- Styx a en grande partie hérité des traits physiques de ses parents. De sa mère Noan il retient une fourrure grise épaisse et rugueuse ainsi que des yeux vairons (un violet et un gris). Du côté de son père Keiss il retient principalement les rayures bleues sur son dos et sa queue semblable à celle d'un lézard à la différence toutefois qu'il possède une excroissance osseuse au bout de celle-ci. Entre autres ses yeux sont soulignés par une marque noire et ses pattes sont teinté de bleu.
S'il est bien loin de possédé la musculature monstrueuse de sa mère, sa vie en solitaire lui a permis de développer une musculature fine, mais ferme qui lui confère une assez bonne endurance.
Due à la morsure que sa mère lui a infligée a la gorge, Styx a une large cicatrice sur celle-ci. De plus, son larynx ayant été légèrement endommagé, sa voix est particulièrement rauque et sa respiration produit un léger sifflement.
Pour finir l'excroissance osseuse de sa queue semble être en constante croissance et pèse usuellement dans les cinq kilos. Afin d'éviter qu'elle ne prenne trop d'ampleur, il prend régulièrement le temps de la réduire en la fracassant contre un rocher où tout autre surface dure. Toutefois, même en procédant ainsi, sa queue reste un poids lourd qui le rend plus lent que la moyenne avec en prime le risque constant que sa queue croche sur quelque chose (il a appris très tôt a ne pas essayer de se faufiler entre deux arbres trop proche l'un de l'autre). Au moins cette masse qu'il se traine constamment a le mérite d'être utile au combat.

- Malgré sa sombre parenté, Styx se révèle être un loup plutôt amical bien que fort étrange. S'il fait toujours de son mieux pour aider les autres, son obsession pour les os tend à repousser ceux qu'il approche. D'ailleurs le fait que sa tanière ressemble plus à un ossuaire qu'autre chose n'arrange pas les choses. Malgré tout ses efforts, il a de forte difficultés à s'intégrer et se montre souvent hésitant à engager la conversation avec qui que ce soit. Introverti jusqu’à la moelle de ses os, il à bien des difficultés à ne serait-ce que converser avec les autres. À cause de cela, il tend à rester dans son coin à l'écart. En soit ce n'est pas vraiment un problème, seulement... la stabilité mentale de Styx est quelque peu précaire. Voyez-vous, il entend des choses, des murmures, constamment. Il les entend depuis qu'il est tout jeune, mais ceux-ci ont empirées après que sa mère est tentée de l'éliminer. Plus inquiétant encore, il lui est déjà arrivé de se réveiller dans des lieux différents de ceux où il s'est endormis, ce qui suggère au minimum des crises de somnambulisme si ce n'est pire.
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"Déchirer, mutiler, éviscérer... ils m'appellent... ils veulent que je les sorte de leur prison. Écorcher, lacérer, égorger... les os... je les entends... Ils veulent que je les libère. Empaler, éborgner, étouffer... ils me supplient... ils veulent sortir de leur prison de chair... KeheHHHehEeHEEeheEEe. Que la récolte commence !"
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Huh ? qu'est ce que je disait déjà ? Ha oui !
Styx n'est pas un mauvais bougre, vraiment. Il fait de son mieux pour ne pas être comme son horrible mère. S'il vous repousse c'est principalement pour vous protéger de ce qu'il est venus a considérer comme son héritage familial. Il a beau chercher à s'isoler, il ne peut tout simplement pas nier qu'au fond de lui il souhaite toujours savoir ce que cela fait d'être aimé par un être vivant, sa mère le lui ayant dénié jusqu’à la fin.
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- Que feriez-vous si votre mère se révélait être un monstre sans âme ? Tenteriez-vous de vous enfuir, de la tuer ou bien de devenir comme elle pour lui arracher ne serait-ce qu'un peu d'amour maternel et surtout survivre ? À son grand regret, Styx opta pour la troisième option et en paya le prix...

Styx vit le jour dans la forêt Talaïala avec ses frères et sœurs. Noan , sa mère, y avait creusé une profonde tanière pour pouvoir mettre bas sans risquer de tomber sur ses compagnons qu'elle avait abandonnés après avoir obtenus ce qu'elle voulait d'eux.
Les premiers jours, les choses se passèrent relativement bien pour Styx et le reste de la portée. Bien qu'elle ne leur montrait pas d'affection, leur mère veillait à ce qu'il soit bien nourri et a ce qu'ils aient chaud. Malheureusement, Noan révéla bien vite sa véritable nature...
Lorsqu'il fut temps Styx et les autres de passer du lait à la viande, leur mère n'alla pas chasser. Non, a la place, elle examina ses petits, sélectionna le plus frêle du lot et le tua sans la moindre hésitation. Ce jour-là, Styx appris non seulement à craindre celle qui était pourtant supposée prendre soin de lui, mais également le goût qu'avait la chair de loup. Aujourd'hui encore, malgré ses efforts pour oublier l'horreur de la tanière, les glapissements de terreur de ses frères et sœurs résonnent dans ses cauchemars.
Comme vous vous en doutez, Noan ne tua pas toute sa portée. Styx jugé suffisamment résistant fut gardé en vie comme hériter de la lignée. Chose dont-il s'efforça d'être digne malgré l'horreur, la peur et le dégout qu'il ressentait à chaque fois qu'il voyait sa mère.

Styx appris beaucoup de chose auprès de sa mère : comment neutraliser sa proie, comment lui infliger de la douleur sans la tuer, se battre, chasser, a ne jamais faire confiance aux clans, que les dieux étaient leurs ennemis, ...
Aussi réticent était-il face à son apprentissage, Styx s'efforçait toujours de faire de son mieux pour tenter de gagner l'amour de sa mère. Car bien qu'horrible, elle restait sa mère et seule famille. Ainsi, il se retrouva à tuer, mutiler, écorcher bien des créatures pour satisfaire la soif de sang meurtrière celle-ci et pour ne pas être vus comme faible. Ces horribles actes eurent éventuellement un terrible impact sur sa psyché déjà fragilisé par les événements de la tanière. Le bon côté des choses était qu'il se sentait moins seul maintenant. Les voix lui tenaient compagnie et l'encourageait à aller de l'avant.

Inévitablement vint le jour où la vie de Styx dérailla complètement. Une fois n'était pas coutume, sa mère s'était mise en tête de s'attaquer une pauvre créature qu'elle voyait comme faible et inutile. Cette fois-ci il s'agissait d'une renarde du Clan de l'Eau nommée Shell. Seulement, contrairement aux attente de Noan, Shell se révéla être une combattante aguerrie capable de projeter à grande vitesse de dangereuse aiguilles de glace. En conséquence, l'affrontement que Noan espérait cours et facile gagna en longueur et complexité. Bien qu'elle dominais largement son adversaire dans le domaine de la force brute, celle-ci se révélais presque impossible a atteindre. Accumulant frustration et blessures, elle ordonna donc à Styx de l'aider a tuer cette maudite renarde. Il refusa. Pour la première de sa vie, il refusa d'obéir à sa mère. Après une année d'horreur, a lui obéir aveuglément, il avait finalement atteint la limite de ce qu'il pouvait endurer. Le malheureux n’eut même le temps de comprendre ce qu'il se passait que les crocs de sa mère se refermèrent sur sa gorge, l'empêchant de respirer et déchirant sa chair. Ses yeux se fermèrent alors que de sombres murmurent lui parvenaient à l'oreille...
Puis se rouvrirent sur le corps inconscient et sévèrement blessé de sa mère. Que s'était-il passé ? La renarde avait-elle profiter de l'occasion pour remporter le combat ? Non, les marques de griffures et les morsures visibles sur son corps étaient trop large pour que le petite renarde soit responsable. Avait-il... non, allons comment aurait-il ? Il était seul, confus, perturbé et, franchement, terrifié.

Que c'était-il passé ? Il ne l'appris que plus tard lorsque son chemin recroisa celui de la petite renarde. Apparemment, alors qu'il semblait sur le point de perdre conscience, il s'était soudainement mit a se débattre comme un véritable démon. Voyant cela, elle avait alors profité de location pour planter des aiguilles de glaces dans les joints de Noan, la forçant à le lâcher. Au delà de ça elle n'avait rien fait de plus si ce n'est de soigner au mieux l'horrible plaie qu'il avait maintenant à la gorge une fois qu'il eu perdu connaissance. De ce qu'elle disait, il était bel et bien le responsable de la majorité des blessures de sa mère. Le problème, c'est qu'il n'en avait aucun souvenir. Il était prêt à mourir, il avait accepté sa mort et pourtant... il était toujours là.

A ce jour il ne sait toujours ce qui s'est passé ce jour là. Il sait juste que depuis lors, il lui arrive de se réveillé couvert de sang loin de l'endroit où il s'était endormis et que les voix semblent se faire plus discrète chaque que cela arrive.