-rp se déroulant aux chutes magistrales-

Le loup dragon sorti de sa tanière en faisant s’agiter sa longue queue, le rendant encore plus grand qu’il ne l’était déjà. Sheatan était peut être jeune, il n’en était pas moins une créature immense à cause de son sang de dragon. Son cœur ne changerait sans doute plus beaucoup, mais il lui suffisait ainsi. Repliant ses ailes sur son dos, il salua les loups sur son chemin avant de sortir du campement et de s’éloigner calmement. Il ferma les yeux en avançant à travers le campement, il sentait encore la crainte qu’avait soulevé Akui dans les terres si paisible du territoire de l’Eau. Il détestait cette inquiétude palpable qui régnait, le temps de la joie et de l’insouciance venait de se finir, et son enfance paisible avait volée en éclat. Mère Yalis c’était inquiété, car après le passage d’Akui il avait jeuné trois jours et trois nuits au pied de la statue de Moon pour une longue et fière prière.

Il savait que l’Ancien Alpha allait bientôt les quitter, et l’arrivé au pouvoir de Gaor laissé encore quelques traces d’inquiétudes car il avait été élevé par le vieux pirate. La meute redoutait encore le pouvoir du loup blanc comme une ombre qui planerait sur toutes les têtes. Pour Sheatan se fléau aurait été une aubaine si seulement il avait pu vivre un peu plus longtemps et lui offrir la possibilité de mourir. Il ne voulait pas mourir maintenant, il était encore bien trop jeune, mais l’inquiétude de ne pas pouvoir mourir du tout l’angoissait souvent. Il secoua vigoureusement la tête en marchant dans l’herbe humide par la rosée qui entourait le lac. Aujourd’hui il devait absolument s’assurer que le moral du clan n’était pas trop bas. Si cela était le cas il irait en toucher deux mots à Gaor pour savoir si le nouvel Alpha avait une idée pour remonter le moral des troupes. Le stress n’était pas bon à long terme, soit il fallait être vigilant, mais il ne fallait pas non plus gâcher les moments de joies avec l’inquiétude.

Le loup prit un petit trot avant de déployer ses ailes, d’un battement puissant il se décolla du sol et monta vers le ciel comme s’il cherchait à atteindre Solar ou Moon. En pensant aux dieux il se demandant pourquoi Akui était descendu sur terre parmi les humbles mortels qu’étaient les loups ? Il n’avait pas de réponse à cette question, mais la perspective de découvrir une noire pensée lui fit mal au cœur. Pourquoi un dieu voudrait-il détruire l’univers que ses aïeux ont crée d’abord ? Il se posa finalement sur les falaises après un moment de réflexion et lança un regard dans son dos. Personne ne connaissait les intentions du dieu, mais elles n’étaient sans doute pas bonnes, surtout en vue de son exemple de force et de punition. Kaporal alors mourir, et Gaor était borgne et estropatte… les oreilles du dragon se mirent à l’horizontal et il poussa un soupir.

Il secoua son corps et chercha sa joie et sa bonne humeur, il ne fallait pas qu’il se laisse abattre, les choses étaient loin d’être terminée. Au contraire tout commencé, et ils ne devaient pas abandonner, jamais, parce qu’un jour il sera trop tard. Il fallait juste prendre les choses comme elles venaient, et agir pour toujours avancer. Le dragon sentit le vent des montagnes dans son pelage et dressa la tête vers le ciel avant de se diriger vers la statue d’Iria. Pourquoi aller voir la déesse de l’amour, de la grâce, et de la beauté, alors que le clan avait surtout besoin de force et de stratégie pour parer aux idées et aux mauvais coups des sbires d’Akui ? Aux yeux du loup, il fallait aussi de la beauté et de l’amour, car sans, le clan finiraient par se diviser. Il voulait prier pour que leur nouvel Alpha fasse preuve de beauté d’âme, et que l’amour des loups du clan les uns pour les autres soit si fort que cela permettrait au clan de passer cette sombre épreuve.

Arrivant enfin à son lieu de destination il salua la statue comme si elle était vivante et l’entendait. Puis il se coucha calmement en sphinx et leva la tête vers la statue, fermant les paupières il commença silencieusement sa prière. Couché en sphinx, sa longue que allongeant son corps, il resta immobile de nombreuses heures avant que les rayons du soleil ne caressent son visage. Soulevant lentement les paupières, il fut subjugué par la beauté du couché du soleil, comme si Iria lui envoyé un message. Oui il l’interprété ainsi car le spectacle était de toute beauté, et il considéré que la louve donnée naissance à tout ce qu’il y avait de plus beau en ce bas monde, même un coucher de soleil. Mais alors que le couché de soleil resplendissait et que la brise jouait dans sa chevelure, le jeune Oracle sentit une odeur nouvelle. Lentement il se leva et tourna la tête de trois quart part dessus son épaule. Il aperçu alors le messager du clan et lui servit un sourire aimable et avenant.


Il croisait rarement d'autres individus ici, surtout un message. Il croisait plus des louves en quête de compagnons et de descendants, ou des mâle en quête d’une louve pour la saison des chaleurs. Mais il croisait rarement le messager, de toute façon celui-ci n’avait pas besoin de l’aide d’Iria pour se trouver une damoiselle. Il était déjà un fervent courtisant et aimé passer du temps en bonne compagnie d’après ce qu’en avait vu le jeune dragon. Il ne blâmait pas le chien pour cela, bien au contraire, il aimait voir que certains individus préféraient cherchés l’amour à la guerre. Mais il se demandait si le mâle avait finit par trouver la femelle de ses rêves.

J’avais toujours considéré que les autres étaient un miroir, la colère renvoyait la colère, la peine renvoyait la tristesse, la douleur renvoyait la plainte, la joie renvoyait la joie. Alors quand mon camarade canidé ce mit à rire, mon sourire s’élargit et un rire doux et joyeux de ma part se fit entendre. J’étais ainsi fait, mes émotions étaient souvent modifiées par celles des autres, mais jamais, ô grand jamais je ne m’énervais sur autrui. Pour moi c’était impensable, stupide, et ridicule. Il fallait prendre soin les uns des autres, nous étions tous de la même espèce, et nos guerres détruisaient plus nos existences qu’elles ne les embelliraient jamais.

Le chien sait que j’ai été élevé par une noble, mais je ne le suis pas. Je n’ai jamais accepté d’être considéré comme tel. Je déteste le vouvoiement, je n’attends pas les honneurs, et je ne demande pas le respect. Je suis un loup humble qui veut juste s’assurer de pouvoir vivre des jours heureux et paisibles auprès de ceux qu’il aime. Observa le canidé qui me répond, je me retourne complètement pour aller vers lui et lui donner un coup de museau amical avant de m’asseoir et de rabattre ma longue queue sur mes pattes arrières.


Je savais la vu des loups et des chiens ordinaires moins bonne dans le noir. La mienne ne changeait presque pas. Une qualité de dragon que je ne ventais pas, mais qui m’étais cependant très utile. Je détaillais mon collègue du clan avant de le voir observer la statue. Il semblait impressionné par celle-ci, et cela me fit sourire. Moi suis depuis toujours sur les traces des dieux, et don l’éducation religieuse n’est déjà plus à faire, j’avais d’abord choisi la voix de guérisseur pour finalement devenir Oracle. L’arrivé d’Akui avait été pour moi une révélation. Mais depuis toujours je sentais la présence des dieux autours de moi, et dans chaque petit cadeau de la vie, bien que je régnais parfois la déesse de la vie, qui m’en avait offert une qui se répétait encore.

Parfois j’avais la sensation étonnante que les statues s’agitaient. J’essayais pourtant de lire le message des dieux dans les évènements que je vivais et dans la nature que j’observais. A la question de Kantua un sourire effleura mes babines avant que je ne lance un regard à la statue d’Iria.



Je priais pour le salut des loups et de leurs âmes. Je priais pour que nos dirigeants privilégient notre survies et notre bien être à la guerre et la folie dans laquelle la présence d’Akui voulait nous précipiter. Je m’inquiétais beaucoup pour les notre, mais tentais au mieux de ne rien en montrer et de continuer de sourire comme on me l’avait apprit. Je regardais le mâle en face de moi avant de regarder à nouveau ce coucher de soleil magnifique et de sourire doucement.



Puis, je reposais mon regard sur le mâle, je savais que ça ne me regardait pas, mais j’avais envie d’échanger avec lui. Alors j’agitais légèrement et joyeusement ma queue de dragon.


Je le savais presque aussi sociable que moi, si ce n’était pas un peu plus. Et puis même, sa compagnie n’avait jamais rien eut de désagréable à mes yeux. C’était simplement un chien sympathique du clan de l’Eau où j’avais été recueillit et où j’avais trouvé une famille que je chérissais autant que Nansaa chérie la sienne. Oui, je prenais le loup dragon en exemple, car il était comme moi sur beaucoup de point.

Mon regard sans jugement et sans haine se baladait sur le mâle. Des questions sans réponses se profilant au loin dans mon esprit fatigué. Ma quête de réponse et mon besoin des dieux m’avaient fatigué. Je n’étais pas contre un moment de sommeil profond au fond d’une tanière calme. Le canidé en face de moi avait tiqué à ma remarque. Il semblait lui déplaire d’user de son pouvoir devant autrui. A moins que je ne me trompe, je trouvais cela bien étrange. Comment faisait-il alors pour protéger la vie et la paix s’il n’usait pas de son pouvoir devant les autres ? Je penchais la tête avant de sourire. Quoi que, un clanique réticent à utiliser ses dons est un germe de guerre en moins…

Il secoua la tête à ma réponse sur mon activité. J’étais croyant il était vrai, mais pas seulement envers les dieux de cette époque si. Je priais aussi assidument ceux que j’avais rencontrés dans mes vies passées. Mais je ne pouvais pas avouer cela, à personne… Je ne pouvais pas admettre ma forme d’immortalité et déclamer que je ne vivais pas pour la première fois. Quand je vis le chien gonfler le poitrail un sourire illumina mon visage avant que je ne penche la tête en riant à peine


Je savais les autres souvent fiers de leurs origines, ou alors très triste de ce de quoi ils venaient. Mais il m’avait toujours semblés que Kantua avait eut un air heureux quand on parlait de nos origines et qu’il pensait donc au siennes. Après je pouvais me tromper, ça n’étais là qu’une simple proposition. Mais il me paraîtrait étrange qu’il ne pense pas à cela vu que nous étions passés des pouvoirs aux dieux, il en avait forcément des différents de ceux d’EL.



Puis je l’entendis parler du clan et tournais la têt en direction des sentiers y menant. Hum, je n’étais pas convaincu par sa remarque. Il me semblait que le moral était vacillant, que la crainte planait au dessus des cœurs comme un mauvais présage, et que les échanges des autres étaient comme des croassements de corbeaux curieux et incertains de leur sombre avenir. Mais je ne devais surtout pas me montrer trop pessimiste, si je perdais le moral j’étais fichue, et mère Yalis aussi.

La joie qu’il démontra à faire le chemin avec moi me réchauffa l’âme et me fit plaisir. Je lui donnais un coup de museau amical sur l’épaule en le rejoignant calmement pour prendre le chemin de notre lieu de vie commun. J’entendis alors sa question sur mes ailes et la sensation de voler et tendis le museau vers lui. Dressant les oreilles je me redressais avant de lever mon regard sur le ciel tandis que ma longue queue s’agitait lentement dans mon dos.


Marchant prêt de lui j’eus une idée et eut un sourire. Glissant ma tête sous son ventre, d’un coup de tête je l’envoyais sur mon dos avant de tournais la tête de trois quart vers lui en souriant joyeusement.


Je me retournais vers le bord des falaises avant de sauter dans le vide avec le mâle sur mon dos. Ouvrant violemment mes ailes à un mètre du sol je remontais rapidement sans jamais perdre le loup avant de dépasser les nuages et de me mettre à planer avec le mal agrippé à moi. J’avais dû le surprendre, mais il verra, bientôt l’air dans son pelage, la hauteur, et la beauté des nuages colorés par le soleil couchant deviendront magnifiques et agréables.

Terminant de voler avec ce chien sur le dos, je sentis son coup de langue derrière mon oreille et son remerciement. Un sourire étire alors mes babines et ma queue s’agite avec une certaine joie. J’évite cependant de trop l’agiter dans les airs car elle me sert de gouvernail. Commençant alors une descendante vers le pieds de la falaise, je me pose avec douceur avant de me redresser et de tourner la tête de trois quart vers le chien sur mon dos. Pliant mes ailes sur mon ventre afin qu’il puisse descendre, je lui intime de le faire parce que mine de rien je suis jeune et lui relativement lourd.

Ce petit moment de vole agréable et désormais terminé, je me tournais vers le canidé et agitais les oreilles. Le soleil avait presque finit de descendre et il allait bientôt faire nuit. Mère allait s’inquiéter si je ne rentrais pas rapidement, et pas seulement elle mais sans doute le médecin avec qui je travail en ce moment. Je détaillais alors le mâle en souriant.


Il avait peut être d’autres choses à faire, peut être devait-il partir pour transmettre un message à je ne sais qui. Pour ma part je devais absolument rentrer parce que je ne voulais pas risquer de causer plus de soucis à ma mère qu’elle n’en avait déjà. Ma queue se mouvant lentement dans mon dos, je me mis donc en route vers le campement pour aller retrouver ma tanière et m’y reposer. Je pourrais retourner prier demain. J’avais toute la vie devant moi, même s’il fallait aussi que je me mette à l’entraînement des guerriers bien que cela ne me faisait pas tellement envie j’allais m’y forcer à contre cœur.

FINI POUR MOI