D'avoir une âme douce et mystiquement tendre,
Et cependant, toujours, de tous les maux souffrir,
Dans le regret de vivre et l'effroi de mourir,
Et d'espérer, de croire... et de toujours attendre ! ♥**


Aussi libre que moi , mon corps plane dans le ciel . Mon corps léger est-il , glisse sur la surface de l'air, glissant à travers les gouttelettes de neige qui me picorent la tête. À corps perdu et ivre de liberté je me laisse tombé . Le vent siffle dans mes oreilles et repose ma tête engourdi . Je relève les deux ailes au même moment et propulsé par le vent je remonte de quelque mètre et retombe encore vers le bas . J'ouvre mes iris violet et regardant le sol je voit les arbres gigantesque , les champignons en quantité phénoménal . La rosé qui ,reflétant les lumières des cieux lui donne un air féérique . Peut-être faudrait-il que sa se termine un jour ?Comme chaque civilisation qui se donne vie terminera par mourir . N'est-ce pas l'apparition d'un cycle comme celui-ci qui à donnée vie ?

Je cesse de penser à toute ces choses et pique vers le sol . Le chemin de terre qu'emprunte la plupart des loups est déjà tout tracer , mais ce n'est pas là que je me rend mais à quelque pied de là . Un peuplier à l'écorce doré et orange m'attend . Tendant ces branches à mon corps comme une oasis . Ici la température est beaucoup plus chaude que là-haut et bien vite mon corps se réchauffe . Ce qui m’apaisent . Et si son tronc fut orangée , c'est feuilles à lui , furent teinté d'un violet pétillant , comme la demie de mon corps . Cet arbre est parfait pour me fondre . Je sourit et le salue , m'appuyant à ne pas tomber sur l'écorce .

-Bonjour vieille ami . Le temps à eu raison de te laisser grandir . Tu est magnifique mais tous non pas eu cet même chance ...

Mon regard s'attarda sur un arbre semblable qui n'avais pas eu la chance de mûrir et qui son écorce était cassé , moisie et servait d'abris au insecte . Mon visage se voyait triste bien entendu mais je n'en fit pas un mélodrame , la nature était ainsi . Toujours dans mes pensée , le visage de mon frère Méphistophélès qui me souriait . Il semblait perdu lui aussi , mais calme . Le temps passa encore pendant plusieurs heures alors que je pensait à ma planète . D'où je venait et de ce qui me manquait . Mon corps se fondit dans la masse de feuille et de l'écorce de l'arbre .

Un bruit vint déranger ma quiétude et l'odeur du vent s'ensuivit . Je savais qu'un loup de ma meute se promenais ici je ne bougea pas d'un poil , sauf mes oreilles qui était alerte.


** Mon âme Emile Nelligan .