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Les élémenloups
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Aller savoir pourquoi mais la jeune nourrice était venue se perdre dans ces terres désertiques. Autant vous dire que la chaleur était au rendez vous ! Le soleil tapait même fort sur la chevelure de notre jeune louve blanche et rouge. Elle marchait donc sous le soleil brulant la langue pendante depuis déjà quelque temps. Elle se demandait alors de plus en plus si elle aurait cette chance de tomber sur l’oasis dont on lui avait tant parlé dans le clan et même de certains solitaires.
Quoi qu’il en soit la louve aux yeux d’argent ne désespérait pas. Elle avançait vaillamment marchant droit devant elle. Jetant de temps en temps un regard désespéré vers le ciel. La sueur et la poussière coulaient aussi entre ses poils d’habitude si soyeux les rendant poisseux et collant. Cela en devenait même désagréable. Il n’y avait aucuns bruit autour d’elle seul un étrange silence l’accompagnait. Cela finissait par en devenir oppressant.
Dans un élan d’énergie la femelle entama un petit trot qui ne dura pas bien longtemps et elle repris le rythme initial de sa marche. Ainsi, le temps passa lentement laissant les pas se multiplier et quelques vautours survoler le corps svelte et encore bien vivant de la louve de l’air. Au bout d’un long moment, un bruit nouveau parvint aux oreilles de la voleuse. Cela sonnait comme de l’eau. Sur le coup la belle s’arrêta et tendit l’oreille. Ne rêvait-elle donc pas ? Les mirages auditifs existaient non ?
La blanche hésitât un court instant puis, haussant finalement les épaules elle s’élança en courant. Elle verrai bien si ses oreilles la trompaient ou pas. Alors elle courut et courut encore jusqu'à se jeter au détours de quelques rochers sans aucune hésitation dans le cours d’eau de l’oasis.
Enfin ! Elle était arrivée ! Elle ne fit plus attention vraiment à ce qui l’entourait alors et commença à laper avec avidité l’eau fraiche qui s’offrait à elle. Pour sur ce n’était pas un mirage. Et après tout ce chemin s’était simplement un pur bonheur. Elle s’occupa alors de se désaltérer tranquillement tout en se rafraîchissant dans le court d’eau. Elle profitait simplement de cette délivrance.