Finalement j’avais besoin de ça…

Qui es-tu ? Pourquoi es-tu là ? Qu’est-ce que tu veux ? Pourquoi agis-tu ? Tant de question meurtrière qui me frappaient de pleins fouets… Je ne me voyais plus dans l’eau… Je n’apercevais qu’une ombre vacillante et fragile. Je ne m’étais pas senti aussi faible depuis très longtemps. Je ne m’en étais jamais rendu compte, mais je crois que je suis normal dans le fond, moi aussi, j’ai besoin d’affection, d’amour, de compassion… Imryu ne pense qu’à Noxic et ne me voit pas… Pleione ? Je ne sais même plus ce que je peu croire en lui. Et Noxic ne m’a jamais vraiment considéré comme un camarade. Père est trop occupé et n’a pas le temps de gérer mes problèmes sentimental, et Ryryk n’en a que faire. Et puis je ne vois pas pourquoi on s’occuperait de moi. Pas sur que je le mérite vraiment. J’avais eus l’espoir fugace et vain de mériter d’être heureux, mais tout m’avait filé entre les pattes. Mère avait sans doute raison, j’étais une tare… Sortant lentement de la tanière, le soleil aux rayons glacés m’acheva de sa splendeur. Pourquoi me narguait-il encore de sa lumière brillante ? Je secouais mon corps et mon pelage faisant gicler quelques gouttes de sang. Je m’étais encore blessé dans mon sommeil. Quittant lentement le campement du clan, j’avais entendu l’agitation de la veille, il paraîtrait que Ware était parti vers le clan de l’air. Cela m’étonnait de lui, c’était un soldat qui voulait le bien de la meute, il n’irait jamais ailleurs…

Soupirant, je ne cherchais pas plus d’explication et m’éloigné dans les ombres du bois entourant le campement. Mes pattes s’enfonçant dans la neige, la journée avait lentement défilé avant quand je ne me dirige vers l’arène. La dernière fois que j’y étais entré j’y avais vu ma meilleure amie, mais déjà à ce moment elle ne me regardait pas et ne pensait qu’à lui. Cela faisait quelques jours que je ne l’avais plus aperçu, mais je ne voulais pas savoir pourquoi. Je n’avais plus envie de m’occuper des autres, je voulais qu’on s’occupe de moi. Je voulais être égoiste pour une fois ! je voulais vivre au moins une fois l’amour, mais Dragon et Reyn mes ancêtres avaient défié un dieu et apporté le blâme sur leur progéniture. A cause d’eux j’étais condamné avant même de pouvoir espérer…

Entrant lentement dans l’arène je m’arrêtais au pied de la statue de Zexal. J’observais le dieu immobile dans sa prison de pierre. C’est vrai que cette statue avait quelque chose d’apaise…. J’appuyais finalement mon crâne contre la roche et fermais les paupières. Un long souffle triste m’échappa. Sans prier, sans même penser à quoi que ce soit, j’essayais juste de faire face à la souffrance qui m’accablé. Et quand le soir fut venu, je montais sur le socle de la statue, et me couchais en boule entre les pattes du dieu. Levant la tête vers celle de Zexal, j’eus un petit sourire.


J’en avais besoin, j’avais besoin de chaleur physique, mais aussi morale. J’avais besoin de quelqu’un pour me soutenir et m’aider. Mais aussi pour m’aimer, parce que seul la vie avait un goût amer et acre que je ne voulais pas garder éternellement. Depuis que Pleione c’était éloigné et que Imryu n’était pas revenu d’être allé voir Noxic, moi j’avais l’impression de vaciller et d’être perdu sur une terre noire et désolé où le chemin tracé pourrait me faire glisser à n’importe quel moment….
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Finalement j’avais besoin de ça…

Si tu ne m’aimais pas… Au moins détestes moi… Mais pitié pas l’indifférence, elle est trop dur à supporter, elle est meurtrière et violente, et je crois qu’elle m’a trouvé ! Je pourrais mourir juste pour ton sourire, et toi tu ne me vois même pas…. Sauves moi Pleione, sans toi, je vais mourir… Ne me dis pas peut être, dis moi oui et sauve moi… ou dis moi non, et enterre moi… La queue dans sur mon museau, j’entendis des pas, l’odeur atypique d’un clanique du feu, l’odeur chaude du sang frais. J’ouvris lentement les yeux et levais le regard vers l’individu. Aslan, ex Bêta. Mon père avait toujours eus de la fierté en parlant de lui. Et moi de l’admiration en le regardant. Il était humble, il était doux, il était bienveillant. Il aurait pu détester ce clan qui l’avait réduit à un sous rang, mais il continuait de nous aimer et de nous soutenir.

Je le laissais monter sur le socle prêt de moi et agitais les oreilles au son de sa voix. Je n’avais pas le souvenir qu’elle soit si grave. Il me demanda si j’avais fais, et approcha le lapin de moi. Je redressais alors la tête et me relevais avant de me retourner et de me recoucher en soulevant la poussière du socle.


J’étais déjà brisé, j’étais déjà en miette. Mon esprit s’était envolé une fois avec lui, et le suivant avait achevé de me le voler. Je fermais à nouveau les paupières et soufflais longuement. Ce n’était pas respectueux pour Aslan, ni même agréable de ma part. Je le savais bien…


Ça devait sans doute se voir, mais je ne voulais pas le vexer alors je devais m’excuser pour ne pas le froisser. Et puis il ne me voulait pas de mal et ça je le savais. Alors je ne pouvais pas non plus lui cracher à la gueule. Ça n’était pas du tout dans ma nature ni même dans mes habitudes…

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Finalement j’avais besoin de ça…

Soufflant, je levais la tête et le regardais de trois quart. A sa remarque je levais le museau vers la statue puis balayait l’arène des yeux. Ce n’était pas forcément beau. Zexal avait juste quelque chose de paternel et de rassurant don j’avais besoin. Je reposais la tête sur mes pattes avant de l’entendre dire qu’il ne comptait pas me laisser comme ça. J’agitais les oreilles et les mis à l’horizontal. J’eus envie de passer mes nerfs sur lui, mais ce n’était pas mon genre du tout. Surtout que je l’avais toujours trouvé fort sympathique et je ne voulais pas briser ça. Je soufflais longuement avant d’agiter les oreilles et de relever la tête pour la tourner vers lui et le détaillais du regard. Quand je l’entendis soupirer mon regard se leva vers le haut et il chercha à attraper les nuages qui cachaient les belles couleurs du soir. Mes oreilles se mettant à l’horizontal, je me doutais qu’il ne partirait pas facilement. Mais est ce que je voulais vraiment le faire partir ? Je n’en était pas certain. Oui mais nous n’avions pas de lien, pas d’affection l’un pour l’autre, et je ne voulais pas me confier à quelqu’un qui a juste la curiosité mal placé.



Sans douceur, d’une voix froide et distante. Ça aurait bien finit par sortir de toute façon. Au final je me mis à grogner parce que mon cerveau se rappela de mon frère … Celui que j’avais aimé. Et d’Akala don j’avais été séparé de force ! Aucun loup du feu ne savait d’où je venais. Personne ne savait que j’avais une famille. Que j’en avais eus une tout du moins. Personne ne savais qu’on m’avait arraché à Akala quand nous étions petit parce qu’il ressemblait à père, ce vagabond qu’une noble de l’air avait croisé et cherché à la naissance de ses petits pour lui rendre celui qui lui ressembler. Elle nous avait laissé seul avant de prendre mon frère et de partir l’offrir à père… Un père que je ne connaissais que de nom… Parait-il que j’avais en moi les gênes lointain d’un vampire, et ceux moins vieux d’un dragon… Cette idée me faisait souvent éclater de rire, mais là elle m’énervait. Ensuite on m’avait prit mon frère, Shaï m’avait été enlevé alors que nous étions plus âgés. Nous étions débrouillard et nous nous aimions vraiment. Mais mère ne pouvait pas retourner chez les airs avec deux tard… Elle m’avait arraché à mon frère et m’avait laissé errer comme un malheureux pour le retrouver. J’avais été sauvé par Lord Jarodin, il était mon espoir et ma survit ! Je voulais les revoir tout les deux… Je voulais voir la belle chevelure blanche d’Akala devant mes yeux quand il passait sa tête au dessus de moi. Je veux voir les belles ailes draconnique de Shaï quand il s’énervait et qu’il les déploies… Je veux voir Pleione aussi….



Oups… Je crois que je me suis énervée…. A moi aussi, une demeurée m’avait tout pris. Et je crachais sur lui ce qu’on m’avait bien avant que je sois là. Je sautais du socle et regardais le mâle en baissant honteusement les oreilles et en détournant le regard. Je tournais finalement aussi la tête et mes plumes sous mon bandeau se mirent à trembler comme lorsque je vais pleurer.


J’étais perdu et déboussolé. Il ne fallait pas m’en vouloir je ne savais plus où j’en étais ni ce que je voulais vraiment… Aslan aide moi…. C’était ce que ma voix et mon regard lui disaient. Mais moi je n’étais pas capable de l’exprimer. Pour une fois que mon corps s’exprime naturellement…

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Finalement j’avais besoin de ça…

Comment faisait-il pour rester de marbre après ce que je venais de lui cracher à la figure, ça n’avait pas de sens, pas de logique… Ou alors il était pire que moi en ce qui concernait les sentiments, ce qui serait bien dommage. Après tout c’était un loup digne et agréable. Je n’avais pas envie qu’il finisse mal ou qu’il soit désagréable ou insensible. Ce serait dommage de mon point de vue. Je le vis descendre du socle avant de l’entendre et d’agiter les oreilles. Je ne pu retenir les grognements qui m’échappa. Comment pouvait-il me dire une chose pareille lui qui ne savait rien de moi ?


Je me mis à tourner comme un lion au cage, à grogner, à aboyer, à mordre dans le vide. J’avais envie de me battre, d’attaquer et de blesser. De faire pleurer et hurler et d’entendre supplier comme moi j’avais supplié. Je secouais vigoureusement la tête, non je n’étais pas comme ça. Je n’avais pas l’âme d’un loup vengeur ça n’était pas moi. Pas dans ma nature. Je fermais les yeux en soufflant longuement, me calmant enfin, je me retournais vers Aslan, les oreilles légèrement en arrière.


J’avais abattu ma mère, j’avais entretenu longuement une relation avec elle, avant de mettre fin à sa vie. Maintenant il fallait que j’agisse de la même façon pour le bien de la meute. J’avais finis par comprendre, par voir jusqu’où le mal rongeait les notre. Mais il me rongeait aussi et je n’arrivais pas à m’en défaire. Un soupir m’échappa avant que je ne me couche en sphinx et que je ne pose ma tête sur mes pattes avant. Je levais les yeux vers Aslan.



Je ne voulais pas souffrir encore, je voulais oublier Pleione et en aimer un autre s’il le fallait. Je voulais être aussi indifférent que lui l’était avec moi. Je voulais qu’il voit que même sans lui je pouvais être heureux mais je n’y arrivais pas. Je secouais alors la tête, non plus je pensais à lui plus je lui donnais d’importance. Je suis vraiment un crétin.

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Finalement j’avais besoin de ça…

Quelques part au fond de moi je me savais dur et surtout fragile. J’étais parti sur un terrain inconnu ou l’expression de mes sentiments se faisaient sans que je ne le contrôle. Je ne voulais pas de mal au loup en face de moi. Ça jamais, c’était quelqu’un de bon, de sensible, je le savais, je l’avais vu dans ses rêves, et je savais que son désir était de m’aider. Je le savais, parce que je le voyais comme une évidence, les désirs apparaissaient à moi tellement naturellement après tout… Je secouais doucement la tête, comme tout les autres il devait sans doute croire que je ne possédais pas de pouvoir, c’est pour ça que les soldats me faisaient si peu confiance et que père était toujours gêné quand j’allais au travail. Il avait peur que son petit garçon sans don meurt au combat. Mais je poussais mes victimes au suicide, je n’avais jamais eus rien à faire de plus que de les hanter…



Perdu ? Un peu ? pas qu’un peu… Akala m’aurait déjà sauté à la gorge et grondé après s’il m’avait vu comme ça. Shaï aussi… Shaïsfar aurait tenté de me pousser au point que seul la perspective de la meurt m’aurait poussait à vivre. Je fermais les paupières en pensant à eux, ne faisant pas attention au mâle quand il cherchait mon regard. Mais quand il parla je dressais les oreilles et rouvrir vivement les yeux. Puis je me redressais reculant mes pattes pour être assit, je mis les oreilles à l’horizontal et détournais le regard.


J’avais baissé les yeux en parlant de cela, parce que ça me faisait honte. J’étais tombé amoureux de mon frère, j’étais comme père, qui avait juste eus des momes avec maman pour paraitre normal … Tout ça parce qu’il était frustré, parce que le mâle qu’il aimait lui avait été pris… je ne comparais jamais Pleione à Shaïsfar, c’était indigne de ma part et méchant pour Pleione, et je n’étais pas comme ça. J’aimais Pleione parce qu’il était différent de Shaïsfaar, il n’était pas mieux, pas moins bien, il était juste Pleione. Je secouais la tête


Fallait bien que je le dise un jour. Puisque tout le monde pensait que je comparais tout le monde alors que ça ne m’arrivait jamais. Enfin, maintenant au moins Aslan était au courant, après il pouvait prendre cela comme il voulait. Je soufflais longuement avant de me laisser tomber sur le côté, me retrouvant alors sur le flanc. Ma tête frappa assez violemment le sol mais cela ne me dérangea pas. Je levais les yeux vers lui, triste, mais à la fois attentif à ce qu’il allait me dire.

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Finalement j’avais besoin de ça…

Face à moi le regard d’Aslan me dérouta, n’éprouvait-il donc rien ? Il ne semblait pas repoussé parce que je le lui avais dis. Mes révélations étaient donc sans importances pour lui… Je n’aurais pas dû en parler, j’aurais dû me taire comme je l’ai toujours fait. Ça aurait été tellement mieux pour moi. Je fermais les yeux et retenais le grondement de peine qui montait dans ma gorge. Je n’en voulais pas à Aslan, après tout il n’avait aucune raison de m’aider et de me soutenir. Pourtant de par son regard je savais qu’il réfléchissait à une solution, une manière de m’aider. La chose la plus plausible qui soit, le moyen le moins douloureux. Puis j’entendis ses paroles, je levais la tête, et tournais mon regard vers mon dos. Retirant mon foulard qui montrait mes omoplates, les quelques plumes duveteuses encore là tremblaient d’horreur.


Sans lui je me serais sans doute laisser mourir, il a été le seul à me trouver utile et intéressant. Il m’a élevé, il a fait de moi un soldat, et grâce à lui j’ai pu me relever. J’avais rencontré Pleione bien plus tard, et la simple amitié que j’éprouvais pour lui avait finit par se changer en amour. Je n’avais rien fait pour lutter, de toute façon je n’avais pas cherché à me battre contre mes sentiments. Puis j’écoutais Asland me faire la moral, je savais tout ça, que l’amour n’était pas un fleuve tranquille. Il me demanda alors s’il n’y avais pas quelqu’un d’autre qui m’étais cher, un sourire effleura mes babines.



Je ne voulais pas l’embêter plus que ça ni qu’il se prenne la tête pour moi. Je me relevais lentement et secouais mon pelage avant de m’incliner respectueusement. Je ne voulais plus penser à ça, je voulais chasser toute ses pensées de mon esprit. Je voulais tuer mes sentiments, les éteindre complètement pour ne plus souffrir de leurs existences. Ma queue fit un mouvement vif dans mon dos alors que je regardais le loup sombre en face de moi.


M’inquiéter de l’amour des autres les rendaient importants et leur donné des raisons de me blesser d’avantages. Je détestais paraître faible. Je voulais me rapprocher encore et encore de l’indifférence de mon père. Je voulais que plus rien ne m’atteigne, pour ne plus jamais souffrir de choses aussi futiles. C’était décidé ! Néanmoins, je ne m’empêchais pas d’aimer !

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Finalement j’avais besoin de ça…

J’étais toujours mal, j’avais la sensation d’avoir la conscience écrasée par un poids intense. J’étais fatigué de me battre pour être heureux et bien. Peut être que me laisser aller à la douleur serait finalement une bonne chose. Je vis bien qu’il était gêné et chamboulé de voir ça. Il ne m’avait jamais vu ainsi, comme tous les autres d’ailleurs. Il n’y avait que Ryryk qui était au courant. Petit il aimait mordiller mon foulard, un jour il me l’avait enlevé pendant notre sommeil, et au réveil il avait été très surpris de ce qu’il avait vu. Depuis je ne retirais plus du tout mon foulard. D’ailleurs je le remis bien rapidement pour ne pas incommoder mon camarade qui m’observait.

Il m’écouta attentivement parlé de ceux que j’aimais. S’il avait d’autres questions il pourrait les poser, ça ne me dérangeait pas. Après je ne garantissais pas que j’y répondrais. Mais il avait le droit de tenter sa chance après tout. De plus il semblait se questionner depuis que j’avais parlé d’Imryu. Je soupirais alors en secouant doucement la tête.



Ça au moins c’était dit et il ne se poserait plus la question à ce sujet. Je n’étais pas amoureux d’Imryu, et je ne comptais pas le devenir. De toute façon je n’étais pas attiré par les femelles mais bien par les mâles. Même peut être par Aslan lui-même. Secouant la tête à cette pensée bien étrange j’entendis la proposition du loup et hochait la tête avant de me mettre en position de combat, retroussant les babines, prêt à l’attaque. Je fis un mouvement de tête humble et sérieux.


Je ne comptais pas attaquer le premier, de toute façon je savais mieux riposter que me lancer dans le combat. Mais bon, j’attendais de voir si Aslan lui serait plus apte à ouvrir l’entrainement. J’avais hâte de le commencer d’ailleurs, parce que ça pourrait me détendre, me vider l’esprit, me faire du bien au moral !

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Finalement j’avais besoin de ça…

Reymsa continuait d'être tendu et surtout pas vraiment bien, mais il se disait que l'entraînement lui ferait du bien. Sa queue battant dans son dos il se mit en position et répondit aux coups de son adversaire avec dextérité et entrain. Il faisait cependant très attention à ne pas blesser son congénère, ça n'était de toute façon pas du tout le but de l'exercice bien au contraire. Sa queue fouettant l'air dans un mouvement vif, quand ils se mirent à tourner comme des lions en cage le mâle observait avec attention son adversaire essayant de prévoir les prochaine coup.

Mais les paroles d'Aslan furent le coup le moins prévisible qui soit possible de faire. Reymsa se figea une seconde et plaqua ses oreilles sur son crâne. Ses yeux laissèrent passer son inquiétude. Lui dire qu'Imryu n'était pas venue à un entraînement c'était comme lui annoncer que Ryryk avait eut un grave accident ou qu'il avait tuer quelqu'un et était devenu sombre... Il sentit son inquiétude lui étreindre le coeur et fut surpris par l'attaque d'Aslan qu'il repoussa violemment et plus méchamment qu'il ne le voulait. Se relevant en vitesse il détailla le mâle avant de s'incliner.


Il devait sans doute comprendre qu'il voulait vérifier et s'assurer que sa soeur soit bien vivante. Si ça n'était pas le cas il ne pourrait définitivement pas s'en remettre. Se retournant sans laisser le temps à Aslan de dire quoi que ce soit il s'éloigna au trot puis au galop à la recherche de sa petite soeur de coeur.

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