-vis de son poste.

C’est la première fois que tu t’y intéresses…

La première fois ? Alors là, elle est gonflée ! Hydromos secoua nerveusement la tête et afficha un air offusqué. Si écouter ses problèmes, ses plaintes et ses appréhensions, et si la rassurer, la conforter et lui donner des conseils, n'est pas une preuve qu'il s'y intéressait alors, il l'aurait viré depuis longtemps. S'il s’efforçait, avec Quoltzec, de la faire progresser, ce n'était pas pour du vent. Après tout, c'est elle qui avait souhaité être bêta et en avait demandé le rang quand ils furent bons amis. Il avait accepté, voyant son intérêt pour le poste et son intérêt de bien faire et d'être importante. Visiblement, elle était au bout. Avec cet état d'esprit, il ne pourrait rien faire, mis à part la laisser quitter son poste.

Pardon, c’est sorti tout seul… Je ne me suis jamais senti vraiment bien à la place de bêta. Soit ce poste est une opportunité pour atteindre mon objectif, mais il ne me convient pas… Je suis maniaque, je veux bien faire les choses et je suis soucieuse de rendre tout le monde heureux. Et en tant que Bêta cette pression est deux fois voir trois fois plus importante. Je ne critique pas, il y a des choses que j’aime dans ce rend, et il y en a que je n’aime pas du tout. Mais… j’ai souvent cette sensation que le poste n’est pas fait pour moi… Mais, je n’ai jamais réfléchis à demander un autre poste… Pourtant, je doute que tu me l’aurais refusé, je me trompe ?

Au moins, elle s'était excusée... Oui, elle ne se sentait pas bien à sa place, ils le savaient. Du moins, quand elle leur parlait de ses doutes, car après, elle semblait tout à fait heureuse et contente d'être auprès d'eux. Ainsi, Hydromos n'avait pas vu qu'elle était vraiment très mal à l'aise à ce poste. Effectivement, Rohemween n'avait jamais pris de décisions par elle-même comme l'avait fait à plusieurs fois Quoltzec. Elle participait au réunion, donnait de temps en temps son avis, mais ça n'allait pas plus loin. Elle était passive comparé à Quoltzec qui prenait véritablement son rôle à cœur et prenait des décisions. Cependant, pour l'alpha de l'Air, ce côté passif de la part de la louve aillée, faisait partie de son caractère et elle n'en restait pas moins une plutôt bonne bêta. Elle écoutait, elle était attentive et elle souhaitait bien faire. Seulement, elle ne supportait vraiment pas la pression, elle le disait elle-même. Être dirigeant était parfois stressant, et il fallait les épaules pour affronter ce stress. Elle ne les a pas. Elle n'est pas faite pour ce poste. Elle le dit clairement à présent. Elle veut quitter son poste, en prendre un autre. Bien qu'elle ne soit pas faite pour le rôle de bêta, elle n'eut l'idée que maintenant de demander un autre rang.

Je ne te l'aurai pas refusé et je ne te le refuse pas. Après cette entrevue, tu ne seras plus bêta, tel est ton souhait. Tu auras une autre place au sein du clan. Quelque chose qui t'ira bien mieux. As-tu une idée ?

Les rangs de l'armée était bien évidement à proscrire. Elle n'a pas la carrure d'une guerrière, elle n'a pas le caractère d'une assassin ni d'une espionne. Elle ne pourrait être chasseuse, car elle ne pourrait sans doute pas tuer ses proies. Il pouvait se tromper, mais chasser ses proies revient à les blesser et les faire souffrir sur l'instant. Pour Hydromos, Rohemween pourrait être nourrice, elle qui aime les louveteaux et veut protéger les êtres faibles. Cela lui irait bien. Peut-être aussi médecin. Ou messagère, car avec ses ailes, elle serait plus rapide qu'un non-ailé. Il avait quelques idées, mais c'était à elle de choisir.

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Pitié dis moi que c'est faux

Les yeux mis clos, la femelle entendait une vieille chanson lointaine dans un coin de sa tête qui l’aidait se détendre. Quelque chose de flou et mal formulée qu’elle ne pourra jamais fredonnait, mais qui l’apaisait cependant, et elle avait hautement besoin d’apaisement. Elle sentait l’énervement d’Hydromos vis-à-vis d’elle, et elle trouvait cela parfaitement normale après tout elle avait quitté son ami dans un moment cruciale. Il faudra d’ailleurs qu’elle aille voir le mâle pour s’excuser de l’affront, et Ware éventuellement… Elle secoua les oreilles avant de rouvrir les yeux pour croiser le regard du mal offusqué. Elle vis bien sa tête pas contente et ses petites plumes du cou se redresser, ce qui la firent sourire, elle le trouva sur l’instant absolument trop craquant, mais n’en souffla rien.

Elle l’écouta alors calmement et pencha la tête avant de se relever et de contourner le loup, le frôlant pour ensuite s’asseoir au bord de la corniche. Son regard se baladant sur les horizons, les frontières de ce mini monde qu’elle aimait tant. Elle se mit à réfléchir à la question de son ami. Rohemween était loin d’être couard ou empotée, elle était même bonne chasseuse et bonne guerrière, du moins du temps de son frère, et durant ses voyages. Elle ne voulait cependant pas se permettre de tuer, au risque de finir par développer la même folie que son grand père. Elle savait que le gêne était en elle. Mais le développer ? A ça non elle refusait catégoriquement de se mettre à tuer par amusement et plaisir et de devenir aussi démoniaque que son grand père don le simple souvenir lui faisait froid dans le dos. Oui il était puissant, intelligent et protecteur et doux avec ses petits enfants, mais avec les autres, un sourire mauvais se dessina sur ses babines aux souvenirs de la dernière victime du mâle. Dans ses souvenirs elle avait une cousine éloignée ici, parmi les feux…. Elle avait sentit son odeur si particulière, celle de la cendre et de la folie…

Elle pencha la tête en pensant à cette odeur, si elle avait pu la femelle aurait aimé soigner la folie de son grand père, celle de son père, et celle de son frère. Elle aurait souhaiter les sauver tous, ne pas s’enfuir et pouvoir soigner son frère. Ne pas pleurer et pouvoir soulager les maux de sa mère. Elle pensa à Hydromos, si elle n’était pas capable de le protéger, était-elle seulement capable de l’aider, de le soigner en cas de danger ? Elle lança un regard doux et affectueux au mâle. Rohemween plus que quiconque avait toujours eus besoin d’affection. Elle souffla longuement quand le vent secoua sa chevelure grise et son pelage noir. Elle sentit ses plumes se rafraichir et eus envie de sauter et de suivre le courant d’air frais, mais elle ne le fit pas. Elle se releva et se retourna vers Hydromos.

« Si tu me le permets, j’aimerais devenir Guérisseuse, j’ai quelques bases dans les plantes soignantes et je sais gérer un accouchement, mais j’aurais sans doute besoin d’une petite formation si tu me le permets ? »

Elle espérait qu’il accepterait, mais il n’y avait pas de raison, après tout le clan de l’air manquait de guérisseur et de nourrice. Il n’y avait donc pas de raison pour qu’Hydromos lui refuse. Puis s’il lui avait demandé ce qu’elle voulait c’était aussi pour qu’elle choisisse non ? Enfin, c’est comme ça qu’elle voyait la chose. Elle attendit la réponse de l’Alpha en secouant nerveusement sa queue et en baissant légèrement la tête sur le côté, elle était inquiète à l’idée qu’il ne soit pas d’accord. Ou peut être qu’il profite de ce changement de rang pour la punir ou la rejeter. Elle souffla alors, un peu mal à l’aise, avant de relever le regard vers le mâle et de détourner finalement entièrement la tête.

« Merci, au fait… Je te le dis pas assez souvent mais… Merci d’être un si bon Alpha, de me supporter alors que parfois je suis vraiment insupportable, et de répondre encore à un de mes caprices… Tu es vraiment le meilleur Alpha qui soit…Et je ne regrette pas d’être arrivée jusqu’ici. »

Elle faillit aussi le remercier de l’avoir menée jusqu’ici, mais il ne comprendrait sans doute pas que ce n’était pas du lieu en lui-même qu’elle parlait, mais des terres d’EL, et de leur rencontre. C’était son rêve, son rêve de lui qui l’avait fait quitter son foyer, qui l’avait poussé au voyage, et qui l’avait mené sur les routes d’EL. Sans lui, elle ne serait pas là, et n’aurait pas été aussi heureuse d’être dans une meute. Elle qui n’avait toujours rien connu d’autres que la vie de vagabonde et de solitaire, elle était heureuse d’avoir était clanique et de l’être encore pour longtemps. Elle était heureuse que le mâle lui ai laissé le droit d’être Bêta, et qu’il accepte aujourd’hui de la changer de rang à cause d’un caprice de sa part… Il était vraiment génial comme Alpha, à l’écoute, gentil, protecteur, fort, fiable, honnête.

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Sujet: Re: Pitié dis moi que c'est faux [PV Hydromos] 3/4/2018, 23:19

Hydromos - Alpha - Clan de l'Air

Rohemween était redevenue la louve calme qu'il connaissait. Elle partit s'asseoir au bord du plateau et observa les alentours comme le faisait bien souvent Hydromos. La réponse ne vint pas tout de suite. Elle réfléchissait sans doute aux potentiels rangs qu'elle pourra exercer. L'alpha attendait une réponse, la presque ancienne bêta devait faire son choix maintenant. Par conséquent, il lui laissa tout son temps pour faire le trie de la hiérarchie, sélectionner des rangs et n'en choisir qu'un ou deux en guise de réponse.

Si tu me le permets, j’aimerais devenir guérisseuse, j’ai quelques bases dans les plantes soignantes et je sais gérer un accouchement, mais j’aurais sans doute besoin d’une petite formation si tu me le permets ?

Elle avait choisi son nouveau rang. Bien. Comme il l'avait dit, à la fin de cette conversation, elle ne sera plus bêta, mais médecin. Enfin, pas tout à fait. Elle avait un apprentissage, comme tous jeunes ou toutes personnes changeant de rang, à faire avant d'être officiellement médecin. Rohemween serra sans doute apte à ce poste assez vite. Son apprentissage ne durera pas un an comme un louvard si elle a déjà des connaissances. Elle semblait aussi apprendre vite, ce qui l'aidera dans l'apprentissage de la faune et la flore. Il ne restait plus qu'à l'accompagner vers ses nouveaux collègues. Mais pas maintenant, demain. Elle devait se reposer et se nettoyer convenablement pour être parfaitement présentable.
La femelle ailée était nerveuse. Elle releva le regard vers lui, son malêtre paraissait, et avant qu'il ne puisse répondre, elle ajouta :

- Merci, au fait… Je te le dis pas assez souvent mais… Merci d’être un si bon Alpha, de me supporter alors que parfois je suis vraiment insupportable, et de répondre encore à un de mes caprices… Tu es vraiment le meilleur Alpha qui soit… Et je ne regrette pas d’être arrivée jusqu’ici.
- Demain je t'emmènerai auprès de tes nouveaux collègues. Nettoies toi, mange et repose toi en attendant. Avait-il dis après un laps de flottement et un hochement de tête.

Les compliments de Rohemween lui firent plaisir, ils étaient sincères. La conversation s'était faite sans trop d'encombres... Il avait évité le pire. À présent, tout était réglé. Sauf, une chose. Il restait une dernière chose. Il ne pouvait pas la quitter comme ça. Depuis le début, il ne lui avait rien dit, mais maintenant qu'elle était calmée et que tout était réglé et clarifié, il allait lui dire. Il fallait qu'il lui fasse part de sa déception en son encontre. C'était une faute grave d'abandonner son poste. Surtout dans cette situation, ce contexte. Il ne pouvait pas se taire et ne rien dire. Même si c'était son amie, il devait tout de même se comporter en alpha avec elle sur ce coup. Il soupira doucement puis posa un regard sérieux sur elle. Il se redressa et dit, d'un ton le plus neutre possible bien que teinté de colère :

Rohemween, sache que tu m'as extrêmement déçu sur ce coup. Tu as abandonné ta mission, tu as abandonné Quoltzec au milieu d'ennemis et tu as fait perdre l'avantage à Ware. J'ose espérer que tu comprendras que je dois te punir pour cet abandon de poste. Tu étais bêta et tu étais fort importante pour la réussite de ce renversement. Tu aurais dû rester là-bas et te contenir plutôt que de partir sous l’effet de la colère... J'espère que Quoltzec n'a rien. S'il revient blessé, ou pire, ne revient pas, malheureusement, je devrais alourdir ma punition, car tu auras mis en danger un haut dirigeant du clan... D'autant plus que, la potentielle alliance entre l'Air et le Feu pourrait s'évaporer avec ta fuite, avant même que nous en ayons parlé... Je vais réfléchir. Je t'informerai quand j'aurai décidé. Je dois aussi clarifier la situation du côté de Quoltzec.

Elle le prendrait peut-être mal, il lui plomberait peut-être son moral revenu, mais il le fallait. De toute manière, qu'elle le prenne mal, c'était le cadet de ses soucis. Il est bien trop inquiet vis-à-vis de ce qui peut bien se passer en ce moment, de l'autre côté du désert. Il ne pouvait pas la laisser partir comme ça, sans l'avertir et la recadrer. Par la suite, il ne lui laissa pas le temps de répondre et se mit en marche. Il se retourna, sa queue bougeant nerveusement sous le coup de la frustration et de l'inquiétude. Il soupira dans sa marche, ses oreilles pivotant sur le côté. Il est inquiet pour Quoltzec. Si Solar n'habitait pas si loin, dans le désert, il irait le prier pour son retour intacte. Il ne pourrait aller à la statue, ne s'aventurant jamais au désert, mais quelques mots adressés du campement au dieu devrait tout autant fonctionner... C'est donc en installant une tension entre eux, qu'il quitta aujourd'hui Rohemween. Il mettra du temps pour digérer cet abandon de poste. Maintenant, il devait faire transmettre un message aux sentinelles du désert et des montagnes du néant. Ils auront pour mission de scruter l'horizon à la recherche d'ailes dorées, jusqu'à ce qu'on lui transmette que Quoltzec a foulé leurs terres.

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Pitié dis moi que c'est faux

Hydromos accepta sa demande, il devait sans doute être frustré, et déçu d’avoir perdu une Bêta, mais elle ne pouvait plus se mentir, ni à elle-même, ni à lui. Elle resterait néanmoins toujours aux petits soins avec tout le monde. Elle ne serait juste plus aussi demandé et n’aurait plus à régler les conflits. La femelle se sentait soulagée à se propos. Mais elle resta là, écouta les paroles d’Hydromos, mais ne bougea pas plus. Elle l’attendait, sa punition, et l’engueulade. Mais le loup paon fut bien plus calme et doux qu’elle ne l’aurait cru. Elle hocha la tête, calmement, elle avait été bêta, elle savait qu’il devait punir les loups pour leurs erreurs, même si ils étaient des amis. Elle savait aussi que cela ne le laissait pas indifférent, qu’il était embêté de devoir la punir, et qu’il était inquiet pour Quoltzec, mais elle ne pouvait pas le laisser sur cette inquiétude. Elle devait le protéger, et elle se faisait le devoir de le protéger de tout. Alors elle secoua son pelage et ses plumes dès qu’il se fut retournée et le rejoignit d’un bond agile et élégant.

« Oh fait, j’y pense… »

Elle marcha quelques pas prêt de lui avant de lui donner un léger coup de museau. Un coup de museau amicale, et rassurant aussi. Elle agita les oreilles, il l’avait choisi bêta, pensait-il donc qu’elle était si idiote et impulsive que ça. Elle mit les oreilles à l’horizontale face au manque de confiance qu’il avait pour elle, ou du moins qu’il montrait à cet instant.

« Je suis partie à la fin de l’agitation, Quoltzec doit rentrer avec Ware, il avait déjà gagné et les choses étaient déjà revenues au calme. Je n’ai juste pas accepté la proposition de Ware de rester pour repartir ensuite vers toi, je suis rentrée comme une furie énervée, mais je sais de source sur que Quoltzec va bien, et qu’il rentrera entier et en bonne santé, ne t’inquiète pas de trop s’il te plais… »

Elle marcha prêt de lui avant de sauter agilement et d’ouvrir ses ailes pour s’envoler. Elle se mit à planer au dessus de lui, observant les environs et veillant aussi sur son ami. Parce que s’il arrivait malheur à Hydromos, jamais elle ne se le pardonnerait. Tout comme si il arrivait malheur à Quoltzec d’ailleurs. Peut importe ce qu’ils disent, ou font, ce sont ses amis les plus chers.

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- FIN -

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