Iréne avait la gueule ouverte, statique, suspendu. Un cerf était à terre, il était la proie, elle était le chasseur. Ils se regardèrent. Et la louve eut du respect pour l’animal, il était là, le regard noble n'ayant même pas peur de la mort. Il n'avait pas peur d'elle, il était calme, il avait accepté son destin. Mais ils étaient dans un monde où il y a des proie et des chasseurs. C'était le jeu. C'était la vie de ce monde. Elle ne laissa pas attendris plus que ça et plongea dans la gorge du cerf. Le sang brulant passant entre ses crocs. Puis elle lui bris la colonne vertébral. Il était mort. L'odeur du sang et de la mort fit encore grandir l'adrénaline qu’elle avait en elle. La chasse avait été longue et difficile mais cela en valait la peine, la carcasse était énorme. L'animal était un géant parmi les siens, elle aussi. La bataille n'en avait été que plus belle.

Elle se leva et grimaça. Elle avait reçu un bon coup de sabot dans la cuisse. L'os était peut-être fêlé. Elle se rassit et regarda autour d'elle. Il y' avait il des loups du clan du feu dans le coin ? Si oui ils auraient pu ramener la carcasse à deux, sans problème. Si elle le faisait seule, elle mettrait au moins 3/4 heurs à la ramener au camps. Enfin ce n 'était pas un probléme, juste une question de confort. 

Son estomac criait famine, elle se jeta sur la bête et arracha un juteux bout de viande. Elle adorait la chasse, elle aurait pu être chasseuse mais ce qu'elle préférait encore plus c'était se battre. Le sang, les larmes, l'angoisse ,la victoire, c'était cela qu’elle aimait. Elle ne chassait pas en groupe, elle préférait chasser les plus grosses bêtes et se battre face à face. Ces animaux là n'avaient pas de pouvoir, mais ils n'en avait pas besoin, un coup de sabot peut être mortel. 

Rassasié, elle se leva et recommença à grimacer. Putain ! Qu'est ce que ça fait mal ! Elle ferma les yeux et chassa la douleur. C'était pas fêlé mais brisé, l'os de sa parte arrière droite devait être complétement brisé. Il fallait juste qu'elle se concentre, oublier la douleur; oublier son propre corps et ne faire qu'un avec l’environnement. 

Elle ouvrit les yeux, décidé à ramener cette carcasse. Iréne la saisi et commença à la tirer difficilement vers le camps.

Concentrer à tirer la charge elle sursauta à la voix de l'alpha.

T'es complément malade !!! Me dit pas que tu vas rentrer au camp dans cette état avec un tel fardeaux !


Le loup en la voyant avait fait tombé son lapin, bouche bée. C'était assez drôle de le voir comme ça.

Malade ? Elle laissa échapper un sourire. Rentrer au camp dans cet état ? C'était interdit de faire une bonne chasse ? Bon c'est vrai elle était blessé, mais ça aller, elle n'était pas à l'agonie n'ont plus. Faut pas exagérer ! Puis elle ne saignait même pas. Et ce n'était pas un fardeau, c'était sa proie ! Une belle bête.
Ca fait toujours plaisir quand on parle comme ça.


Il courut vers elle. Avant qu'elle ne puisse faire le moindre geste, il regardait sa patte. Si ce n'était pas l'alpha elle lui aurai surement eu un réflex malheureux, comme lui péter la gueule, mais ce n'était pas trop la réaction qu'il fallait avoir. Irène lui montra quand même les crocs. Elle se raidit. Cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas eu un contacte physique avec un loup quelconque. Mal à l'aise elle enleva sa patte, et grimaça. Aie. Elle était sur la défensive,  mais lorsque Fyre releva la tête vers elle, elle se radoucit. Décidément elle le trouvait vraiment mignon. Enfin ce n'était pas le moment. Il fallait qu’elle se concentre sur autre chose, mais elle ne put s’empêcher de répondre à son sourire. 

Excuse-moi. Mais ta pattes est gravement bléser ! Va falloir rentré immédiatement au camp ! Passe devant, je prend la proie. Toi, prend mon lapin, s'il te plaît. Il sera moins encombrent.

Il s’excusait. C'était mignon. Moui, bon d'accord, une patte casser c'est pas rien. Rentrer immédiatement au camp. C'est ce qu'elle était en train de faire. 

Avant de commencer de réagir, elle resta là comme ça sans bouger. Se posant la question si elle devait s’énerver ou pas. Si elle devait obéir ou continuer à ramener sa proie. Enfin, continuer de ramener la carcasse c'était une tache ardu, elle l'avait déplacé d'une courte longueur et elle était déjà fatigué. Meilleur solution était d'obéir. Et puis c'était lui qui proposait et non l'inverse.


Elle se leva, traina sa patte blessé jusqu'au lapin. Elle eut un sourire mesquin en voyant l’animal, fière d'avoir eu a plus grosse proie.


-Mais ça va je ne suis pas blessée tant que ça. Franchement ça va. Je pourrai très bien y arriver toute seule. Ce n'est pas problème cette blessure.

Fyre commença à tirer la carcasse. Iren le suivait en boitant. Le loup lui lançait sans cesse un regard interogateur. Quoi ? Qu'avait-elle fait ? Puis il lui demanda :

Mais je ne comprends pas, comment tu t'es fait ça, au juste ?

Elle faillit commencer par répondre vaguement, mais s'il posait la question c'était pour avoir des détails.

-J'ai d'abord traqué ma proie.Elle se rapprocha de lui.

-Puis je l'ai acculé. Nous nous sommes battus. Je me suis jeté sur lui. Le cerf s'est débattu et m'a envoyé valdinguer. Je suis mal atteri, c'est ma patte qui a pris. Mais dans mon assaut j'avais eu le temps de le mordre.Elle lui montra les crocs commme si c'était évident.

-C'est grâce à mon pouvoir. Je l'ai empoisonné. Je l'ai suivi, et lorsque le poison a fait effet je l'ai tué.

C'est tout.
Sa voix était presque fascinante. N'importe quels loups à ce moment l'auraient trouvé admirable.
Iren s'approcha encore un peu plus de lui. Elle n'avançait pas vite, posant son poids sur ses autres pattes. Lui s'était arrété de trainer la carcasse, la regardant.

Iren baissa la tête sur le côté. Il avait le regard interrogateur. Elle avait l'air bizarre ? Pourtant elle se sentait bien, bien mieux que d'habitude? Pour une fois, elle ne pensait ni au passé, ni au futur, mais juste à cet instant. Ce présent insaisissable. Elle était heureuse.

De la façon dont Fyre avait tourné la question, elle ne pouvait pas refusé. Bien que l'eau ne lui donnait pas du tout envie, elle accepta en levant les épaules. Pour accéder à la rivière, il y avait un bord avec des gravillons, la profondeur de l'eau étant progressive, Iren s'y avança, ne restant que à la hauteur de la moitié de ses pattes.

Le froid adoucit la douleur, c'était vraiment très agréable. Mais ce qui était vraiment le plus beau, c'était que Fyre était là. Oui, là, tout prés.

Elle était vraiment heureuse, son cœur se soulevait, comme si elle avait des milliards de papillons dans le ventre. Elle le regarda un instant sans rien dire, ce n'était pas qu’elle voulait rien dire, mais c'est qu'elle n'y arrivait pas. Et c'était bien la première fois que ça lui arrivait.

Elle s'approcha un peu plus, et sauta de tout son poids dans l'eau. Provoquant un mini ras de maret. Elle avait un sourire magnifique.

Fyre jeta un coup d’œil sur la carcasse du cerf et se jeta à l'eau. Il ne semblait pas avoir compris. On lui avait dit que les mals ne comprenait rien à rien. C'était vrai, là, elle pouvait vérifier. Mais, elle ne laissa pas abattre. Elle continua de jouer, en sautant dans l'eau à plusieurs reprises.

C'était vraiment un moment agréable. Elle se mit à rire. Elle se surpris elle même, depuis combien temps avait-elle aussi bien rigolé de façon aussi ouverte ?

Elle lui sauta dessus, ce n'était guère violent, vu qu'elle boitait. L'eau dégoulinait. Elle essaya de le renverser. Puis posa sa tête sur le pelage de Fyre. Elle chuchota, enfin elle essaya, elle était plutôt franche pour tout ses sentiments, que se soit de la haine à l'amour.

-Je t'aime.

Blocage. Quoi ? Non, sérieux ?!!!!
Fyre resta fige quelque instant, Irène à moitié coucher sur son dos. Elle l'aime ? Elle ? C'était bien la dernière personne du clan à qui il aurais imaginer qu'elle avait des sentiment pour lui. Il aurais pus penser à Othama, même si elle est avec Flamme, ou au autre louve des autres clan. Mais pas d'Irène.
Presque il la repoussai. Sa ne partait pas d'une mauvaise intention, mais Fyre peu être stupide parfois. Et il la regarda dans les yeux. Elle avait les yeux qui brille. Elle ne mentais pas, elle le pensait vraiment.

Je .. Je … je sais pas.

A cette réponse, Iren baissa la tête. Elle s'écarta du loup. Elle était trempée. De l'eau coulait sur son visage, on aurait pu croire qu'elle avait les larmes au yeux. Mais non. Elle était triste, mais ne le montra pas, son visage restant neutre.

Elle sortiit de l'eau, s'assit en essayant de ne pas se faire trop mal et commença et essaya de se sécher. Elle s'ébroua, plusieurs fois. Puis, elle ramena ses queux prés d'elle et essaya de les essorer en les mordant. Elle ne supportait pas de les avoirs trempées, en effet, l'eau accumulée lui faisait comme un poids en arrière. Lui donnant l'impression d'être pataud.

Tout ça prit plusieurs minutes. Lançant un simple regard à Fyre de temps en temps. Puis, elle se leva, et s'avança vers le corps de lièvre. Prête à le récupérer, et ainsi pouvoir repartir.

« L'amour ... Un fardeau pour tout ceux qui l'a porte. »

Iren eut une sorte rictus.

Quand elle était née, elle avait perdu sa mère, quand elle était devenu adulte elle avait perdu son père. Elle avait perdu ses amis, elle avait perdu tout les gens qu'elle aimait. Il n'était resté qu'une seul personne.IL ne restait qu'une seule chose qui l’empêchait de tombait dans le vide. Et cette seule chose venait de lui planter un poignard dans le cœur.

Elle avait tellement mal qu'elle avait l'impression de ne plus rien ressentir.

Mais, sans rien dire, elle baissa la tête et récupéra le lièvre. Puis elle se mit à marcher, oubliant totalement sa patte.

La louve semblait effondre car elle resta figer quelque instant. Le regard vide. Fyre baissa les yeux, coupable, et continua de tirer la carcasse avec force. Ce visage anéantie il le connaissait aussi bien que celui d'un louve épanoui dans sa vie de couple. Il l'avait vu dans son reflet sur l'eau, après le dépars de Réglisse.
Réglisse …. Il était désormais temps de tirer totalement un trais, réglisse désormais c'était lui, et lui c'était Irène.