Le membre 'Licorneor' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Combat' :

-Athanas-

La louve avait commencé sa formation de religieuse il y a peu, et commençait enfin à s'épanouir. C'était un peu triste à dire, mais il lui semblait que plus elle s'éloignait de sa famille, plus elle était heureuse. Comme si il y avait quelque chose dans leur sang, quelque chose de sombre et de maudit. Elle ne voulait plus trop fréquenter les trois autres, même Kat avec qui elle était avant assez proche. Et puis, elle s'était fait un ami maintenant : Ghallathienn. Le loup était un médecin, et l'avait un peu prise sous son aile. Bien sûr, tous les médecins la connaissait maintenant, à cause de ses os. Mais lui était le seul qui cherchait à la voir en dehors de ses crises de douleur. Parfois, il dormait même avec elle, sans la tanière qu'elle s'était choisie près de celles des médecins, pour la protéger la nuit.

Car la nuit était le territoire de Gork. Chaque fois qu'elle approchait, Athanas commençait à stresser. C'était aussi régulier que le soleil , comme si elle était branchée sur un cadran solaire : le matin, elle était très active, puis et fur et à mesure que la journée avançait, l'angoisse commençait à la ronger. Elle avait reprit enfin un rythme journalier car elle pouvait dormir la nuit lorsqu'il n'était pas là, ou la journée quand elle faisait des siestes. Mais elle souffrait bien souvent d'insomnie lorsque personne n'était avec elle, insomnies durant lesquelles la peur et l'angoisse lui rongeait le ventre, et ou elle en venait même à voir des monstres qu'elle prenait pour son frère dans les ombres de la nuit.

Cette nuit là, elle était seule, et s'était endormie au prix de nombreuses minutes passée à se calmer. Elle dormait d'un sommeil plutôt paisible lorsqu'une horrible douleur la tira violemment hors du sommeil. Elle hurla. Fort. A se déchirer la gorge, puis étouffa son cri, comme si son instinct lui dictait de ne pas se faire repérer. Mais le mal était déjà entré dans sa tanière. Le souffle coupé par la douleur, les larmes aux yeux, elle rampa en essayant d'échapper à son frère. (89) Son esprit, malgré toutes ces fois ou il l'avait violentée, s'égarait de nouveau, et soudain sembla sortir de son corps. Pendant une seconde ou deux, elle s'affaissa, les yeux grand ouvert : pas évanouie, juste ... Partie. Puis elle revint, et la douleur lui fit crisser des dents. Il était là. Il était là, et personne ne viendrait l'aider. Comme si ... (79) Une nouvelle fois, son esprit la protégea, se dissociant de son corps, pendant plus longtemps cette fois, et elle s'affaissa comme une poupée de chiffon sous l'emprise à la fois physique et psychologique de son démon de frère. Elle était sa merci.

-Athanas-

Le temps passa sans qu'Athanas ne s'en rendit compte. La loupiote était partie, en dehors de son corps, comme en sommeil ou évanouie les yeux ouverts. Puis petit à petit, elle reprit pied dans son corps. La douleur revint, intense, mordante. Athanas gémit, ses souvenirs revenant petit à petit, puis tourna sa tête vers son frère. Il était là, ses yeux luisant d'un plaisir malsain, vision digne d'un cauchemar. La louve gémit de nouveau, rampa un peu sans réussir à s'échapper.

Puis, la douleur revint. Plus intense, comme si on lui appuyait sur le dos. Athanas haleta, ne comprenant pas : son frère ne la touchait pas, elle ne devrait pas avoir mal comme ça ! A moins qu'il ne lui ai définitivement cassé quelque chose ? Elle hoqueta, incapable de respirer, mais sa volonté se raffermit un petit peu, et elle rampa encore, s'avançant centimètre par centimètre vers la sortie. Elle devait partir, elle devait appeler, aller chercher Ghall, quelqu'un pour l'aider à se tirer de cet enfer.

* Pour déterminer et indiquer la puissance de sa morsure, comme à l'autre rep.
Même si c'est 0, on sait qu'Athanas aura mal de toute façon.

Le membre 'Licorneor' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Combat' :

-Athanas-

La femelle gémit de nouveau en entendant son frère arriver par derrière. Elle ferma les yeux, mais étrangement, sentit la mâchoire de Gork la prendre assez délicatement. Elle geignit de douleur, sentant son corps se faire soulever sans vraiment de ménagement. Ses articulation s'enflammèrent le long de son dos, et elle cria. Elle se débattit un peu, mais ses pattes étaient bien trop faibles face à l'épais loup qu'était son frère.

Mais alors qu'elle se faisait à moitié trainer, elle sentit un long frisson chaud la parcourir. Comme une vague électrique, un choc, se propager le long de ses poils, de ses os. Elle glapit, un peu plus fort, ne sachant pas vraiment ce qui lui arrivait. Elle savait simplement qu'il fallait qu'elle s'enfuit maintenant qu'elle était dehors. Elle cria, de sa petite voix :

Ghall ! G...

-Athanas-

Son frère bondit en face d'elle et lui écrasa sa patte sur le museau, étouffant dans un gargouillis le gémissement de douleur de la louve. Elle ferma les yeux. C'était un cauchemar, qui allait bientôt se terminer. Elle se concentre, essaye d'oublier la douleur qui pulse dans tout son crâne, à s'en arracher les yeux. Et puis ...

La sensation électrique revient, plus forte cette fois. Lui soulève les poils de l'échine. Et alors qu'elle se concentre dessus, sans même s'en rendre compte, une onde de choc fait trembler l'air autour d'elle. Elle sent quelque chose, quelque chose de puissant, qui vient déverser toute sa douleur autour d'elle, comme une plaie sanguinolente. C'est sa manière à elle de se protéger. De se protéger de Gork.

Elle ouvre les yeux, fixe son frère, et en une fraction de seconde, la vague de douleur déferle sur lui. La sensation est jouissive, elle n'enlève pas la douleur, au contraire, la rend plus aigüe mais plus extériorisée. Tout passe par le contact, entre le museau d'Athanas et la patte de son bourreau, mais c'est déjà bien assez.

➷ Ghallthienn

Ghall rentrait à la tanière qu'il partageait avec Athanas à la tombé de la nuit. Sa journée avait été bien remplis il avait étudié de nouvelle plantes et soigné un louveteau turbulent qui c'était blessé sous l'oeil ainsi qu'une vielle louve qui cherchait un remède contre ses douleurs osseuse. Ghall aimait son travail il se sentait enfin utile au clan et par dessus tout il lui permettait d'acquérir les connaissance indispensable pour réussir à soigner Athanas.

Il passa l'entrée de la tanière étrangement silencieuse. Athanas dormait-elle déjà ? Mais une fois ses yeux habitué à la pénombre il constata que leurs foyer était vide. Son coeur se mit à battre ce n'était pas normal, pas normal du tout, l'inquiétude se lisait sur son visage. Il ressorti précipitamment le nez rivé au sol à la recherche d'une piste pour retrouver la jeune louve.

Il en trouva rapidement une qu'il se mit à remonter à grande foulé, l'odeur se faisait plus forte à mesure qu'il approchait. il émergea des buisson pour trouver Athanas étendu par terre la respiration saccadé. Il perçu le bruit d'un galop qui s'éloigné mais était beaucoup trop inquiet pour la petite, c'était plus important de s'assurer de son état que de poursuivre l'assaillant.

Il s'exclama avec inquiétude:

Athanas ! Tu vas bien ? Que c'est-il passé !?

Il s'approcha d'elle avec precaution l'observent pour s'assurer qu'elle n'avait pas de blessure, étais-ce encore le mal qui la rongeait qui l'avait mis dans cet état ? Il ne pouvait en être la seul cause, le jeune médecin avait bien observer l'évolution de la maladie rien n'indiquait qu'elle puisse subir des crises aussi violente sans intervention extérieur.
Il s'approcha d'avantage sans pour autant la toucher sachant bien que cela lui ferrait probablement encore plus de mal. c'était tellement frustrant il ne pouvait même pas l'aider à se relever.

-Athanas-

Son frère ôte sa patte de son museau, comme touché par un courant électrique. Il la regarde, d'un air mauvais, pendant qu'Athanas reprend son souffle erratique et se recroqueville un peu. Elle l'a fait ? Elle l' fait reculer, lui ? Un sourire de victoire se peint sur son visage, malgré la douleur : elle ne sait pas comment, mais elle l'a fait reculer. Elle qui en était tout simplement incapable avant.

Soudain, un bruit retentit, et Gork s'enfuit. Quelques secondes plus tard, c'est Ghall qui débarque sur la scène, l'air soucieux, lui demandant ce qui s'est passé. Elle déglutit, sentant la douleur de ses morsures se calmer un peu. Elle se redresse, ignorant la douleur : l'adrénaline du moment et la jubilation d'avoir fait partir son frère agissent comme un antidouleur puissant. Elle pencha la tête pour montrer son épaule, qui saigne toujours un peu et répond d'une voix un peu rauque :

C'est Gork, mon frère

Elle couche les oreilles, son cœur battant toujours fort dans ses tympans. Peu à peu, son énergie retombe, et elle a envie de pleurer, mais elle se retient. Ghall est gentil, il saura l'aider au moins à panser ses blessures, car il n'y a rien à faire contre son monstre de frère.