La venu d'Akui chez les Airs avait sévèrement énervé Snayperskaya. Vexée d'avoir été humiliée, et vexée de s'être pris un savon par sa hiérarchie. Après avoir été subitement libéré de sa paralysie forcée, le tir qu'elle préparait partait enfin, et se logea à moins d'un mètre d'un confrère. Suffisait que Quoltzec se déplace d'une foulé sur sa droite et s'était cuit pour lui.

Bien qu'elle n'est "pas fait exprès", elle fût mise aux arrêts pendant un court temps, où elle était de corvée. Nombreux étaient ceux qui la charriaient avec bienveillance, après tout, s'était quand même un des trois grands qui venait leur casser les miches.

Son arrêt arrivé à terme, Snayperskaya pouvait reprendre ses entrainements et enfin rentrer à l'heure pour le dîner, elle ne pouvait plus boire une goutte d'alcool sans tourner de l'oeil, mangeant peu et tard.

Et ce soir : ELLE FESTOIE ! L'anniversaire de sa mère ! Les parents de Snay commence tout juste à se faire quelque peu vieillot, et son père va mieux, bien que faible, probablement des séquelles.

Pour aujourd'hui, c'est séance de tir. Cibles à distance de saut, elle vient de finir son échauffement et se prépare tranquillement pour du combat dynamique.
Puis une présence vient interféré dans son affaire :


Lança-t-elle à ce qu'elle devina être une interlocutrice, sans se retourner.

-Okazeh-

Okazeh fulminait. Les temps étaient des plus difficiles pour tous les clans avec l'arrivée d'Akui, et le conseil était régulièrement sollicité. Et évidemment, ses parents la sollicitaient, elle. Elle leur avait expliqué mille fois qu'elle ne savait pas ce que le clan pouvait faire, qu'elle n'avait aucune idée des conséquences d'une fusion avec les feux. Ils l'avaient enfin laissée tranquille ce matin ,lorsque, lors d'une énième réunion, elle avait perdu son calme après avoir été statique pendant 2 heures de suite et avait répondu à la question "que faire en cas de venue d'un des cavaliers" par un "Je lui planterai mes crocs dans la gorge et je sentirai son sang couler dans ma bouche". Elle été donc partie, honteuse d'avoir laissé ses pensées déborder ainsi, mais soulagée, et était venue directement à l'aire d'entrainement.

Dés lors que ses pattes foulèrent le terrain, elle se sentit plus calme. Ses pensées anarchiques et contradictoires se calmèrent : Elle allait enfin pouvoir faire ce qu'elle aimait le plus. Elle se mit à courir pendant quelques minutes, puis à s'échauffer tranquillement. Il n'y avait pas grand monde, et surtout personne pour s'entrainer, elle allait donc entrainer son pouvoir contre des pauvres branches qui n'avaient rien demandé.

Après avoir fini son petit tour en forêt, elle revint vers le terrain, et aperçut une louve blanche et noire. Okazeh connaissait Snayperskaya, elles étaient dans le même escadron, même si elles n'effectuaient pas les même taches. La louve ailée continua à s'approcher tranquillement, quand Snay lui lança :

Si c'est pour le bazar devant la cave, c'est plus à moi d'm'en charger !

Okazeh eut un petit rictus. La louve blanche et noire était très sympathique, quoi qu'un peu bourrue. En attendant, elle était la seule disponible pour s'entrainer. Okazeh s'avança donc tranquillement vers elle, et lui répondit :

Bonjour Snayperskaya.

Elle s'arrêta et s'assit lentement, laissant apparaître un visage poli et souriant, même si elle continuait de bouillir à l'intérieur. Ses pattes fourmillaient presque, et elle avait hâte de se battre, mais contre un adversaire, c'était quand même plus fun. Elle décida de parler de manière franche : elle n'avait pas de temps à perdre, ses parents pourraient très bien décider qu'elle avait eu assez de temps de pause, et venir la tirer hors de l'entrainement.

Tu comptes t'entrainer seule toi aussi ? Parce que si tu le désires, nous pourrions combattre ensemble. Les entrainements sont toujours plus efficaces à plusieurs.

Il eu suffit d'une phrase pour que l'assassin devienne droite comme un piquet, en direction de la noble.
Pas tant par marque de respect, mais de fait qu'Okazeh n'apprécie pas tout à fait son statut, Snay a tendance à en jouer. Elle se retint néanmoins de la saluer comme le fera n'importe quel soldat du clan.


Puis enfin sa boutade terminée, elle se dentendit, pouffa un coup, avant de remarquer que la warrior voulait se dégourdir plus que la langue.


N'en jette pas plus, un simple : Dit, on s'bat ? Aurait amplement suffit. Cependant, Snay tourna la tête vers ses planchettes, et reporta une nouvelle fois son regard sur la demoiselle.


Elle s'étire, baille à s'en décroché la mâchoire, puis secoue sa fourrure, devenue un poil plus épaisse avec les fraiches bises qui reviennent vers les montagnes.


Ce n'est pas Okazeh qui a faillit prendre le tir, mais d'échos : Snay savait que les parents ont eu quelque peu la dent dur.

-Okazeh-

Otchet, nachal'nik Okazeh !

l'assassin s'était raidi. Elle ne s'attendant probablement pas à voir la louve ailée qui avait du rater beaucoup d'entrainements à cause de son statut. Cependant, son salut avait rassuré Okazeh : ici, elle n'avais pas besoin d'être noble. Elle sourit, toujours polie.

Y fallait que tu vienne alors que je viens de tout poser ! (elle rit) Et bien dans ce cas, en garde ! Je ne veux même pas savoir pourquoi tu est ici, plutôt qu'avec les collets-montés t'sais quoi. Quoique, je suppose que t'en avait juste marre d'avoir les mêmes prises de museaux depuis qu'Akui a ramené son groin. D'ailleurs, encore désolé !

Okazeh ne put s'empécher de lâcher un peu gloussement. Les collets-montés ? Ses parents seraient morts d'effroi en voyant les fréquentations de leur fille. Mais ils n'étaient pas là, encore heureux ! Et elle appréciait le franc-parler de la louve noire et blanche. En effet, elle en voulait beaucoup à Akui d'avoir agité le conseil au point de lui ajouter des réunions presque quotidiennes. Si seulement il suffisait de se battre ... Elle se leva et signifia d'un coup de tête qu'elle ne tenait pas compte de l'erreur de Snay. Elle était loin, et de toute façon, il n'y avait pas eu de blessés.

"C'est rien, il n'y a pas eu de blessés c'est le principal. Mais tu ferai mieux d'entrainer ta précision si tu ne veux pas te faire exclure définitivement du combat !"

Okazeh lui lâcha un petit clin d’œil. Elle n'avais pas de leçons à donner à l'espionne, encore moins sur la maîtrise de ses pouvoirs !
Le vent soufflais fort en haut de la montagne, ébouriffant ses plumes. Elle en sentait la force, et avait hâte d'essayer de la maîtriser. Elle gardait son sourire poli, mais ses muscles se contractèrent.

"On s'y met ? A moins que tu ne préfère aller ranger d'abord tes cibles ?"

Le pire, c'est que ce n'est même pas une question de précision, Akui l'a stoppé net jusqu'à ce qu'il débarrasse le plancher, le coup est parti tout seul, mais elle aura beau le jurer, ça ne fonctionnera visiblement jamais.
Néanmoins, Snay apprécie la bienveillance dont la noble faisait preuve à son égard, et le clin d'oeil fût rendu.


Okazeh était toutes plumes dehors, ce n'est qu'après l'apaisement d'une bourrasque que Snay repris une posture plus conventionnelle pour l'exercice, elle fit claquer sa nuque par deux fois avant de répondre :


Elle fait un pas de côté.

-Okazeh-

Snay s'était mise en place après avoir fait craquer les articulation de son cou. Okazeh lui sourit franchement.

T'sais quoi, j'te parie un aller-retour : Amont-Aval de ce pan de falaise, ma victoire, et un sans-faute au tir. Tenu ?

Un pari ? Soit, ça rajouterai du piment au combat. Elle prenait cependant un gros risque pour le sans-faute, l'agilité étant le point fort d'Okazeh. Cette dernière eut un petit rire, presque hautain. Elle se paria à elle-même qu'elle pourrait éviter tous les tirs de Snay, un pari risqué et prétentieux. Mais Okazeh aimait le risque.

Tenu !

Elle se mit en position de combat, tout comme Snay. Elle était prête.

Aller ! Tenu ! Montre voir ce que t'as !

Okazeh lançant un grognement, plus pour signifier le début du combat que pour impressionner son adversaire. Ses sens s'étaient soudain ouverts grâce à l'adrénaline du combat qui commençait à couler dans ses veines, et elle jeta un regard panoramique. Elle repéra un amas de petits cailloux et graviers qui feraient l'affaire pour son plan. La louve ailée se concentra, sentant son pouvoir s'activer lentement. Les bourrasques qui agitait le plateau semblèrent se faire plus violentes alors que son pouvoir se concentrait lentement. Une fois prête, elle le libéra. Une tornade rapide se créa à l'endroit qu'elle avait repéré, emportant avec elle le gravier et le sable du sol. Elle ne devait pas attendre que Snay s'en rende compte, aussi, elle déplaça l'entité vers la louve le plus vite qu'elle pouvait. Le but était de faire diversion, et si possible d'aveugler l'adversaire. En même temps, elle se lança lestement vers son adversaire. Selon son plan, la louve essaierai d'éviter la bourrasque, aussi elle tenta une attaque par l'autre front. Elle avait conscience qu'elle risquait beaucoup, sa capacité d'évitement étant entravé par la difficulté qu'elle avait à contrôler la tornade et à bouger en même temps. Mais c'était le jeu !

Okazeh sort les crocs : elle est prête. Snay quant à elle, tourne autour de la guerrière, bien campé sur ses appuis, s'attendant à une entrée en matière musclée.
Finalement, non seulement la guerrière ne la chargea pas tout de suite, préférant sortir l'artillerie plus tôt et envoyé d'un simple regard une giclé minéral dans la direction de Snayperskaya.

■ Une simple tornade pour projeter des gravats, Snay a connu des entrainements plus éprouvants. Prendre Snayperskaya par surprise de cette manière ne semble pas tout à fait fonctionner comme prévu.

■ Snayperskaya esquive la bourrasque en roulant lourdement sur un flan, une esquive qui la projette à bien un mètre de son point de départ. Une telle esquive se veux purement... Esthétique ? A moins d'être sûr de son cuir et de son poil, il y a de quoi se déplacer une omoplate avec ces bêtises. Mais après tout, Snay voulait impressionner.

■ A vouloir faire sa belle, Snay se prit une guerrière droit dans le museau : elle a été eu. A esquiver une attaque aussi basique servant de diversion, Snayperskaya a peut-être anticipé en esprit, mais pas en fait. La blanche roula avec son adversaire sur une foulée de distance, avant de se séparé, Snay s'ébroue.

✦ Il en faut tout de même plus que ça pour abattre la tireuse d'élite. Elle s'écarte en sautillant d'un bond en arrière. Quelque peu vexée de s'être fait avoir, Snay décide de frapper un grand coup : elle prit position pendant qu'Okazeh se relève, et en quelques fraction de seconde, elle tourne les talons pour se retrouver de 3/4 face à la guerrière, lève une patte : et un tir sec éclata, soulevant un peu de poussière aux pattes de Snay, piquant Okazeh à son épaule gauche.
Tout de même, Snay n'allait pas blessé sa camarade. Elle détourne le regard rapidement, le temps de tirer un autre trait d'air vers une cible.

■ La cible éclata en son centre, laissant un trou béant dans la planche. Snay secoue la patte : elle y est peut-être aller un poil trop fort. Ses doigts sont tout engourdis.


A surfer sur sa vague de maitrise, Snay se rend vulnérable. Elle en est consciente, mais qu'est-ce qu'il pourrait lui arriver ? Elle gère la situation plutôt bien en définitive.

(Arrogance : Snay aura un malus de 10% sur son prochain jet)

Lancés:

-Okazeh-

Sans surprise, l'espionne évita la tornade de gravillons qui s'abattait sur elle. La surprise fut sa roulade, ma foi très esthétique, mais pile poil là où Okazeh arrivait. Cette dernière fonça sur la louve, la percutant et roulant avec elle. Malheureusement, son poid ne lui permit pas d'immobiliser Snay, qui très vite se sépara d'elle. Okazeh se releva, mais ne put éviter la balle qui fusa vers elle. Snay avait tiré de l'air comprimé en sa direction, et l'avait touché. Cependant, la balle ne fit qu'érafler son pelage, ne touchant pas sa chair. Quelques poils volèrent. Okazeh sourit. Ça ne comptait quand même pas comme un touché !

Snay avait profité de son mouvement pour lancer une balle dans la première cible, l'atteignant en son centre . La louve ailée serra les dents : le pouvoir de l'espionne était terrifiant lorsqu'elle l'utilisait sobre. Cette dernière se retourné et lui lança :

« Et d'une ! Plus que 2 ! Je t'est pas fait trop mal ? »

Okazeh lui fit un signe de tête avec un sourire provocateur.

« Je n'ai rien senti ! »

La louve de l'Air savait que sa vitesse était son point fort, aussi elle n'attendit pas que Snay viennent la chercher. Elle se mit à courir dans sa direction, feintant une attaque de front pataude, digne d'un guerriers bourrin du clan Terre. Arrivée sur la louve blanche, elle bondit au dernier moment, passant sur le côté en utilisant ses ailes pour se mouvoir plus rapidement. Sa feinte était presque parfaite. Elle lança alors un coup de griffe sur l'épaule de tir de l'espionne, confiante. Elle ne devait pas blesser gravement son adversaire, mais rien ne l'interdisait de la secouer un peu. Elle avait lancé sa patte, toute griffe dehors … Lorsque ses pattes glissèrent sur les même graviers qu'elle avait amenés ici !
Elle ne tomba pas, mais son coup avait raté. Elle s'éloigna rapidement, le cœur battant et les joues teintés de honte. Son adversaire allait probablement tenter d'utiliser de nouveau son pouvoir, aussi elle devait se tenir prête à l'éviter.

La guerrière ailé était visiblement impressionnée par les performances de Snayperskaya, et ce n'était pas pour la déplaire. Finalement, avoir fait les corvées pendant quelques semaines, ça l'a gardé plus en forme qu'elle ne le pensait.



Dit-elle, sourire jusqu'au oreilles.
Snay répondit à la provocation par la provocation : elle mime de bailler.
Après coup, Okazeh fonce sur Snayperskaya pour la renverser de toute sa force, Snay se prépare à encaisser pour retourner la force d'Okazeh contre elle, le coup était plus au moins téléphoné, autant la prendre de plein fouet pour voir de quoi Snay était capable. Mais au moment ou Okazeh feinta, et se plaça sur le flan de Snay, surprise par ce virage, elle grimaça puis entraperçu la guerrière plus bas que prévu dans son champ de vision, puis elle s'éloigna.
Snay compris : elle venait de se planter.

Un tel coup du sort, Snay ne pouvait laisser passer cette chance, elle sentait en elle un sentiment de supériorité relativement rare, elle craqua ses doigts, puis tenta un mouvement des plus... Particulier ?
Elle s'assoie, bombe le poitrail, antérieur le plus vers l'arrière qu'elle puisse, puis d'une détente sec, se cambra sur ses doigts postérieur et tira, se résultant par un décollage léger mais suffisamment haut pour permettra à Snay de flipper vers l'avant, abattant ses antérieur droit devant Okazeh.

■ Et contre toute attente, malgré ce que peuvent dire les chefs d'armée, les collègues, toute la clique, une telle technique, inutilisable en combat, se trouve être plus efficace qu'il n'y parait, quoiqu'en contexte tactique l'interêt se rapproche du néant, mais esthétiquement... Snay était fière d'elle. Ni plus ni moins. Cependant, son acrobatie était plutôt lente à réaliser, et Okazeh n'est pas stupide au point de rester en ligne de mire de Snayperskaya.

■ Voyant que son attaque a raté sa cible, Snay zieute rapidement autour d'elle pour voir où Okazeh avait atterri après son esquive, préparant une seconde attaque afin d'avoir le champ libre pour tirer sur une deuxième cible. Cependant, à l'instinct, on est pas toujours aussi précis qu'à l'accoutumer, et Snay ne parviens pas à tirer une autre cartouche sur Okazeh. L'éclat part trop à droite, ratant sa cible, et s'évapore avant de toucher quoi que se soit.

■ Cependant, l'espace entre Snayperskaya et une deuxième cible était libre, et ne perd pas une seconde de plus pour tirer sur celle-ci.
Le tir fait mouche.

Après une telle démonstration de force, Snayperskaya souffla un coup. Elle vient de s'épuiser un peu trop vite, et sent des fourmis sur ses coussinets. Elle secoua la patte par trois fois, reprenant son souffle. Snay a été trop impétueuse pendant cette partie du combat, elle doit reprendre des forces.

(Essouflée : Snay prend un malus de 20% à son prochain jet, et 10% à tout les autres, jusqu'à la fin du combat.)
(Endolorée : la patte de Snay semble parcourue de fourmis très dérangeante. Le prochain jet de tir se voit infligé un malus de 10%)
(Pas maintenant : Snayperskaya se rend compte que ses forces manquent. Elle ne tirera pas dans une cible au prochain tour.

Tirs:

-Okazeh-

Pendant qu'Okazeh s'éloignait après son attaque ratée, Snay profitait de l'occasion. Elle tira sur le sol et .... s'envola ? Okazeh la fixa, campée sur ses positions. Pas question de la laisser d'approcher de trop près, quelque soit la particularité du mouvement qu'elle effectuait. Une fois en l'air, elle balança ses antérieur sur Okazeh. Celle-ci évita l'attaque, un peu étonnée. Le mouvement avait été fluide, très esthétique. Inutile car trop lent, mais pour le moins superbe.

Okazeh n'avait pas eu le temps de riposter que déjà l'assassine avait lancé une balle d'air comprimé. Elle avait probablement été trop rapide d'ailleurs, car cette dernière rata Okazeh. Cependant, la guerrière sursauta : elle n'aurait pas pu éviter la balle, même si elle l'avait voulu : les deux louves étaient trop proches.

Okazeh décida alors de s'éloigner rapidement. Snay profitait du combat pour tenter de nouvelles techniques, alors pourquoi pas elle ? Elle avait une idée qu'elle n'avait encore jamais utilisée ... Autant tester. Pendant qu'elle prenait ses distances, Snay tira une nouvelle fois dans la cible, et fit mouche. La louve ailée grimaça : le combat ne tournait pas à son avantage. Cependant, la louve blanche et noire semblait avoir abusé de son pouvoir, secouant sa patte tireuse. C'était le moment.

D'un rapide coup d'oeil, Okazeh repéra un rocher à sa gauche. Elle se concentra et activa son pouvoir. Cette fois-ci, elle allait avoir besoin d'un peu plus de puissance que pour soulever quelques gravier. Elle prit une grande inspiration, sentant le vent souffler entre ses pattes. Elle eut un sourire d'exaltation, sentant la puissance du vent qui lui obéissait. Puis, elle poussa un grognement en bondissant sur le rocher qu'elle avait repéré. En même temps, elle déchaina toute sa puissance pour créer une tornade à l'endroit du rocher. Cependant, la puissance du vent n'était pas au rendez-vous. Cela ferait l'affaire. Okazeh atterrit sur le rocher, au centre de la déferlante de vent, puis, prenant appui sur le roc, elle bondit sur Snay. Le vent derrière elle lui donnait une vitesse beaucoup plus importante que sa vitesse habituelle, malgré la puissance qui laissait à désirer. Cependant, elle ne pourrai attaque que de front ainsi, misant tout sur sa vitesse.

La précision de son attaque était difficile à calculer, mais contrairement à sa précédente attaque, elle ne la rata pas. Okazeh lança sa patte avant droite, visant l'épaule de Snay. Elle ne voulait pas la blesser, aussi elle visa avec la paume plutôt que les griffe, espérant la déstabiliser assez pour pouvoir ensuite la mettre au sol.

Après son attaque, elle relâcha la tornade d'un coup. Elle sentit sa tempe l'élancer, lui indiquant qu'elle avait un peu forcé niveau puissance de la tornade. Il fallait qu'elle utilise son pouvoir avec parcimonie désormais.

Okazeh n'utilisera pas son pouvoir au prochain tour, et prend 10% de malus de puissance et précision de ses tornades jusqu'à la fin du combat.

Le combat commençait à s'éterniser, côté blanche à tâche noires : c'est le combat le plus long qu'elle eu fait de toute sa vie. Côté ailé, ça semble être encore en pleine possessions de ces moyens.
Ce qui, autrement dit dans le jargon : puais sévère.

Snayperskaya avait le souffle bruyant, le froid hélas suffisant pour laisser échapper des bouches les fines vapeurs de buées si typique d'une grosse galère. Et l'assassine ne va pas oser dire le contraire.
Tandis qu'elle reprenais son souffle, Okazeh prit les devants et ses chères bourrasques comme moyens de locomotion, se transformant en une plus grosse balle que Snayperskaya ne pourra, pour ainsi dire, jamais créer.
Dans la tête de Snay, les pensées fusent assez vite pour imaginer ce que pourrait donner un tel boulet de vent dans un ventre. Avec un casque.

Cependant, si elle pouvait dévier une attaque rien qu'avec la force de son imagination, elle sera probablement déjà en train de moquer la guerrière pendant qu'elle essaye désespérément de remonter la pente, prix du pari qu'elles venaient toute deux de signer quelques minutes auparavant.

■ Snayperskaya fit mi-pivot pour esquiver une guerrière s'approchant, étonnamment, plus vite que prévu. A peine eut-elle le temps de se rendre compte qu'un bon mètre restait à être parcouru pour être sûre d'être hors de ligne de mire, que le corps entier de l'ailée s'enfonça dans la masse musculaire de l'assassine avec la puissance d'un bélier à qui on aurait manger la pousse qu'il s'apprêtait à brouter.

La patte bien appuyée sur l'omoplate de Snay, celle-ci (Snay), roula sur un bon mètre. Quoique deux mètre si on compte la quarantaine de centimètre qu'elle parcouru en glissant sur le sol, sur le flan.
La poussière retombée, Snayperskaya ne put sortir qu'un simple et mirobolant :


Avant de tousser, puis enfin, se relever.


Dit-elle en riant, trop fatigué pour attaqué. Mais pour elle, le combat continue.

-Okazeh-

Son attaque avait fait mouche, et l'assassine semblait bien essoufflée. Okazeh sentait son cœur battre fort dans sa poitrine, et son souffle s'était raccourci. Elle semblait tout de même avoir plus d'endurance que Snay. Normale, l'assassine devait être habituée à des morts subite de ses adversaires. Cependant, la guerrière commençait à sentir ses muscles faiblir. Elle savait que si le combat durait plus longtemps, elle ne pourrait plus éviter les balles de l'assassine. Cette dernière, même essoufflée, pouvait mettre à terre et blesser salement Okazeh. Cette dernière grinçait des dents. Elle ne pouvait pas réutiliser son pouvoir pour le moment, à moins de se faire vraiment plus mal que nécessaire.

La poussière retombait doucement, et Snay laissa échapper un juron dans sa langue natale.

J'sens que j'vais avoir besoin d'un bon massage après ça !

En effet ! Et Okazeh aurait besoin d'une bonne sieste et d'un repas pour faire partir la douleur qui commençait à la lanciner dans son crâne. Elle fixa Snay qui se mit à rire. C'était contagieux, et Okazeh lui fit un grand sourire plein de crocs. Les deux louves devaient avoir un drôle d'air, couvertes de poussière et de bleus. Mais c'était dans des moment comme ça qu'Okazeh trouvait les loups les plus beaux, lorsqu'ils riaient, même en plein combat. Okazeh lança à la louve noire et blanche :

Alors ça s’essouffle ?

Elle lui fit un petit clin d’œil avant d'ajouter :

Je te laisse tirer sur ta dernière cible si tu veux. Si tu réussi par contre, je ne te ferai pas de cadeaux !

Si la cible était ratée, elle aurait gagné son pari. Si elle était réussie, elle attaquerait Snay en espérant avoir le temps de l'immobiliser au sol en la surprenant juste après son tir. Elle avait tout à y gagner.

Après son fou rire passé, et une nouvelle toux, résultant d'une bouche un peu trop sèche, Okazeh reprit l'hilarité de la situation pour elle, sourit toute dent dehors, et fît preuve de pitié.


Eh bien soit ! Snay va pas cracher dessus, bien que tenant à peine debout, elle hoche la tête et tend la patte vers la dernière cible. Se concentre autant qu'elle peux, pour bien trois secondes, tira...

✦ Et le recul lui envoya la patte dans la gueule.

Snay se prit le museau, couinant un temps, avant de s'éprendre d'un rire benêt :


Elle se courbe à bien quelque centimètre du sol, toujours en rigolant. Okazeh doit avoir une scène hilarante de son point de vue.
Finalement : Snay se relève, un filet de sang coulant du nez.


Elle ponctue sa phrase en secouant mollement la tête.


Elle emboite le pas vers les rochers en amont de la piste, bourrant un coup Okazeh sur le côté et lâche une boutade sur les hauteurs au passage.

-Okazeh-

Snay accepta le deal. Elle leva la patte, visa et ... En tirant, se prit sa propre patte dans le nez ! Elle grogna, se tenant le museau, et laissa échapper en riant :

Ah la con !! *ouille*

Okazeh se retenait de rire de toutes ses forces, mais elle savait que son regard la trahirait. Snay n'étais pas du genre à s'offusquer d'une défaite, mais si un jour les deux louves décidaient de se battre de nouveau, l'issue serait très incertaine de nouveau. Finalement, Snay se releva en riant, un filet de sang lui coulant de la truffe.

Oké, je suis eue ! Ça m'apprendra à faire n'importe quoi ! J'te propose par contre qu'on se repose, tranquillement, hein... Parce que bon, hein... Oooooon... Voilà, d'acc ?

Okazeh secoua ses pattes endolories. Elle commençait déjà à avoir des courbatures. Une fois l'effervescence du combat passée, son corps lui rappelait qu'elle avait pris des coups. Snay lui donna un petit coup sur le côté pour ponctuer ses propos, et Okazeh lui emboita le pas, jetant au dessus de l'épaule de l'assassine :
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Les deux louves regagnèrent lentement le campement. C'était l'heure d'une petite sieste !