Abyss

Clan de la Source (sud)
Messagère
32.04.273
Chutes Magristrales

Une découverte indélébile

Feat : Fuurin

La jeune louve était adulte... Elle avait eu 2 ans, juste avant que la catastrophe ne tombe sur EL. Mais elle ne se sentait pas vraiment adulte en son fort intérieur. Elle avait tellement peur avec ce qu'il se passait depuis les derniers mois. Elle avait eu la chance de retrouver sa mère, coincée au Sud aussi. Elle avait été si soulagée lorsque sa mère avait répondu à son appel, ce jour-là, et qu'elles aient pu se rejoindre, qu'elles soient ensembles... Mais où étais les deux garçons de la famille, Yara et Yerwith, ses frères...

Lorsque les choses se furent un chouilla organisée par Chérubin au sud, les deux louves eurent des nouvelles de leur proches, enfin, un semblant de nouvelle... Marraine Lagherta allait bien, elle était au camp lors de la catastrophe, elle aidait au mieux. Yara était aussi au Nord. Balder avait eu une patte cassée dans la catastrophe, mais il s'en remettrait, et il se trouvait au camp... Abyss fut également heureuse de retrouver son "cousin" Horik, également coincé au sud. Lui aussi avait eu une patte cassée et avait dû rester immobile pendant tout un mois, et tranquille encore pendant un mois de plus, le pauvre... Lui qui, comme elle, avait l'habitude de passer ses journées à marcher... Elle avait fait de son mieux pour le soutenir dans cette épreuve douloureuse, après tout, il faisait parti de la famille... Fuurin était sa marraine, et Lagherta était celle des enfants de Fuurin... La jeune messagère avait tenu compagnie de son possible au fils de Lagherta, immobilisé ne possédant plus que deux pattes fonctionnelle, il était gravement limité. Elle lui avait rapporté à manger aussi souvent qu'elle le pouvait.

Chérubin avait décidé, avec l'accord de Rahawk, de déplacer le groupe du Sud vers la steppe aux lucioles pour s'y installer. C'était l'endroit le plus accueillant et le moins dangereux de ceux qu'ils avaient à disposition. La messagère avait plus ou moins perdu son emploi, puisque les messages entre les deux partie de la meute se faisaient essentiellement par les loups ailés, pour l'aspect plus pratique, ce qu'elle comprenait. Mais elle voulait se rendre utile tout de même. Fuurin leur avait appris les bases de la pêche lorsqu'ils étaient petits et Abyss n'était pas trop mauvaise dans le domaine. Alors elle s'était mise à pêcher, à defaut de pouvoir chasser vu sa petite taille. Elle aidait aussi les médecins en allant chercher des plantes si besoin. Elle faisait de son mieux pour se sentir utile...

La journée touchait à sa fin, le soleil se couchait gentiment mais sûrement. La jeune messagère avait envie de passer du temps avec sa mère, alors elle se mit à sa recherche. Elle se doutait bien que Balder devait beaucoup manquer, au moment de la catastrophe, ils venaient presque tout juste de se mettre ensembles. La séparation devait sans doute les déchirer... Sur le chemin, elle croisa une pierre qui attira son regard tant elle brillait, réfléchissant la lumière du soleil. Elle s'arrêta, la regarda un moment, puis la prit et la fourra dans sa petite saccoche. Elle avait recommencer une nouvelle collection de petits objets qu'elle trouvait jolis, même si elle gardait un petit espoir de pouvoir un jour retrouver sa collection dans la tanière de sa mère au camp... Mais qui sait si un jour, une solution serait trouvée pour permettre de relier les deux partie d'EL... Une fois la pierre dans sa saccoche, elle reprit son chemin et ne mit pas longtemps à trouver sa mère, aux Chutes Magistrales.



Abyss avait envie de passer du temps avec sa mère, histoire qu'elle ne soit pas seule, même si elle ne remplacerait jamais Balder et ses propres frères, au moins, elle tentait de lui tenir compagnie le plus possible. Mais elle ne voulait pas déranger non plus, si sa mère préférait être seule, elle l'accepterait et rejoindrais sans doute Horik qui se sentait très seul aussi, privé de sa mère et sa soeur... et de toute sa famille finalement... Il était le seul membre de sa famille à se trouver ici... Elle, elle avait au moins sa mère, elle estimait sa chance par rapport à d'autres...