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Les élémenloups
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Sujet: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 13/7/2017, 23:25
- RP effectué aux tanières -
Je suis ton pèreQuelques jours après la grande rencontre des religieux, Kelekt avait décidé de prendre l'air. C'était assez rare venant d'elle, n'étant pas vraiment du genre à se promener. Elle avait besoin de s'aérer un peu. Peut-être qu'elle croiserait Deenos par hasard ? Ce loup n'avait pas été aussi désagréable que ça, mais il était impensable qu'il devienne l'ami de la blanche. Cette dernière s'engagea sur les sentiers de la chaîne des Montagnes du Néant. Il était encore tôt quand elle y entra, aussi la chaleur de la lave était un peu compensée par la fraîcheur du matin. Mais assez vite, la juge dû utiliser son pouvoir sur elle afin de se rafraîchir.
Pendant qu'elle traversait des montagnes aux couleurs sombres, parcourue de ravin où s'écoulait de la lave, Kelekt repensa à sa propre histoire. Elle ne connaissait pas son père, mais elle savait au moins à quoi il ressemblait. Sa mère lui en avait tellement fait le portrait qu'elle serait capable de le reconnaître facilement. Sa mère lui avait parlé d'un loup plutôt grand, noir, portant une crête et traînant un boulet dans son sillage. Un individu si atypique qu'il serait hautement improbable qu'un loup semblable existait. Que ferait-elle si elle le rencontrait un jour ? Il était peu probable que ce loup ait quitté la région. La louve ne savait pas ce qui l'emporterai entre la rage et une sorte d'appréhension. Elle ne voulait connaître son père, elle souhaitait ne jamais le rencontrer.
Alors que Kelekt quittait lentement les montagnes inhospitalières, elle trouva de quoi manger, le soleil se trouvant à présent à son zénith. La blanche progressa à travers une petite bande de territoire du clan de l'Air, puis arriva dans l'antre des solitaires : les Tanières. Que venait-elle faire ici ? C'était un peu un hasard qu'elle se soit retrouvée là au final. La juge allait passer son chemin quand l'impensable se produisit. En dépassant une des nombreuses tanières, elle aperçut un loup sur sa gauche. Il était grand, massif, noir corbeau et arborant une crête rouge. Deux crocs dépassaient de ses babines et un boulet se trouvait attaché à l'une de ses pattes. Kelekt n'en croyait pas ses yeux, regardant d'un air incrédule l'individu qui n'était pas si loin. Il l'avait sans doute remarqué. Ce loup... était-il son père ? Ce loup qui a fui, qui l'a abandonné avant même qu'elle naisse ? Ce loup qu'elle haïssait plus que tout au monde ? A mesure que cette pensée se confirmait, la fourrure de la blanche se dressait sur son échine.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 14/7/2017, 00:57
Gothic - Assassin - Clan de la Terre
Opale avait été enfermé, une bonne chose de faite ! La Pierre, comme l’appelaient certains, ne leur poserait plus de problèmes. Mais tandis que ce problème-ci fut réglé, un autre arriva. Amit et Muho rapportèrent à Karara qu'à l'issue de leur réunion de religieux, l'un d'eux avait mentionné l’existence d'un artefact anti-Akui. Bien que Karara ait d'autres préoccupations que la recherche d'un caillou, elle avait quand même ordonné aux escadrons entiers ainsi qu'aux chasseurs de chercher cet objet. Avec le mauvais karma que se trimballe le clan depuis Ultimate, elle prévoyait le coup au cas. Il ne manquerait plus qu'Akui débarque chez eux pour récupérer sa création et au passage, faire du grabuge...
Par conséquent, puisque l'armée et les chasseurs étaient déployés à cette mission, Gothic en avait aussi hérité. De ce fait, il s'était mis à la recherche de l'objet. Enfin, un peu, histoire de. Il estimait en avoir fait beaucoup pour le clan jusqu'ici, alors il préférait donner de l'avance aux autres. Et surtout, s'occuper plus de ces trois petits monstres. Il avait décidé de commencer ses recherches aux tanières. Après tout, il fallait bien commencer quelque part. On ne sait pas où se trouve cet objet, c'est là toute la difficulté de la mission. On sait juste à quoi il ressemble. Il pourrait bien être enfoui à plusieurs mètres de profondeur aux alentours des tanières, qu'au fin fond des montagnes du Néant, enterré par le sable du désert, dans la mer ou alors, incrusté parmi les milliers de pierres de la caverne cristalline. Enfin, eux, ils n'auront qu'à chercher sur leurs terres plus en détail. Sachant que les quatre clans étaient sans doute au courant de l'existence de cet objet précieux, tout le monde fouillera ses propres terres et les terres neutres. Et puis quand bien même, ce n'était pas aux Terres de fouiller chez les autres. Faut pas pousser !
Gothic arriva au lieu convoité. Quelques solitaires trainaient, rien d'inhabituel en ce lieu. C'était même l'endroit où on en croisait le plus. Il observa les individus tour à tour pendant quelques secondes. Certains le remarquèrent d'ailleurs. Après tout, il ne passait pas inaperçu... Après cette rapide inspection, il observa le paysage. Erf. Par où pourrait-il bien commencer ? Avec l'absence totale d'indication, c'était un choix cornélien. Il pourrait se mettre à creuser ? Mais, creuser au pif avec une profondeur au pif, ne l'aiderait pas non plus. Il pourrait très bien creuser juste à côté ou s'arrêter avant de la découvrir... Il soupira. Franchement, c'était une mission merdique. Il préférait encore chercher Opale dans tout ce putain de pays ! Il lâcha un grognement de mécontentement puis s'avança vers un groupement de tanières libres. Il n'a qu'à tenter ça...
Après avoir inspecté une dizaine de tanières scrupuleusement, il soupira de nouveau et se mit à râler. Cette mission le gonflait vraiment ! Pourquoi il s'était mis à la chercher d'ailleurs ? Hein ? À l'heure qu'il est, il pourrait être avec Verd ou Cynthia... Il grogna de nouveau de mécontentement. Une femelle l'ayant entendu râler dans sa barbe et grogner se mit à le regarder. Elle s'éloigna d'ailleurs de lui par mesure de sécurité.
Le cendré se retourna avec la ferme intention de se casser d'ici. Il se mit en marche, mais quelque chose attira son attention. Son instinct lui dicta de s'arrêter et de tourner la tête vers la droite. Il vit alors une femelle blanche qui fixait quelque chose en sa direction. Elle semblait particulièrement énervée en vue de ses poils redressés. Gothic tourna la tête, mais il n'y avait personne aux alentours mis à part cette femelle en retrait. Est-ce lui qu'elle regardait comme ça ? Il reposa son regard de démon sur elle et leva un sourcil. C'était bien lui. Qu'est-ce qui lui prenait ? Il ne la connaissait pourtant pas.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 14/7/2017, 14:10
Je suis ton pèreIl était là, juste devant Kelekt. Son père... Comment pouvait-il se trouver là à ce moment précis ? Était-ce un hasard, ou le destin qui l'avait amené ici ? Est-ce que les dieux avaient décidé de lui infliger ça ? Si c'était le cas, elle ne céda pas pour autant, il était hors de question qu'elle se mette en position de faiblesse devant quelqu'un, encore moins devant son géniteur. La surprise et l'appréhension laissèrent progressivement place à la rage et l'agressivité, d'où sa fourrure qui continuait de se dresser. Il l'avait remarqué, regardant derrière lui, des fois qu'elle fut en train de regarder autre chose que lui. Donc il ne la reconnaissait même pas ? Quoique, ça n'était pas si surprenant au fond, il les avait abandonné, sa mère et elle, alors qu'elle n'était pas encore née. C'est avec un pas rageur qu'elle s'approcha de son père. Ce dernier dû ressentir une sensation de froid polaire, le pouvoir de la blanche s'étant activé sous l'effet de la colère. Elle finit par lui lancer sur un ton agressif.
Je souhaitais ne jamais te rencontrer, Père, mais si les dieux en ont décidé ainsi alors soit.
Kelekt ne voulait pas perdre le contrôle de sa personne. La dernière fois, ça avait failli tourné très mal. Mais elle ne pouvait plus tenir, son mental complètement ébranlé par l'apparition inattendue de son paternel. La juge se mit à grogner de façon agressive. Les quelques solitaires qui se trouvaient dans les environs étaient partis pour ne pas assister à ce qui allait suivre, mais la louve ne le remarqua pas vraiment. Elle voulait le tuer, ce lâche qui l'avait abandonné. Pourtant, il semblait bien plus fort qu'elle. La blanche n'avait aucune chance d'infliger une blessure sévère au colosse qui se trouvait devant elle. Mais sa hargne était la plus fort, son agressivité l'emportait sur son self-contrôle. Elle lança alors.
Toi qui m'a abandonné. Toi qui a laissé ma mère. Toi que je hais. Meurt.
Kelekt s'élança sur son père, le mordant à l'épaule. Mais elle manquait de force. Si la juge put s'agripper au loup noir, elle n'était pas assez puissante pour le blesser gravement. Cependant, elle finit par sentir un léger goût de sang, mais ça ne suffira jamais à menacer réellement le colosse. Son attaque était celle d'un loup inexpérimenté au combat. Si elle connaissait les techniques d'attaque, elle ne les avait jamais appliqué.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 14/7/2017, 15:07
Gothic - Assassin - Clan de la Terre
La louve sembla s'énerver encore plus. Pour une raison lui étant totalement inconnue. Il essaya de se souvenir s'il l'avait déjà croisé et lui avait fais du tort. Mais, rien ne lui vient. Il ne la connaissait vraiment pas.
Il ressentit soudain un froid polaire. Son poil se dressa pour faire face à ce froid inhabituel et il frissonna. Qu'est-ce qui se passait tout d'un coup ? On était pourtant en été, il faisait chaud et là, il avait froid. Serait-ce elle qui lui faisait peur au point d'avoir cette sensation ? Il la jugea quelque instant tandis qu'elle s'approchait d'un pas colérique. La réponse lui vient très rapidement. Non, définitivement pas. La colère de cette louve ne lui rien. Alors, pourquoi ? Il essaya de trouver le pourquoi du comment, ne faisant guère attention à la louve blanche.
Je souhaitais ne jamais te rencontrer, Père, mais si les dieux en ont décidé ainsi alors soit.
Père ? Il reporta toute son attention sur elle, l'air surpris. Avait-il bien entendu ? Elle l'avait appelé père ? Mais, pourquoi ? Il était dans le flou total. Elle se trompait forcément de personne. Ce ne pouvait pas être lui. Elle était blanche et dépassait le mètre ! Et ne parlons pas de sa carrure : fine et musclée, mais pas plus que la normale. Cette femelle n'était clairement pas de l'armée. De plus, elle ne portait aucune de ses caractéristiques souvent héréditaires : pas de dents de sabre, pas de marquage croix et pas de crête ou de chevelure abondante.
Un grognement franchit les babines de la louve. Comptait-elle l'attaquer ? Pff, sérieusement ? Ne voyait-elle pas que c'était perdu d'avance ?
Toi qui m'a abandonné. Toi qui a laissé ma mère. Toi que je hais. Meurt.
Elle se jeta alors à son épaule et le mordit. Gothic, n'étant pas sur ses gardes avec elle, s'était laissé attraper. La morsure ne lui faisait pas mal. Il ressentait ses crocs sur sa peau, mais rien de plus. Il lui lança un regard blasé. Vraiment ? C'est tout ce qu'elle avait ? La blanche força encore, perçant sa peau. Il devait bien reconnaître que ça faisait un peu mal et que ce n'était pas du tout agréable. Il devait reconnaître aussi qu'elle avait du courage la petite pour oser l'attaquer de la sorte. Il n'y avait cas les regarder. Lui, il était fort, musclée et très grand. Elle, elle faisait 20cm de moins que lui et elle n'était clairement pas taillé pour le combat, surtout face à lui. Il était tant d'arrêter ce petit jeu.
Instantanément, ses pupilles se rétrécirent, ses babines découvrirent ses crocs, ses oreilles pointèrent vers l'avant, les poils de son échine se dressèrent et sa queue fit de même. Il lâcha un grognement rauque et puissant tout en la fixant dangereusement le louve blanche. Une fois ce petit avertissement lancé, il ne lui laissa cependant pas le temps de se dégager. Il lui mordit le museau, la pinçant fortement plus exactement, pour qu'elle le lâche. Ensuite, il se retourna, l'attrapa par la peau de cou, la souleva tout en effectuant par la suite un mouvement vers le bas afin de la plaquer au sol. Vu le poids plume de Kelekt, se fut facile pour lui. Il avait fait ceci de façon rapide et brutale. Gothic se planta face à elle. C'est alors que son odeur clanique lui vint. Elle était des Feux. Cela expliquait sans doute cette sensation de froid qu'il avait senti, cela devait être issu de son pouvoir. D'une voix forte, il lui dit :
Écoute petite, je ne te connais pas. Ton odeur ne m'évoque d'ailleurs aucun souvenir. Alors, ne t'avise pas de me faire chier. Surtout que tu ne fais pas le poids !
Sur ce, il décida de la laisser en plan. Il passa à côté d'elle, en prenant bien soin d'y mettre une distance entre eux au cas où, et commença à partir. Il resta sur ses gardes, gardant sa posture agressive, si jamais elle avait dans l'idée de l'attaquer de nouveau.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 16/7/2017, 10:42
Cela faisait maintenant quelques temps que Dee avait élu domicile non loin des passages souterrains . L'été se faisant caniculaire, il fallait dire que l'endroit était un des plus agréables en terres solitaires. Il suffisait d'une rumeur sur le retour d'un soi disant dieu et pouf ! Plus personne n'osait y mettre les pattes.
Bien évidemment, le loup noir était bien trop opportuniste pour refuser une telle offre. Le fait de se retrouver face à Akui ne l'enchantait pas plus que ça. Mais un endroit où pouvoir pieuter tranquillement, c'était un luxe qui ne pouvait pas se refuser.
Le crépuscule commençait à pointer le bout de sa truffe lorsqu'il décida de rentrer en direction de sa caverne. Un lièvre fraîchement attrapé entre les crocs, tout semblait pointer en direction d'une soirée tranquille...sauf que, le destin en décida autrement.
Sur le chemin du retour, des grognements sourds retentirent non loin du mercenaire. D'habitude, Dee voyait souvent des accrochages entres solitaires, assez pour les laisser se dérouler en évitant gentillement de s'y mêler. Cependant, poussé par la curiosité, le loup noir décida néanmoins d'y jeter un coup d'œil en passant discrètement sa tête entre les buissons.
Et c'est alors qu'il vu une silhouette blanche accroché à l'épaule d'un guerrier cendré. Ses oreilles se levèrent alors à cette vision, cette louve ce n'était pas la première fois qu'il la voyait, c'était surtout pas un comportement digne de la dame de glace qu'il avait connu. Elle s'appelait... Kelekt si il se souvenait bien. Pour une clanique, elle avait d'ailleurs eut une grande gueule. Dee se rappelait encore de leur discution, elle était la première à qui il avait eut le courage de parler de sa famille détruite. Sans bouger, le loup noir resta quelques secondes pensif, peu être même un peu contemplatif face cette louve colérique qui contrastait tant avec celle qu'il avait pu connaître.
Cependant, il reprit rapidement ses esprits lorsqu'il vu la blanche faire une pirouette, envoyé au sol avec violence par le crêteux.
Kelekt !
Poussé sur un pic d'adrénaline, il abandonna sa proie pour s'élancer en direction de la louve. Il était très certainement débile de vouloir s'interposer face au mastodonte qui se tenait devant elle, mais à ce moment précis, Dee pensait plus à l'étrangère a qui il "en devait une" plutot qu'a l'issue d'un éventuel combat.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 16/7/2017, 12:48
Kelekt
Je suis ton pèreSon père ne semblait pas reconnaître Kelekt. Il fut surpris quand la blanche prononça ce mot. Quand elle se mit à grogner, signifiant qu'elle allait attaquer, le loup noir la regarda avec un air étonné, comme si il trouvait surprenant, ou stupide, qu'elle l'attaque. Il se laissa d'ailleurs attaquer sans vraiment broncher sur le coup, ne s'étant pas du tout attendu à ce que la juge l'attaque réellement. Son paternel la regarda, accrochée à son épaule, avec un air blasé, comme si son attaque ne lui faisait ni chaud ni froid. Mais Kelekt était folle de rage, elle voulait le tuer, même si elle en était totalement incapable. Comment ce loup pouvait-il être son père ? On dirait une brute épaisse sans cervelle.
Le mâle finit sans doute par se lasser, ou par sentir les crocs de la blanche. Ses pupilles devinrent plus fines, ses crocs se découvrirent et ses oreilles se mirent en avant. La louve pouvait voir la position agressive de son père se dessiner. Allait-il la tuer ? Il en avait clairement les moyens et Kelekt serait pratiquement sans défense contre lui. La fourrure du loup noir se dressa sur sa queue et son échine juste au moment où un grognement raque et puissant franchit ses babines. Il allait passer à l'attaque, et la blanche était déterminée à ne pas se laisser impressionner. De toute façon, le mâle attaqua trop vite pour qu'elle ait eu le temps de lâcher prise, même si elle l'avait voulu. Son paternel mordit le museau de la blanche avec fermeté, lui faisant rapidement lâcher prise ainsi que lâcher un couinement de douleur. Elle n'eut pas le temps de faire grand chose alors que le loup noir l'attrapa par la peau du cou et fit un demi tour, soulevant la louve sur un bon mètre, avant de la plaquer au sol. Kelekt était haletante, le souffle coupé par le choc. Il était bien plus fort qu'elle, impossible pour elle de triompher. Mais elle était si furieuse, comment pourrait elle abandonner ?! Son père se planta devant elle et lui lança d'une voix forte.
Écoute petite, je ne te connais pas. Ton odeur ne m'évoque d'ailleurs aucun souvenir. Alors, ne t'avise pas de me faire chier. Surtout que tu ne fais pas le poids !
Il passa à côté d'elle, la louve encore trop sonnée pour essayer de l'attaquer. Malgré tout, elle se releva, difficilement et les pattes un peu tremblantes, mais elle se releva. Kelekt s'adressa alors à son père, grognant toujours à moitié et sur un ton colérique.
Pourtant tu devrais me connaître ! JE SUIS TA FILLE !
Elle se retourna pour l'avoir dans son champ de vision. Cependant elle n'allait pas tenter de nouveau de l'attaquer, sa démonstration de force l'avait refroidie. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle se montrait agréable, la fourrure en bataille et une expression haineuse sur le visage. La blanche enchaîna.
Ma mère m'a décrit mon père à mainte reprises. C'est une montagne autant de par sa taille que de par sa force. Il a une fourrure noire, une crête, des dents qui dépassent de ses babines et un boulet à la patte arrière. Tu connais un autre loup qui correspond à cette description ?!
Kelekt commençait à retrouver son souffle. Sa fourrure était pleine de poussière et son museau avait été marquer par les crocs de son père. Cette trace allait sans doute rester jusqu'au lendemain. Ses pattes étaient tremblantes, elle menaçait de s'écrouler au sol par moments, se rattrapant en bougeant une patte. Elle était secouée, mais pas plus blessée que ça. Alors qu'elle retrouvait un peu de contenance, pas assez pour reprendre le contrôle sur ses sentiments, elle constata une nouvelle odeur, toute proche. L'attention de Kelekt, qui dans sa furie était tout tournée vers son paternel, se détourna vers un autre individu proche d'elle. Deenos ! La blanche se sentit légèrement coupable de ne pas l'avoir remarquer. Il s'était placé entre elle et le loup noir. Était-ce un geste protecteur ? Ou simplement le retour dû à leur première rencontre, où la juge avait laissé le solitaire se reposer un moment. Ils auront l'occasion de discuter plus tard. L'attention de la louve se reporta sur son père, attendant une réaction face à ce qu'elle venait de dire.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 16/7/2017, 18:16
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Gothic s'éloignait de plus en plus quand il entendit quelqu'un prononcer le nom de Kelekt. Il jeta un coup d’œil en arrière. C'était un loup maigre et ne dégageant aucune odeur particulière : c'est un solitaire. Il avait accouru aux côtés de sa soi-disant fille, présentement étalée au sol comme une proie fraichement abattue. Cette louve blanche s’appelait donc Kelekt. Le crêteux s'apprêtait à repartir quand la voix de la femelle s'éleva.
Pourtant tu devrais me connaître ! JE SUIS TA FILLE !
Elle avait prononcé sa dernière phrase en hurlant. De nouveau, le mâle cendré tourna la tête. Cette fois-ci, il l'observa elle, plus particulièrement, faisant abstraction de ce solitaire. Voilà qu'elle recommençait. Elle était vraiment obstinée. Comment pourrait-il y avoir un lien de parenté entre eux ? Franchement, il ne voyait pas. Mais, il avait pas mal profité des chaleurs des jeunes louves dans sa jeunesse. Et sans se soucier des conséquences. Après tout, à 2 ou 3 ans, un mâle ne pense pas forcément aux conséquences... Finalement, Gothic se tendit un peu et lui accorda bien plus d'attention. Il se tourna complètement vers elle, lui faisant face à nouveau. Elle se releva avec difficulté, ses pattes tremblantes. Cependant, elle tient bon et réussit à tenir.
Ma mère m'a décrit mon père à mainte reprises. C'est une montagne autant de par sa taille que de par sa force. Il a une fourrure noire, une crête, des dents qui dépassent de ses babines et un boulet à la patte arrière. Tu connais un autre loup qui correspond à cette description ?!
Oh non. Il la regarda d'un air médusé, bouche-bée. La description lui était très fidèle. Aucun doute là-dessus, le loup qu'elle décrivait, c'était bien lui. Il devait se rendre à l'évidence : Kelekt est sa fille. Probablement. Rien n'était encore prouvé à 100% ! Ben oui, si ça se trouve, sa mère a eu plusieurs mâles différents lors de la période de conception de Kelekt... Alors, peut-être que Gothic était un loup parmi tant d'autres. Le fait qu'il soit son père n'était peut-être qu'une supposition. Il se mit à chercher dans sa mémoire les louves blanches ou grises claires qu'il aurait éventuellement choppé. Les blanches n'étaient pas tellement son truc, il y en aurait donc peu.
Tandis que Gothic fouillait sa mémoire. Kelekt, elle, bouillonnait toujours autant et ne le lâchait pas un seul instant des yeux. Elle voulait clairement sa mort. Parce qu'il l'avait abandonné ? Oui, c'était logique. Mais, pouvons-nous réellement parler d'abandon quand on ne sait pas que l'on a des enfants ?! Certes, il se doute bien que parmi Élémenloup, il doit avoir des descendants. Mais eh, la plupart d'entre elles savaient très bien que ce n'était qu'un coup d'un soir et qu'elles ne le reverraient probablement jamais. C'était même un accord. Gothic n'est pas un violeur et il ne l'a jamais été. C'est toujours avec un consentement et son défilement en cas de mioches validés qu'il avait toujours accompli son rôle de mâle. Maintenant, si certaines s'étaient senties trahies, elles n'avaient cas y réfléchir à deux fois.... Toujours un peu sous le choc, d'une voix posée et d'un regard bien plus sérieux, il lui demanda :
Tu as quel âge ? Et... Comment s'appelle ta mère ?
Il voulait savoir. Maintenant qu'il s'était rendu à l'évidence, il voulait en connaître un peu sur elle. Au moins, le minimum. Pour être sûr. Après tout, son père pouvait très bien être son frère Bélial. Lui aussi n'était pas mal dans ce genre-là. Il n'avait toujours pas bougé de sa place. Il ne voulait pas s'avancer vers elle, car elle lui sauterait probablement dessus. Et il l'entendait très bien cracher ses mots d'ici. De plus, s'approcher, pourrait être mal vu par Kelekt. Celle-ci semblait s'être calmée grâce à la présence de ce solitaire à ses côtés. Peut-être pourront-ils entamer une discussion de façon un peu plus posée ? Sans se sauter à la gorge, ou à l'épaule pour le cas de Kelekt, du moins.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 4/1/2018, 21:41
Kelekt
Je suis ton pèreLe père de Kelekt tourna la tête vers elle quand elle insista de nouveau. Il ne semblait toujours pas la prendre au sérieux. Mais son expression changea radicalement après la description de son père que la blanche tenait de sa mère. Le mâle cendré sembla comme dépité, ne sachant pas quoi répondre dans l’instant. Qui était-il ? C’est une question qui vint alors à l’esprit de Kelekt. C’était un membre des Terres d’après son odeur, comment avait-il pu rencontrer sa mère ? D’autres questions commençaient à venir à l’esprit de la juge qui affichait toujours un air agressif, bien qu’elle ne comptait pas attaquer de nouveau. Elle attendit encore un bon moment, bouillonnant de l’intérieur, attendant la réponse de son paternel. Ce moment lui permit de songer à ce que ce loup lui avait apporté. Sans doute était-il derrière sa musculature naturelle ? Mais Kelekt n’avait pas développé cet aspect d’elle-même, ne souhaitant pas entrer dans l’armée bien qu’elle y semblait initialement prédisposée. Il lui avait peut-être donné un morceau de son caractère aussi, mais c’était difficile à dire vu la tournure qu’avait prise cette « première rencontre ». Ça n’aurait pas pu bien se passer de toute façon. Le mâle cendré répondit finalement d’un ton plus posé et avec un regard plus intense, plus sérieux qu’avant.
« Tu as quel âge ? Et... Comment s'appelle ta mère ? »
Il semblait l’avoir enfin prise au sérieux. La fourrure de Kelekt retomba un peu, bien qu’elle gardait une animosité assez apparente. Le faite d’être écouté la calmait un peu au fond. Se faire ignorer par celui qu’elle maudit depuis bientôt deux ans c’était pire que ne jamais le connaître. Elle inspira profondément pour essayer de parler plus calmement, l’écart entre son père et elle évitant qu’elle le sente trop. La blanche répondit d’une voix toujours emprunte d’animosité.
« Je suis sur ma troisième année depuis quelques mois. Ma mère s’appelle Katrina. C’est une guerrière à la fourrure couleur argent. »
Kelekt était en proie à un tourbillon d’émotions négatives. Elle voulait retrouver une contenance. Ce loup était son père, il l’avait abandonné, mais au fond elle n’était pas encore de ce monde. Elle se demanda alors si cette haine qu’elle avait accumulé depuis des années contre son paternel était justifiée. N’était-ce pas plutôt le sentiment de sa mère qu’elle exprimait ? Et non pas son propre ressenti ? La juge n’avait jamais rencontré son père jusqu’ici. S’était-elle trompée de personne ? Impossible il avait réagit à la description de l’unique mâle qui avait approché sa mère en cette période. Tout ça était rapporté de la bouche de Katrina, était-ce l’entière vérité ? Peut-être qu’une discussion avec elle s’imposerait dans un avenir proche. Mais ce n’était pas la priorité pour le moment. A mesure que sa réflexion s’était faite, la fourrure de Kelekt était retombée et son expression était devenue aussi froide et impénétrable que d’ordinaire. Que demander à son père ? Son nom serait peut-être un début ? Mais comment faire après son emportement ? Peut-être qu’elle avait gâché son unique chance de connaître son père mieux que simplement à travers ce que sa mère en disait. Il n’était peut-être pas aussi monstrueux qu’elle le disait ? Mais comment en être certain ? Devait-elle courir ce risque ? La blanche se fit la réflexion qu’elle n’avait peut-être jamais prit aucun risque. Était-ce un mal ? Peut-être. Son museau lui faisait un peu mal. Si il l’avait voulu, ce loup cendré aurait pu la tuer. Mais il ne l’avait pas fait, peut-être simplement à cause des principes qui disent qu’on ne tue pas un autre clanique ? Ces principes étaient parfois flous, mais Kelekt prit le risque de faire quelques pas en direction de son père. Elle semblait bien plus calme qu’avant, son regard exprimant simplement une froideur distante et plus une profonde haine. Elle ne fit que réduire de moitié la distance qui les séparaient, préférant ne pas trop s’approcher quand même. Kelekt remarqua que le mâle cendré avait l’air ailleurs lui aussi. Repensait-il à sa mère ? Vu ce que cette dernière pensait de lui, il valait mieux qu’il n’ait pas de regrets. Elle n’ajouta rien et ne fit rien de plus, restant face à son paternel et attendant sa réponse avec intérêt.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 5/1/2018, 01:46
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La femelle se calma un peu dès qu'il porta de l'intérêt à son problème : ses poils s’aplatir sur son dos. Néanmoins, il n'était pas à l'abri d'une nouvelle explosion de colère. Après une respiration profonde, la louve blanche et argent répondit :
Je suis sur ma troisième année depuis quelques mois. Ma mère s’appelle Katrina. C’est une guerrière à la fourrure couleur argent.
Elle avait trois ans. Ça voulait donc dire qu'elle avait été conçue dans l'année de calme suivant Pandore. Jusqu'à là, ça se tenait. N'étant pas casé, il avait batifolé à droite et à gauche avec des petites solitaires et peut-être des claniques hors Terres aussi... C'était son année d'intégration dans le clan. Il avait alors évité les femelles de son clan, parce qu'il aurait potentiellement été mal vu et qu'il aurait pu créer des discordes. Bien que certaines lui avaient tourné autour. Katrina. Il chercha dans sa mémoire ce nom. Pour qu'il sache son nom, c'est qu'il l'avait rencontré quelques fois avant cette fameuse période. En observant Kelekt, il essaya de se remémorer l'apparence de la mère. Cela lui revint plutôt en mémoire. C'était une femelle blanche ou argentée aux yeux bleus et à la carrure plutôt musclée que toute fine. En vérité, elle était presque comme sa fille. Eh merde. Pas de doute, il avait bien eut une aventure avec sa mère et elle était sa fille... La description ne trompe pas. Il pourrait jouer la carte de son frère, mais jamais il n'avait eu un boulet lui. Et si elle vient à le rencontrer, Kelekt serait peut-être capable de débouler dans le clan de la Terre pour lui demander de nouveau des comptes. Après tout, elle avait aussi ses gênes. Résigné, il devait assumer les faits. Il soupira avant de répondre :
Je ne sais pas ce que t'as dit ta mère, mais vu comment tu t'es mise en rogne, elle a du te mentir sur certains points.
Il n'avait pas compris pourquoi elle lui était tombée dessus de la sorte. Elle s'était mise en colère simplement en l'ayant vu. Elle avait même essayé de l'attaquer. Des non-dits ou des mensonges traînaient par là et il n'avait guère envie de se faire haïr par une Feu sans savoir pourquoi. Bien que dans un sens, ça l'importait peu sur le long terme qu'elle l'apprécie ou qu'elle continue d'être en colère contre lui. C'était sur l'instant que ça lui posait problème, car par ses actes, elle lui reprochait des choses sans doute infondées ou mensongères. Il n'était pas le seul en cause dans cette affaire ! Ne cherchant pas à connaître la version de cette nouvelle fille dans un premier temps, il prit les devants :
Premièrement : c'est elle seule qui voulait une portée. Deuxième : elle était consentante. Troisième : elle était aussi d'accord avec le fait qu'après notre rencontre, nous ne nous reverrions jamais et que si nos chemins venaient à se recroiser, je ne m'occuperai d'aucun descendant. Elle a accepté mon absence totale pour la suite de sa vie et de ton éducation. On ne s'est jamais revu et comme convenue, je suis parti après la fin de ses chaleurs.
Kelekt pouvait ne pas le croire. Sa mère pouvait lui avoir raconté tout le contraire. Si sa mère lui avait raconté la même version, alors il ne comprendrait pas sa colère. Jusqu'à ce qu'elle lui dise le pourquoi de cette haine envers lui. Et encore, tout dépens le motif. De toute façon, que pouvait-elle lui reprochait alors qu'il ne l'avait pas éduqué ? Rien, mis à part son absence convenue et acceptée. Elle devrait plutôt en vouloir à sa mère d'avoir batifolé avec un être rencontré quelques jours avant ses chaleurs...
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 5/1/2018, 02:20
Kelekt
Je suis ton pèreKelekt attendit encore, sa haine pour son père mise de côté car elle était peut-être finalement infondée. Au fond, elle espérait que ça ne soit pas le cas, que son paternel soit réellement un monstre. Qu’elle ait la preuve que ce que racontait sa mère était vrai. La juge attendit et la réponse du cendré ne se fit plus attendre. Après un soupire, le mâle à la crête rouge lui répondit.
« Je ne sais pas ce que t'as dit ta mère, mais vu comment tu t'es mise en rogne, elle a du te mentir sur certains points. »
Kelekt écarquilla légèrement les yeux, sa fourrure se dressant en partie. Ce n’était plus de la rage furieuse, mais de l’appréhension voir de la peur qui produisait cet effet. Avant qu’elle trouve la conviction de dire quoi que ce soit, le mâle sombre poursuivit.
« Premièrement : c'est elle seule qui voulait une portée. Deuxième : elle était consentante. Troisième : elle était aussi d'accord avec le fait qu'après notre rencontre, nous ne nous reverrions jamais et que si nos chemins venaient à se recroiser, je ne m'occuperai d'aucun descendant. Elle a accepté mon absence totale pour la suite de sa vie et de ton éducation. On ne s'est jamais revu et comme convenue, je suis parti après la fin de ses chaleurs. »
Kelekt fut tellement percutée par cette réalité qu’elle dû s’asseoir, les yeux écarquillés. Elle savait qu’il ne mentait pas. L’une des premières choses qu’elle a apprise en devenant juge était de déceler la vérité dans la voix, le ton, tout ce qu’une simple tonalité pouvait donner comme informations. Elle savait que ce que le cendré venait de lui dire était ce que sa mère aurait dû lui dire. La base de son éducation et de son caractère était balayée par cette révélation. La blanche ramena sa queue contre elle par réflexe, ne sachant plus où se mettre ni quoi dire. Toutes les excuses du monde ne suffirait pas à pardonner sa bêtise. Jamais elle n’avait douté de sa mère. Qui douterait d’un parent qui vous a tout appris ? Voilà à quoi elle était réduite depuis des années : un miroir de ce que sa mère ressentait. Elle se sentit soudainement vide de personnalité, ayant l’impression qu’elle ne vivait que grâce à cette haine farouche vis-à-vis des mâles. Kelekt n’avait qu’une envie : fuir. Mais ce serait idiot. Elle avait son père sous les yeux et ne comptait pas retenir seulement cette révélation de leur première rencontre. C’est donc avec une grande difficulté qu’elle tenta de cacher son abattement. La juge se releva et regarda de nouveau le mâle cendré. C’est sur un ton qui était abattu malgré son envie de le cacher qu’elle lança.
« Si je n’ai jamais pu avoir de père et si ma mère m’a menti tout ce temps. Puis-je au moins connaître le nom de mon père ? C’est toujours mieux que rien. »
Kelekt soupira alors longuement, baissant le museau vers le sol. Elle ne savait pas quoi faire d’autres à part prendre cette information et fuir avec. Si son père pouvait lui donner son nom et ensuite partir de lui-même, ça lui éviterait de devoir filer en quatrième vitesse. Elle ne voulait pas qu’il la voit exprimer ses sentiments. Son abattement, sa déprime face à la vérité, ce vide qui la tiraille depuis des années. L’absence d’un père duquel elle aurait eu besoin. Une infime partie d’elle-même voulait s’approcher et frotter brièvement son museau dans la fourrure du mâle cendré. Mais ce serait un geste plus que déplacé sachant qu’il ne semblait pas du genre affectueux. Kelekt se contenterait de l’odeur qu’elle avait sur elle après lui avoir sauté dessus. La blanche resta le museau vers le sol, n’osant même plus le regarder. Il s’en fichait certainement d’elle au fond. Il ne l’avait jamais vu, ne savait pas qu’elle existait jusqu’à aujourd’hui. Elle songea qu’elle ne s’était même pas présentée. Peu importait au point où elle en était. Si son père n’avait aucun intérêt pour son existence, il partirait peut-être même sans répondre à sa question...
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 5/1/2018, 14:37
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Gothic observa sa réaction. Elle s'assit sous le choc, effarée. Il avait bien fait de prendre les devants. Vu la tête qu'elle tirait, c'est clair et net que sa mère lui avait raconté tout l'inverse. Elle avait fait passer Gothic pour quelqu'un d'irresponsable, se carapatant dès que la louve fut gestante, ne reconnaissant pas cette descendance engendrée. Si jamais il venait à la croisait, Katrina passerait un sale quart d'heure. Heureusement pour elle, elle était dans le clan du Feu, à l'opposé de lui, et il n'allait pas se taper un voyage là-bas pour la retrouver et lui exposer ses quatre vérités. Il avait autre chose à faire et cette femelle menteuse était le cadet de ses soucis.
Dévastée par la nouvelle, la jeune louve releva tout de même la tête. Elle se remit debout. La mauvaise surprise mettra probablement du temps à passer. Elle avait des choses à régler avec sa mère. En tout cas, elle ne contredisait pas son père en apportant sa version des faits. Il faut dire aussi que Gothic avait été direct et sérieux, donnant peu de doute sur la véracité de ses propos.
- Si je n’ai jamais pu avoir de père et si ma mère m’a menti tout ce temps. Puis-je au moins connaître le nom de mon père ? C’est toujours mieux que rien. - Gothic. Tu me trouveras facilement si malgré tout tu le souhaites.
Après tout, il n'allait pas l'empêcher de venir le trouver si elle le désirait. Elle connaissait son clan rien qu'à son odeur. Du moins, si elle n'était pas nulle dans le repérage d'odeur clanique... Même s'il ne lui avait pas donné une quelconque autorisation, elle pourrait le retrouver toute seule. Enfin, il ne la connaissait pas. Peut-être que s'il lui avait interdit, il ne la croiserait jamais. Néanmoins, vu le caractère bien trempé de ses enfants, Kelekt était peut-être aussi du genre têtu et prête à forcer le passage pour accomplir une idée.
Et toi, quel est ton nom ?
Il se devait de savoir au moins ça. Il savait qu'elle était du clan du Feu, d'ailleurs, c'était un peu étonnant qu'elle soit à l'opposé de son chez elle. Enfin, elle pouvait toujours être là pour une connaissance ou la statue de Rhéa. De toute façon, ça ne le regardait pas et il s'en fichait. Néanmoins, il ne s'était absolument pas attendu à ce qu'une de ces descendants lui tombe dessus ici, surtout venant du clan du Feu. Une fois que la louve répondit à sa question, il hocha la tête et prononça une dernière phrase :
J'y vais. Je pense que tu as des choses à voir avec ta mère et ce sera sans doute une discussion importante...
Il la regarda encore un peu avant de tourner des talons et partir. Il allait continuer un peu son pistage avant de rentrer au campement. Là-bas, il ira trouver Ystrelle et lui annoncera cette nouvelle. Celle que maintenant, il avait une fille de trois ans. Peut-être qu'Ystrelle le prendra mal. Peut-être qu'elle ne sera pas contente qu'il ait laissé Kelekt ici. Peut-être qu'elle lui dira qu'il devait la retrouver et nouer un lien avec elle. Quoi qu'il en soit, c'est avec un petit pincement au cœur qu'il partit. Maintenant qu'il avait pris de l'âge et qu'il était dans la paternité, voir Kelekt, l'une de ses filles, aussi effondrée lui avait fait quelque chose.
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Sujet: Re: Je suis ton père [PV. Gothic, Deenos] 5/1/2018, 17:35
Kelekt
Je suis ton pèreLa réponse du père de Kelekt arriva plus vite qu’elle ne l’eut cru.
« Gothic. Tu me trouveras facilement si malgré tout tu le souhaites. »
Kelekt cligna des yeux même si elle ne redressa pas la tête. Il ne la reniait pas alors ? Le nom de Gothic lui évoqua d’ailleurs des histoires qu’elle avait entendu les rares fois où elle n’était pas avec sa mère. Gothic avait été un tortionnaire sous Pandore. Mais il serait devenu l’assassin à la fois le plus craint et le plus respecté du clan de la Terre. Il avait un air de monstre sans en avoir systématiquement le comportement. C’était vrai que le crêteux était impressionnant. Au final, ce n’était probablement pas le pire père qu’elle pouvait avoir. Elle ne le connaissait que de nom et de vue au final. La blanche n’en saura peut-être jamais d’avantage sur lui. A moins de le croiser par hasard ? Mais pour lui demander quoi ? La réflexion de Kelekt se stoppa nette quand elle entendit de nouveau la voix de Gothic.
« Et toi, quel est ton nom ? »
La juge releva la tête et le fixa un moment avant de cligner des yeux. Il s’intéressait donc vraiment à elle ? Comment pouvait-elle croire un mot de ce que sa mère avait raconté à son sujet ?! Elle mettrait ça au clair, mais plus tard. Elle devait répondre maintenant. Après un temps d’hésitation, elle répondit sur un ton où une certaine surprise était perceptible.
« Mon nom est Kelekt. »
Le mâle cendré hocha la tête avant de dire une dernière chose.
« J'y vais. Je pense que tu as des choses à voir avec ta mère et ce sera sans doute une discussion importante... »
Kelekt hocha lentement la tête, appréhendant un peu la tournure que cette discussion avec sa mère allait prendre. Ce serait sans doute une engueulade comme on en avait plus entendu depuis longtemps chez les Feu, en partie à cause de la tension que provoquait Zal. Mais elle s’en fichait pas mal de ce pyromane au fond, elle réglait ses affaires et ne venait pas fourrer sa truffe dans celle des autres en restant à l’écart du clan. Son père se détourna après l’avoir regardé un instant de plus. Pourquoi cet attardement ? Il avait sûrement remarqué son abattement car la juge avait été incapable de le cacher. Une question lui vint à l’esprit, mais Gothic était parti. Elle se demanda si elle avait des frères et sœurs. Ce n’était peut-être pas impossible. Kelekt garda cette question pour plus tard, dans l’éventualité où elle croiserait de nouveau le crêteux. La blanche prit soudainement conscience de son état. Elle était pleine de poussière et de terre. Son museau lui faisait mal et ce n’était pas la seule partie de son corps à souffrir. Si le plaquage de Gothic avait été plus brutal, elle ne se serait peut-être pas relevée aussi vite. Elle devait rentrer au Palais Lumineux. Elle ne voulait pas passer la nuit loin de son clan dans cet état. Elle voulait aussi parler à quelqu’un. Le seul nom qui lui vint à l’esprit était celui de l’unique autre juge. Idryss.