Lothair

Assassin — Adepte

Un petit cadeau...

Lothair avait réfléchi longtemps à la manière dont il exécuterai les ordres d'Akui. Il avait eu vent de l'attaque que menait Arkadius au clan du Désert, mais il était hors de question que Lothair se mette, de son plein gré, sous les ordres d'Arkadius. Il était indéniable que si le Seigneur l'avait exigé, Lothair aurait accompli son devoir, mais ce n'était pas le cas. Après avoir murement réfléchi à la façon dont il voulait mettre en oeuvre les ordres de son Seigneur et maître, le grand loup sombre était descendu dans les cachots. Il avait demandé à Rawhak un loup de la Source. N'importe lequel, pourvu qu'il appartienne au clan de la Source... Le bourreau lui avait offert ce qu'il souhaitait. Lothair était donc reparti, avec son prisonnier entravé de façon à ce qu'il puisse se mouvoir, mais pas l'attaquer ou fuir. Une chaîne liait ses pattes entre-elle, il pouvait marcher, en faisant de petits pas, mais s'il tentait de prendre une allure plus rapide, il se retrouverait la truffe au sol au premier pas... La chaîne était également enroulée autour de sa gueule, puis allait autour de son cou, de manière à ce qu'il ne puisse pas relevé la tête, ou ouvrir la gueule. Bref, aucun moyen pour lui de se retourner contre son geôlier. Lothair avait ensuite une poignée en cuir qu'il tenait dans sa gueule pour que son prisonier le suive. De temps à autre, l'adepte s'amusait à tirer d'un coup sec sur la chaîne afin de faire trébucher le clanique. La route était longue, et que sa satisfaction de souffrance soit assouvie, Lothair avait admirablement serré les chaines. Celles-ci entaillait les membres entravés du clanique, ainsi que son museau. De plus, la chaîne autour de son cou était juste assez lâche pour qu'il puisse respirer, mais sa respiration était laborieuse. Du sang coulait de son museau entravé, par petite gouttes. Enfin, les frontières de la Source apparurent à ses yeux et sa truffe. Il s'arrêta et tira un coup sur la chaîne pour forcer sa victime à venir à ses côtés, avant de lui chuchoter à l'oreille :



Sans attendre une seconde de plus, Lothair attrapa l'oreille du loup et d'un coup sec la lui arracha, sans ménagement. Le clanique hurla de douleur. Parfais, cela allerterait les sentinelles qui viendrait rapidement voir ce qu'il se passait. Un rire sinistre sorti de la gorge du grand loup sombre. Puis, il se jeta sur le clanique et le mutila. Il hurlait, pleurait, et suppliait l'adepte de cesser, qu'il ferait tout ce qu'il voudrait. Mais Lothair n'en avait que faire... Au contraire, les cris et supplications de sa victime le faisait frémir de plaisir. Sentant que l'inconscience s'emparait doucement de sa victime, il activa le pouvoir que son Seigneur lui avait généreusement offert. Et le clanique se remit à hurler de plus belle. L'insconcience se refuserait à lui, tant que Lothair aurait son pouvoir activé... Le sanguinaire laissa un nouveau rire sombre franchir sa gorge.

Lorsqu'il eut terminé son oeuvre, le loup clanique était méconnaissable, il faudrait sûrement une enquête approfondie du clan pour parvenir à idendifié leur mort. Mais cela ne faisait que réjouir d'avantage le grand loup sombre. Le clanique était mutilé de partout, tantôt par des griffures, des morsure, il lui manquait la queue et les oreilles. Ses pattes étaient brisées à plusieurs endroit et sa colonne faisait un angle bizarre. Mais pour l'instant, il était encore vivant... Il gémissait, n'ayant probablement plus les forces nécessaire pour hurler. Lothair ramassa la poignée en cuir et se mit à traîner le clanique derrière lui. Il approcha de la frontière. Sa victime laissait une traînée sombre sur son passage. Il était en train de se vider de son sang. Lothair était tout sourire, accomplissant sa tâche. Arrivé à quelques mètres de la frontière de la Source, il hurla d'une voie sinistre :



Il attendrait qu'au moins un loup arrive avant d'achever son oeuvre. Il savait se montrer patient, et attendrait le temps qu'il faudrait...

Lothair

Assassin — Adepte

Un petit cadeau...

Lothair n'eut pas à attendre bien longtemps. Une louve grise approchait. Elle était fine et élancée. Il était facile de se douter que ce n'était probablement pas une guerrière. Mais il valait mieux se méfier des apparences, il ne le savait que trop bien. Elle bondit d'un buisson s'approcha de la frontière, mais ne la franchit pas. Elle était prudente la petite... Elle planta ses yeux dans les miens et déclara :



Lothair sourit. Un sourire carnassier et démoniaque. Il se baissa vers sa victime et s'adressa à lui d'une voix doucereuse, mais surtout dangereuse :



Il releva la tête et regarda la louve quelques instants. Il ne s'attaquerait pas à elle, pour l'instant, elle était seule. Mais si elle n'était pas stupide, elle avait certainement donné l'alerte, les renforts ne tarderaient probablement pas à arriver.



Sans attendre plus longtemps, il se pencha vers Freyel, posa sa patte avant sur sa joue, attrapa sa gorge et tira d'un grand coup sec. La gorge ne résista pas et se détacha du loup, faisant gicler le peu de sang qu'il lui restait dans le corps, sur le sol en petit jet. La gorge de sa victime dans la gueule, il sourit, victorieux. Puis, d'un geste habile, la balança au visage de la louve grise. Il se pencha une nouvelle fois vers sa victime, lui arracha les yeux, l'un après l'autre. Lorsqu'il se redressa, les yeux pendaient de sa gueule sanglante. Il les lança en l'air, puis les rattrapa, croqua dedans en prenant soin de laisser sa gueule le plus ouverte possible, un peu de liquide gicla vers le museau de la louve. Puis il les avala, lâcha un son de contentement, tourna les talons et s'en alla tranquillement. Les renforts ne tarderaient plus, il était grand temps de s'en aller. Mais il était satisfait, son oeuvre était achevée.

Il songea qu'il pourrait revenir dans quelque temps pour faire quelque chose de semblables. Puis une idée germa dans sa tête, une idée sombre et sadique... Il allait commencer à laisser des cadavres mutilés près des frontières. A présent, les claniques de la Source n'auraient plus besoin de le voir. S'il laissait ses cadavres mutilés à la frontière, ils comprendraient sans peine que c'était son oeuvre, et il était ravi de cela. Il trottina gaiement jusqu'au château sans oublié de surveiller ses arrières, pour le cas-où, mais il doutait que les claniques le poursuive. Ils allaient sûrement se contenter de ramener leur mort au campement...