Lagherta

Roulé-boulé et bonne nouvelle !!

Je bondissais à travers les terres du clan de la Source pour rejoindre le camp. J'avais tellement hâte d'annoncer la nouvelle, il fallait que je lui dise ! Mon frère est vivant, et je l'ai retrouvé ! Quelle nouvelle, moi-même j'ai encore du mal à en revenir... Nous avions passé de longues heureuses ensembles, à discuter, enfin surtout moi, Ragnar avait l'air d'être devenu encore plus taciturne qu'avant, mais je m'en fichais pas mal, j'avais retrouvé mon frère, j'étais au 36ème dessus, et à priori, lui aussi. Jamais je n'aurais songé au fait qu'il avait pu survivre. Pour moi, à partir du moment où notre mère biologique l'avait emporté, il était mort... Quelle erreur j'avais faite. J'aurais du le chercher. Mais l'heure n'était pas aux regrets, non, elle l'était aux réjouissances, nous avions tous deux retrouvés une part de nous-même... Je fonçais à travers les terres comme une flèche, pressée de lui annoncer la nouvelle.

Je percutais quelqu'un, et me retrouvais sur le cul, je me relevais aussitôt, et reprenant ma route à toute allure, je balançais un "désolée" par dessus mon épaule, sans même savoir qui j'avais percuté. Enfin, j'arrivais au camp. Un petit groupe de loupiots jouaient tranquillement, je bondis largement par dessus eux. Le moindre détour serait de trop. Il fallait que j'arrive près de lui au plus vite, et au plus cours. Les petits rigolèrent en me voyant passé simplement parr dessus eux, sans le moindre effort et je continuais ma route, m'excusant, une nouvelle fois, auprès de la nourrice qui avait accouru en me voyant approcher si vite des petits. Je traversais le camp toujours avec l'allure aussi vive et enfin, le passage si famillier menant à ma tanière, et surtout à la sienne, m'apparut. Je forçais encore l'allure, trop contente d'approcher enfin du but.

Je me baissais pour passer l'entrée, mais au moment de franchir le seuil, je sentis ma patte se prendre, dans une racine que je n'avais pas vue, toute à ma joie que j'étais. Je tombais par terre la truffe dans la terre, lâchant un couinement, puis enchaînait avec une culbute en raison de la légère pente de l'entrée de sa tanière. Je terminais ma roulade d'un coup sec, sur un truc bien trop mou pour que ce soit le sol terreux de sa tanière. Je me relevais aussi vive que l'éclair et regardais la raison de l'arrêt brutal de ma chute, c'était lui-même. J'étais soulagée qu'il soit chez lui :



J'étais trop euphorique pour me rendre compte que j'étais tombée sur lui, m'introduisant dans sa tanière sans même demander la permission, que je lui avais peut-être fait mal en lui tombant dessus de la sorte, et que j'étais couverte de l'odeur d'un mâle inconnu. De plus, avec ma chute, j'avais probablement le pif plein de terre. Ha oui, effectivement, et ça chatouille... Je ne pus rien faire et lui éternuait dessus..



Je me mis à bondir autour de lui, du moins autant que la hauteur de la tanière me le permettait, et le kangourou totalement euphorique et survoltée que j'étais fini enfin par exploser et cracher le morceau, tout en sautant sur Keiss sans même me rendre compte qu'autant de contact ne lui plairait peut-être pas :



Voilà, je lui avais annoncé la nouvelle. Mon euphorie se calma quelque peu, et je roulais sur le sol, libérant Keiss de mon poids. Et je restais là, allongée sur le dos, dans sa tanière, contre lui, ma queue battant l'air, et un sourire totalement béat sur ma frimousse couverte de terre...

Lagherta

Roulé-boulé et bonne nouvelle !!

Alors que ma chute dans la tanière de Keiss commençait, j'aurais du me rappeler que Keiss n'était pas serein en ce moment. Enfin, c'était le cas depuis que le clan de l'eau était arrivé parmi le clan de la terre pour ne former plus qu'un seul clan, celui de la Source. Keiss avait une haine pour le clan de la terre, et je n'avais pas encore eu l'occasion de creuser la question plus loin. Toujours est-il que je ne l'avais encore jamais entendu prononcer les mots "clan de la Source"... Cela me faisait mal de savoir qu'il n'était pas à l'aise que quelque chose l'empêchait de s'intègrer comme les autres, et je découvrirais le fin mot de cette histoire.

Néanmoins, lorsqu'il me vit, il me sourit. Il y avait peu de temps qu'il souriait ainsi, et souvent, cela ne venait pas spontanément. La plupart du temps, il devait penser à le faire. Mais je m'en fichais, il souriait, c'était le principal pour moi. Et il semblait toujours heureux de me voir. Même en ce moment alors que j'avais l'air d'une folle furieuse à bondir partout dans sa tanière, en parlant vite, en criant presque, et à bondir ensuite sur lui. Il souriait. Et rien que cela me réchauffait le coeur comme rien auparavant. Je connaissais la nature de mes sentiments à son égard, depuis quelques temps, j'avais fini par réalisé. Ce loup reptilien, parfois si taciturne, mais pourtant si gentil avec moi, je l'aimais...

Alors que j'avais enfin craché le morceau, je roulais, le libérant de mon poids, mais restant allongée sur le dos, sur le sol encore bon chaud de sa tanière. Il devait probablement être couché là avant que je ne lui tombe dessus. Il se redressa,se plaça au-dessus de moi et même si cette position n'était pas naturelle pour moi, je savais aussi bien que lui, qu'il pouvait s'accorder le droit de se mettre ainsi au-dessus de moi, parce que c'était lui... Tout comme j'en avais le droit pour lui, parce que c'était moi... Je savais que j'avais droit à certains privilèges uniques de la part de Keiss, et encore une fois, cela me réchauffait le coeur. J'espèrais d'ailleurs que c'était un éventuel signe que mes sentiments pour lui étaient peut-être réciproque...

Il me surplomba et son museau s'approcha du mien et il s'y frotta. J'aurais tellement espéré que ce soit pour un câlin, mais c'était en réalité pour enlever le plus gros de la terre qui se trouvait sur mon museau. Malgré tout, je savais qu'il n'aurait accompli ce geste pour personne d'autre. Comme d'habitude depuis quelques temps, dès que j'étais en sa présence, mon coeur se réchauffa et avec cette proximité, il se mit à battre très vite et très fort... Je savais que bientôt viendrait le moment ou je devrais lui avouer mes sentiments. Mais j'avais tellement peur qu'ils ne soient pas réciproques et même qu'il ne décide de mettre de la distance entre nous. Cela me ferait si mal... J'avais peur de lui avouer mon amour, mais je savais que tôt ou tard, je n'aurais plus d'autre choix, et plus je repoussais l'échéance, plus je me sentais mal. J'avais l'impression de me mentir à moi-même et pire encore, j'avais l'impression de lui mentir, et je ne supportais pas cette idée...

Son sourire ne l'avait pas quitté depuis qu'il m'avait reconnue lorsque j'avais débouler dans sa tanière telle une furie... Je lui souris à mon tour, rêvant presque qu'il reste ainsi, si près de moi, pour toujours.



Mon euphorie s'était bien calmée, grâce à la proxim,ité que nous avions à l'heure actuelle et je répondis d'une voix calme, tout en lui souriant :



Je frottais mon museau contre le sien, en une douce caresse, pour lui montrer que ma joie ne me faisait pas oublié son mal-être actuel. Mais comme il fallait s'y attendre, cet instant ne dura pas, et bientôt il se recula et je me relevais, même si mon envie était tout autre. Il me sembla percevoir une tension et un malaise l'espace d'un instant, mais cette impression disparut bien rapidement. Il s'approcha à nouveau de moi, me donna un petit coup de tête, que je savourais, tel un câlin, et me lança :



Je lui souris et lui emboitait le pas pour sortir de la tanière. Avant de sortir, je regardais en arrière, avec le maigre espoir qu'un jour, peut-être ce ne serait plus sa tanière, mais la nôtre... Mais je ne devais pas espéré ainsi, il y avait de fortes chances que ses sentiments ne soient pas réciproques. Mais il devenait urgent, presque vital que je sache. Je devais lui dire...



Je vins me placer à ses côtés et câlais sans peine mon pas au sien, nos fourrures se frôlant continuellement. Ce contact me plaisait, j'en avais presque besoin même. La réalité était aussi aveuglante que douloureuse par moment. J'aimais ce loup, et cet amour risquait de me faire perdre ce loup que j'aimais...

Lagherta

Roulé-boulé et bonne nouvelle !!

Nous marchions tranquillement, côte à côte, nos fourrures se frôlant. Nous ne parlions pas, j'étais plongée dans mes pensées. Comment lui avouer. Cette fois, j'étais sûre et certaine, j'allais lui dire. Mais comment lui avouer une telle chose ? Pour lui, ce serait sûrement l'équivalent du ciel qui lui tombe sur la tête, enfin, c'est ce que je pensais du moins. Mais il semblait également plongée dans ses propres pensées.

Nous finîmes par arriver au bord d'un cours d'eau et Keiss s'avança jusqu'à ce que ses pattes avant soient dans l'eau. Je fis de même et de l'une de mes pattes avant, mouillée, je frottais ma frimousse pour en enlever la terre. Après un moment passé en silence, le regard de Keiss se posa dans le mien. Je savais que dans le mien, il y verra de la joie, de la lumière. Je venais de retrouver mon frère disparut et il n'y avait probablement pas grand chose qui pourrait gâcher ma joie. Cela dépendrait de sa réponse à mon aveu.

Je ne savais toujours pas comment aborder le sujet, j'avais beau y réfléchir, aucune approche ne semblait être la bonne. Mais je devais lui dire, je ne pouvais plus lui cacher cette vérité. Si je continuais à ne rien dire et faire comme si de rien n'était, pour moi, c'était pareil que de lui mentir. Et je ne voulais pas lui mentir, je ne pouvais pas... Finalement, je laissais mon cœur me guider. Je m'approchais de lui et vint me coller contre son poitrail, avant de nicher ma tête dans son cou. Je restais ainsi quelques instants, avant de reculer la tête, juste assez pour planter mon regard dans le sien, avant de prendre une grande inspiration :



mon regard plongé dans le sien était franc et clair. Pas la moindre trace de culpabilité ou de défis. Non, juste la vérité, rien que la vérité. S'il ne croyait pas mes paroles, mon regard lui dirait que je ne mentais pas. Mes entrailles se nouèrent, attendant sa réponse. Je me doutais qu'il n'allait probablement pas sauté de joie, mais j’espérais, par dessus tout, qu'il ne me rejetterait pas...

Lagherta

Roulé-boulé et bonne nouvelle !!

La première chose qui me surpris, c'est qu'il ne me repoussa pas lorsque je vins me blottir contre lui. Je savais que nous étions devenus proches depuis quelques mois, mais il y avait encore certains contact qu'il refusait. Mais lorsqu'il posa en plus sa tête sur la mienne, mon corps se réchauffa et cela fini par me donner le courage qu'il fallait. Lorsque je plantais mon regard dans le sien, il savait déjà que j'allais lui annoncer quelque chose d'important. Alors que je terminais sur les trois mots que je rêvais de prononcer depuis des semaines à présent, il baissa les yeux. J'attendais une réponse qui finit par venir après quelques secondes interminables de silence :



Ce n'était pas vraiment la réponse à laquelle je m'attendais, mais au moins, il ne m'avait pas rejetée d'emblée, c'était déjà une bonne chose en soi. Mais pourquoi... Que pouvais-je répondre à cela. Il n'y avait pas de raison, c'était comme ça, et c'est tout... Il finit par détourner la tête et inspira longuement. Quelques larmes coulèrent sur ses joues, et je ne pus m'empêcher de venir les lécher tendrement. Pourquoi pleurer ? J'avais peur de la suite. Keiss n'était pas un loup qui pleurait... Il finit par répondre en chuchotant :



Mon coeur se gonfla d'amour et se remplit de joie. Mon regard s'illumina. Il m'aimait en retour ! Mais avant même que je n'ai pu réagir à cela, il se releva brusquement et posa son regard dans le mien avant de lâcher :



Non ! Pas question. Je ne pouvais supporter l'idée qu'il souhaite s'éloigner de moi après mon aveu, et cette idée m'était d'autant plus insupportable s'il ressentait la même chose envers moi. Hors de question que je le laisse faire. Mon regard se fit dur et ma voix gronda :



Des larmes s'étaient mises à couler sur mes joues, mais je ne les remarquais même pas. J'étais en colère qu'il veuille me rejeter alors que cet amour était né entre nous, mais plus que tout autre chose, j'avais peur de le perdre. Je ne supporterai probablement de le perdre maintenant. Ma voix n'avait plus aucune trace de colère lorsque je repris la parole, non, elle était plutôt emprunte de supplique :

Lagherta

Roulé-boulé et bonne nouvelle !!

Il ne bougeait pas, me laissant parler, me laissant exprimer ma colère. Il semblait totalement démuni, ne sachant plus quoi faire. Il fini par pousser un long soupir et s'avança vers moi, sortant les pattes de l'eau. Il s'assit à coté de moi, je sentais le doute et l'incertitude en lui. Il ne savait pas quoi faire, je le sentais.



Je savais qu'il souffrait de me voir ainsi. Mais je souffrais tout autant de son refus de concrétiser les sentiments qui nous unissaient.



J'espèrais sincérement qu'il accepterait. Je savais que ça lui faisait peur, mais je ne savais pas exactement de quoi il avait peur. S'il ne me le disait pas, je ne pourrais pas savoir. Mon pouvoir me permet de sonder les émotions, mais pas d'en connaître la cause.



J'approchais ma tête de la sienne et lui léchais délicatement le museau, puis posait une de mes pattes avant sur la sienne, en guise de soutien.

Lagherta

Roulé-boulé et bonne nouvelle !!

Je m'attendais à tout moment à
ce qu'il parte en courant, refusant de continuer cette conversation. Mais j'espérais qu'il tenait assez à moi pour ne pas fuir et rester là, jusqu'au bout de cette discussion qui allait changer nos vies à jamais. Lorsque je lui léchais tendrement le museau, il ne dit rien, mais il se coucha, me montrant ainsi qu'il ne partirait pas. Je fus soulagée. Il fini par prendre la parole, je savais que ce serait dur pour lui. Il n'aimait pas parler, surtout de son passé, mais s'il refusait de m'en parler à moi, celle qui était le plus proche de lui à l'heure actuelle, à qui en parlerait-il ? Il était normal qu'il ait eu une vie avant de revenir au clan de l'eau. Je savais bien qu'il était solitaire avant que Gaor ne l'accepte à nouveau dans la meute, mais je ne voyais pas bien où il voulait en venir... Je ne dis rien et le laissait poursuivre...



C'était horrible. Quel genre de louve fallait-il être pour faire une telle chose... Apprendre cela me déchira le coeur et j'eu grand peine à retenir mes larmes, d'autant plus que je sentais la peine de Keiss, qui s'accumulait à la mienne. Mais je tins bon et les larmes ne coulèrent pas, mais mes yeux étaient clairement mouillé et à deux doigts de déborder...



Je n'avais rien à redire à cela, c'était presque normal quelque part, qu'il ait eu des femelles dans sa vie. Je vins m'allonger à coté de lui, en parallèle, appuyant nos épaules l'une contre l'autre. Ma queue se posa sur la sienne, sans que je n'y fasse attention. Je câlai ma tête contre sa joue et je lui répondit :



Je me tournais à demi vers lui, la tête uniquement, et de ma patte avant, je lui fis tourner la tête pour qu'il me regarde dans les yeux avant de lui ouvrir une nouvelle fois mon coeur :



Tout doucement, j'approchais ma truffe de la sienne, jusqu'à les coller. Je prolongeai le contact quelques instants, puis, je glissais ma truffe dans la fourrure dense de son encolure pour un doux câlin, j'en avais besoin, et je pensais intimement que cela lui ferait du bien aussi et l'aiderait à accepter l'éventualité de cèder à notre amour.

Lagherta

Roulé-boulé et bonne nouvelle !!

Je sentis le corps du loup qui faisait battre mon coeur se détendre contre le mien. Tous les contacts que je tentais d'apporté, il y répondit. Lorsque je câlais ma tête dans la fourrure de son cou, il posa sa tête sur la mienne, en réponse et en prolongement de ce contact si bon. Je savais qu'il aurait probablement toujours des doutes, mais je ne voulais pas le changer. Je l'aimais comme il était. Je le sentais détendu, heureux et cela me faisait un bien fou. Sa tête posée contre la mienne, nichée dans son cou, il chuchota doucement :





Je posais mes pattes sur les siennes, ma queue s'enroula à la sienne, les emmêlant tendrement, et je laissais mon coeur parler, chuchotant presque, pour ne pas briser l'instant :



Je tenais à mettre les choses au point. Mais avec ma déclaration, j'espérais ne pas lui faire peur. Le connaissant, parler de louveteaux alors que nous venions tout juste de décider de laisser nos coeurs battre à l'unisson, n'était peut-être pas la meilleure des idées, mais je ne voulais pas avoir de secret pour lui. Et me connaissant, il devait probablement se douter que je voudrais un jour des petits... J'étais déjà presque persuadée qu'il avait laisser ses doutes de côtés et qu'il avait capituler face à tous ses arguments que j'avais démonté de manière constructive, mais je voulais une confirmation de sa part.



Je me blottis encore d'avantage contre lui. Je m'y sentais à ma place, en sécurité, entière. Je n'avais jamais vraiment compris ce qu'était l'amour avant de le ressentir moi-même. J'étais prête à tout pour lui, ce loup qui avait si peu d'estime pour lui-même et qui pourtant faisait battre mon coeur. Jamais je ne pourrais me passer de lui... Il était devenu le pilier de ma vie, mon roc, et mon bonheur n'était plus possible s'il ne faisait pas parti de ma vie. Il était à la fois mon meilleur ami, pour qui je n'avais pas le moindre secret, et l'amour de ma vie, celui avec qui je voulais partager ma vie, ma tanière, mes repas, mes nuits, tout...

Lagherta

Roulé-boulé et bonne nouvelle !!

Je le sentais se raidir à coté de moi lorsque j'évoquais le fait que je voulais qu'il soit le père de mes futurs petits à venir. Je souris en le sentant contre moi, sa réaction été évidente et prévisible. Lorsque je lui demandais confirmation du fait que nous allions donc essayer, il se redressa et failli se lever, mais contre toute attente, il demeurra contre moi, même s'il ne se recoucha pas pour autant de suite. Il fini par me répondre :



Il secoua la tête soupira longuement, mais je soupçonnais que c'était plus pour tenter de se calmer que de réelle lassitude. Il reposa ensuite ses pattes au sol et posa la tête sur ses pattes, me regardant, il ajouta :



Je lui souris, et posait ma tête près de la sienne, appliquant une petite léchouille sur son museau, tout en souriant, avant de répondre :



Je soupirais, je savais néanmoins qu'il restait un sujet à aborder, qui allait fâcher.



J'espèrais que sa réaction ne serait pas trop démesurée. Je ne demordrais pas de ce sujet avec P'pa. C'était à moi de choisir avec qui je voulais partager ma tanière et ma vie, et P'pa devait l'accepter. Alpha ou pas... Je léchais une nouvelle fois, tendrement son museau. Puis je lui donnais un tendre coup de tête tout léger, et je me levais :



Je lui souris, attendant tranquillement qu'il décide de ce qu'il souhaitait.