Le loup gris et vert avait bien constaté l’absence de sa fille. Sa chipie favorite qui ne cessait pas de lui jouer de mauvais tour. Aujourd’hui le caractère joueur de Nansaa était bien réveillé et préparer à contrer l’attaque de sa fille. Aujourd’hui c’est lui qui allait lui faire un mauvais tour, et non l’inverse. Le mâle vert avait l’art et la manière de se cacher malgré son pelage et ses ailes. Volant au dessus des nuages il n’y passait que là tête pour vérifier l’avancée de sa fille. Furtif comme une ombre, le loup attendit qu’elle soit complètement dans ce qu’elle faisait pour réfléchir à son humour de louveteau. Comment allait-il fait pour lui faire une petite blague pas vilaine ? Se posant dans les ombres et s’y couchant, il observait sa petite protégée voyant bien qu’elle cherchait à le surprendre, mais cette fois c’est lui qui la surprendrait. Et ça y est il avait une idée. Il attendit une bourrasque de vent pour se renvoler et alla directement chercher de l’eau en attrapant une écorce d’arbre creux qu’il avait vu sur le trajet.

Il revint alors au dessus de Baelia et lui vida sur la tête avant de se poser derrière elle et de l’attraper. Il la mit part terre et la chatouilla avant de sourire. Lui donnant un coup de langue sur le museau il regarda sa fille avec un petit air malicieux.



Baelia était trempée, mais elle ne semblait pas lui en vouloir. Elle avait assez d’humour et de joie de vivre pour apprécier la blague de son père. Et puis elle lui en faisait tout le temps. Il avait bien droit à une petite vengeance de temps en temps non ? Il n’y a pas que les louveteaux qui aime surprendre les autres.

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J’avais vu ma précieuse fille s’ébrouer et ce mettre à rire, ce qui me fit sourire avec douceur. J’adorais voir ma petite Baelia avec ce petit air polisson. Elle était si mignonne. Elle fera sans doute fureur quand elle aura l’âge de faire la cours. Mais bon, je serais sans doute un père poule, ou dragon, qui la protège et fait partir les prétendants que je trouve indignent de ma petite princesse. Je la vis alors s’ébrouer et reculais la tête pour éviter un maximum de petites goutelettes avant de la voir filer ce qui me fit sourire.

La suivant sans mal, je m’arrêtais devant le buisson et passait la patte dedans avant de ramener la petite louve blanche contre moi. Je commençais alors à lui enlever les morceaux de feuilles et autre chose du genres. Puis lui donnant un petit coup de langue entre les oreilles j’eus un sourire


Je reculais alors et agitais la queue avec un grand sourire aux babines.


Je reculais vivement et m’éloignais d’elle en faisait des petits bons, espérant qu’elle me suive. Quoi de mieux pour développer son endurance que des jeux où il faut me courir après ? Je suis sur qu’elle en sera ravie de me courser.

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