|
| je pensais t'avoir perdu ft aldaric | |
| Auteur | Message |
---|
Tyshell Froufrou « Dieu peluche
PROFILLocalisation : Belgique Emploi/loisirs : étudiante
Messages : 2847 Age : 24 Date d'inscription : 09/11/2017
Points : 1461
| Sujet: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 2/8/2018, 22:03 | |
| -Ce rp se passe au chateau du crépuscule-Je pensais t'avoir perdu
Elle s'était réveillée avec une forte sensation de manque. Quelque chose de bien désagréable, et c'est quand elle tenta de bouger, qu'elle se souvint, en hurlant.
Le fou furieux, le bourreau, l'aile. Ho non.. son aile.... Elle leva lentement la tête, de peur d'y voir ce qu'elle redoutait le plus. Quand ses sentiments furent avérés, quand elle vit son omoplate, avec ce moignon sanglant et pullulant, ce cartilage sur l'articulation, luisant, blanc, au milieu de cette chair visqueuse. son aile gauche, partie. Elle ferma les yeux en hurlant de rage, de douleur et de peine.
Elle resta allongée comme un cadavre longtemps. Des heures, des jours. Dans ces cachots la notion de temps était futile. Elle mourrait de faim et de soif, jouissait parfois d'un rat crevé balancé entre les barreaux, et lapait quand elle pouvait la flaque se formant goute à goute entre les dalles à cause de la condensation au plafond. Tout était miteux, humide, lourd et froid en même temps. Parfois pendant le jour, son bourreau venait attiser sa douleur. Il semblait affligé par ça, elle aurai tant donné pour mourir.... Mais elle n'arrivait pas à en vouloir à son bourreau, ce qu'il faisait, ça se voyait que ça le révulsait. Visiblement, il en était forcé. A force elle avait appris son nom: Rahawk. Elle n'arrivait pas à lui dire bonjour quand il venait, et était trop inconsciente quand il repartait pour lui dire au revoir.
Elle se doutait bien de où elle était. Il n'y avait qu'un endroit sur EL pour puer ainsi. Elle était dans la demeure d'Akui. Elle était vieille, elle était fatiguée, elle était mutilée et infirme, mais elle avait encore toute sa tête. En parlant de tête, elle avait senti depuis son réveil un courant d'air fort peu agréable, et s'était vite aperçue qu'elle n'avait plus son masque. Fort heureusement, le bourreau n'avait pas profité de cette faiblesse là. De toute façon la cicatrice vieillie était devenue plus épaisse que du cuir.
Elle croupissait dans ce caveau depuis quelques jours lui semblait il, bien que le temps semblait s'allonger autant qu'il pouvait. Faible et résignée, elle se demandait quand elle allait mourir. Puis à chaque fois qu'elle tentait de se tuer, elle pensait à sa fille, cette fille qu'elle avait tant cherché, puis qu'elle avait ensuite blessé et fuit. Elle s'en voulait tant, elle avait tenté de la chercher, mais plusieurs fois elle avait été chassée des frontières du clan du feu, et jamais elle n'a eu l'occasion de la revoir. Elle donnerai tout pourtant, la tenir entre ses pattes, faire ce qu'une mère devait toujours fait, et ce qu'elle n'avait pas fait: chérir et protéger son enfant.
Mais maintenant c'était trop tard, seules ses pensées la hantaient. Ses regrets, ses remords, la douleur et la peine. Elle était là croupissante sur les dalles de sa cellule, son linceul de mort, elle se doutait de pouvoir en sortir un jour. Autant elle le désirait plus que tout, autant elle avait tout perdu. Elle était là, dans ses pensées, c'est la seule liberté qu'il lui restait. Si faible et décharnée, allongée contre ses barreaux, elle n'entendit pas les pas qui arrivaient.
Dernière édition par Tyshell Froufrou le 21/8/2018, 16:34, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 2/8/2018, 22:48 | |
| Voilà une pauvre semaine et demi que je traînais dans le château comme une âme perdue. J’étais revenu par curiosité et manque. Je n’avais jamais ressenti le manque d’une personne et je détestais cela. Au fond de moi je désirais presque que la personne qui me manquais décède pour être enfin libérer de l’emprise psychologique qu’elle avait sur moi. Je ne savais même pas qu’il m’était possible de m’attacher autant. Fort heureusement loin de la femelle en question je ne souffrais pas d’un changement de ma personnalité. Je détestais avoir l’impression d’être faible, ou de pouvoir être touché par quelque chose. Ça me donnait la nausée et me dégouté de moi-même. J’avais bien fait de partir, j’avais retrouvé une partie importante de mon caractère ainsi que le désir inouïe de soumettre d’autres individus et de jouer avec d’autant plus de femelles.
Ma queue fouettant l’air, je me souvenais très bien de mon arrivé en ces lieux. J’avais croisé une femelle, qui avait ressemblé à celle que j’aimais. Je l’avais suivi dans l’intention de la courtiser et de lui faire tourner la tête. Mais à la place de ça c’est un dieu qui s’était pointé devant moi. J’en avais d’abord frissonné d’angoisse, le désir de garder ma tête là où elle se trouvait m’ayant traversé. Finalement la peur m’avait rapidement fuit pour laisser place à l’envie et au désir de puissance. Je n’avais soit pas particulièrement envie de me retrouver soumis à un individu. Mais à l’origine même du monde j’étais soumis aux dieux qui avaient eut l’amabilité de me donner la vie et surtout de me la laisser. Le dieu en question me proposa de mourir, ou de le servir, le choix fut simple, je préférais le servir. Il me proposa alors la puissance, une chose sur laquelle je ne cracha pas. Après tout je n’allais pas refuser un pouvoir qui me permettrait de soumettre ces crétins de claniques que je ne pouvais clairement pas sentir.
J’étais donc entrer dans son cercle de soldats, essayant de voir qui je pourrais supporter ou non. En voyant la présence d’un mâle qui se trimballait avec une portée je cru bien que j’allais vomir. Je n’avais pas encore demandé au dieu pourquoi il ne tuait pas ces petites boules de poils bruyantes et désagréables qui retenaient son soldat au bercail. En tout cas il était hors de question pour moi de rester trop longtemps en compagnie de ces microbes. Dans les couloirs du château où j’avais connu mon Dracula personnel, je m’attristais de temps à autre de son absence. Souvent dans un coin, j’avais finis par observer mes congénères. Les cavaliers d’Akui n’étaient pas tout insupportables. Rahawk m’intriguait, il ne semblait pas aussi mauvais qu’il ne semblait le faire croire, comme s’il jouait un rôle. Ades était… Et bien il portait bien son nom en somme. Midéro attisait ma curiosité et mon désir de la courtiser, mais je m’étais abstenu. Et je n’avais aucun réel avis sur Médée. Qui me faisait en réalité juste pensé à un comte pour enfant à cause de son prénom…
Secouant mes grandes ailes sombres, je fis s’agiter ma longue queue dans mon dos avant de sauter du canapé sur lequel j’avais somnolé pendant quelques heures. Voilà plusieurs jours déjà qu’une odeur me titillais le museau. J’avais d’abord pensé qu’elle provenait d’Imryu, une femelle qui ressemblait bien trop à Liessen à mon goût. Mais j’avais fini par aller dans l’une des salles où créchait la femelle pour savoir si c’était son odeur ou non. Et finalement il s’était avéré que ça ne soit pas la sienne. Cependant je voyais mal Liessen sous les ordres d’Akui. Comme le bon toutou que je ne voulais pas être, je m’étais mis à chercher Liessen sans la trouver dans les murs où au alentours du château. Pourtant son odeur était bien là, et j’avais même fini par capté l’odeur acre et métallique de son sang.
Les oreilles en arrière, je savais qu’il y avait encore un lieu que je n’avais point visité. Il s’agissait des cachots là où Rahawk se rendait régulièrement. Pas mal des soldats d’Akui avait peur du canidé. Moi j’étais plutôt intrigué par lui, et puis je n’allais pas m’arrêter à cause d’une peur ridicule. Alors j’avais commencé à planer dans les couloirs. Ne pouvant de toute façon pas voler. D’abord je n’avais pas la musculature pour, ensuite, malgré la taille de mes ailes, il me manquait de nombreuses plumes et j’avais plusieurs os brisés qui m’empêchait de voler comme lorsque j’étais petit. Arrivant en bas des escaliers face à la grande allée de cellules, je repliais mes ailes et étendit mes pattes en avant, lâchant un long bâillement sonore avant de me redresser et d’humer l’air.
Ici l’odeur du sang de Liessen était tellement forte qu’elle me fit presque mal au crâne. Agitant les oreilles je me mis à cheminer entre les cellules regardant les cadavres ou les prisonniers. Espérant ne pas y trouver Liessen agonisante mais plutôt morte… S’il s’avérait qu’elle soit encore en vie mon amour niais risquait de revenir et de chasser toutes mes pensées réalistes et de faire fuir mon égoïsme à coup de balais. Si elle était morte, alors je pourrais définitivement tiré un trait sur elle et ne pu souffrir de cet attachement ridicule que j’avais pour une mortel. Mais je m’arrêtais finalement devant une cellule où elle gisait comme un cadavre. Pourtant le mouvement de ses côtes et l’eau de la flaque qui tremble me prouvaient qu’elle était encore en vie. Je balayais la pièce du regard. Il y avait du sang sec et une aile en décomposition contre un mur. Un frisson me parcouru la nuque, si l’on m’arrachait les ailes je risquais de devenir littéralement fou de rage voir dangereux pour moi-même.
J’observais la cellule avant de pousser la porte de celle-ci après avoir tiré la cale. Entrant d’un pas calme j’observais la femelle qui semblait ne pas me voir, ou plutôt ne pas être éveillée. Pourtant elle avait les yeux légèrement ouvert, comme si elle tentait vainement de garder conscience. Je m’assit à côté d’elle, caressant le sol humide de ma queue avant de lui donner un coup de patte relativement doux sur l’oreille pour la faire réagir. Attendant une réaction de sa part je frottais le dos de ma patte sur sa joue encore couverte de poils collants et froids.
« ça ne va pas à une dame de faire la morte … »
Mon ton était cassant et froid, quelque chose d’assez rude et dur. Je voulais la faire réagir. Et je savais que je finirais par y parvenir. Quand et comment cela restait encore un mystère pour moi. Mais je ne comptais pas la laisser crever comme un rat mort avant qu’elle ne m’est montrer une preuve qu’elle n’était pas devenue un déchet après mon départ. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
PROFILLocalisation : Belgique Emploi/loisirs : étudiante
Messages : 2847 Age : 24 Date d'inscription : 09/11/2017
Points : 1461
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 3/8/2018, 22:03 | |
| Je pensais t'avoir perdu
Le courant d'air habituel dans sa geôle faisait danser ses poils sur son cou. Elle avait les yeux dans le vague, consciente et inconsciente à la fois, elle ne faisait nullement attention à ce qui l'entourait. Elle était tellement habituée à la douleur qu'elle ne la sentait plus. Elle attendait sans savoir trop quoi. Elle ne remarqua pas l'ombre passer devant elle, mais le grincement strident des barreaux déplacés la réveillèrent. Elle se ratatina contre un mur, s'attendant à recevoir sa dose quotidienne de souffrance. Cependant ce n'était pas son bourreau qui était là. Un premier coup à l'oreille la fit tressaillir. Son bourreau n'avait guère besoin de la toucher pour la faire souffrir. Elle leva les yeux et vit quelqu'un, il était flou, mais l'odeur lui chatouillait les narines. Elle cligna plusieurs fois des yeux alors qu'il se mit à lui caresser la joue. Sa silhouette était de plus en plus nette, puis il parla. Elle frissonna. Cette voix sèche et froide, elle la connaissait. Elle connaissait cette odeur. L'entendre et la sentir l'emplie de joie. Elle leva encore les yeux pour le voir. Lui, lui qui était parti, il était revenu à présent. Elle se mit à trembler, mais ne pleura pas, pas encore. Elle avait cru qu'il était parti... Adalric... Elle avait une folle envie de se jeter sur lui, vérifier qu'il était bien là, le serrer et jamais plus le lacher. S'assurer qu'il ne partirai plus jamais. Mais elle se souvenait de l'horreur du contact que le vampire avait. Cependant il lui avait caressé la joue...? Elle essaya de se relever. Mais ses journées couchées ne l'avait pas aidé à se rétablir. Ses muscles avaient fondus, et elle n'avait pas pris l'habitude de marcher sans son aile gauche. Aussi, les pattes tremblantes, quand elle tenta de se mettre debout, elle s'étala lamentablement de tout son long comme un faon nouveau né. Elle grogna légèrement, frustrée. Elle releva les yeux vers son bien aimé, s'assurant qu'il n'était pas parti. Elle n'allait certainement pas restée là comme un microbe. Fort heureusement le sang avait coagulé sur sa blessure à l'épaule, il ne coulait plus le sang. Même si d'affreuses traces d'infections lui faisaient un mal de chien, elle ne pissait pas le sang. Elle pris une grande inspiration et réessaya de se relever. Elle pris en compte cette fois le manque clair de force, et le déséquilibre. Cependant elle continuait de trembler, elle était à bout, sans aucune énergie. Elle réussit à s'asseoir et resta ainsi, ni proche ni trop loin du vampire. Haletante sous l'effort. Il était clair qu'elle n'était pas seule en elle. Le loup qui avait abusé d'elle à sa capture l'avait fait d'une manière telle que maintenant, quelque chose grouillait dans le ventre légèrement gonflé de la louve à moitié ailée. Cette idée la dégoutait, la révulsait, ces monstres créés par un monstre, jamais elle les laisserai vivre si elle arrivait à les mettre au monde. Elle leva des yeux misérables vers le vampire. Elle s'était énormément battue depuis qu'il était partie, mais maintenant restée assise lui semblait être le combat le plus dur. Et la voilà maintenant, au fond d'un cachot, sans son aile et sans son masque. Elle ne voulait pas regarder le mur d'à côté, car son aile était posé dessus. Elle avait commencé à perdre ses plumes, et il en fallait encore peu pour qu'elle se retrouve bientôt rongé par les vers. Je pensais que tu étais parti pour toujours... Elle se souvenait bien du jour où il lui avait annoncé son départ. Folle de rage, elle l'avait chassé à coup de dents, avant de squatter sa tanière des jours entiers. Et au bout d'un temps avait perdu tout espoir de le revoir. Elle baissa les yeux, fixant le sol et ses pattes tremblantes. Pardonne moi du piètre spectacle que je t'offre... Sa voix était rauque de n'avoir plus parlé, et l'effort de ces paroles longues la firent haleter à nouveau. Elle mourrait de faim et de soif, elle mourrait tout court. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 15/8/2018, 23:05 | |
| Assit prêt de la pitoyable masse de chair qui m’avait servit de compagne, j’étais presque outré qu’elle ne m’ait pas fait le plaisir de clamser. Si elle avait passé l’arme à gauche je n’aurais pas ressenti à nouveau ce sentiment tout visqueux et plein de … tendresse, qui me rongeait dès que j’étais en sa présence. C’était insupportable ce que je pouvais être niais et sympathique avec elle. Mais pourtant, peut importa sous quel angle je la voyais, je ne pouvais que la trouver belle et désirable. Beurk, ça en est malaisant. Secouant ma queue, je l’entendis prononcer mon prénom d’une voix faible, cassée, enrouée et meurtrie. Elle avait encore la force de parler ? En vu de l’état misérable de son corps je ne voulais même pas imaginé quel genre de torture avait employé Rahawk sur cette pauvre malheureuse.
L’envie de l’achever pour mettre fin à ses souffrances couru dans mes veines et dévora le bas de mon ventre. Je me léchais les crocs, le goût du sang montant dans ma bouche avant que je ne secoue vivement la tête. Non je ne devais surtout pas céder à la tentation de mes gênes de vampire qui avait été violemment ranimé par Akui et les odeurs de mort et de sang qui rôdaient entre ses murs comme des fantômes. Pour me sortir complètement de ce désir insatiable je dépliais et repliais mes ailes en y donnant un coup de crocs. Le goût de mon propre liquide vital me faisant aussitôt passer l’envie. Je sentis finalement, peut être un peu tard, un mouvement à mes côtés. La pauvre louve sombre était en train de se relever. Ou plutôt elle tentait de se remettre debout.
Je la suivis des yeux dans ses mouvements aussi douloureux que laborieux, elle me faisait plus penser à une momie ou à un cadavre pas loin de l’état de décomposition qu’à un loup encore vivant. Même se très cher Sérael n’était pas aussi cadavérique qu’elle, elle était rachitique, elle ne pourrait même pas nourrir un individu. Sa mort sera sans doute aussi vide de sens que ces paroles. Je haussais un sourcil avant de bailler longuement.
« Elemenloups est mon territoire, jamais je ne l’aurais définitivement quitté. »
C’était ici que j’avais grandis, apprit à chasser, à me débrouiller et à vivre. C’était ici que j’avais eus mes premières conquêtes don j’avais jouis avec un manque de respect des plus divin. C’était ici que j’avais eus des amitiés, toutes plus utilitaires que les autres. Je m’amusais sur ce territoire, jamais je ne pourrais m’en défaire vraiment. Je suis un loup d’ici, et pas d’ailleurs. J’ai cette terre pleine de danger et sauvage qui coule dans mes veines et je ne compte pas m’en priver.
En l’entendant ouvrir la bouche à nouveau je me demandais pourquoi elle se tuer à m’articuler quelques paroles don je n’avais que faire. Je me couchais en face d’elle et croisais les pattes en observant la femelle. Elle haletait tellement que le son de son souffle en devenait fatiguant à la longue. Observant sa misérable cage je cherchais du regard quelque chose pour la nourrir ou au moins pour qu’elle boive un peu. Oubliant littéralement de l'écouter au passage. De toute façon ces mots n'avaient pas vraiment de sens ou d'intérêt tant qu'elle ne flattait pas mon ego ou qu'elle ne me demandais pas un service. Mais je ne trouvais rien avant de dresser les oreilles.
« Euréka j’ai trouvé »
Il sol de pierre était plein de fente toutes remplies d’eau. Sans doute la plus et la condensation qui avait créer cette eau. Je cherchais un croisement de fentes prêt de nous pour qu’elle n’est pas à se déplacer de trop et trouvais finalement l’objet de mes recherches. Me relevais je passais prêt d’elle avant de me mordre la chair pour faire couler mon sang dans la petite flaque ce qui lui permettrait de boire en ayant quelques nutriments. Je tournais alors la tête vers elle et me relevais pour la pousser vers l’endroit en question.
« Cesse donc de parler et lape. Ça te sera bien plus utile que me dire des choses niaises don je n’ai cure »
Franchement elle veut que je l’excuse de quoi ? A sa place n’importe qui serait mort depuis des lustres sous les tortures de Rahawk. Mais elle y avait survécu alors elle n’était pas une piètre au louve, au contraire elle était même plus forte que certaine damoiselles qui pleuraient pour un poils taché. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
PROFILLocalisation : Belgique Emploi/loisirs : étudiante
Messages : 2847 Age : 24 Date d'inscription : 09/11/2017
Points : 1461
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 16/8/2018, 22:05 | |
| Je pensais t'avoir perdu
Comme toujours, ce vampire avait légèrement le don de l'irriter, mais d'une manière telle que ça en devenait attirant. Elle eut un petit sourire en coin à sa réponse. Certes, il lui avait promis de revenir avant sa mort, mais était il revenu par intérêt pour sa propre survie ou pour la revoir elle? Elle ne préférait pas connaitre la réponse, pour le peu de temps qu'il lui restait, elle était déjà suffisamment torturée. Elle n'avait jamais vraiment appartenu à ces terres. Du moins d'aussi loin qu'elle pouvait s'en souvenir. Elle avait bien remarqué qu'il ne l'avait pas écouté. Elle s'en fichait. Ça faisait des jours qu'elle ne parlait qu'aux murs de sa cellule, ça ne changeait plus tellement de cette habitude nouvellement acquise. Cependant au léger cri de victoire du vampire, elle leva la tête vers lui, se laissant par la même occasion retomber au sol, ses pattes ne la supportaient définitivement plus. Puis, à son grand étonnement, le loup se coupa légèrement pour laisser couler son sang dans une des cuvettes du sol. Quoi? Elle fronça la truffe. Plutot crever que de goûter à ton sang. Tu m'as déjà fait bouffer un fennec, ça suffit pour moi. De toute façon, elle n'en avait plus pour très longtemps, elle le sentait dans ses tripes. Et sans pouvoir voler, elle n'était plus rien. Parfois elle ressentait cette douleur fantôme, et avait encore la sensation de son aile gauche sur son épaule, mais à chaque fois qu'elle levait le regard, elle constatait encore et encore qu'il n'en était rien. Elle soupira. Adalric, j'ai retrouvé ma fille. Elle leva ses yeux vers lui. C'était la seule et unique faveur qu'elle allait lui demander, mais de toute façon elle mourra sans même savoir s'il le ferai ou non. Et je... J'ai fais une terrible erreur. Adalric, j'ai retrouvé ma fille, mais je l'ai perdue en même temps. J'ai un service à te demander. Elle le regardait, ça se voyait dans ses yeux, que c'était important. Elle n'en avait cure que ça soule le vampire, où qu'il ne voie pas sa détresse, tant qu'il l'écoutait, au moins une dernière fois. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 21/8/2018, 14:11 | |
| Secouant ma longue queue sombre, j’observais la femelle qui semblait ne pas apprécier mes paroles. Mais je savais très bien que même si elle n’aimait pas mon ton ou mes remarques, elle était inexorablement attirée par moi. C’était d’ailleurs très amusant, mais aussi dérangeant pour moi qui était définitivement sous l’emprise de cette… de ce… cadavre sur pattes… Elle ne ressemblait plus du tout à la louve que j’avais connu. Enfin si, mais elle dépérissait dans un cachot et se lamentait comme une loupiote de ce qu’elle avait perdu. A croire qu’elle ne peut pas voir ce qu’elle a encore. Quoi que, a bien y réfléchir, je ne suis pas sur qu’hormis sa vie elle possède grand-chose. Tout en considérant que sa vie lui appartient bien alors qu’il serait si simple pour moi ou un autre individu de la lui prendre.
En la voyant s’effondrer sur le sol un soupir las et blasé m’échappa. Pourquoi je ne suis pas encore parti ? Pourquoi je ne l’ai pas encore achevé ? Pourquoi j’ai envie de la soutenir encore un peu ? C’est tellement désagréable les sentiments, en plus ça ne sert strictement à rien à part….. A part… A rien ! C’est juste encombrant, désagréable, et ça m’empêche d’être moi-même. Pourtant et ce bien malgré moi, lorsqu’elle se retrouva au sol, je me relevais pour aller vers elle et lui donner un petit coup de langue sur le museau pour l’encourager à tenir un peu plus. En l’entendant un rire doux et légèrement moqueur m’échappa.
« Pauvre petite Liessen, je t’ai fais mangé du fennec pour que tu survives et tu t’en plains. Petite nature. Tu veux que je te fasses un calin pour me faire pardonner ? »
Je me couchais prêt d’elle et l’observais, dressant les oreilles à sa remarque. A donc cette louve qui lui ressemble ai bien de sa famille. Voilà une grande nouvelle. Je me souvenais qu’elle m’avait déjà parlé de sa fille, ou d’une éventuelle descendance quelque part sur le territoire. Mais je ne pensais pas que ces deux là se recroiseraient un jour. Je faillis ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais sa voix rauque et cassée fut plus rapide que moi.
« On fait tous des erreurs, la vie serait beaucoup moins divertissante si on en faisait pas… »
La preuve, j’avais fais l’erreur de m’attacher à Liessen, et même si je me plaignais comme un diable de son existence. Je savais que sans elle je m’ennuierais encore. En observant la louve du coin de l’œil, je ne sus pas si j’étais vraiment heureux de la revoir ou non. Pourtant je sentais dans mes entrailles une sensation de chaleur très agréable et particulièrement doucereuse. Liessen m’occuper, m’empêchait de penser ou de réfléchir à des choses inutiles, elle m’empêchait de m’ennuyais, et me faisait même rire. Mais il était toujours hors de question pour moi d’admettre ce que je ressentais vraiment pour elle. Je voulais me débarrasser de ce sentiment trop niais qui me mettait des barrières.
A ses derniers mots que j’avais presque oublié, je secouais la tête, haussais un sourcil, et lui coulais un regard curieux. Je croisai mes pattes avant et regardais la femelle qui mourait lentement mais que quelque chose semblait raccrocher la vie.
« Oh, tu as piqué ma curiosité, dis moi tout ma belle, que puis-je faire pour toi ? »
J’ignorais si j’allais vraiment lui rendre le service qu’elle allait me demander. Mais je pouvais au moins écouter sa requête. Rendre des services pouvait être un passe temps. Ça pourrait sans doute m’occuper un petit moment. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
PROFILLocalisation : Belgique Emploi/loisirs : étudiante
Messages : 2847 Age : 24 Date d'inscription : 09/11/2017
Points : 1461
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 21/8/2018, 14:43 | |
| Je pensais t'avoir perdu
Au moins, Liessen était sûre d'un point, Adalric n'avait pas changé. C'était ça qui l'avait attiré chez lui, cet air suffisant. Elle grogna légèrement à sa tirade. Du Fennec c'était déjà trop. Et puis un câlin? elle aurait presque envie de dire oui pour le narguer, elle savait qu'il détestait les contacts. Aussi fut elle surprise à sa léchouille. Elle ne s'empêcha pas de le montrer, le fixant avec des yeux étonnés. Il n'avait jamais montré une affection pareille avec elle. Finalement il n'était pas que vantard quand même. Bien qu'elle savait approximativement ce qu'il pensait d'elle, il le montrait assez avec ses soupires et ses tirades. Ça ne la dérangeait pas. Oui, des erreurs on en faisait tout le temps, on touchait le fond et ce qu'il y avait de bien quand on touchait le fond, c'est qu'après on ne pouvait qu'aller plus haut pour se relever. Mais cette fois son avenir n'était plus entre ses pattes. Liessen savait que le fil de sa vie était tendu et prêt à être sectionné. Elle mourrait un peu plus en paix si elle avait eu le temps de parler à sa fille, mais elle n'en avait plus la possibilité, alors tout reposait sur lui maintenant. Elle ignorait si Adalric accomplirait ce qu'elle allait lui demander, elle ne serait plus en vie pour le savoir, c'était sa dernière volonté. Je sais que tu ne vas pas aimer ce que je vais te demander ad, je te connais, mais c'est la dernière chose que j'aimerai faire avant ma mort, et je ne peux plus le faire. Elle le fixa dans les yeux, c'était très important pour elle, ça devait certainement se voir. Si un jour tu la croise, j'aimerai que tu lui dise que je n'ai eu que des remords depuis que je me suis enfuie, et que je n'ai jamais cessé de l'aimer depuis que je l'ai croisée. Et que quoi qu'elle pense, elle sera toujours pour moi ma petite, que j'aurai tant aimé apprendre à connaitre.... Elle continuait à fixer Adalric, attendant sa décision, s'il n'acceptait pas tant pis, Liessen ne pouvait rien faire de mieux que l'en supplier. Mais le supplier? jamais! Ça serait bien trop satisfaisant pour lui. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 21/8/2018, 15:32 | |
| Couché prêt d’elle, la surprise qu’elle démontra face à ma marque d’affection fut presque blessante. Je lui avais déjà sauvé la vie, alors le contact avec elle ne me dérangeait plus vraiment. Elle n’était plus une étrangère, ni une conquête à mon tableau de chasse ou autre chose sans importance. Elle en avait même un peu plus que la moyenne des mortels à mes yeux. Ma queue se mouvant lentement sur les dalles humides, pour la taquiner d’avantage je passais mon museau dans son encolure, un contact doux et assez agréable, surtout venant de ma part.
Puis je croisais son regard, elle plongea le sien dans mes iris sans fond où la lumière de la vie et du jeu dansait comme reflété par un miroir. Mes oreilles pointées vers elle, j’attendais sa demande sans broncher. Entendant sa remarque sur le fait que je n’apprécierais pas ce qu’elle s’apprêtait à me quémander. Je fermais un instant les yeux sous ces mots pour les rouvrir et observer la femelle en agitant les oreilles pour l’inciter à prononcer sa requête. J’écoutais alors attentivement ses paroles, songeant rapidement que je ne pourrais jamais redire cela à un individu, peu importe de qui il pouvait s’agir. Je secouais alors doucement la tête avant de tourner mon regard vers les barreaux de la cellule.
« Je serais incapable de lui redire cela… Tu le sais, je ne suis pas du genre à énoncer ce type de niaiseries. »
Le ton calme et neutre que j’employais prouvé que j’étais tout aussi sérieux que le jour où je lui avais annoncé mon départ. Je ne mentais pas et ne disais pas non plus cela dans le but de la décevoir où de la blesser. Je relevais alors mon buste pour être en position assise et observais à nouveau la femelle avant de soupirer.
« J’ai déjà croisé ta fille, je sais même où elle se trouve, et je crois même qu’elle ne va pas tarder à donner naissance à une bande de boules de poils insupportablement inutiles »
Je n’aimais pas les louveteaux, ça n’étais pas nouveau. Mais il fallait que Liessen le sache. Si je ne me trompais pas alors sa fille était quelques parts dans la bâtisse au dessus de nous. Elle aurait même pu venir ici dans les cachots pour voir sa mère. Mais je doutais qu’elle ne le fasse, et même si quelqu’un le lui demandait, je doutais qu’elle descendrait ici dans un lieu aussi sale et malsain. Si j’allais être tout a fait incapable de répéter les paroles de Liessen, je pouvais peut être faire autre chose. Je n’étais peut être pas des plus sympathique, et j’étais soit égoïste, mais j’avais tout de même une âme et un cœur, aussi petit et sec soit-il. Je croisais le regard de la louve avant de hausser les épaules.
« Cependant, je peux, si tu le veux, essayer de veiller sur elle, et essayer de lui dire au moins que sa mère l’aimait et aurait souhaité la connaître ? C’est tout ce que je peux faire Liessen »
Je n’étais pas capable de plus. Qui plus ait rien ne prouvait que la louve noire et rouge me tolérerait et encore plus qu’elle accepterait d’écouter ce que j’avais à dire sur sa mère. Et j’étais même persuadé qu’elle me chasserait violemment si j’essayais de lui en parler. Pour le peu que je l’avais déjà croisé, cette femelle semblait d’une humeur de chien…. Et je n’avais pas tellement envie de passer un mauvais moment. Je vivais uniquement pour m’amuser et prendre du plaisir. Une dispute ou autre chose du genre ne m’intéressait pas. Mais c’était une demande de Liessen et je n’arrivais pas à dire non.
|
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
PROFILLocalisation : Belgique Emploi/loisirs : étudiante
Messages : 2847 Age : 24 Date d'inscription : 09/11/2017
Points : 1461
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 21/8/2018, 15:51 | |
| Je pensais t'avoir perdu
Sa fille attendait des petits. Cette nouvelle fit doucement battre la queue de Liessen. Elle savait que Adalric n'était pas capable de faire exactement ce qu'elle demandait, elle cru même un instant qu'il ne ferait rien, elle savait que ce n'était pas son genre de parler comme ça, lui, l'éternel solitaire qui avait eu la malchance de s'attacher à elle. Mais cela lui fit chaud au coeur quand il lui proposa son alternative. Elle hocha la tête. Elle savait que c'était beaucoup pour lui. Merci adalric, du fond du coeur. Il n'appartenait qu'à lui de tenir parole à présent, Liessen ne pouvait pas faire mieux. Soudain, elle entendit des pas approcher, elle dressa les oreilles. Si Rahawk le voyait ici, ils étaient morts tous les deux. Elle elle le savait, elle avait l'habitude morbide de souffrir, mais c'était hors de question que Adalric se retrouve face au bourreau. Il faut que tu t'en aille vite! s'il te vois ici, tu n'aimera pas ce qu'il te fera. Autant il serai blessé, autant son éternelle beauté en prendrait un coup. Il devait vite partir, Liessen était consciente que cette fois ci c'était la dernière fois qu'elle le voyait, qu'elle lui parlait, qu'elle sentait son odeur près d'elle. Ce qu'il resta de son coeur se déchira en deux, alors elle fut prise d'un élan surnaturel. Elle tourna la tête vers lui avant qu'il ne sorte. Adalric! Puis, dans un élan, poussé par l'idée qu'elle ne le reverrai plus, elle dis une dernière chose au vampire qui faisait battre son coeur. Je t'aime. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 21/8/2018, 16:16 | |
| Un coup d’œil à la queue de Liessen me suffit pour savoir qu’elle était heureuse d’entendre une telle nouvelle. Dire que ça la rendait heureuse alors que moi ça allait vite me taper sur les nerfs. Enfin, c’était les petits enfants de Liessen, et elle sa fille, jamais je ne pourrais les mépriser ou les haïr. Je me connaissais assez bien pour le savoir. J’étais peut être agaçant et très imbu de moi-même, j’étais assez respectueux de la vie et relativement attaché à mes idées de la famille. Si Imryu s’occupait bien de sa descendance il n’y avait pas de raison pour que je m’attèle à détester celle-ci. En entendant la réponse de la femelle face à ma proposition un soupir m’échappa.
« De rien… »
J’avais à peine marmonné ma réponse. Je ferais ce que je pourrais pour elle et cette petite. Mais pas sur que je le fasse correctement si elle me tapait sur le système ou ne me plaisais pas. Ma queue se mouvant lentement dans mon dos, j’entendis la femelle s’affoler lorsque des pas se firent entendre. Je me relevais alors et lui lançais un regard avant de lui donner un coup de langue sur la mâchoire en signe d’affection.
« Pas sûr que j’apprécie ce qu’il va te faire à toi … Mais puisque tu me le demandes avec tant de véhémence »
J’étais du genre à protéger ce qui m’appartenait, et Liessen était à moi. Je n’aimais pas tellement qu’un autre joue avec elle. La femelle était ma louve et mon jouet à la fois. Même si désormais elle était plus ma louve qu’un passe temps. Je me relevais et commençais à m’approchais de la porte quand elle héla mon prénom. Je tournais la tête de trois quart vers elle en haussant un sourcil et en penchant la tête. Puis à ses derniers mots un sourire qu’elle put très bien voir éclaira mon visage. Ce fut sans doute le seul, l’unique, le premier, et le dernier sourire sincère et heureux que quelqu’un pourrait voir.
Je me retournais vers elle et fit un pas en sa direction avant de glisser mon museau dans son pelage. Commençant à reculer pour partir définitivement, j’arrêtais ma mâchoire prêt de son oreille.
« Un secret… Je crois que je t’ai aussi aimé… Mais je crois également, que ta mort me libérera de l’emprise que tu as sur moi. »
Je reculais et fis une dernière révérence à la femelle avant de sortir de la cellule. Refermant la porte, je croisais le regard de la louve, seuls les barreaux nous séparé désormais. Je secouais ma queue et soufflais.
« Rectification, je t’aime et je suis fier que tu ai été aussi forte jusqu’à la fin »
Oui parce qu’elle l’avait été. Elle s’était battue de toutes ses forces et ce sans le savoir. J’ignorais pourquoi elle avait accepté de ne pas lâcher la corde plus tôt. Peut être parce qu’elle voulait s’assurer que quelqu’un pourrait transmettre ses sentiments à sa fille ? Peut être parce qu’elle avait eut l’espoir de me revoir ? Ou peut être et tout simplement parce qu’elle était plus forte qu’elle-même ne le croyait. Je dépliais mes ailes et planais silencieusement jusqu’à la seconde sorti des cachots pour remonter dans les salles principales du château. Maintenant je devais trouver la louve noire et rouge qui lui servait de fille et m’assurer que sa progéniture survive.
Alors que je balayais les lieux du regard je sentis un sourire m'étirer la mâchoire alors qu'un vieux sentiment d'égocentrique me traversa le corps. Je sentis mon pelage être secoué par un frisson de plaisir. Il faudra que je remercie Rahawk. Grâce à lui plus jamais je ne serais encombré de sentiment amoureux, et plus jamais je ne souffrirais d'une perte de ma personnalité et de mon égoïsme. J'étais libre d'être moi et je ne me montrerais plus jamais niais et tout mignon avec personne. La fille de Liessen sera sous ma protection mais je ne me montrerais pas doux avec elle pour autant. Je serais moi, fier, arrogant, méprisant, joueur, manipulateur, et surtout définitivement indépendant et libre de mes sentiments. |
| | | Tyshell Froufrou « Dieu peluche
PROFILLocalisation : Belgique Emploi/loisirs : étudiante
Messages : 2847 Age : 24 Date d'inscription : 09/11/2017
Points : 1461
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 21/8/2018, 16:29 | |
| Je pensais t'avoir perdu
Il allait partir, et le stress de la menace de Rahawk n'était pas aussi fort que la joie qu'elle éprouvait à cette marque de tendresse qu'il lui faisait. Sa queue battait, elle ne dit plus un mot, le regardant s'éloigner. Il referma la cellule, mettant définitivement fin à leur entrevue, elle ne le quitta pas des yeux. Aucun voile de tristesse ne vint couvrir ses yeux. Sa fille était en vie, non loin d'elle, et allait donner naissance à de magnifiques petits. Et même si Liessen sentait la vie grandir cette excécrable vie en elle aussi, qu'elle ne mettrai jamais au monde, rien ne pouvait embrumer cette paix intérieure qu'elle sentait à présent. Elle resta seule bien peu de temps. Les pas se rapprochèrent et elle distingua dans l'ombre son bourreau. Bonjour Rahawk Eut elle pour la première fois la force de dire. Elle n'avait plus peur à présent. Elle savait ce qu'il allait faire. Jamais Rahawk n'allait laisser en vie plus longtemps quelqu'un qui avait eu tant d'audaces. Elle s'assit lentement, et ferma les yeux. Je suis prête. Avait elle murmuré. Plus pour elle que pour lui, mais il l'avait certainement entendu. ce furent ses dernières paroles. |
| | | liquid poulpi « Eleveuse de poulpes - Staff aide
PROFILEmploi/loisirs : Etudiante Master 2 Audit
Messages : 2868 Age : 31 Date d'inscription : 23/05/2016
Points : 3715
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric 21/8/2018, 19:40 | |
| RAHAWK Rahawk était sorti prendre l'air. Les cachots étaient pleins, et Ades prenait un malin plaisir à faire aussi le boulot de Nemesis. Il se privait du plaisir de tuer pour s'assurer que le jeune loup finisse par péter un plomb à torturer tout ces loups. Jusqu'à présent il était parvenu à ne pas utiliser son pouvoir malgré les décharges de plaisir qu'il ressentait. Il refusait de succomber. Il faisait le strict minimum. Il fallait qu'ils aient mal pour hurler, et son secret serait normalement gardé. Il ne savait pas si Akui avait accepté ou non sa demande quand il avait griffé Médée, mais dans le doute, mieux valait faire profil bas. Si un adepte faisait du mal à ses soeurs et à la deuxième portée, Akui savait que le démon serait libéré. Et il aurait le temps de faire un massacre avant qu'on ne l'arrête. Il se décida enfin à entrer. En sortant de son issue secrète, il entendit des voix. Il se figea et tendit l'oreille. Ça venait de la cellule de la louve ailée défigurée. Il y avait plusieurs jours qu'elle était là maintenant, mais elle ne semblait pas vouloir mourir toute seule, pourtant elle souffrait, il pouvait le sentir. Il avait décidé d'abréger ses souffrance. Mais visiblement un intrus avait décidé de venir lui rendre visite. Son odeur lui disait vaguement quelque chose... Il avait déjà senti cette odeur... Je t'aimeLa voix de la louve... Et merde, il esperait que c'était pas un abruti transi qui avait tenté le coup de se lancer dans une folle aventure pour la récupérer... Il allait se faire tailler en pièce... Mais cette odeur. Cette odeur lui était vraiment familière. Il ne comprit pas ce que dit le mâle la première fois. Rectification, je t’aime et je suis fier que tu ai été aussi forte jusqu’à la finOuais... Cette voix aussi il l'avait déjà entendue... La grille qui fermait le cachot grinça et Rahawk se dissimula dans les ombres de son passage secret. Le mâle s'avança vers les escaliers. Oui il le reconnaissait maintenant, pété de trouille entre ses pattes alors qu'il cherchait à retrouver Nephtys. Ce lâche avait finalement choisi de revenir et de se mettre sous la protection de celui qu'il avait fui. Tordu. Tout aussi tordu que tous les autres tarés ici. Quand il fut parti, le mâle avança vers la cage de la louve. Bonjour RahawkC'était la première fois qu'elle osait lui parler. Au moins avoir discuté avec l'autre abruti l'avait-elle apaisée. Elle ne mourrait pas brisée. Il ouvrit la porte et s'approcha d'elle. Il caressa sa joue abimée avec la tendresse d'un amant. Je suis prête.Rahawk s'allongea contre elle, faisant fi du sang seché sur le sol. Il fallait qu'elle sache qu'elle ne mourrait pas parce qu'il était cruel. Au contraire, il voulait seulement lui offrir la paix. Il ne pouvait lui offrir d'autre forme de liberté et c'était sa seule alternative à la souffrance. Je sais. Je suis heureux que tu ais su que quelqu'un t'avait aimé avant. Je suis désolé, tu n'auras plus mal, c'est fini.Avec une douceur infinie, il prit sa nuque entre ses crocs. Il expira et secoua la tête. Le craquement sec des vertèbres brisées, une expiration, un souffle. C'était fini. Elle avait fermé les yeux avant. Il reposa délicatement sa tête. Némésis ferait disparaître ce qui restait de cette louve malchanceuse. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: je pensais t'avoir perdu ft aldaric | |
| |
| | | | je pensais t'avoir perdu ft aldaric | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |