Gladys

Clan de la Source
Guerrier
14 mai 272
Campement

La fin d'une attente...

Feat : Shaya

Le guerrier crème était angoissé depuis la veille au soir. Il avait déjà commencé à s'inquiété lorsque Shaya n'était pas rentrée le soir. Il arrivait parfois qu'elle prie la nuit, mais elle lui faisait toujours parvenir le message pour ne pas l'inquiéter, mais ce soir-là, rien... Alors il avait commencé à s'inquiété un peu, pas non plus de quoi alarmé tout le camp, mais assez pour l'empêcher de dormir...

Puis il y avait tout un ramdam durant la nuit dans le camp et même s'il avait tenté d'en savoir plus, impossible d'en apprendre avant le lendemain matin, et toujours aucune nouvelle de Shaya. Le loup avait rongé son frein toute la nuit dans leur tanière, à attendre sa compagne. Le soir, il avait tout de même été voir la supérieure de sa compagne pour lui demander si elle avait indiqué aller prier de nuit sur l'une ou l'autre des statues des Dieux en oubliant de l'avertir, ce qui n'était pas dans ses habitudes. La prêtresse lui avait indiqué que non, Shaya avait quitté son poste comme d'habitude. Il avait néanmoins décidé de laisser passer la nuit histoire de ne pas alerté tout le clan et de passer ensuite pour un abruti. Mais le jour se levait et toujours rien.

Il sorti de sa tanière alors que l'Aube pointait, avec la ferme intention d'alerté les gradés de la disparition de sa compagne. Mais il tomba presque truffe à truffe avec Ruby. Elle portait partout sur elle l'odeur de Shaya. C'était déjà bon signe, elle l'avait vu dernièrement. Elle lui indiqua que Shaya se trouvait à la tanière médicale de sa propre mère. Il lui était arrivé quelque chose la veille au soir et elle avait passé la nuit là-bas. C'est sa mère qui avait déconseillé de prevenir Gladys, Shaya avait besoin de tranquillité. Pour le coup, il en voulu un peu à sa mère, mais il ne dit rien et remercia Ruby. Il dû prendre encore son mal en patiente toute la journée. Adela, la bêta, devait interroger sa compagne sur ce qui lui était arriver.

Histoire d'éviter de devenir maboul à attendre de pouvoir enfin rejoindre sa compagne, il se rendit à l'entraînement et se lancer à corps perdu dans les bagarres contre ses compagnons d'armes. Alors que l'après-midi était déjà très avancé, on lui transmait qu'il pouvait aller chercher sa compagne à la tanière médicale de sa mère. Il ne termina pas son combat, abadonna son adversaire sans même l'avertir et se rendit à vitesse grand V à la tanière médicale de Wydis. Habituellement, il s'annonçait avant d'entrer dans la tanière médicale, mais ce jour-là, il était bien trop pressé d'enfin retrouvé sa compagne et savoir ce qui lui était arrivé. Il entra et s'approcha de sa douce prétressee. Elle semblait aller bien, physiquement parlant, alors il vint près d'elle et lui donna quelques lèches affectueuses sur le museau.



Il était pressé de savoir ce qu'il s'était passé, ce qui lui était arrivé, mais il ne voulait pas non plus l'assaillir de question et l'étouffer...

Gladys

Clan de la Source
Guerrier

Le guerrier s'inquiétait pour sa belle, elle semblait avoir le regard vide, être comme absente. Qu'avait-il pu se passer pour que cela l'affecte à ce point psychologiquement ? Mais lorsqu'il vint vers elle, elle plongea son museau dans la fourrure de son poitrail, semblant chercher un réconfort. Il ne la repoussa pas, loin de là, il la serra doucement entre ses pattes avant et sentit sa fourrure se mouiller, il en déduisit donc qu'elle pleurait. Qu'était-il arrivé... ? Elle ne lâcha qu'un seul mot en réponse à la question qu'il lui avait posée. Non. Mais il avait bien été forcé de constater qu'elle n'allait pas bien. Il la laissa pleurer dans sa fourrure aussi longtemps qu'elle en aurait besoin. Il lui répondit simplement :



Et il la serra un peu plus fort contre lui, sans l'étouffer non plus. Juste pour lui faire sentir qu'il était là pour elle, qu'il allait l'aider et la soutenir, quoi qu'il ait pu se passer, elle n'était pas seule. Il serait toujours là pour elle. Il la garda ainsi contre lui, mais si elle faisait mine de s'écarter, il est clair qu'il la laisserait faire. Il ne voulait pas la forcer, ni la brusquer, même si l'envie de la questionner pour savoir ce qui lui était arrivé était urgente pour lui. Mais il savait qu'elle finirait par accepter de lui parler, quand elle se serait un peu calmée. Il avait confiance en elle, et il savait que la réciproque était vraie.

Gladys

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Guerrier

Les larmes coulèrent longtemps contre la fourrure dense de son poitrail, mais il lui laissa le temps qu'il lui fallait. Sa belle avait été grandement chamboulée pour ne pas parvenir à se calmer. Il ne savait pas quoi faire de plus que la serrer contre lui et lui accorder le temps qu'elle avait besoin pour se calmer. Même si cette attente pour savoir ce qui lui était arrivé devenait intenable pour le guerrier.

Enfin ses larmes et ses sanglots commencèrent à diminuer et finirent par s'arrêter. Mais après quelques secondes, elle le sera encore plus fort et lâcha un gémissement. En réponse à son étreinte, il la serra lui aussi puis elle lui demanda en hoquetant s'il allait partir. Il recula la tête, un peu choqué par la question, ne comprenant pas pourquoi d'un seul coup elle doutait qu'il veuille rester auprès d'elle...



Il ne voulait pas la bousculer mais il fallait qu'elle lui dise maintenant, il commençait à vraiment angoissé, à se faire des films sans doute faux sur ce qui avait pu lui arriver... Tout ce qu'il savait c'est que sa belle était traumatisée à un point qu'il n'avait jamais vu ! Il s'inquiétait vraiment pour elle... Allait-elle se remettre ou resterait-elle traumatisée jusqu'à la fin de sa vie ? Il l'ignorait, et il ne saurait pas répondre à cette question tant qu'elle ne lui aurait pas dit ce qu'il s'était passé.

Gladys

Il avait beau la regarder, elle fuyait son regard... Qu'avait-il bien pu se passer pour qu'elle pense qu'il veuille partir, et qu'elle ne cesse de fuir son regard. Pourtant, ils avaient l'habitude de plonger leur regard l'un dans l'autre... L'angoisse commençait à nouer les entrailles du mâle crème. Non,pas une petite angoisse de ne pas savoir ou se trouvait sa compagne, et de s’inquiète de son absence injustifiée... Non, la grosse angoisse, qui lui faisait avoir peur pour l'avenir de leur couple... Qu'avait-il pu lui arriver pour qu'elle ait peur de se confier à lui. Ils avaient toujours pu parler librement, il n'était pas un de ces mâles brimatoires envers les femelles, qui n'avaient qu'à fermer leur gueule et s'occuper des louveteaux. Loin de là... Shaya était aussi précieuse que la prunelle de ses yeux, son bien-être, son bonheur était primordial pour le grand mâle crème... Il lui semblait ne jamais s'être énervé contre elle, ne jamais lui avoir donné la moindre raison de se méfier de lui, de refuser de se confier à lui...

Elle pleura encore un moment contre lui avant que ses sanglots ne se calment un peu. Les larmes continuaient de couler sur son si beau visage, mais elle parvint à reprendre un semblant de contenance, mais c'est toujours le museau enfoui dans sa fourrure qu'elle fini par balbutier, encore larmoyante :



Après une courte pause durant laquelle le mâle avait ouvert de grands yeux, sans comprendre, mais n'avait pourtant rien dit, ne voulait pas couper l'élan de celle qu'il aimait, elle fini par ajouter en chuchotant :



[Perception : 36/100] Indéniablement, sa louve se sentait coupable, au vu de ses premiers mots. Mais la suite qui vint glaça le sang du mâle... Elle avait dit "Ne pas LE laisser..." Un mâle... Pour que sa compagne ressente une telle culpabilité, soit dans un tel état de détresse émotionnelle, l'impensable avait du se produire, impossible autrement... Le nœud qui serait les entrailles du loups se serra encore d'avantage, mais sa compagne était en détresse, il ne pouvait pas l'accabler sans savoir la vérité. C'était à elle de lui dire ce qu'il s'était passé, ainsi, il pourrait savoir. Il était convaincu qu'elle se sentait coupable de façon injustifiée. On était pas responsable de ce genre de chose ! Il s'appliqua à prendre une voix douce et calme pour l'invité à poursuivre :



Il espérait sincèrement qu'elle ne se braquerait pas, qu'elle accepterait de se confier à lui, une fois de plus... Il ne lui avait jamais donné de raison de se méfier de lui, de refuser de dialoguer... Jamais il ne s'était montré violent, agressif ou rédhibitoire envers elle, ou une autre femelle hormis ses collègues d'escadron qu'il appréciait charrié un peu, mais ces dernières le lui rendaient bien...

Gladys

Aa femelle avait la respiration sifflante, ce n'était pas bon. Si elle ne parvenait pas à se calmer, cela pourrait devenir dangereux pour sa santé. Elle s'appuie un peu plus contre son poitrail alors qu'il tente de la réconforter tout en l'encourageant à continuer son récit, même s'il se doute ô-combien cela doit être difficile pour sa jolie brune. Il n'avait plus vraiment de doute quand à ce qu'il s'était passé, mais il lui fallait savoir comment cela s'était produit. La culpabilité de sa louve n'était pas fondée, il en était presque certain...

Enfin, sa louve continua son récit et le poil du mâle crème se gonfla de colère et de rage et un grondement sorti de sa gorge. Ce mâle avait osé toucher SA femelle, SA douce et fragile Shaya ! Il se rememorra la dernière conversation qu'avait eu le couple avec la mère du mâle. Une portée maintenant serait fatale pour la belle brune aux poumons fragiles. Instinctivement, il huma l'air. Elle n'était pas en chaleur, il y avait donc très peu de chance que ce viol donne quelque chose d'autre que du malheur à sa compagne et une certaine rage à lui-même. Il prit sur lui de se calmer la moindre. Shaya risquait de prendre sa colère contre elle, ce qui n'était absolument pas le cas...



Il passa une patte avant autour des épaules de sa douce et la serra un peu plus fort contre lui, afin de la réconforter et lui transmettre sa chaleur, car si extérieurement il semblait calme, intérieurement, le grand mâle crème bouillonnait littéralement. Que ce maudit solitaire ne croise pas un jour sa route, il ne le laisserait pas s'en tiré si facilement !

Gladys

La louve se blottit encore plus contre le mâle, profitant de sa chaleur et noyant son chagrin dans la fourrure épaisse du Caverne. L'évènement allait certainement affecté sa louve pendant de long mois, il le pressentait. Mais il serait là pour elle, il la soutiendrait et lui repéterait tant qu'il le faudrait qu'elle n'était pas responsable et qu'elle n'avait pas à se sentir coupable de ce qui lui était arrivé. Elle se trouvait dans les terres de la Source, le solitaire avait franchi les frontières et avait abusé d'elle.

Elle chuchota qu'elle aimait, puis sa respiration commença à se calmer, à venir de plus en plus régulière et profonde. Il sut qu'elle commençait à s'endormir. Il s'allongea au sol, soutenant la belle contre lui pour qu'elle fasse de même et la laissa s'endormir, blottie contre lui. Elle devait certainement être exténuée après toutes ces émotions.

Lui mit plus longtemps avant de s'endormir, il posa son regard sur sa belle, et malgré lui, la colère bouillait au fond de ses entrailles. Il espérait ne jamais croisé la route de se solitaire, où alors il lui ferait regrette d'avoir toucher sa compagne. Il repensa encore une fois au fait que ce n'était pas la période des chaleurs, Shaya ne courrait donc aucun risque de se trouver gestante et d'y laisser sa vie, comme l'avait dit Wydis, avec sa santé, une grossesse lui serait certainement fatale...

Il fini néanmoins par s'endormir, mais son sommeil fut hanté de cauchemar et du sang de celui qui avait oser toucher sa belle et mettre sa vie en danger ! Le lendemain matin, il se réveillerait encore plus fatigué que s'il n'avait pas dormi, mais il n'en montrerait rien à sa belle qui devait oublier cette histoire et avancer, même si ça lui prendrait du temps, il l'aiderait et la soutiendrait dans cette douloureuse épreuve.