Bonjour/Bonsoir.
Pour l'instant, nous n’acceptons pas les nouvelles inscriptions. Le forum est en stand by : nous réfléchissons à le relancer en le transformant peut-être en serveur Discord RP. Ainsi, le forum deviendrait uniquement un support au jeu.
Si vous êtes un ancien membre passant par là : merci d'être un jour, venu jouer avec nous !
Les élémenloups
Bonjour/Bonsoir.
Pour l'instant, nous n’acceptons pas les nouvelles inscriptions. Le forum est en stand by : nous réfléchissons à le relancer en le transformant peut-être en serveur Discord RP. Ainsi, le forum deviendrait uniquement un support au jeu.
Si vous êtes un ancien membre passant par là : merci d'être un jour, venu jouer avec nous !
Sujet: La source du cauchemar [Néphélée, Libre] Terminé 4/4/2018, 00:43
- RP Effectué au Marais Tamashi -
La source du cauchemar
Les frissons et les tremblements parcouraient le corps de la femelle. Couchée en boule dans le fond de sa nouvelle tanière de médecin, elle avait déjà suivit un bon entraînement et elle avait les félicitations de tout ces collègues pour sa vitesse d’apprentissage. Mais depuis quelques jours la femelle allait mal, et elle avait été le sujet d’un examen de santé poussé de la part de ses collègues de travail. Si la femelle allait bien en journée, dès qu’elle fermait les yeux les choses étaient différentes. Un médecin l’avait vu s’assoupir, et son réveil violent lui avait fait pousser un hurlement tellement fort qu’après ça elle s’était retrouvée surveillée. Ils ne savaient pas encore ce qu’elle avait, mais son rêve, son cauchemar, celui de toujours, était en train de devenir plus vrai que jamais, il s’était allongé, tellement étiré que tout en était devenu limpide et réelle. Et la veille, elle s’était évanouie à cause de la voix de son frère, aujourd’hui elle était surveillée, encore, et endormie tremblante et fiévreuse. La louve lâcha un autre gémissement alors que des larmes coulaient sur ses joues. Finalement elle fut réveillée dans son propre cri, un non de désespoir et de crainte alors qu’elle se heurtait au plafond en cherchant fuir. Elle fit peur à la guérisseuse qui s’était occupée d’elle, se retournant comme une toupie, elle quitta la tanière. Son corps tremblant et sa peur présente, elle se heurta à tous ceux autours, même Hydromos, et manqua aussi de se prendre son propre fils. D’un battement d’elle puissant elle passa au dessus de lui et s’envola alors que la guérisseuse qui c’était occupée d’elle lui hurlait de revenir. Elle n’était pas en état de sortir, si elle était confrontée à un danger quelconque elle ne survivrait sans doute pas.
Elle savait que la guérisseuse demanderait à Hydromos d’envoyer quelqu’un la chercher, elle ne pourrait pas rester seule éternellement. Elle vola longtemps. Se posa et marchant en pleurant et en criant sa colère et son rejet. Elle ne voulait pas que ça soit vrai, elle refusait d’accepter être le fléau du loup qu’elle respecte et aime le plus au monde. Elle s’envola une fois encore dans le désert, mais se retrouva frappée par le vent et se laissa tout simplement tomber dans une dune de sable. Roulant sur le flanc, elle ferma les yeux et essaya de se calmer. Ce n’était qu’un rêve, Hydromos n’était pas mort, personne ne lui ferait du mal, surtout pas elle ça jamais. Mais la femelle avait un doute, un doute si puissant qu’elle en souffrait intensément. Elle avait la sensation que la puissance d’une haine et d’une noirceur inconnue affluait en elle contre sa propre personne.
« Je te l’interdis ! »
La voix de son frère gronda si fort qu’elle en trembla. Elle le vit si nettement, et si énervée qu’elle baissa les oreilles et couina comme une jeune loupiote. Elle savait qu’il était en colère, et elle était inquiète, stressait, soumise à une angoisse si violente qu’elle avait la sensation de pouvoir mourir de peur à tout moment. Elle se releva finalement, et marcha dans le silence et dans le désert pendant des heures, jusqu’à ce que la nuit arrive et que le vent ne se lève. La tempête de sable fut violente, mais Rohemween avançait encore, debout comme un soldat épuisé qui traîne à l’arrière des convois. Si elle s’arrêtait elle mourait ensevelie par le sable, si elle continuait elle finirait trop épuisée. Quand la tempête se calma la lune apparue enfin et Rohemween poussa un long hurlement de douleur et de peine. Elle ne pouvait plus dormir, elle ne pouvait pas revoir ça et douter encore… Elle secoua la tête, s’envola, tomba, se releva, repartie à nouveau, fit quelques tours en cercle au dessus du sable et retomba. Elle observa le ciel, tendit une patte vers lui et lui souris. Le ciel la narguait, il était arrogant et trop loin pour elle, il se moquait de sa douleur et la laissait choir ici comme une malheureuse.
Non, jamais ! Elle n’était pas malheureuse, elle était une Soldier, elle était un soldat, elle transmettait le gêne d’une louve puissante et d’un mâle sage, même si la folie c’était immiscée dans la famille, ça ne changeait rien. Elle s’envola, elle voulait se battre, montrer qu’elle était encore là, et pas seulement pour la nuit ! Alors elle la défia, et vola sous les étoiles rieuse et la lune croissante. Mais ses paupières étaient lourdes, elle s’endormait presque en volant…
- Hydromos était là, debout comme un roi, il était beau, plus beau que jamais… Il était Alpha, il dirigeait, il y avait un problème, il organisait les soldats, il préparait le clan à la défense, et renforçait les frontières. Il parlait d’un dieu, mais elle ne savait pas lequel… Elle voyait une ombre au dessus de lui, quelque chose approchait, il était en danger… Le danger lui tomba dessus, le sang gicla, les mâchoires puissantes, les crocs brillants sous les regards inquiets, la puissance du vent, le pelage rouge et noir… Hexx ? Non… Il était mort… Mais alors qui ? Ce bruit… Des ailes ? Des plumes tombèrent, blanche, étincelante, brillante d’une lueur neigeuse… -
Elle rouvrit violemment les yeux, se heurta à une cime de pin, chuta entre les branches en hurlant. Cherchant à se retourner, elle termina sa course dans la boue et la vase. Ressortant violemment du liquide visqueux elle nagea difficilement sur le bord de la rive et ferma les yeux en soufflant… Elle entendit des pas et leva les yeux vers la silhouette de son frère à qui elle dévoila un sourire.
« Pourquoi t’es encore là toi ? »
Il fit rouler ses épaules sous son pelage et elle ferma les yeux, soufflant longuement. Il ne répondrait jamais à cette question, puisque c’était elle qui le retenait. C’était à elle de le laisser partir. Pas à lui de le demander. Elle se releva péniblement, le corps trempé et sale, laissa de profonde trace de vase dans son dos. Ses ailes pendants de chaque côté de son corps. Elle se glissa dans un creux formé par une racine et se replia sur elle-même, s’endormant là.
« ça ne peux pas être moi… Je l’aime beaucoup trop »
Non, ça ne pouvait pas être elle, jamais elle ne ferait ça à Hydromos… Alors pourquoi elle en était certaine. Pourquoi est ce que plus son rêve s’allongeait, plus cette réalité lui sauté aux yeux ? Après tout, elle n’avait jamais été capable de voir le danger, juste l’ombre au dessus d’Hydromos, et la peur des autres… Parce que l’ombre, c’est elle qui la forme…
La partie Italique est une part du rêve de Rohemween
Dernière édition par Chey Yamishin le 15/4/2018, 21:00, édité 1 fois
Invité Invité
RPG
PROFIL
Sujet: Re: La source du cauchemar [Néphélée, Libre] Terminé 8/4/2018, 20:18
La source du cauchemar
Feat. Néphélée & Rohemween
La grise c'était légèrement calmé ses derniers jours. La joie ne dansaient plus aussi souvent sur son petit minois. Et il y avait une raison à tout cela. Son petit coeur avait souvent des sortes de pincements. Elle était.. Triste. Oui. C'était le mot approprié pour son état d'âme.
La raison de cette tristesse portait le nom de Rohemween. Celle quelle voyait comme sa mère de coeur était de plus en plus absente et distante avec la femelle. Cela faisait plusieurs jours quelle ne l'avait as vu et encore là la dernière fois elle semblait tourmenté mais n'avait osé toucher mot de ces pensées a la jeune femelle. Néphélée était donc dans le néant quant aux réels événement touchant l'ancienne béta.
Elle savait au moins que sa douce Rohem n'était plus la seconde d'hydromos suite à sa visite chez les feux... Mais elle lui avait épargner les raisons. Maintenant elle était guérisseuse... Mais elle ne parlait pratiquement pu a Neph qui s'ennuyait profondément de celle qui fut alors sa mère à un moment de sa courte vie. Et connaissant la vieille louve, la jeune elle, n'osait trop insisté mais le chagrin gagnait son être alors qu'elle voyait les jours heureux s'éloigner a une vitesse folle. Cétait un passé lointain dont elle semblait devoir faire le deuil...
En ce matin nuageux, la jeune grise était allongé sous l'ombre d'un nuage et observait le mouvement des membres de son clan... Tout était assez calme. Le loup majestueux qui est son alpha fit son apparition et elle le suivit du regard un instant avant de voir un mouvement de masse. Quelque chose approchait... Quelque chose d'inhabituel.
Elle vu soudainement la louve noire ailée sortir de la tanière des guérisseur et s'enfuir en furie. Elle fonçait dans a peu près tout le monde même son ami le loup paon et son fils adoptif. Le regard de la vieille vient sur Neph l'espace de deux secondes et la grise ne reconnu pas Rohemween. Ses oreilles se plaquèrent sur sa tête alors que l'ancienne bêta réussi a s'enfuir du camp a tire d'aile.
La jeune messagère ne prit pas de temps et s'avança vers son alpha pour lui demander si elle pouvait suivre la femelle en fuite. Le mâle accepta et voulu ajouter quelque chose mais la grise était déjà parti a la suite de sa chère maman de coeur. Elle eut de la misère a la retrouvé et une fois fait, ce fut dans un piteux état qu'elle découvrit la guerrisseuse. Timidement et doucement, la jeune femelle s'approcha de la plus vieille. Ce n'était pas dans son habitude d'agir de la sorte mais en se moment Rohem lui faisait... Peur. Peur parce qu'elle l'ignorait presque et qu'elle n'était définitivement plus la même qu'il y a quelques mois a peine.
— R...Rohem? S'il te plait répond...
Elle s'avançait de plus en plus et faisait tout de même du bruit pour signifier sa présence près de la femelle et ne pas se faire attaquer. Rendu tout près, la grise pose son museau dans le coup de la louve et elle renifle un peu, retenant les larmes qui lui sont montés aux yeux en voyant sa douce maman adoptive dans cet état.
— Dis moi... Dis moi ce qui ne va pas... Je t'en supplie.. Tu n'es plus la même... J'ai peur de te perdre. Tu sais je... Je t'aime moi.
Elle avait peur d'avoir irrité la femelle et tremblait un peu mais Neph se devait de tenir le coup devant la vieille louve. Elle voulait savoir. C'était maintenant ou jamais. Car peut-être.. A la voir, c'était une des dernière fois qu'elle pouvait interagir avec elle.
Ses petits yeux se ferment alors en attendant la réponse de la guérisseuse. Pourvu quelle lui réponde... Pourvu quelle ne la rejette pas elle aussi.. Car sans elle, elle n'a plus de famille.
Sujet: Re: La source du cauchemar [Néphélée, Libre] Terminé 8/4/2018, 22:18
La source du cauchemar
La femelle, le poil humide et boueux, les ailes douloureuses, ferma les yeux en soufflant. Elle voulait rester là éternellement, mais si elle restait sur les Terres d’EL et qu’elle était bien le fléau d’Hydromos, elle le mettait en danger. Si elle privilégiait son amour pour lui, en dépit de sa logique, elle le mettait en danger. Si elle le quittait pour le dieu des éléments, elle le mettait aussi en danger. Non… Non elle ne le mettrait peut être pas en danger, ça pouvait être ça, sa solution… Oui, mais non, elle ne pouvait pas se résoudre à le trahir, lui qui lui avait tant donné. Il était si bon avec elle, si doux, et si gentil. C’était un Alpha parfait, non, c’était un roi aux yeux de Rohemween. Mais elle était partie pour retrouver sa mère, elle avait trahit la confiance de l’Alpha en allant aider à tuer Zal, et elle l’avait agressé car il lui avait menti… Après quoi elle c’était enfuite à nouveau, et elle l’avait croisé…
Lui il était puissant, il était sombre, il était agressif, il était mauvais, il était noir, il était désagréable, il était arrogant, il était hautain, il était fier, il était manipulateur… Et surtout, il était son violeur…. Pile durant la saison des chaleurs… Elle donnerait bas dans quelques temps, elle le savait. Mais elle était déjà si vieille, serait-elle seulement capable de survivre à ça ? Elle n’en savait rien… Elle avait toujours rêvé d’avoir une descendance, mais pas dans cette situation, il y avait beaucoup trop de risque.
Elle entendit soudain du bruit, une présence nouvelle, celle d’une louve qu’elle connaissait, et qu’elle reconnue facilement. C’était sa fille adoptive, Néphélée, la petite louve avait toujours était aux petits soins avec elle. Bien plus que ne l’a jamais été Milenko. Lui était distant, peu présent et ne semblait pas forcément tenir beaucoup à elle, du moins, elle le ressentait ainsi. Mais Néphélée, don elle s’était occupée en même temps que Milenko, lui montrait toujours plus d’amour et d’affection. Mais depuis quelques temps la louve noire aux ailles blanchies n’arrivaient plus à donner d’amour à sa fille. Non elle n’y arrivait plus du tout… Elle entendit la femelle lui demander une réponse, et tourna son regard vide vers elle avant de lacher un soupir. Néphélée était bruyante, comme pour prévenir de sa présence et ne pas se faire attaquer, elle faisait donc si peur que ça ?
« Si tu crains que je t’attaque… Alors va-t-en …. »
Elle ne voulait blesser personne, surtout pas ses proches, surtout pas ses enfants. Alors que la femelle se couchait contre elle, elle sentait aussi la présence froide et fantomatique de son grand frère. Elle avait la sensation qu’il disparaissait de jour en jour depuis qu’elle avait croisé le loup à queue en plumeau. Elle observa son frère, son pelage blanchi, son regard doux, son air supérieur, quelque chose d’un peu hautain masqué par cette gentillesse manipulatrice. Elle lui fit un sourire, mais il savait qu’il était aussi vide et sans vie que lui.
Elle entendit alors à nouveau la voix de sa fille qu’elle avait laissé se coucher contre elle. Elle observa la femelle aux cheveux sombres et souffla longuement avant de se relever comme un fantôme. Secouant son pelage pour faire partir la boue, ses ailes traînantes, elle s’engagea sur un chemin inconnu, mais qui l’éloignait de celui qu’elle désirait protéger. Elle lança un regard de trois quart à sa fille.
« Bientôt, tu seras grande sœur, et moi, je pourrais partir en paix, sinon, je finirais par tuer le seul mâle que j’ai un jour aimé »
Sa voix était neutre, triste, et lointaine, comme si elle était loin, ou déjà morte. Le rêve était violent, réaliste, puissant, mais qu’en elle pensait à la mort il se modifiait. Alors c’était elle, plus le temps coulait, plus elle en était persuadée. Mais elle ne pouvait pas encore mourir et emporter avec elle la vie qu’elle portait. Elle ne pouvait pas tuer ces petits êtres qui se développaient en elle. Et puis elle le sentait, un jour, cela lui permettrait de revenir, lui qui avait été si pur et si noble…
Sujet: Re: La source du cauchemar [Néphélée, Libre] Terminé 14/4/2018, 04:41
La source du cauchemar
Feat. Néphélée & Rohemween
Néphélée, calée contre sa mère adoptive, espérait toujours une réponse quelconque. Mais alors, la femelle semblait si... Ailleurs. Rohemween était dans sa tête ou bien dans une quelconque folie mais elle n'était pas totalement sur terre avec elle. Cela inquiétait la petite grise qui ne savait pas tellement comment agir avec le zombie qui se tenait près d'elle. Elle lui manquait tellement la Rohem de son enfance..
— Si tu crains que je t'attaque... Alors va-t-en ...
La petite femelle se figea soudainement, baissant les oreilles. Elle se sentait mal maintenant. Elle venait de la blessé... Mais pourtant elle n'avait pas peur enfin.. Si mais non. C'était compliqué. Elle avait peur de faire face a tout autre que sa mère. Mais maintenant elle savait... C'était elle mais elle différente. Elle lâche alors un soupire et baisse son museau pour regarder au sol.
Néphélée sentait la vieille louve se crisper un peu... Elle souriait. En relevant les yeux elle ne voyait rien mais sa mère qui fixait le vide en souriant a peine. Un sourire pale. Elle faisait ça parfois et la messagère aurait aimé voir par les yeux de l'ancienne beta. Pour voir ce quelle voit dans ce temps là... Mais ses pensées changèrent a tout a allure alors qur la noire se lève presque péniblement, comme si elle portait un lourd fardeau sur elle. Soudain, elle se retourne et Neph croisa le regard de la grande louve. Ce regard, elle n'en a jamais vu dr pareil. Elle ne saurait déceler la lueur qui y brillait mais ce n'était rien de bon...
— Bientôt, tu seras grande soeur, et moi, je pourrai partir en paix, sinon, je finirais par tuer le seul mâle que j'ai un jour aimé.
Un sceau d'eau, une claque, ou non, un couteau. Ces paroles pourtant dénuérs d'émotions ont frappés la petite grise de plein fouet. Rohem est... Elle va être maman. Elle va avoir une descendance. Autre qu'elle et Milenko qui ne sont pas ses enfants de sangs. Elle aurait eu envie de pleurer, peut-être de bouder... Mais la nouvelle était trop sombre a ce moment précis.
Qui était le père? Rohem n'avait pas de compagnon. Elle était peut-être distante mais ne lui aurait pas caché un compagnon... Était-ce voulu? Sûrement pas... Va-t-elle les élever comme elle a si bien élever la jeune messagère et son frère adoptif? Elle n'est pas en état. Pas état.... Va-t-elle non seulement survivre a cela?
La grise sent ses pattes flechire mais elle se reprend en batant des ailes. Elle ne doit pas flencher. Pour sa mère. Tant de question quelle sait, resteront sans réponses. Neph s'approcha de la noire qui était pensive a présent. À quoi pouvait-elle bien pensée... Tellement de choses. De choses que la petite femelle ignore.
— Je.. Je t'aiderai a t'en occuper... Comme tu as aidé mon père. Je vais leur montrer a voler comme tu as fais pour moi... Ma... Maman, je serai la meilleure grande soeur.. Je te promet. Mais ne pars pas..
Elle avait de la misère a parler tellement elle n'est pas habitué avec les sentiments... Elle est toujours joyeuse et énervée.. Elle dit je t'aime et le montre mais pas de cette façon. Et jamais encore, meme si elle considère Rohem comme sa mère, jamais elle ne l'a appelé maman jusqu'à présent.
Puis elle se place devant la femelle. Elle n'avait pas osé demander de quoi elle parlait lorsqu'elle évoquait de tuer celui qu'elle a aimé... Elle ne savait pas de qui elle parait ni pourquoi elle parlait de tuer. Mais son regard lui posait la question. Libre a la vieille louve de lui répondre ou non.
Ce qu'elle avait de la misère a direger par contre était le fait quelle pouvait partir en paix apres... Mourir. Rohem. Sa mère. La seule famille quil lui reste... Elle ne peut pas et ne veut tout simplement pas envisager le pire. Elle est si jeune.. Elle pourrait encore vivre quelques années avec elle! Et maintenant qu'elle aura des petites ils pourront être a nouveau un famille... Elle va l'aider ça elle peut en être sûr! Mais elle ne doit pas partir... Elle ne peut pas.
Sujet: Re: La source du cauchemar [Néphélée, Libre] Terminé 14/4/2018, 20:39
La source du cauchemar
Marchant comme si je trainais difficilement mon corps, je regardais pourtant Néphélée du coin de l’œil. Malgré tout les espoirs qu’elle avait toujours eus, elle n’avait jamais eus la même place que Milenko. Elle n’était pas ma fille et ne le serait jamais. Elle était mon élève, ma disciple et mon amie. Mais seul Milenko avait la véritable place de descendant dans mon cœur. Néphélée avait un père, et elle était lâche de le fuir et de le remplacé par moi sous prétexte que je suis plus douce et plus présence. Heroes c’est toujours démené pour venir la voir entre ses missions il a toujours était présent durant ses entraînement au vol à l’encourager et la soutenir. Mais elle n’a jamais fais d’effort pour lui. Elle me voyait moi comme une mère, mais ne voyait pas combien le loup gris l’aimait. Désormais j’allais avoir ma propre descendance, des louveteaux qui éloigneraient encore la louve. Ma famille à moi, celle que j’avais tant désiré quelques années plus tôt. Mais j’étais vieille, fatiguée, et surtout, je ne voulais pas de ces petits… Ils étaient ceux d’un fou, moi, c’est ceux de Deenos que j’aurais souhaité porté.
Quand la femelle me parla je l’écoutais avant de m’arrêter, levant la tête vers le ciel je poussais un profond soupir en tournant mon regard vers elle. Un regard bleu et vif, vivant et fier, prouvant que j’étais encore là, que je décidais encore de mon avenir, et qu’elle n’avait pas à me dire quoi faire. Je secouais la tête.
« De toute façon quoi que je dise tu continueras encore de faire ce que tu veux ! Tu parles de ton père mais tu te soucies plus de moi que de lui, et tu te prétends ma fille ? Si j’étais la compagne d’Heroes je t’aurais reniée pour avoir ainsi délaissé ton père ! Tu veux faire quelque chose pour moi ? Occupe toi du loup qui a toujours veillé sur toi avant qu’il ne passe de l’autre côté ! »
Je m’assis et soupirais longuement en essayant de chasser mes pensées. Il était temps qu’elle grandisse, qu’elle me laisse derrière. Je n’étais pas sa mère et je ne le serais jamais. Et ce n’était pas sa le problème mais le fait que j’étais devenue un danger pour ma meute. Quand elle me passa devant et me regarda ainsi je dévoilais les crocs, retroussant les babines, les paroles noires soufflées par mon frère entrant en moi comme un poison exquis.
« Tu ne seras jamais leur sœur et moi je ne serais jamais leur mère ! Je n’élèverais pas ces louveteaux, d’abord parce que je ne les veux pas, ensuite parce que je suis trop vieille pour survivre à leur naissance. Je ne tiendrais pas un mois après leur naissance ! »
Je secouais vigoureusement la tête et contournais la femelle avant d’ouvrir mes ailes et de les agiter pour faire partir la boue. Essayant de m’envoler, je me soulevais de quelques mètres avant de retomber sur le sol en lâchant un couinement. Je me laissais choir sur le flanc, lançant un regard à mon ventre déjà rond… J’allais sans doute donner bas dans quelques jours… Je devais rentrer, je ne pouvais pas tuer ces petits êtres qui n’avaient rien demandé. Mais j’espère qu’ils n’auraient pas la folie de mon père, ni celle du leur. Je lançais un regard à la louve que j’aimais profondément mais que je voulais voir grandir vraiment.
« J’espère que tu t’occuperas de ma descendance… Que tu les empêcheras de devenir noir comme leur père ou leur grand père… Si jamais un de mes petits est un sadique, je t’en pris… tue le »
Je m’étais relevée dans mes paroles avant de m’incliner face à la femelle. J’allais mourir et protéger ainsi Hydromos de mon existence. Mais si mes petits étaient marqués de la même malédiction que moi et qu’ils devenaient des fous, alors je préférais qu’ils meurent…
« Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, je mourais quand même… Je ne serais jamais la louve qui fera du mal à Hydromos… Et je ne pourrais jamais revoir Deenos… Mais c’est mieux ainsi. Tu devras apprendre à vivre sans moi… Et a voir mes enfants comme la preuve que j’ai un jour été existé. »
Je la regardais, froide, implacable et sérieuse. Je ne riais pas et j'avais pesé mes mots. Je ne serais pas la louve qui tueras Hydromos, et je ne reverrais jamais le loup que j'aime... Mais c'était ainsi et pas autrement. Au moins j'aurais eus des petits, et peut être qui sait, qu'ils deviendront de fiers loups de l'Eau prêt à tout pour protéger mon Alpha. .
Sujet: Re: La source du cauchemar [Néphélée, Libre] Terminé 14/4/2018, 23:56
La source du cauchemar
Feat. Néphélée & Rohemween
Néphélée regardait toujours la vieille louve avec se regard triste et espérait réellement qu'elle ne la rejette pas. Car évidemment tout semblait être fait pour que la petite s'éloigne finalement de l'ancienne bêta. Mais alors quelle espérait, la grise se prit une douche froide.
— De toute façon quoi que je dise tu continueras encore de faire ce que tu veux ! Tu parles de ton père mais tu te soucies plus de moi que de lui, et tu te prétends ma fille ? Si j’étais la compagne d’Heroes je t’aurais reniée pour avoir ainsi délaissé ton père ! Tu veux faire quelque chose pour moi ? Occupe toi du loup qui a toujours veillé sur toi avant qu’il ne passe de l’autre côté !
Ces paroles. La jeune messagère se figea instantanément. Son père. Elle aimait son père! Mais elle ne le voyait pas souvent... Certes elle avait apprit a aimer Rohem comme une mère au détriment de son paternel qui venait que de temps en temps... Mais alors il le prenait ainsi lui? Il le voyait comme Rohem? Quelle préférerait la noire a lui? Or elle ne pouvait pas préférer un a l'autre.. Dans ses rêves les plus fou les deux étaient ses parents. Car elle na jamais tu de mère... Et Rohem a été ce qui l'a remplacé dans son coeur...
Elle pensait a cela... La douche froide quelle c'était prise la faisait réfléchir. Heroes... Son père. Il commençait a se faire vieux tout comme la louve ailée devant elle. Elle devrait partir a sa recherche... Elle ira, bientôt... Quand il aura le temps pour elle, elle mettra cette chose au clair. Jamais personne ne remplacera son père. Rohem était une mère... C'était.. Différent pour elle. Mais personne ne prendra plus de place que le mâle de métal. Elle hoche la tête doucement...
— Tu ne seras jamais leur sœur et moi je ne serais jamais leur mère ! Je n’élèverais pas ces louveteaux, d’abord parce que je ne les veux pas, ensuite parce que je suis trop vieille pour survivre à leur naissance. Je ne tiendrais pas un mois après leur naissance !
Deuxième douche... Glacée! La femelle baisse les oreilles progressivement. Jamais. Jamais elle ne sera leur soeur et jamais rohem leur mère... Donc elle n'a jamais été une fille pour la vieille louve. Coup de couteau. Neph s'assoit par peur de tomber avec ses pattes qui tremblent de plus en plus. Rohem va mourir. Tant mieux? Non. Elle ne peut pas penser ça mais en ce moment elle aimerait être capable de le penser sans culpabiliser. Mais la femelle se lève, la contourne et la grise suit ses mouvements du regard..
— J’espère que tu t’occuperas de ma descendance… Que tu les empêcheras de devenir noir comme leur père ou leur grand père… Si jamais un de mes petits est un sadique, je t’en pris… tue le.
Néphélée s'étrangle et échappe un rire mais un rire mélanger a son timbre de voix moqueur. Elle n'avait jamais eu cette voix là avant... Elle ne se reconnu pas mais pourtant c'était plus fort quelle. Ce que la vieille venait de lui dire était absurde.
— Je ne serai jamais leur soeur. Mais tu souhaites que je m'en occupe? Ne me connais-tu pas a ce point pour penser que je pourrais tuer un petit? Elle prend une pause pour grogner puis reprend.Avec moi ils ne risquent pas de devoir sombre..
Car il fallait se rendre a l'évidence. Neph était un petit ange. Aucun mal ne pouvait sortir de cet être ailé. Alors forcément si les petits grandissaient avec elle, ils ne connaitront pas le mal. Pas a ses côtés du moins. Mais encore un peu amer de toute ses claques qu'elles venait de récolter de la part de Rohemween, la grise ne savait pas encore si elle serait capable de regarder ses petits en face. Mais pourtant elle savait.. Jamais elle ne pourra les abandonner. Rohem a prit soin d'elle.. Elle prendra soin de ses petits a son tour.
— Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, je mourais quand même… Je ne serais jamais la louve qui fera du mal à Hydromos… Et je ne pourrais jamais revoir Deenos… Mais c’est mieux ainsi. Tu devras apprendre à vivre sans moi… Et a voir mes enfants comme la preuve que j’ai un jour existé.
La messagère sort de sa pensée et observe la femelle avec un air absentneElle parlait de leur alpha et d'un Deenos.. Sûrement celui qu'elle aime? Elle devra apprendre a vivre sans elle. En ce moment ça ne risque pas d'être compliqué. Elle aurai envie de seulement l'oublier présentement... Mais elle apprendra. Elle n'aura pas le choix de toute manière. Ces enfants.. Elle na pas hâte... Ils vont sûrement lui ressembler, peut-être même être elle mais en miniature? Aie. Et elle qui ne les veut pas. Comment expliquer ça? Ton père tu ne le connaîtra pas et tas mère ne te voulait pas? Non evidemment.. Mais c'est triste de le savoir...
— Tu as pensé a des noms même si tu ne les veux pas?
Ce serait triste qu'ils naissent non désiré et sans nom... Et qu'un simple nourrice les baptise? Elle soupire a cette idée. Dans le pire des cas elle pourra leur donner des surnoms qui collent mieux... Elle verra. Mais cette nouvelle la chamboule et la grise ignore comment elle pourra gérer tout ça mais elle verra avec ce que la femelle lui réserve.
Sujet: Re: La source du cauchemar [Néphélée, Libre] Terminé 15/4/2018, 15:38
La source du cauchemar
Mes mots devaient faire mal à la femelle, mais c’était pour elle. En la poussant à me haïr et me détester elle souffrira moins de mon absence. Et je ne voulais pas laisser une louve malheureuse dans mon dos. Je voulais qu’elle ai le courage de se battre et d’avancer. Qu’elle soit fière et forte. Mais elle ne l’était pas, et je n’avais pas su lui enseigner. Quand elle se mise à rire mes oreilles se mirent à l’horizontal. Je n’aimais pas son rire, il me rappelait celui de père… Et de grand père. A ses mots mes oreilles se mirent à l’horizontal. Si je la connaissait, mais c’est elle qui ne savait rien de moi, et qui ne saurait jamais rien. Je ne comptais pas lui en dire plus, ni lui dire que je suis hantée par mon frère, ni que je suis habitée d’un destin tragique et douloureux qui me rend un peu plus folle chaque jour. Je secouais la tête en attendant la suite, ça devait sans doute faire mal, et je le voyais dans ses yeux. Je tenais à elle, mais pas comme elle l’espérait. C’était ainsi et pas autrement. Ma queue fit un mouvement lent dans mon dos alors que j’entendais mon frère. Je tournais la tête vers lui et lâchais un grondement pour le faire taire, ce qu’il fit sans attendre en baissant les oreilles.
Alors que je comptais partir sans elle, la louve me demanda si j’avais pensé à des noms pour mes petits. Je lançais un coup d’œil à mon large ventre avant de faire rouler mes épaules sous mon pelage. Non, je n’y ai pas réfléchis. Les nourrices auront cas les nommer louveteau 1, 2 et trois, et ainsi de suite. Alors que je pensais à repartir je sentis la douleur infernale de ma tête me renvoyant un flash. Cela me fit couiner et m’arrêter avant que je ne secoue la tête. Si seulement je pouvais sortir de cette horreur que je suis en train de vivre. Je lançais un regard désespéré à la louve prêt de moi.
« Tu sais… Je tiens à toi malgré tout. Je suis sûre que tu trouveras des prénoms dignes de mes louveteaux… J’aimerais… non, je souhaiterais que l’un d’eux ressemble à mon grand frère… »
Mon sourire c’était fait doux, emprunt de bonheur et de joie. Si seulement un de mes petits pouvait ressembler à Reich, pas seulement au niveau de l’apparence mais aussi au niveau du caractère. Je me retournais vers la femelle et allait lui donner un coup de langue avant de sourire.
« Reich aurait voulu que j’ai des petits avant… Désormais je suis trop vieille pour supporter leur naissance… Et mon destin tragique me rattrape… C’est fini pour moi »
Oui c’était finie, je le savais et j’y étais préparé. Je n’avais pas peur, je ne craignais pas ma fin imminente. J’avais eus une longue vie heureuse. J’avais un fils magnifique que j’aimais particulièrement. J’avais une élève et une confidente douce et sensible qui me réchauffait le cœur. Et j’avais des enfants qui allaient arrivés. Je ne les voulais pas, mais j’avais l’instinct maternelle en moi, et je savais que lorsqu’ils viendraient au monde je ne pourrais que les aimer et vouloir les protéger.
Je secouais mon épais pelage, me disant que j’étais bien paradoxale et bien étrange. Puis repris ma marche, en songeant à rentrer au camp et à dormir. J’étais épuisée par mes émotions et mon état n’arrangeait absolument rien. Après quelques pas j’attendis la louve pour qu’elle puisse rentrer avec moi. Je n’allais pas la laisser là non plus. Pauvre petite messagère.
Sujet: Re: La source du cauchemar [Néphélée, Libre] Terminé 15/4/2018, 18:32
RP TERMINÉ - À ARCHIVER
La source du cauchemar
Feat. Néphélée & Rohemween
Néphélée était toujours autant dans ses pensées. Elle m'arrivait pas à penser à autre chose que les paroles de la vieille louve. Son père, elle qui n'a jamais été comme sa fille, Rohem qui va donner naissance a des petits mais qui ne les élèvera jamais. Elle n'en veut même pas et elle, la petite messagère qui était encore une enfant dans son coeur allait devoir sen occuper ? Et si elle n'avait pas l'instinct maternelle? Apres tout ce n'était pas les siens et elle n'était aucunement prête a assumer un rôle semblable a celui de mère.
— Tu sais… Je tiens à toi malgré tout. Je suis sûre que tu trouveras des prénoms dignes de mes louveteaux… J’aimerais… non, je souhaiterais que l’un d’eux ressemble à mon grand frère…
La petite grise observait la noire et réfléchissait a ce qu'elle venait de lui dire. Ils vont donc naitre sans prénoms... La messagère ne peut pas concevoir cela. Elle leur en donnera elle des prénoms. Mais déjà seulement cette tâche lui semble assez compliqué à accomplir.
Son frère. Rohem ne lui a jamais parlé de son frère. Elle devait l'aimer pour souhaité que lun de ses petits soit a son effigie. Elle soupire en pensant a ça... Elle va devoir regarder en pleine face des mini Rohemween... Alors que la vraie et l'unique ne sera plus. Elle ravale sa salive et pose son regard sur les nuages.
— Je leur donnerai des prénoms digne de toi. J'espère au moins que tu les verras avant de les quitter...
Au moins... Qu'elle sache si l'un d'eux ressemble a son frère? Car elle elle ne sait pas a quoi ressemble le frère de la louve.
— Reich aurait voulu que j’ai des petits avant… Désormais je suis trop vieille pour supporter leur naissance… Et mon destin tragique me rattrape… C’est fini pour moi.
Bien que ce soit dure a accepter la grise fini par se dire qu'elle devait faire avec. C'était ce qui allait arriver et elle ne pouvait visiblement rien y faire. Elle se contente de hocher la tête puis baisser les oreilles.
La louve noire s'éloigne encore puis s'arrête. Elle sent un regard sur elle et EB levant les yeux, croise ceux de Rohemween. Il est temps de rentrer. La petite grise sourit doucement et se lève pour rejoindre la vieille femelle. Elle marche a ses cotes sans dire mot. Elle a comprit et tout cela va finir par mijoter dans sa tête et qui sait, elle n'aura pas dit tout cela en vain. C'est même certain... L'ancienne bêta allait faire changer la jeune messagère.
Elles rentraient alors au camp en silence, chacune dans leur tête. Il n'y avait plus rien a dire. Elles savaient se que l'autre pensait et tout était bien ainsi.