La tournée est prévu a dans quelque jours. Peut-être une dizaine, une vingtaine, une lune plus tard ? En tout cas, elle sera commencée dés cette saison. << Ce sera le meilleurs show du monde >>, répète Brasio à longueur de journée dans ses multiples allez-retours à l'Arène. Comme il n'y a personne en ce moment, il peux même répéter ses morceaux. En apprendre d'autre, pour être sûr d'avoir du contenu, et finalement, préparer son plan de scène définitif pour accueillir tout le monde.
Et du coup... Ben essayer de conserver cette disposition dans les autres terres. Brasio ne sait absolument pas à quoi elle ressemble, donc << on fera avec >> qu'il dit...
Donc évidement : il rentre au petit matin, frais comme la glace, il sortira encore au matin pour les exercices de la journée. Son rang dans l'armée va peut-être finir aux oubliettes... Dommage, il aimait cette promiscuité avec ses potes de l'escadron. Sa p'tite meute.

Après une énième chanson réalisé tout seul... Ce qui est quand même rudement moins bon qu'avec son groupe... Il passe dans les gradins, comme pour essayer de s'imaginer comme ça, au milieu du clan tout entier. Ça marche pas des masses. Comme la scène est pas encore montée, il a du mal à s'imaginer les distances, vu d'en bas c'est vachement plus petit. Vu d'en haut, c'est OUCH, teudjeu c'est grand.
Comment les Feux on réussi ce miracle de construire un tel Colisée ?
Surtout que selon les légendes, il faut forcément combattre si un autre loup se pointe ici. Pour un soi-disant public fantôme... Ben pour une fois ! Ils auront un autre show ces glandus ! Et ils vont aimer !

Sauf si par hasard, une p'tite gamine, grisâtre vu de loin, venait tout juste de pointer le bout du museau, pour satisfaire ce public...
Que fait, cette enfant, ici ?

De loin, on fait vite le tour d'une discussion... Brasio comprend vaguement un :
<< Je -ou ch-ca… A- -man >>
Travail d'esprit, << ch-ca >> sa fait vaguement "cache-cache"... A la limte. Pour uen gamine ça passe. Et -man c'est "maman", obligé.
Donc cette fille joue à cache-cache avec sa mère, eh beh si Brasio en avait quelque chose à faire, il aurait toucher deux mots à là-dites mère pour mieux surveiller ses enfants... Parce que c'est risqué, y'a moyens de tomber de haut ici. Et sur le sable, c'est moyens comme atterrissage.


Il fait le tour, descend par quelques marches taillées, et arrive prêt de la jeune fille...
Qui lui fit sortir de quelques peu ses globes oculaires de ses orbites.
Le pendentif qu'elle porte ressemble à celui de Xef. Mais... Merde, il avait une fille ? Mais de qui ? Avec qui était-il ? Brasio s'en veux un peu plus d'avoir fait son job. Il vient de laisser une veuve et son enfant. Aïe... C'est mal barré. Mieux vaux faire comme si de rien n'était...


Il s'assoie, solennel, pour une fois qu'il peux avoir un semblant d'autorité... Même sur la "peut-être" fille de feu Xef.


S'il peux en plus faire la culture de cette fille, finalement ses répétitions deviendrons des cours d'histoire... Une éducation qu'il débute peut-être pour être le père qu'elle n'a jamais eu ?
...
Nan c'est débile... Il ne peux pas l'être ! Il a déjà une promise en plus ! Alors non, c'est hors de question.
Et là... Quelque chose germe dans le cerveau du musicien...
Quelque chose de terrible.
Xef, sa fille... La mère. Un sacré dilemme...
Doit-il tuer cette enfant aussi ?
...
Essayons d'abord de savoir qui est la mère... Au physique, c'est assez compliqué de savoir de qui elle tiens... Midéro peut-être ? Même coupe, même carrure, tout en miniature. Mais alors si c'est elle... Oh punaise, dans quel merdier il s'est foutu...

Brasio avait à peine fini sa première phrase que la p'tiote était déjà prête à faire n'importe quoi :


Comme ceci par exemple... Bien qu'elle soit craquante à souhait avec sa grande bouille, et la queue qui frétille, Brasio a été plus au moins traumatisé sa y est. Savoir que Xef avait une fille, aller, merci le moral.
La gamine avait déjà cette furieuse envie de bayer pendant que Brasio faisait son speech, et donc comme tout enfant qui se respecte, elle part dans le dos de Brasio pour lui choper le queue.


Et bien, c'est avec une indifférence non dissimulé qu'il laisse la gamine taper dans le poil.


Et voilà j'en était sûr... Brasio n'a clairement pas envie de jouer avec la fille d'un mort. Ou alors si, mais il a un jeu tout aussi amusant : Qui agonisera le moins longtemps. Il est très fort à ce jeu.

Mais des pulsions de meurtre comme ça, ça se refoule, ça va ailleurs, ça brûle et ça disparait dans les méandres des limbes de l'esprit.
<< Tsk >>
C'est tout ce qui vient à la bouche de Brasio face à cette boule d'innocence avec des poils. Les yeux doux, très peu pour lui. Ça a marché une fois, et il l'a regretté amèrement. Ce qu'il craint d'ailleurs avec son propre enfant. Il n'a pas envie d'être une créature froide et sans saveur, son fils ou sa fille devra être bien entouré(e) pour bien grandir... Non mais oh.

Donc en futur bon père de famille, pourquoi ne pas céder à la tentation de jouer avec une petite gamine d'à peine un an pour s'défouler un peu. Ils sont dans l'arène, ce sera jamais du temps perdu.
Elle aime le cache-cache ? A l'arène, y'a pas de cachette vraiment pratique pour un loup de sa taille, mais après tout, ça peux se faire ! Il était assassin à l'époque par tout les Dieux ! La cache, il connait encore quelque ficelle, il est pas rouillé à ce point el pobre chico !


Ce nom restera probablement gravé dans sa mémoire, jusqu'à temp que l'au-delà l'absout de ses douloureux souvenirs.

Complètement désinvolte, et un poil provocatrice. C'est les deux principaux ingrédients que Xef à dût utiliser pour donner naissance à son rejetons qui répond au nom de :


Brasio n'oubliera pas ce nom de sitôt ! Promesse tenue, il va jouer un peu avec la gamine. De quoi décompresser de son boulot de metteur en scène.


Brasio fait un mou sévère. Aller. On y va. Un cache-cache hein ? On va voir si tu est si doué que tu le laisse paraître gamine.


Il se tourne, un tout petit sourire en coin au babine, moyennement naturel, et ferme les yeux... S'attedant à ce que cette gamine lui saute dessus par ailleurs.



C'est partie.

Les nombres s'enchaînent, doucement, seconde après seconde, le temps que Skandyème trouve une planque. Brasio reste stoïque, comptant dans sa tete à présent, sentant que Skandyème avait quitté la grande arène centrale. Elle s'est alors probablement cachée dans la bâtisse constituant l'arène.
Les nombres deviennent chiffres, arriver à cinq, Brasio ouvre ses yeux, les roules et arriver à zéro, annonce de vive voix dans l'arène :


Brasio va devoir prendre cette habitude un jour ou l'autre, car avec un enfant à charge, ce genre de petits rejetons sont très motivé pour tout et surtout pour rien. Alors ce genre de jeux enfantins, le gris va en bouffer des tonnes.
Il se secoue un chouïa, lève la tête, soupire, et se met en marche.
Dans un premier temps : où elle est passé ?

Le sable servant de sol pour l'arène est assez dur pour faire un bon sol pour la baston, mais aussi assez disparate pour laisser quelques empreintes en refoulant le sable. Et il y a quelques remous dans le sol menant assez difficilement à une entrée.
Les empreintes sont très petites, parfois plus marquées, mais ça n'empêche pas Brasio de trouver l'entrée par laquelle Skandyème est passé.

L'entrée franchi, Brasio ne voit pas d'empreinte. C'est du caillou, de la pierres lisses, taillées, bref, du solide.
Donc pas d'empreinte, donc il ne reste qu'à ce servir de son odorat. Ce qui ne devrait pas se révéler trop compliqué, grâce à cet endroit où le temps ne s'écoule pas, ça aide au processus des odeurs, elles restent en suspension, et donne une trace toute fraîche.
Bien qu'un peu difficile à distingué dû au caractère Feu de Skandyème, l'odeur est un peu trop familière pour être vraiment reconnaissable, et tout de même une certaine forme de serpentins assez dérangeant aux premiers abords parce que très vite, Braiso comprit... Quoi qu'un peu tard... Qu'il venait de se faire avoir comme une bleu.
Il rebrouse rapidement chemin et avance quelque peu à l'aveugle, se fiant à son nez.

Arriver à un embranchement, Brasio à un doute : à gauche vers d'autres couloirs, ou à droite vers des escaliers finement taillés. De souvenir, le gris pense à des sortes de "loges" pour les combattants, les bêtes, etc...
Des séries de cages où les participants logent le temps que.
Ou alors c'est vraiment un cachot... Mais y'a les souterrains pour ça.
Connaissant les gamins, Brasio n'hésite finalement que quelques seconde et prend les escaliers.

Il descend doucement, se doutant que Skandyème doit se planquer quelque part, il marche sur les pointes, le corps bas, reniflant quelque fois discrètement pour s'habituer à l'odeur.
Et finalement, arrivé à l'étage désiré. Brasio scrute quelques temps la pièce dans lequel l'odeur l'a emmené.
C'est pas très grand, c'est sombre, c'est remplis de cages.
Voilà globalement l'état des lieux.

C'est donc discrètement que Brasio avance de cage en cage afin de peut-être Skandyème dans une de celle-çi, caché entre deux cailloux, ou trous dans les murs.

Brasio arrive non loin des dernières cages, Skandyème semble s'être arrêtée dans la zone. Sa sent l'enfant ici. Fort, comme si y'avais eu beaucoup de mouvement. Un enfant ça bouge beaucoup quand même. Et justement, arrivé un peu au bout Brasio ne sent plus autant l'odeur de la p'tite sur le sol qu'à l'entrée. Comme si s'était juste des émanations, elle n'est pas passé par là, elle est entrée dans une cage forcement !
Alors Brasio tourne les talons, la moue sévère, et scrute plus assidûment les cages, n'hésitant pas rentrée dans certaines qui avait en leur fond de légers trous creuser par les quelques clans de rongeurs qui squatte l'endroit.
Quelques trous semblaient assez grand pour permettre à Skandyème de se cacher dedans. Mais pas assez profond. Sauf quelqu'un, mais pas de trace de la p'tite.
Elle a donc réussi à rentrer... Puis à ressortir ? Par quel chemins ? Il n'y a qu'une entrée et les postes sont fraiches ?

*poc*


Un caillou... Un caillou qui a chuté... Les cailloux ça ne bouge pas tout seul sauf erreur de la part du cendré, relevant un sourcil, blasé d'une telle diversion, puéril et infantile.
Skandyème, ça va être ta fête.

Une fois près de l'escalier, Brasio lève le museau, suivant une trace de poussière accompagné d'un craquement sinistre de bois moisi.


Une boule de poil grisâtre avec une tiffe blanche sur le crâne vient s'échouée sur le dos de Brasio.


Pour une fois qu'effectivement, un gamin soit plus efficace que lui, ça le fout un peu mal le musicien. Rouillé à ce point, Ware l'avait déjà bien sermonné quelques fois pour ses compétences qui a fondu comme neige au soleil. Forcement, il avait besoin de se refaire une patte, et un cache-cache une fois de temps en temps pur tester, on ne va pas cracher dessus.


Il repousse Skandyème de son dos en s'assaillant au sol, puis se tourne vers elle :


Il prend son air paternel débutant de d'habitude, et se permet d'ébouriffer le crâne de la môme.