Il ne savait pas pourquoi il était venu ici, mais il y était. Il s'était aventuré dans cette caverne sans but précis. Il observa les parois incrustées de pierres précieuses. Elles étaient de toutes beautés et brillantes. Malheureusement, il était impossible de les toucher, enfin si, mais c'est des dommages temporaires et embêtants que vous récolterez. Les prendre, était carrément chose impossible tellement la roche les tenait fermement. C'était cruel en soit pour ceux qui en voulait une absolument. Surtout pour la gente féminine qui désirée plus que tout l'une de ses pierres après les avoir vu et pour la gente masculine qui se donnait en défis d'en décroché une pour satisfaire la belle. Combien de personnes se sont-elles fait piéger en touchant l'une de ses pierres ? Combien de personnes ont essayé d'arracher une pierre de la roche ? Il soupira. Même lui avait déjà essayé. Il s'arrêta et en observa une en particulier. Lui aussi avait essayé d'en décrocher plusieurs. Dont celle-là, la blanche que vous voyez juste à côté de lui, celle qu'il est en train d'observer. C'était surement du diamant vu la brillance. Oh ce n'était pas pour une femelle qu'il avait voulu faire ça. Non. C'était pour quelqu'un qu'il appréciait beaucoup. Pour tout dire, c'était pour Volk. N'allez pas vous imaginez des trucs bizarres. C'était simplement pour que le loupiot qu'il était en ce temps est un sorte de souvenir de sa mère. Cette pierre était aussi rayonnante que Lucile l'était. Et elle était d'une blancheur immaculé comme l'était son pelage. Ce diamant lui rappelé Lucile et il la souhaitait. Mais, Kaporal avait eu beau essayé, cette pierre n'avait jamais bougé. Il n'avait donc jamais put l’offrir à Volk en signe de souvenir. Même s'il avait déjà amené le petiot ici pour lui montrer la pierre. Il lâcha un soupir de mécontentement puis repartie.

Il continua son chemin et finit par entendre des échos. Il dressa les oreilles vers l'avant, écoutant attentivement. Il reconnut sans mal la voix d'Ata' et de Volk. Apparemment ces deux-là étaient loin de se parler amicalement. Ça commençait même à chauffer. Il entendit son nom. Il prit un air blasé. Ils allaient finir par se battre si ça continue. Il poursuivit sa route et s'arrêta à l'entrée de la grande salle d'où menait le tunnel. Il les observa, à moitie dans l'ombre, et les écouta. Ils ne l'avaient pas remarqué, très bien. Il se contenta de rester là et ne fit aucun bruit.

Puis, comme il l'avait pensé, les deux se mirent à se battre. Il leva un sourcil. Cela ne l'étonnait guère vu la façon dont le ton était monté entre eux deux. Il s'avança vers eux puis se planta face à eux. Il se mit droit de toute sa hauteur, le regard naturellement blasé avec un soupçon de froideur.

Ça s'chamaille par ici... On dirait deux louveteaux ! Dit-il de son ton sérieux. Vous vous battez pour moi ou est-ce le vent du sud qui vous détraque ? Continua-t-il d'un ton ironique. Si c'est pour moi, je vous en pris, continuez.

Puis il resta planté, les observant et attendant leurs quelconque réaction.

Kaporal les observa. Son intervention avait stoppé le combat d'une façon nette. Les deux adversaires continuèrent à se lancer des regards meurtriers, mais la présence du chef d'armée les empêchait de reprendre. Après tout, il commençait peut-être à être vieux et était sans pouvoir, mais il n'allait certainement pas rester sans rien faire si jamais ils reprenaient de plus belle. Quoiqu'il en soit, il allait bien entendu savoir le pourquoi de cet affrontement et allait avoir une petite discussion avec eux.

Volk partit le premier, en passant à côté de son mentor, celui-ci entendit un léger "Idiot". Il ne releva pas, même si le ton employé était glacial. Puis se fut autour d'Ata de partir. Elle aussi passa à côté de Kaporal, en même temps, il était à côté de la sortie. Le chef d'armée tourna la tête, les regardant partir. Il vit Ata bousculer Volk et lui dire quelque chose qu'il n'entendit pas. Le bêta n'eut pas de réaction. Ce fut enfin au tour de Kaporal de partir. Dans le long couloir, il s'arrêta quelques instants devant le diamant et soupira de lassitude. Il repris ensuite son chemin et partit se positionner aux côtés de Volk une fois sortie.

Tu m'dis c'qui c'est passé ? Et ne m'sort pas la phrase typique "C'est une longue histoire", car t'as tout l'chemin pour m'raconter. Sa voix avait été neutre.