- Vos excuses sont accepter, Jeff. Je vous prit d’excuser Othama, elle a grise mine se matin. Moi c'est Fyre … Mais vous devez déjà le savoir, pour avoir assister à la mort de ma mère
- Oui effectivement je sais qui vous êtes. En fait je me trouvais au même endroit qu'elle a ce moment. Je l'ai vu, j'ai vu qu'elle allait mal alors j'ai décidé d'aller voir cette dame. Je voulais comprendre ce qu'elle avait et même si elle ne me connaissait pas, elle tolérait ma présence et on a discuté. Jusqu'à la fin, je pense qu'elle aurait préféré que personne ne la vois dans cet état mais je me trouvais à cet endroit alors...alors j'ai voulu qu'elle est une présence, même si j'étais un étranger pour elle, qui l'accompagnerai. Je vous connais de là, puisqu'elle m'a parlé de tout et de rien. Enfin dire que je vous connais est un peu exagéré, elle m'avait juste décrit votre apparence et dévoiler votre nom ainsi que votre, elle espérait, succession. Je ne vous connais pas personnellement non plus !

Il arrêta de parler. Il n'avait prêté aucun regard à Othama et n'avait rien dit quant à l'excuse de Fyre la concernant. Il regarda l'horizon. Le soleil en plein milieu illuminait le ciel teinté de rose et d'orange. Quelques nuages blanc et rose en arrière-plan. Un joli lever de soleil s'offrait sur le cimetière débarrassé, aujourd'hui, de sa brume habituelle. Tout était clair, le lieu paraissait bien plus accueillant et moins effrayant par cette lumière abondante qui l'éclairait entièrement. Chose assez rare car cette fois-ci la brume avait complètement disparu, offrant un paysage dévoilé, ce qui n'arrivait vraiment pas tous les jours. On pouvait parfaitement distinguer les multiples bouquets de fleurs, certains étant fanés, sur les tombes ou éparpillé par terre pour décorer le sol. Le mâle blanc regarda ce paysage. On ne pouvait pas dire que la vue des tombes était magnifique mais le ciel, l'horizon ça on pouvait le dire. Le corbeau déploya ses ailes et prit son envol, partant au loin. Jeff lui, continua d'admirer le ciel encore quelques instants avec un sourire sur ses lèvres. Il prit une grande bouffée d'air frais et matinal avant de la soupirer légèrement en fermant les yeux. Une petite brise froide vint parcourir les tombes et fit danser son pelage un peu poussiéreux. Il frissonna en vu de la chaleur de la brise et il se secoua par réflex. Cela faisait environ cinq minutes qu'il s'était tu, qu'il leur avait tourné un petit peu le dos pour regarder cet agréable moment. Soudain, il cassa ce profond silence:

Bon et bien...je vous laisse. Je vais me promener.

Il tourna la tête vers eux et les salua avec. Il les regarda tous les deux de ses yeux bleus profond. Ses yeux semblaient scruter leur âme, c'est du moins l'impression étrange que l'on pourrait avoir avec son regard neutre et cette couleur bleue qui donnait l'impression que l'on plongeait dedans. L'impression qu'il nous jugeait par rapport à l'attitude, le caractère qu'on lui avait donné en environ un quart d'heure ou une demi-heure. Il les regarda pendant une dizaine de secondes avant de remettre sa tête dans l'axe de son corps et de s’avancer en marchant vers un autre endroit que le cimetière. Il avait décidé de quitter un peu son territoire, allait chasser peut-être se baignait dans un lac ou une rivière calme. Il verra cela quand il y serra.

Oui effectivement je sais qui vous êtes. En fait je me trouvais au même endroit qu'elle a ce moment. Je l'ai vu, j'ai vu qu'elle allait mal alors j'ai décidé d'aller voir cette dame. Je voulais comprendre ce qu'elle avait et même si elle ne me connaissait pas, elle tolérait ma présence et on a discuté. Jusqu'à la fin, je pense qu'elle aurait préféré que personne ne la vois dans cet état mais je me trouvais à cet endroit alors...alors j'ai voulu qu'elle est une présence, même si j'étais un étranger pour elle, qui l'accompagnerai. Je vous connais de là, puisqu'elle m'a parlé de tout et de rien. Enfin dire que je vous connais est un peu exagéré, elle m'avait juste décrit votre apparence et dévoiler votre nom ainsi que votre, elle espérait, succession. Je ne vous connais pas personnellement non plus !

Fyre n'écoutait pas vraiment le loup blanc. Truc choquer et pensif en même temps. Que pouvait-il dire de plus ? Il se remémorait cette scène, quand il à vu sa mère s’éteindre à petit feu. Sachant qu'elle reverra plus jamais son fils, mais qu'elle allait rejoindre sa famille déchus. L'expression de Fyre était à la fois celui d'un être fasciner que terrifier. Le soleil se levait, c'était l'Aube. Il avait plein de truc à faire, le clan devait être diriger. C'était son devoir.

Bon et bien...je vous laisse. Je vais me promener.

Il ferait bien de faire de même. Avec l'apparition et les révélation de Jeff il ne se sentait plus en sécurité ici. Cette impression était augmenté par le regard glacial que leur jeta le loup, avant qu'il ne se retourne et parte. Fyre recula de quelque pas involontairement. Puis se tourna vers Othama.

Je vais devoir retourner au camp d'ailleurs. Tu viens ?

Il était à présent loin d'eux. Encore dans le cimetière tout de même. En fait avant de partir complètement, il voulait se rendre sur une tombe. Celle d'un couple. Il s'était donc dirigé vers celle-ci. Pour être plus précis, il était partie voir la tombe que la louve bicolore était allée voir hier. Il ne se souvenait plus très bien du nom de ses parents du coup, il voulait se remémorer leurs noms. Il était donc assis, devant cette tombe sans rien dire. Il se contenta de la regarder, le regard neutre. Il ne bougeait pas, gardé le regard sur leurs noms c'est à peine si on le voyait respirer tellement il restait en place.

Après deux minutes passées assis devant cette tombe, il prit une grande inspiration et se leva. Il tourna la tête, regardant l'horizon et bailla. Il se mit à marcher vers le paysage qu'il regardait afin de changer enfin de territoire. Il avançait doucement, d'un pas léger. À peine avoir fait trois mètres, il entendit quelqu'un arriver en courant vers lui. Il s'arrêta, la patte avant gauche levée, et tourna la tête derrière lui. Il vit alors Othama, elle l'avait visiblement suivi. Surement qu'elle voulait encore lui chercher des noises avec ces paroles pleines de délicatesse. Il soupira en pensa à cela, mais peut-être qu'il se trompait, il verrait bien. En tout cas la seule chose qu'il espérait c'est qu'elle ne vienne pas pour se battre. Il n'avait pas envie de ça pour l'instant, surtout de bon matin. Il la regarda et ne vit pas son alpha. Peut-être s'étaient-ils séparés ?

Tiens te revoilà...je croyais que tu étais partie avec ton alpha, vous vous êtes séparés ?

Il bougea son corps afin qu'il soit entièrement face à elle. Il resta debout droit de toute sa hauteur, continua de la regarder en attendant sa réponse.

Othama semblait vouloir lui demander quelque chose. Fyre lui souris.

Je...Je dois revoir Jeff. J'ai quelque chose à lui demander. Mais sans vouloir vous offenser, je voudrais que vous ne m'accompagniez pas.

Quelque chose à lui demander ? Quoi donc ? Il aurait bien voulu lui poser la question, mais elle trottinait déjà dans la direction ou le loup blanc était parti. A quoi bon, ce ne sont pas ses affaires. Il se retourna et continua à marcher, il devait rentrer au camp. Il n’avait même pas proposé à la louve de participer à la fête du feu. Pas grave, elle viendra si elle en a envie. Mais il ne se retourna pas pour aller la chercher, il ne voulait plus être ici, plus être dans ce lieux. Ce fut une jolie rencontre, mais il est temps de rentré.

Il l'écouta sans rien dire. Elle n'était pas venu pour le défier, c'était un bon point. Elle voulait connaître des choses sur ses parents, c'était normal. Elle avait vécu peu de temps avec eux, elle ne pouvait donc pas se souvenir de tout, peut-être même ne se souvenait-elle de rien. Lui il s'en souvenait, c'était facile avec son pouvoir de se souvenir de tout. Mais il ne savait pas quoi lui dire. Les noms, rangs et le clan étaient marqués sur la stèle, aujourd'hui recouverte de lierre, il allait commencer par ça même si elle le savait sûrement déjà. Mais c'était un début et il enchaînera après.

Ils ont toujours vécu en tans que membres du Feu. Ton père, Otamaï, était un guerrier. Ta mère, Lilya, une chasseuse. Niveau caractère, ils étaient tous deux très fières. Ils aimaient ce qu'ils faisaient comme métier et se battaient, si on peut dire, pour que tu rejoignes les guerriers ou les chasseurs.

Il ne savait pas trop quoi lui dire de plus. Lui dire comment ils sont morts ne lui plairait peut-être pas, surtout qu'elle ne l'avait pas demandé. Il décida de continuer de parler de leur caractère en général.

Ils étaient plutôt aimés du clan malgré leur côté à pousser pour être les meilleurs, toujours premier à vouloir exercer leur rang quand c'était l’occasion. Ils n'étaient pas trop maternel/paternel mais t'aimer c'est sûr.

Pour l'instant il ne dit plus rien, si elle avait des questions et bien il répondrait. Elle n'avait plus du tout ce regard et cette expression agressive qu'elle avait eu tout à l'heure. L’ambiance était donc devenue bonne et sereine entre eux, ce qui était plutôt positif dans ce style de conversation. Il resta debout comme depuis tout à l'heure et continua de la regarder. Il resta sur place, attendit. Partir serait malpoli d'autant plus que la conversation risquait de ne pas s'arrêter qu'à ça.

Jeff sentit la louve bicolore triste. Elle ne s'attendait surement pas à ce caractère vu le mine qu'elle affichait à présent. Elle ne lui posa pas d'autres questions, par conséquent il ne dit rien de plus. La question de leur mort ne se posa pas, temps mieux ! Elle resta là, sans rien faire, sans rien dire. Le silence s'installa, restant entre eux. Rien autour d'eux ne faisait du bruit, c'était un matin calme. Néanmoins un silence pesant suite à cette conversation. Il continua de l'observer, restant muet comme une carpe. Aucun des deux ne savaient quoi dire et c'était bizarre. Elle regarda l'horizon à côté d'elle, toujours triste. Il profita de l'occasion qu'elle soit dans ses pensées et qu'elle ne le regarda pas pour faire apparaître son arme. Sa faux à la lame tranchante apparut entre ses crocs. Et avant qu'elle n'eut le temps de réagir un tans sois peu à cette apparition, l'espionne se retrouva dans un espace noir. Il faisait tout noir autour d'elle, il n'y avait rien: ni le cimetière, ni le ciel, ni Jeff. Il n'y avait pas non plus de lumière mais ça paraissait comme si c'était éclairé. La seule chose qu'elle pouvait voir pour l'instant c'était un noir absolut.

Le mâle blanc entama rapidement la connaissance de ses souvenirs, il chercha quelque chose qui puisse lui remonter le moral. Quelque chose de gaie, de joyeux, d'agréable. Il partie dans ses souvenirs d’enfance, quand elle avait encore ses parents. Il s'arrêta sur un moment en particulier: un moment de jeu avec ses parents. Il se dit que ce moment était parfait, il bloqua ce moment et le fit reprendre vie. C'est alors que la salle noire dans laquelle avait du attendre Othama, se transforma d'un coup en une plaine verdoyante. Il faisait beau, les fleurs avaient éclot et les oiseaux chantaient. C'était un après-midi de printemps. Le ciel était d'un bleu éclatant, aucun nuage. L'illusion était parfaite, comme si la louve venait de faire un voyage dans le temps. Othama pouvait se sentir apaiser. Elle pouvait également avoir l'impression d'être redevenu une loupiote insouciante qui aimait la vie. En fait elle était toujours adulte, elle n'a pas rapetissé. C'est juste que comme le souvenir revit, elle se voit tout simplement comme en ce temps-là si jamais elle se regarde et elle a son caractère de ce temps-là. Soudain une voix douce prononça son nom et une patte se posa sur sa tête. C'était une louve, sa mère, qui l’ébouriffa légèrement en souriant.

Jeff de son côté était toujours là. Par contre lui n'était pas avec Othama, mais il était dans le cimetière. Sa faux plantait dans le sol, il s'était couché et attendait. Lui, étant à l'extérieur, il ne voyait que la boule noire englober la louve. Un bouclier protégeant le souvenir pour que personne n'y rentre et le modifie. Il se mit à bailler. Son ami le corbeau vint se poser sur le sommet de sa faux. Le mâle blanc regarda le ciel. La seule chose qui lui restait à faire était d'attendre que le souvenir se finisse. L'illusion disparaîtra alors et la louve bicolore reviendra dans le cimetière fasse à Jeff.

La boule noire avait disparut, le souvenir était donc finit et le pouvoir avait disparut. Cela faisait environ 5 minutes qu'Othama était là-dedans à revivre ce merveilleux souvenir en compagnie de ses parents. Le mâle blanc était toujours allongé sur le sol, les pattes avant croisées. Le corbeau était à présent sur sa groupe et la faux avait disparut. Il avait préféré la faire disparaître afin que le louve ne la voie pas. Un sourire était affiché aux babines du mâles et il la regarda. Il savait très bien que cette dose de bon souvenir l'avait rendu heureuse même si pour l'instant elle était plutôt étonnée et ne comprenait en rien ce qui lui était arrivé.

- Que...? Que s'est-il... Enfin... Ce n'est pas possible!
- Tu ne devines pas ? Tu as eut l'occasion de revivre un bon souvenir, tu devrais plutôt être contente de ça.

Il continua de la regarder, toujours son sourire aux babines. Il n'offrait pas souvent la possibilité de faire revivre un souvenir. La louve pouvait donc s'estimer heureuse. Il étira ses pattes arrières, le corbeau croassa comme mécontent qu'il est bougé et sauta pour se mettre à côté de lui. Jeff se mit sur le dos et retomba de l'autre côté avant de se lever. Il se secoua vivement de la tête à la queue pour enlever le plus de terre possible de son pelage. Le corbeau était partie se mettre sur une tombe. Jeff regarda un peu l'horizon puis s'avança vers la stèle des parents de la louve bicolore. Il ouvrit les gueule et prit entre ses crocs les branches de lierre qui s'y étaient installées. Il tira pour les casser et les lâcha par terre. Il refit ça 2 fois pour toutes les enlever et de sa queue il balaya vite fait la stèle pour que les inscriptions soient toutes lisibles. Puis il se tourna vers la louve et lui dit:

Alors, c'était bien ?

Maintenant, fallait-il qu'elle ne lui en veut pas pour lui avoir fait revivre ce moment.

Je n'en sais rien, d'habitude personne ne ragoute à un moment joyeux ou douloureux.

Il faut dire que Jeff n'utilise son pouvoir que sur ceux qui sont sur le point de mourir, pour la grande majeure partie. Ou quand on l'attaque, mais on l'attaque très peu à vrai dire. Par conséquent les moments joyeux ou malheureux sont à la tête et à la bonne conduite de vie du "client" la plupart du temps. Dans tous les cas, le mâle blanc fait revivre les deux côtés, mais admettons qu'une personne soit comptée gentille dans ce cas-là il ne fera revivre qu'un ou deux moments malheureux et pas les pires. Admettons que la personne soit comptée méchante alors c'est l'inverse. Othama n'étant pas sur le point de mourir et ne s'étant pas battue avec lui, c'était dans ce cas-là un cadeau de la part du faucheur.

Jeff voulait à présent partir, cela faisait environ une demi-heure si ce n'est plus qu'ils étaient là. Si elle ne l'avait pas rattrapé, il serait partie de son territoire depuis longtemps. Le mâle blanc se tourna légèrement, gardant tout de même un regard sur elle. Il prit une grande bouffée d'air qu'il recracha par la suite. Il commençait à s'impatienter, ça faisait environ une semaine et demi qu'il n'était pas sortie de chez lui et il n'avait plus de nourriture depuis 5 jours. De plus son point d'eau se tarissait peu à peu: la brume, la rosée ou la pluie n'était plus présente pour l'instant pour le remplir. Il fallait donc qu'il chasse, car la faim arrivait doucement, et qu'il trouve un point d'eau non loin d'ici pour pouvoir s'abreuver quand il voulait.

Tu as d'autres questions ? Si c'est le cas envoie les toutes à la suite.

Il sentit Othama joyeuse, heureuse. Cela afficha un sourire aux babines de Jeff. Le mâle blanc continua d'attendre sa réponse en s'étirant tous les membres et il bailla la gueule grande ouverte. Il la regarda et vu qu'elle se mit à partir. C'est alors que la réponse venue: elle n'avait pas d'autres questions, tout ce que Jeff avait dit lui suffisait. Très bien, c'était parfait. Il allait pouvoir partir accomplir ses petites missions qu'il s'était fixé. Sa dernière phrase remplaça le traditionnel "au revoir". Le mâle au corps blanc fit de même:


Oui peut-être un jour surtout, si vous revenez ici. Mais le monde est petit malgré qu'il soit vaste, alors peut-être nous reverrons ailleurs.

Puis une fois finis ses paroles, il se tourna vers l'horizon et partit vers son but en trottinant. Il ne savait pas trop vers quel lieu aller. Il verra cela quand il aura trouvé de quoi se mettre sous la canine. Pour l'instant son premier objectif de la journée était de trouver un petit point d'eau non loin de chez lui, la nourriture vint en second objectif. Aujourd'hui il décida qu'il ne viendrait pas de la journée, il laissera le cimetière tout seul sans crainte. Il fallait bien qu'il passe des journées hors de chez lui. Après tout, qui viendrait s'en prendre à un tel lieu ? Et qui voudrait de ce lieu à part lui ? De toute façon celui ou celle qui s’approprie le cimetière à sa place passera un sale quart d'heure soyez en sûr ! C'est donc en trottinant d'un pas léger et souple qu'il disparut au loin, se fondant dans l'horizon pour disparaître vers un autre lieu.