En arrivant à la tanière je me posais doucement avant de replier mes ailes. Comme je l’avais pensé mes deux fils étaient en train de se bronzer au soleil eu calme et dans la tranquillité. Mya devant sans doute être partie chassée car je ne la vis pas, ni Saladem d’ailleurs, mais depuis qu’elle était en âge d’apprendre la chasse ma petite dragonne la collait beaucoup pour ne apprendre plus. J’étais content que ma petite pimprenelle soit aussi intéressée contrairement à son fainéant de frère ainé. Je lançais d’ailleurs un regard à Zelvect qui agita à peine les oreilles pour me saluer, il avait vraiment un caractère que je ne saisissait pas. Dire qu’ils avaient déjà si mois, ils étaient si grands, je n’arrivais pas à réaliser. Observant alors autour de moi je ne vis pas ma petite princesse de Nephtys. Mes oreilles se mirent aussitôt en arrière. Je savais que demander à mes fils ne me serviraient pas, ils n’étaient pas tellement proches de leur sœurs et ne leur montraient pas la plus grandes des affections. Alors je secouais mon corps avant de cherchais ma petite.

Je la trouvais finalement dans une autre tanière que celle de sa mère étendue sur le flanc et somnolente. Un sourire doux effleura mes babines avant que je ne pose mes pattes sur le bord de la tanière. Approchant mon museau de sa petite tête je lui léchait tendrement le museau. Ils avaient beau avoir beaucoup grandis mes enfants étaient encore petits à côtés de moi. Puis ils seront toujours mes enfants et je ne cesserais jamais de leur montrer mon affection. Observant ma princesse je me décidais à la laisser roupiller avant de retourner vers le centre des tanières et de me coucher en sphinx, la tête entre mes pattes, je fermais à demi les yeux, appréciant de sentir les odeurs de mes enfants. J’entendis rapidement Zelvect prendre la parole à l’attention de son frère ce qui me fit dresser les oreilles avant que je ne les vois se lever pour partir un peu plus loin sans doute pour s’occuper. Je leur lançais de ne pas trop s’éloigner et ils se contentèrent d’hocher vaguement la tête. Un sourire me pris, ils semblaient heureux et bien plus indépendant que je ne l’avais cru. Des fois j’étais un peu triste de leur distance mais je pense aussi que c’est à cause de mes absences trop fréquentes. Pour preuve la totalité de mes enfants sont plus proches de leur mère que de moi, sauf pour ma petite princesse qui dort encore.

En pensant à ma petite Nephtys je me levais et retournais à proximité de la tanière où elle dormais montant sur un tronc d’arbre où je me couchais. Attendant qu’elle se réveille je remarquais rapidement que j’entendais les voix de mes deux garçons, ils ne devaient donc pas être bien loin. Mais mon regard se reporta rapidement sur ma fille que j’entendis gémir, sans doute un cauchemar…

Couché à a peine un pas de la tanière où dormait ma petite princesse, je n’avais aucune idée de ses rêves d’avenirs. Tous mes enfants étaient précieux à mes yeux, plus importants que ma propre vie. Mais pas plus que celle de Mya. J’aimais ma petite famille et j’en étais très fier. J’avais d’ailleurs informé tout le monde de la naissance de ma descendance. Pour moi c’était une véritable joie intense que de les avoir, et ne pas les avoir vu grandir comme je l’aurais souhaité avait été très dur pour moi.

Quand ma petite Nephtys se réveilla elle sembla très heureuse de me voir, et sa joie fus contagieuse. Un sourire effleura mes babines alors que ma petite vint se frotter à moi. Elle semblait très heureuse de me voir, bien plus que ses deux frères. Cela me fit chaud au cœur, au moins mon absence ne semblait pas avoir mit de barrières trop hautes entre elle et moi. Ma queue se mettant alors à battre joyeusement, je me mis à lui lécher la nuque et le haut de la tête pour lui faire la toilette comme le père que j’étais. J’étais tout à fait ravie de la voir.


Un petit sourire étira d’avantage mes babines, c’est vrai que les garçons avaient pris de leur mère ce côté très peu expressif. Mais cela ne me dérangeait pas le moins du monde, j’aimais leur mère, je n’allais donc pas cracher sur la ressemblance que mes enfants pourraient avoir avec elle. J’aimais chaque membre de ma famille. Je ne faisais aucune préférence. Terminant de lécher les oreilles de ma fille je lui donnais un petit coup de princesse.



Je lui fis un petit signe de la tête pour lui faire comprendre que je voulais qu’elle se mette devant moi. Ainsi je pourrais mieux l’observer. Nephtys ne disposait pas d’aile contrairement à Zelvect et Saladem, mais elle n’en restait pas moins affreusement mignonne. Et j’étais sur qu’elle ferait tourner la tête de plus d’un loup dans l’avenir.

Comme d’habitude Nephtys sembla ravie de me voir et cela me fit énormément plaisir. J’avais besoin de voir que mes enfants m’aimaient, ne serait-ce qu’un minimum. C’était moi qui avait demandé une descendance à Mya, et être refusé par celle-ci me serait sans doute insupportable. Heureusement j’arrivais à avoir une certaine attache avec chacun de mes enfants même s’il était affreusement ardu de comprendre mes fils. Mais j’étais déjà bien heureux d’avoir des rapports doux avec mes filles.

Terminant de faire la toilette à ma princesse, j’écoutais ses paroles avant de sourire. Je voyais bien qu’elle était contente de me voir, elle n’avait pas besoin de l’exprimer à voix haute. Mais cela me gonfla le cœur de joie que de l’entendre me le dire. Je lui donnais un coup de langue sur l’oreille.


Quand j’eus terminé la toilette de ma descendante celle-ci sauta au dessus de moi avant de se faire toute belle. C’était un trait très féminin selon moi. Je n’avais jamais vu Zelvect ou Mijaw se comportait de la sorte, et moi-même je ne m’étais jamais mis à pavaner devant Kaporal. J’observais alors ma fille avant d’entendre sa remarque et de mettre les oreilles à l’horizontal


Je me redressais et passais mon museau dans la fourrure de ma petite, une marque d’affection don je ne me lassais pas. J’observais la jeune louve avant de lui léchouiller le menton avec tendresse.


Je devais bien le reconnaitre ma fille était devenu aussi belle et resplendissante que sa mère. La seule louve qui arrivait à faire battre mon cœur d’un amour fou et sans égale. J’aimais mes enfants et j’étais ravi d’avoir deux filles, parce que je pouvais voir à quel point elles devenaient aussi belles, fières et sauvages que leur mère. Mya avait vraiment donné la vie à des enfants magnifiques, à des trésors que je ne pourrais jamais remplacer ni même hair ou contredire. Si un jour mes enfants me demandaient de quitter le clan juste pour que je reste avec eux je ne pourrais même pas leur dire non. Ce sont mes enfants et je les aime plus que moi-même.

Ma fille si douce et si sensible était loin du caractère volcanique et déroutant de sa mère qui était à la fois bonne et mauvaise. Elle était si jolie et si gentille, sa douceur et sa chaleur était réconfortante et si je manquais de l’affection de mes autres enfants, Nephtys semblait combler un peu ce manque que je sentais dans ma poitrine. Soit je voulais que mes enfants grandissent, soient libres, et même s’ils me haissaient je serais toujours là pour leur apporté mon aide. Mais un petit peu d’affection de leur part me rendrait définitivement terriblement heureux.

Ma petite princesse passa devant moi avec la grâce du félin et la douceur du papillon. Je pu la regarder et la dévorer des yeux. Elle était celle qui ressemblait le plus à Mya, et c’était celle qui me réchauffait aussi bien l’âme que sa chère mère qui m’est si chère. Ecoutant alors ma fille j’eus un sourire doux, oui je les protégerais toujours même s’ils devenaient plus puissant que moi. Quand elle remarqua que j’étais le plus fort je bombais le poitrail et dressais les oreilles, ma fierté de mâle plein d’hormones remplie de bonheur par les paroles de sa fille.



Quand elle me remercia je lui donnais un coup de museau sur la tête avant de me relever lentement et de secouer mon épais pelage gris foncé qui avait foncé avec l’âge. Puis je regardais ma fille qui faisait les yeux doux et mit les oreilles à l’horizontal. Quand elle commençait comme ça je savais qu’elle allait me poser une question à laquelle je serais tenté de dire non. Et la question fatidique que Mya et moi redoutions m’écrasa le museau, je baissais légèrement les oreilles à l’horizontal et lui donnais un petit coup de museau.


Je lui donnais un coup de tête doux avant d’entendre le bruit des pas de ses frères. Je pourrais bientôt aller voir Mya pour lui poser la question. Je donnais un coup de langue affectif à ma fille avant d’agiter doucement et joyeusement la queue.


Lui faisant un petit clin d’œil, signe que j’allais parler de sa demande à Mya, j’ouvris mes ailes, baissais le train arrière, et d’un coup d’ailes je m’envolais. Maintenant il me fallait trouver Mya. Je n’avais pas besoin de réponse pour savoir que ma fille serait irréprochable même sans moi pour la surveiller.