Mya m’avait dis oui ! Elle était d’accord pour avoir une descendance avec moi. Soit, pas tout de suite, mais ça avait suffit à égayé mes dernières semaines de travail. J’étais d’humeur jovial, je ne torturais pas les loups de l’escadron avec des entraînements journaliers et je n’étais pas très à cheval sur la discipline. Si Kaporal venait à me gronder, je pense que je lui dirais simplement ; Ecoute, j’suis de bonne humeur, j’ai pas envie de me prendre la tête. Et que je partirais derrière cette remarque, le laissant sans doute con et plus en colère qu’à l’origine. Mais pour être honnête je n’en avais rien à faire. Je n’avais pas dis à Gaor que Mya m’avait dis oui. Mais il me côtoyer tout les jours, il avait sans doute dû le comprendre sans avoir besoin de poser la moindre petite question. Quand je serais passé à l’acte avec Mya, je pense que j’irais la voir souvent afin de savoir si nos ébats auront donner suite à quelque chose don je rêvais de plus en plus souvent. Si alors mes rêves se réalisaient, il faudrait absolument que j’en parle à mon frère et à mon père. Au et il faudra également que j’aille voir Idryss pour la mettre au jus, histoire de la prévenir qu’elle sera tata, et aussi d’entretenir ce lien que nous avons retrouvé…

Aujourd’hui j’avais une journée de tranquillité, il faisait bien trop chaud pour travailler, même à 5 heurs du matin le soleil tapait trop fort pour que je ne fasse travailler les soldats. Je verrais si un entraînement est de mise ce soir, mais ce n’est pas sur… Après 20 minutes de vol moi aussi je commençais à suer, j’étais parti pour aller voir ma douce, mais j’avais fais un petit détour à l’Oasis pour me rafraîchir un coup avant de m’assoupir à l’ombre des palmiers derrière un massif rocher. Je fus réveillé par le bruit de l’eau, puis par celui d’une femelle qui semble chercher à se débarrasser d’une sensation. Montant alors discrètement sur le rocher je m’y couchais en sphinx avant de voir Mya se rouler dans le sable tiède tout en couinant et en agitant les pattes. Mais qu’est ce qu’elle fiche ? Elle est en chaleur ou quoi ? Ayant du sang de dragon dans les veines j’ai toujours eus plus de mal à ressentir les périodes de chaleur des femelles de l’espèce des loups… Enfant j’étais persuadé que c’était à cause d’une non attirance pour le sexe féminin. Mais après avoir rencontré Mya je savais que mon soucis ne venait pas de mal, et grâce à Idryss je comprenais que ça venais de ma génétique. Penchant alors la tête en mettant les oreilles à l’horizontal, je finis par comprendre que Mya ne m’avait pas encore repéré, mais en vue de son sourire et de la brillance de ses pupilles j’espérais fortement qu’elle pensait à moi. Etait-ce d’ailleurs mon odeur bien marqué qui l’avait guidé jusque là ? Ou autre chose ? Je n’en avais aucune idée mais j’avais bien envie de faire mon mâle plein d’hormones.

J’ouvris alors mes ailes, restant en sphinx je redressais la tête et bombais un peu le buste avant de pousser un aboiement sonore qui résonna et fit vibrer la surface anciennement lisse de l’eau. Une fois que j’eus attiré l’attention de ma compagne et également de ma futur partenaire sexuel, je m’envolais vers elle. Mon vol silencieux et gracieux me déposa à quelques pas de la femelle. Je m’étais posé au bord de l’eu de l’Oasis, et les poils de ma queue effleurait d’ailleurs la surface de l’eau. Mon regard acide dévorait Mya, je la désirais tellement que je n’avais même pas fait attention à la vitesse des battements de mon cœur et à la dureté de mon entre pattes. Mya avait vraiment un effet puissant sur moi. Je me léchais alors les babines tout en l’observant.



Soit, n’importe qui aurait pu croire que je me moquais d’elle. Mais ce n’étais pas le cas. L’eau rendait son pelage luisant, les grains de sables y ajouter quelques paillètes dorées. Et puis Mya était belle depuis le premier jour. Du moins, à mes yeux, alors ce n’était pas aujourd’hui que cela allait changer. Et puis, ma voix mielleuse et aguicheuse prouvait bien le fond de ma pensée.

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Quand Mya me répara enfin je la vis me détailler et je me sentais bouffie de fierté qu’elle me dévore ainsi du regard. Bien sûr elle avait l’exclusivité de mes faveurs et de mes avances, mais tout de même. Le fait qu’elle tienne à marquer sa possession me faisait du bien. Je me sentais aussi important pour elle que fier et imbu de moi-même. Pas sur que ce soit très bien dans un sens, mais là ça me faisait un bien fou. Alors, quand elle se frotta à moi je lui répondis pas des gémissements de joies tandis que je frottais également ma tête contre son corps pour mieux mêler mon odeur à la sienne. Mais la petite peste décida de me faire jouer en se mettant à courir. Pour le coup je n’avais vraiment envie de faire le louveteau et de lui courir après comme un imbécile. Mais je la désirais profondément, alors pas question d’attendre plus longtemps sinon je ne donnais pas chère de ma santé mental et de la sienne. Aussi j’ouvris mes ailes et planais dans son dos avant de lui sauter dessus et de la mettre à terre. Une fois au dessus d’elle je me mis à battre de la queue tout en frottant mon museau au sien.


Je me couchais presque sur elle, faisant quand même attention à ne pas l’écraser car je suis tout de même beaucoup plus grand. Je sentais sa chaleur corporel être dix fois supérieure à la mienne. Elle devait vraiment ne plus en pouvoir ma pauvre Mya. Et cette simple pensée fit doubler mon désir d’accouplement. Si je lui faisais un tel effet je ne pouvais pas la laisser comme ça la pauvre, il fallait bien que je la comble après tout, non ? Je lui lançais un regard malicieux tandis que je lui léchouillais le menton. Mya était ma précieuse et personne jamais ne me la prendra ! Si un jour un autre mâle essaie de me la prendre je serais capable de le tuer, de l’anéantir, de le réduire en miette ! Mya était à moi, elle m’appartenait tout entière autant que je lui appartenais. Et j’avais beau avoir très bon caractère, j’étais bien loin d’être préteur.

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