Suite de ce rp, quand Volk et Médée y sont partis: https://leselemenloups.bbactif.com/t757-parfois-on-cherche-mais-il-vaut-mieux-pas-trouver-au-dehors-du-chateau-pv-meute-zeke-snowball-pyrrha-dastel-et-volk

Heyla venait de voir une troupe de loups courir après un autre, tout seul. La jeune louve eut un hoquet de colère. Quoi ? Il s'attaquait à un loup seul ? Mais c'est horrible ! Sans réfléchir, la louvette du clan de l'air bondit sur un des agresseurs, qui se trouvait être une énorme femme-démone ! Franchement, Heyla n'aurait pas pu tomber sur pire ! Elle devait faire vite si elle ne voulait se retrouver réduite en charpie. Sa peur et sa fureur grandirent, grandirent, grandirent... son pouvoir s'activa tout seul instantanément ! Le méchante louve fut aveuglée ! Prise d'une joie subite, Heyla fit un bond dans les airs, activant de plus en plus son pouvoir. Quand tout à coup... boum ! Aïe, il y avait un trou ! Ouvrant ses ailes au dernier moment, elle parvint à se poser un tout petit peu normalement. mais son aile se tordit et un cri de douleur lui échappa.
Son pouvoir l'aveugla elle-même tant sa peur était forte. Elle se sentait bête, très bête. Elle avait voulu sauver un loup qu'elle ne connaissait pas et se retrouver prise au piège, là, dans cette horrible caverne... et en plus, elle ne pouvait plus ressortir ! Que faire ?

Heyla rougit sous l'attention de ce loup. Elle lui répondit qu'elle allait très bien.
- Et toi ? demanda-t-elle avec inquiétude.
Elle l'examina en tournant autour de lui. Quelques égratignures, une ou deux plaies, mais tout aller se refermer vite. Seul son œil semblait mal au point, mais qu'y pouvait Heyla ? Son pouvoir s'arrêta et tout le monde put enfin revoir normalement. L'autre loup, un beau mâle, grand et noir ébène, la félicita :
-C'était vraiment courageux de ta part de s'être attaquer à ces loups. Merci.
Heyla murmura un " Merci " à peine audible, noyé dans ses yeux dorés. Elle secoua la tête et répondit à la deuxième question du béta :
J'appartiens au clan de l'air, je suis sentinelle. Je m'appelle Heyla. (les yeux de Volk étaient si brillants qu'elle ne pouvait leur mentir. Elle se sentait forcée à tout lui avouer.) Je faisais mon tour de ronde quand je t'ai vu poursuivi par ses loups mené par une horrible démone.
Un crachement sonore se fit entendre en haut du trou et Heyla frissonna.
- Euh... On peut essayer de partir ? Ce démon ne me dit rien qui vaille...

Le loup noir commença à partir vers les escaliers, dans le noir. Docile, Heyla le suivit à s'apprêtait à lui dire qu'il ferait mieux de la suivre mais il la coupa dans son élan :
-Je suis le bêta du clan de l'eau, je me nomme Volk.
Volk ! C'est un joli prénom, ça ! Ce n'est pas la dernière fois qu'elle l'entendra...
Volk la tira de sa rêverie lorsque qu'il lui dit qu'il était là pour sauver ses amis. La jeune louve se retint de lui demander qui étaient-ils mais elle fut pris de pitié par sa phrase qui suivit. Tandis qu'ils se regardaient droit dans les yeux, Heyla eut un petit sourire et lui dit gentiment :
- Ne t'en fais pas, je suis sûre que tu as fait le mieux que tu pouvais !
Elle admira le sombre loup. Son œil brillait tristement, la nostalgie s'était emparé de lui. Heyla se noya dans sn œil unique quand il lui dit :
-Tu peux voler.
Heyla eut un petit rire, tandis que Volk continuait à parler. Mais elle ne l'écouta pas et lui dit :
- Je sais que je peux voler ! Mais mon aile est froissée...
Et elle ajouta en murmurant, si bas qu'elle ne sut si le loup ébène entendit :
- Mais de toute façon, je n'ai pas envie de partir...
Elle rejoignit prestement Volk et passa devant. Un petit rire cristallin lui échappa : comme s'est drôle de passer au-devant d'un bêta pour le conduire à la sortie ! Elle monta donc les escaliers quatre-à-quatre et ouvrit la trappe. Elle sortit et respira un bon coup. Atchoum ! L'air était tellement poussiéreux que Heyla éternua ! Les larmes aux yeux, elle regarda Vol sortir du trou et elle lui demanda :
- Bon, on fait quoi maintenant ?
Elle ferma les yeux et réfléchit. Elle était enfermée dans un château avec un bêta du clan de l'eau. Toutes les issues étaient bouchées, il n'y avait plus que els souterrains et le toit pour s'évader... Sarcastique, elle demanda au beau loup sombre :
- Tu préfères quoi ? Sauter dans le vide ou sortir pour se retrouver dans les pattes d'une démone ?

Les deux loups venaient à peine d'arriver en haut qu'une grosse fissure apparut à leurs pattes. Inquiète, Heyla ne fit plus un geste, tellement elle avait peur. Ses ailes, tremblantes, laissèrent échapper une plume. Cette-dernière n'eut pas le temps de toucher le bois pourri qu'il se fracassa. Boum ! Volk tomba le premier et la louvette ailée atterrit sur lui. Elle ne bougea pas, à la fois trop sonnée et trop heureuse pour bouger. Cependant, Volk la tira de sa torpeur :
-Ça va ?
Puis, il rajouta rapidement, d'un air gêné :
-Tu pourras pas te lever s'il te plait ?
Déçue, la jeune louve acquiesça et se leva prestement. Elle hocha la tête : oui, elle allait bien. L'air morose, elle demanda d'une voix lugubre s'il allait bien, lui. Elle l'observa une deuxième fois, puis, retrouvant son habituel caractère joyeux, elle s'exclama, rieuse :
- C'est la deuxième fois que tu tombes ! A croire que tu veux faire un record !
Elle eut un rire cristallin et en profita pour regarder Volk. Elle aimait se plonger dans son unique œil doré, qui brillait d'une façon étrange, mais tout de même chaleureuse, pas inquiétante. Elle s'épousseta les ailes, ce qui lui arracha une grimace de douleur. Aïe ! Elle avait oublié qu'elle avait froissé son aile ! Quelle idiote ! Lèvres pinces, les yeux embués, elle demanda à Volk :
- Euh... et maintenant, on fait quoi ?

- Oui, dormons, je suis fatiguée.
Heyla se blottit contre Volk qui venait de se coucher et posa la tête sur son flanc. La douce monotonie de sons souffle et de son ventre qui se soulevait et redescendait l'endormit et bientôt, son souffle saccadée retrouva son rythme doux habituel.

La lumière du timide soleil matinale emplit la petite cavité de ses rayons légers. Heyla ouvrit un œil et contempla la pièce qui baignait dans la faible luminosité. Elle se dégagea sans bruit de l'étreinte du beau Volk et fureta autour d'elle. Moui. Franchement, cette pièce était riquiqui, elle sentait le moisi et le renfermé ! Mais bon, elle allait y arriver. Elle n'était pas seule. Justement...
En continuant à faire le tour de la cave, elle repéra l'odeur d'un rat. Mais, elle avait beau chercher partout, elle n'en trouvait trace ! Déçue, elle retourna près de Volk. Le poussant gentiment du museau, elle chuchota :
- Allez allez ! C'est l'heure de se lever !

Un courant d'air ? Mais courant d'air signifiait... liberté !
Heyla commença à s'exciter. Oui, ils étaient déjà presque libres ! Malheureusement, alors que la jeune louve ailée allait commencer ses recherches - plus affinés que la dernière fois, bien sûr -, elle distingua de la brume. De la brume dans une pièce ? C'était impossible ! Soudan, la "brume" se matérialisa sous une forme... canine !
Le fantôme d'un loup défunt !
Heyla poussa un petit cri et sauta se réfugier près de Volk. Sa chaleur la réchauffa. Pas que ça, d'ailleurs... Mais alors qu'elle s'imaginait que la forme se jette sur eux pour les dévorer, elle marcha de ses pattes de fumée vers une porte entrebâillée et leur adressa un signe d'encouragement. Heyla le suivit, amis toujours en position d'attaque, près à s'envoler - malgré sa douleur - si le fantôme manifestait le moindre signe suspect. Quand elle vit cependant qu'il semblait réellement pacifique, elle incita le bêta à la suivre en lui faisant un clin d'œil malicieux.
Ainsi, en suivant l'étranges spectre bienveillant, ils débouchèrent sur une spacieuse cave d'où remontait des escaliers. L'ombre disparut soudain en se diluant dans, il ne resta plus que quelques bandelettes humides avant de disparaître complètement.
Heyla se colla à Volk. Cette pièce l'inquiétait : était-ce un piège ? Elle voulait le demander au loup d'ébène à ses côtés mes une force invisible lui coupait la parole. Tremblante, elle resta là, tout contre le flanc du bêta.

Alors que tout semblait calme, la poussière se mit à tourbillonner sur elle-même, projetant au visage de Heyla des dizaines de particules humides. La jeune louve ailée éternua et ses yeux se mirent à pleurer.
Soudain, les tourbillons se convulsèrent jusqu'à prendre la forme infirme d'un loup. Il avait de grosses pattes de la tête de la sentinelle, et ses crocs étaient aussi grands et effrayants qu'une dague en os de loup ! Heyla se demanda s'il était gentil, même si la réponse lui était évidente. Elle le lui parut encore plus lorsque l'apparition se jeta au-dessus d'eux. La louvette n'eut que le temps de bondir sur le côté que le fantôme de poussière alla se poster devant l'escalier qui menait à la porte. La louve du Clan de l'Air lança un rapide coup d'œil à Volk : ouf, il n'avait rien !
Le même courant d'air que Heyla avait sentit la dernière fois balaya la pièce. Avec un peu de chance, le démon de sable s'effriterait ! Mais malheureusement, elle fut stupéfaite en constatant que le vent n'avait aucun effet sur la " chose " !
Une grande peur s'empara de Heyla. La sortie était assurément derrière la porte, sinon le monstre de poussière ne la protégerait pas ainsi. Mais si le vent n'éparpillait pas la cendre, alors il était indestructible... ! La terreur pétrifia Heyla et soudain, son pouvoir se déclencha. Une lumière aveuglante, tel un flash, envahit la pièce. La louvette ferma les yeux, libérant toute sa peur à travers son éclat. Lorsqu'elle eut fini de se déchainer et que le calme avait reprit place dans son cœur, elle ouvrit les yeux.
Le loup de poussière avait disparu.
Comment ? Mais comment ?! Heyla s'interrogeait depuis de longues minutes, quand, soudain, cela lui vint automatiquement :
- Mais oui ! Le monstre se constituait de particules de poussière, et, pour tenir, il utilisait l'humidité de la pièce ! Ainsi, en utilisant cette... ma lumière, l'eau qu'il contenait s'est évaporé et il est tombé en miettes !
Elle sauta de joie et se tourna vers Volk, pleurant des larmes heureuses.
- Volk, nous sommes sauvés !

- Et bien...
Heyla soupira. Laisser Volk ne l'enchantait guère. Tandis qu'ils sortaient de l'obscure pièce d'où il venait d'en tuer le gardien, la jeune louve ailée essayait de trouver une excuse pour rester avec son ami. Elle n'en trouvait point lorsqu'enfin, elle se rappela d'un détail... plutôt important.
- Dis-moi, mais que fais-tu ici, d'ailleurs ? Si tu étais venu pour l'assemblée du traître Ultimate, (Heyla eut un sursaut de dégoût) Cela veut donc dire que tu es venu ici pour autre chose... à moins que tu essayé de faire échapper les malheureux prisonniers. Mais je ne le crois pas.
La louvette s'arrêta pour regarder son cher bêta : comme il allait lui manquer ! Une boule dans la gorge, elle attendit un petit moment avant de poser sa question. Elle admira les derniers rayons du soleil disparaître à l'horizon, et la lumière se brouiller au loin... Comme cela lui semblerait morne sans Volk !
Elle le regarda, et eut un sourire timide :
- A mon avis, tu étais avec quelqu'un d'autre, du clan de l'air. Je pourrais t'accompagner pour le rejoindre ?

(Fin ?)

Heyla fut très triste de la décision de Volk, et repartit doucement de son côté, après bien des regards dans la direction qu'avait pris le loup noir. Tandis que ses yeux s'embuaient, Heyla songea à ses journées qui allaient devenir aussi sombre que le pelage du bêta. Ainsi se dirigea-t-elle vers son camp, priant de revoir un jour ce loup qui avait volé son coeur...

Fin !!

A quand la suite ?