Quelque chose n'allait pas. Fyre n"était pas là. Des loups manquaient à l'appel. Iren avait peur. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle ne savait plus quoi faire. Il fit une première fois le tour du clan. Il y avait une odeur qui ne collait pas à l'endroit. Quelque chose qui bloquait. Quelque chose ne tournait pas rond. Mais Iren ne vit tout de même rien. Elle retourna alors à sa tanière, persuadé que c'était son imagination qui lui joué des tours. Mais arrivé devant, son cœur s'emballa. Le garde qui devait surveillé les lieux était mort, la gorge arraché. C'était un loup de confiance, un des seuls en qui elle avait confiance. Iren se mit presque à suffoquer. Ses petits, ses petits étaient en danger !

Elle se mit à courir, et s’arrêta à un mètre de l’intrus. Elle cria d'une voix autoritaire et forte :

-Ne les touches pas !

Les babines retroussées, les yeux projetant des claires, le pelage d'iren s'était gonflé en une forme terrifiante. Elle reconnu presque aussitôt l'autre loup. Zal. Le loup de feu. Le déserteur. Le traître. Celui-ci se tourna alors vers la louve, l'air nonchalant, presque ennuyé.

-Allons, allons Iren. Ne t'énerves pas. Je ne vais pas leur faire de mal.

Sa gueule était plaine de sang. Son regard malsain. Un sourire sadique lui déformait le visage. Et pourtant, il avait une voix presque rassurante.

-Je les trouve si mignon quand ils dorment... Si paisible.

Iren ne lui sauta pas dessus car elle savait que cet acte mettrait en danger ses enfants, mais un grognement sourd se déploya de sa gorge.

-Éloigne toi d'eux.

Zal répondit du tac au tac :

-Comme tu le souhaite Iren. Mais vois tu, je vais en garder deux avec moi. Je les trouve si mignon... A croquer à vraie dire.

Iren releva encore un peu plus crocs.

-ha oui, j'ai oublié de te dire. Tu n'as pas le chois.

Zal se baissa et attrapa deux loupiots par la peau du coup. Il n'était pas violent. Puis il releva la tête, posa son regard sur Iren, satisfait, et s'avança tranquillement vers la sortie. Iren du alors le laisser passer. S'attaquer à lui s'était provoquer la mort de ses enfants, et ça ne pouvait pas arriver. Une fois le loup de feu sortie, la louve prit ses enfants contre elle. Elle n'avait pas le temps de s'apitoyer, ni d'être soulagé. Elle les attrapa par la peau, et sortit en courant de sa tanière. Tout le monde était en danger. Il fallait trouver une solution, et vite.


-Sylve.

Iren avait posé ses deux enfants à centre de ses pattes. Elle secoua du museau al jeune louve.

-Sylve, réveille toi. Maintenant.

Depuis combien de temps elle ne lui avait pas nouveau parler ? Pourquoi être resté dans ce silence alors que le temps est si court ? Pourquoi ne pas avoir profiter de tout ces instants avec sa fille ? Sylve sa première née. La jolie louve dans son pelage cendré.

-Tu vas allez au camp du clan de l'air, voir Hydromos. Demande lui sa protection. Je te confie Ashlys et Athelsan. Prends soin d'elles.

Iren posa son museau sur le front de sa fille Sylve :

-Je t'aime. Tu es belle. Tu es forte. Croque la vie Sylve.

L'Alpha posa les deux louveteaux au pied de sa fille. Et lui adressa ses dernières paroles :

-je compte sur toi.


Il y a un moment dans la vie où l'on sent que la note est sur le point de se briser. Iren n'avait pas eut besoin de réfléchir pour savoir que son heure était bien plus proche qu'elle ne le souhaitait. Mais sa propre vie ne comptait plus, ce qui comptait c'était ses enfants. Zal les tuerait, les ferait souffrir. Elle ne pouvait pas imaginer les laisser à ce monstre. Elle ne pouvait pas le supporter. Toutes ses cellules hurlaient. Non, elle ne pouvait pas laisser se produire l'insupportable. Non.

La louve s'avança dans le camps. Elle vit que les loups s'étaient avancé vers le roche où ce poser l'alpha. C'était une grosse masse rocheuse surélevée qui permettait aux alpha de tout temps de haranguer la meute. Zal y était assis, posément. Les deux petits entre ses pattes. La louve fit place autour d'elle et s'avança dans le groupe. Il y avait des chuchotements, des voix inquiètes d'autres plus heureuse. Iren n'était pas réellement aimée par sa meute. Elle avait prit ce rôle grâce à Fyre, parce qu'il était tombé amoureuse d'elle puis il l'avait laissée dès qu'elle avait eut des enfants. lrène n'avait aucune crédibilité. Plus jeune elle avait été une salle gosse, qui en étant trop fière méprisait les plus faibles, elle avait été dans des colères sourdes contre d'autres loups pour des notions aussi fliu que le courage et la vértue. Mais qui était elle pour avoir dit out ça ? Aujourd'hui tout se retournait contre elle. La masse ne l'aimait pas. La situation était tendue, et Zal s'en délectait. Il avait ce qu'Iren avait de plus précieux, ses enfants.

-Zal.

C'était un grognement remplit de colère et de haine. Mais le loup ne réagit plus plus que ça. Il bailla, et daigna à peine regarder Iren. Il avait déjà prit la place du meneur.

-Zal, rend-moi mes enfants.

Il fit un sourire, presque doux, presque affectueux, et passa sa patte sous la gorge d'un des petits comme pour le mettre en valeur ou... l'assassiner. Iren ne tenait plus, elle s'approcha de lui en se gonflant le plus possible.

-REND LES MOI.

Le solitaire, ou plutôt le nouvel alpha, posa son regard sur la louve, puis se leva avec une lenteur réfléchit. La colère rendait Iren si facile à comprendre, si prévisible, si misérable. Elle venait de compromettre sa place d'alpha, seule. Elle n'avait besoin de personne pour se ridiculiser.

-Je te propose un marché Irèn. Juste un combat. Tu gagne, je te laisse tes enfants et je m'en vais pour toujours. Tu perds, je m'occuperai d'eux, leur donnant beaucoup d'affection. Tu sais bien que j'en suis capable, n'est ce pas ?

La louve ne sembla même réfléchir.

-Descend de ton perchoir et viens te battre.



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