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Les élémenloups
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Sujet: Dernier Vestige [ouvert famille] 11/2/2021, 17:45
GAOR
Gaor souffrait, ça faisait maintenant deux semaines que les eaux du fleuve hibiscus ne suffisaient plus pour apaiser ses douleurs et il avait dû limiter ses déplacements au camp, et encore. Ces derniers jours, il avait juste pu aller de la tanière familiale à la tanière de travail de Widys, et il dormait énormément. Mais ce matin là, il fut incapable de se lever, si la douleur pouvait être supportable, ses articulations vieillies étaient comme envahies de rouille. Il soupira. Ainsi il était temps, il allait lui aussi, comme Bélial avant lui, rejoindre leurs ancêtres, rejoindre Mya.
Il soupira, il était seul dans la tanière et il ne voulait pas partir seul. Il avait toujours donné son temps et sa vie à une communauté, il n'envisageait pas de mourir seul. Il devait avoir la force de se déplacer, de rejoindre l'amour de sa vie, la louve qui lui avait donné quatre beaux louveteaux, quatre petits qui étaient aujourd'hui des adultes accomplis. Il avait atteint tout ses objectifs, il avait connu la guerre, s'était battu pour la paix, était devenu alpha, avait fondé une famille, tout ce dont un loup pouvait rêver il l'avait eu. Certes il avait pour ça dû sacrifier beaucoup, mais quand il voyait le sourire d'Urielle il se confortait dans l'idée que ça avait valu le coup.
Incapable de se lever, le vieux guerrier rampa hors de la tanière familiale, il forçait sur ses pattes arrières pour s'approcher de la tanière de médecin de sa compagne. Il ne voulait pas qu'elle tente de le sauver, mais il ne voulait pas partir sans graver son image irrémédiablement dans sa mémoire. Il lui fallu de longues minutes qui lui semblèrent interminables et quand il arriva enfin il était essoufflé. Il ferma les yeux un moment pour se reposer, il lui faudrait du temps pour réunir assez de forces pour appeler sa compagne.
Quand enfin il se senti assez fort, il poussa sur sa voix, aussi fort qu'il le put, c'était un murmure déchiré, mais si elle n'était pas trop concentrée sur sa tâche, elle l'entendrait.
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 14/2/2021, 13:58
Widys - Médecin - Louve des cavernes -
Fin novembre 271.
Widys voyait bien que Gaor déclinait de plus en plus. Cet hiver fut éprouvant pour les douleurs de son Amour et sa mobilité. Ça continuait actuellement, car la saison froide n'est pas encore finie. Les mois précédents, son corps s'était habitué à la drogue présente dans l'eau du fleuve Hibiscus. Ainsi, il lui avait fallu augmenter les doses pour pouvoir sentir un effet antidouleur et calmant. Néanmoins, il était arrivé à un seuil que Widys ne voulait pas qu'il franchisse, au risque de basculer du mauvais côté des facultés de cette eau rouge. À présent, depuis deux semaines, l'eau ne lui faisait définitivement plus rien... En complément de l'eau, la doctoresse lui avait toujours donné autre chose, notamment un onguent à appliquer sur les membres endoloris et douloureux. Mais seul, ça n'avait pas l'air de fonctionner... Widys aurait bien aimé que le plan de lys blancs qu'elle avait ramené du Désert ait réussi à s'enraciner... Apparemment, ses flammes permettent de purifier d'un mal. En son absence, elle n'avait, de ce fait, pas eu l'occasion de tester sur Gaor avant que l'hiver n'arrive.
Widys avait pris pour habitude d'aller voir Gaor ou de jeter un œil sur lui à intervalles réguliers. Elle s'inquiétait de plus en plus pour lui et son incapacité à appeler à l'aide s'il y a un souci, n'était pas rassurante. En tant que médecin, elle savait que son heure approchait et bien qu'elle gardait l'espoir de l'avoir auprès d'elle au printemps, son côté professionnel se doutait qu'il n'y arriverait pas... À l'abri des regards, parfois elle ne pouvait s'empêcher de pleurer en pensant à ça. Elle essayait de se préparer mentalement à son départ.
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Elle faisait l'inventaire de ses stocks, lorsqu'elle entendit la voix éraillée et plaintive de son Amour. Elle tourna la tête en suivant et se précipita à l'entrée de sa tanière. Elle le trouva, allongé au sol, à quelques centimètres de là. Inquiète, elle lui sauta presque dessus.
Qu'est-ce qui se passe ?!
Il était venu de leur tanière jusqu'ici tout seul. Dans son état, c'était inconscient ! Mais s'il avait fait ça, c'est que quelque chose n'allait vraiment pas. Il ne se serait pas épuisé à venir ici simplement sur un coup de tête pour la voir.
Elle cria le nom de Balder, dans l'espoir que son fils soit proche de là. Autrement, elle l’appellera en un hurlement une fois qu'elle aura réussi à hisser Gaor sur une paillasse. Elle attrapa son mâle par la peau du cou et l'aida, ou plutôt le traina, du mieux qu'elle pouvait à rentrer, puis à l'installer sur une paillasse propre. Ensuite, elle prit une peau de bête et le couvrit pour le réchauffer, elle lui posa une gamelle d'eau et écouta sa respiration.
Pourquoi tu es venu ? J'allais bientôt arriver. Demanda-t-elle, ses oreilles pointées à l'horizontale, l'inquiétude se lisant clairement sur son faciès.
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 15/2/2021, 18:43
Dernier Vestige
feat. Balder & la famille
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Tout le monde le savait, papa était vieux, malade. Maman avait beau faire tout son possible pour le soulager, Gaor était un loup fort et tenace, toujours droit et fier de ce qu'il a construit, sa famille, son clan. C'était un Alpha respectés qui a réussit à garder le clan hors de l'eau dans les moments les plus difficiles, mais il fallait tôt ou tard laisser la place aux autres, à la nouvelle génération. Cela ne s'appliqué pas seulement en temps que chef de clan, mais aussi et simplement en temps que loup...
L'hiver avait été rude et Balder n'avait pas pu être aussi présent pour lui, il aurait voulu mieux le soigner ou plus être à l'écoute de ses douleurs. Widys allait souvent prendre de l'eau au fleuve, enfin souvent, il faut dire que c'était des allers et retours très réguliers pour la caverne. Balder était presque aussi inquiet pour la santé de sa mère que l'état de son vieux père. Mais l'amour qu'il y avait entre eux était tellement beau, lui aussi, voulait offrir cela à sa femelle.
Voilà maintenant deux longues semaines que les douleurs de son père ne se calmes plus, que l'eau est devenue inutile. L'ex Alpha c'est accoutumé des doses prescrites, et franchir les doses ne peu pas être recommandé, ce n'était pas beau de droguer un loup au point qu'il en est des hallucinations ... Les médecins n'avaient que trop rarement recourt à ce genre de choses, alors quand ni l'eau ni les plantes ne suffisent plus, il faut trouver de nouvelles choses, essayer d'être le plus imaginatif possible, mais le temps leurs manque...
La louve crème avait annoncé ses craintes à Balder, concernant la voix de Gaor. Il ne pouvait pas réellement parler, alors son fils essayait de rester proche du camp. De toute façon c'est déjà ce qu'il faisait pour veiller sur la louve grise, alors autant veiller sur plusieurs loups à la fois. C'est ainsi sans vraiment trop de mal qu'il entendit l'appel de sa mère, inquiet, il s'élança au plus vite pour la rejoindre. Et trés vite il vit sa mère trainer le mâle sur une paillasse. Soudain le coeur de Balder se serra, est ce que c'était là fin ? Pourquoi elle le trainer ? Les larmes bouillonnaient dans sa gorge alors qu'il sembla paralysé.
- Pourquoi tu es venu ? J'allais bientôt arriver.
Son coeur loupa un battement avant de revenir à la normale. Sa mère avait parlé, donc Gaor était toujours avec eux. Plus de peur que de mal pour le moment. Le loup aux boucles bleues avala sa salive pour dénouer sa gorge et approcha de ses parents, sacoche de peau autour du cou. Dans sa course il n'avait pas eut le temps de la placer correctement.
- 'Man tout va bien ?
Il glissa son museau dans la fourrure de sa mère, il avait eut peur, elle aussi surement, alors il voulait la soutenir émotionnellement. C'était son père, sa mère, ils les aimaient plus que tout et il avait peur que la fin soit proche.
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 4/3/2021, 11:09
GAOR
Comme à son habitude, Wydis se montra entière et lui sauta presque dessus, malgré le drame de la situation, cela arracha un sourire à son compagnon. Sa belle emportée, il espérait qu'elle ne changerai pas après son départ, qu'elle aurait toujours cette même force vitale, enthousiaste pour toute chose, toujours prête pour de nouvelles expériences. Mais voyant son état, elle comprit qu'il ne s'était pas déplacé pour rien, elle voyait bien, après tout c'était un médecin exceptionnel, elle savait que c'était la fin, même si elle ne pouvait peut-être pas le reconnaître ouvertement. Elle hurla pour appeler Balder, leur fils médecin également, puis elle le tira par la peau de la nuque à l'intérieur de sa tanière et essaya d'allonger sa lourde carcasse sur une paillasse.
Pourquoi tu es venu ? J'allais bientôt arriver.
Gaor laissa passer quelques secondes pour réunir ses forces, il fallait qu'il tienne suffisamment longtemps pour qu'elle puisse appeler tout le monde, il voulait pouvoir dire au revoir à sa famille, les voir une dernière fois pour emporter leur souvenir avec lui dans l'autre monde.
L'heure. Parvint-il à murmurer.
L'odeur de Balder envahit la tanière et il tourna la tête vers lui. Son fils avait bien grandi, le clan pouvait s'enorgueillir des cavernes qui y étaient restés, deux excellents médecins. Le coeur de Gaor se gonfla de fierté. Il s'accrochait à ces sentiments positif pour ne pas penser que dans quelques heures, peut-être quelques minutes, il ne les verraient plus.
Famille.
Il n'était plus question de soins, son corps était trop abîmé, il ne pouvait plus attendre, plus tenir. Il fallait qu'elle réunisse la famille pour qu'il puisse les voir une dernière fois. Son coeur saignait de l'absence de Laïda, elle ne saurait pas qu'il était mort, peut-être l'était-elle déjà elle aussi ?
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 15/3/2021, 15:18
Widys - Médecin - Louve des cavernes -
Fin novembre 271.
L'heure.
Son regard s'assombrit tandis que ses oreilles se baissèrent et que ses babines se pincèrent. Elle comprenait tout à fait de quoi il s'agissait... Depuis que Gaor a perdu la quasi entièreté de l'usage de sa voix, sa famille a dû s'adapter pour le comprendre comme auparavant, malgré ses quelques mots prononcés. Ce fut assez dur au début pour s'adapter, mais Widys avait rapidement su décoder son "nouveau langage" en associant les diverses attitudes et regards qu'il accentuait par rapport à avant. Ainsi, elle sut, en connaissant son état et en le voyant actuellement, que c'était l'heure pour lui de partir. Il allait quitter le monde des mortels... Il n'y a plus rien à faire pour lui, mis à part rester à ses côtés jusqu'à ce qu'il ferme les yeux à jamais.
Famille.
Elle releva le regard, qu'elle avait inconsciemment baissé. Il souhaitait voir sa famille une dernière fois avant de lâcher prise. Il était en train de lutter pour ne pas s'endormir définitivement avant qu'il les ait tous vus et qu'il leur ait tous dis au revoir.
Elle se tourna vers Balder, le regard triste et luisant par les larmes qui couleront bientôt. Il comprenait sans doute la situation lui aussi. Surtout en tant que médecin, puisqu'ils sont familiers à diverses façons de mourir.
Elle se retourna pour quitter la tanière le temps d'appeler leur famille : leurs enfants ainsi que la branche familiale adoptive. Elle lança un appel, qui se termina sur un voix éraillée, les larmes commençant à couler. Elle prit malgré tout une bonne inspiration, bloquant son chagrin le temps de lancer son second appel. Celui-ci, plus clair, devrait suffire, s'ils sont au camp ou pas très loin. Elle n'avait pas la force de pousser sur l'entièreté de sa capacité vocale. Sinon, Balder pourra prendre le relais.
Elle rentra après avoir essuyé ses yeux et se plaça tout à côté de lui, posant sa tête au-dessus de la sienne. Elle s'efforça de ne pas pleurer, mais elle n'arrivait pas à empêcher ses larmes de couler. La tristesse envahissait son cœur.
Ils vont arriver. Tiens bon quelques minutes encore.
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 15/3/2021, 18:12
Dernier Vestige
feat. Balder & la famille
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Son père tourna la tête vers lui. Le voyant si faible, si mal en point Balder eut tout de même un pincement au coeur. Sa mère ne lui répondit pas mais il comprit très vite, à sa posture, tête basse. Elle avait beau être de dos, il avait bien comprit de quoi il s'agissait. A la fois un poid s'en alla, le stress d'une blessure ou d'une grosse maladie, mais d'un autre, une tension s'exerça dans son cœur, dans son esprit.
- Famille.
Balder réussit à entendre brièvement le chuchotement de son père, c'était donc bien l'heure. Widys se releva un peu et se tourna vers le tricolore, regard triste et humide alors que son fils déglutit difficilement. [d100 = 5] Le caverne réussit à retenir ses larmes et garder son calme pour le moment. C'était dur, dans sa tête se répétait en boucle "pas papa, pas papa" mais pourtant ... C'était bien lui qui aujourd'hui ne serait plus. Le fils luttait pour ne pas craquer, garder ce dernier moment heureux avec tout le monde. Il resta cependant un peu immobile, perdu, observant sa mère se diriger vers l'entrée de la caverne. Il eut presque peur qu'elle parte, elle aussi.
La louve au pelage crème lança un premier appel, c'était complexe pour elle de hurler à tous que c'était là fin, et alors qu'elle appela à nouveau mais de manière plus faible, son fils décida de l'aider. [d100 = 75] Malheureusement, si le hurlement fut efficace, Balder ne réussit pas à le terminer, commençant à sangloter. Au moins toute la famille pourra venir et être présente cette fois ci, sans aucun doute. Enfin, tous sauf peut être Laïda, leur soeur. Cela faisait bien longtemps que Balder et tout les autres ne l'avaient pas revu, est ce qu'elle allait bien ?
Alors que maman était allongée proche de leur père, le tricolore resta un instant à l'entrée, attendant les premiers venu. Laissant un moment de calme et de douceur à ses deux parents, ils en auront besoin.
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 17/3/2021, 12:58
Lagherta
Gladys
Horik
La guerrière avait bien compris que les heures de son père adoptif étaient comptées. Mais lorsqu'elle entendit le hurlement de Wydis, suivi ensuite de celui de son jeune frère Balder, elle sentit son coeur raté un battement. En plein entrainement, elle se retrouva tétanisée et son adversaire la percuta de plein fouet l'envoyant mordre la poussière. Elle se releva et adressa un regard sans équivoque à son chef d'armée. Son père réclamait sa famille, elle irait ! Puis, elle détala à travers le camp.
Le guerrier crème avait congé en cette journée, et il profitait de la passé avec sa comagne. Mais il se faisait néanmoins beaucoup de soucis pour elle... Elle n'était plus vraiment la mêmme depuis quils avaient appris qu'il était déjà trop tard pour qu'elle puisse envisager d'avoir des petits de façon naturelle... Pourtant, elle sourait, était joyeuse, mais le mâle ignorait pourquoi, mais trouvait que tout cela sonnait faux... Un hurlement lui fit dresser les oreilles. Sa mère, avec une voix chevrotante sur la fin. Puis son frère hurla à son tour. Gladys sut que cette fois, c'était le dernier appel... Il se leva d'un bon, informa Shaya de son départ et se dirigea vers la tanière médicinale de sa mère.
Le jeune sentinelle était en train de préparer ses affaires pour repartir en mission de plusieurs jours aux frontières. La discussion qu'il avait eue avec son père, et la violente dispute survenue entre ses parents, découlant de son attirance pour les mâles le travaillait encore beaucoup... Sa mère avait tenté d'effacer les paroles de son compagnons, affirmant à son fils qu'il n'avait pas à s'en vouloir, que ce n'était pas une tare et que les mentalités vis-à-vis des loups comme lui avaient changés au sein des meutes... Personne ne lui reprocherait son attirance pour les mâles, et il ne serait certainement pas chassé du clan pour ce fait. Mais depuis leur dispute, il savait que ses parents traversaient une crise qui avait du mal à prendre fin et le jeune loup s'en voulait terriblement de causer tant de soucis à ses parents. Eux qui avaient toujours été amoureux et bienveillant l'un envers l'autre, aujourd'hui, ils ne se parlaient presque plus et souffraient l'un comme l'autre de cette situation, le jeune éclopé le voyait que trop bien. Le hurlement de sa grand-mère adoptive retentit, suivi ensuite de son oncle Balder. Il savait que Granp'Pa s'était considérablement affaibli ces derniers temps, mais il semblait si tôt... La jeune sentinelle était très proche de son grand-père. Il lui avait appris à se débrouiller avec uniquement trois pattes. Ils avaient compris l'un comme l'autre que c'était plus facile pour Horik, car il était né comme ça, lui. Mais néanmoins, le soutient et les conseils de Grand'Pa avait été utiles au jeune loup et très bénéfique. Il laissa tombé son paquetage et fonça en direction de la tanière médicale de sa grand-mère.
Les trois membres de la famille arrièrent presque en même temps. Gladys et Horik s'étaient croisé sur le chemin et l'avait terminé ensembles. La jeune sentinelle était essouflée, il avait tout donné pour rejoindre au plus vite la tanière de Wydis et même s'il était devenu fort et endurant, courir vite, sur trois pattes, était un gros effort à fournir pour lui, qui l'essouflait considérablement...
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 9/4/2021, 19:52
Urielle avait définitivement reconnu Aeryldis comme sa propre fille. Visiblement ,c'était déjà l'opinion de tout le monde au clan, mais la louve avait eu du mal à comprendre à quel point la jeune louvette était importante à ses yeux. Au départ, elle n'avait accepté la demande de Zephilian que dans un but professionnel, c'était là son rôle au sein du clan, prendre soin des plus faibles et les élever.
Le jour où Aeryldis était perdue, et où urielle avait cru la perdre, elle avait senti en elle une haine profonde envers ses ravisseurs, et une peur, une peur drastique pour la louvette. Oui, Aeryldis était sa fille, sa fille d'une autre mère, mais sa fille quand même. Urielle donnerait sa vie pour elle s'il le fallait.
Aujourd'hui, sa fille était avec son père, et la caverne les observait de loin, un sourire flottant sur les babines. Toutefois, un hurlement déchiré la fit se redresser, elle jappa et sans attendre, sauta vers le camps, la tanière de sa mère, la tanière des médecins.
Elle y trouva toute sa famille, Balder, Gladys et Lagherta, même son neveu Horik, tous étaient là. Et par terre dans la tanière, Papa aussi, avec Maman à côté. Urielle déglutit et rejoins les autres. Elle n'osa pas approcher son père, sa souffrance était presque visible et la louve avait tant mal pour lui. Tactile, elle frôla l'épaule de Gladys et de Balder, ses frère tant aimés.
Elle regarda sa mère, pourquoi avait elle appelé? Hô la réponse était claire, mais Urielle ,la petite urielle, si gaie et si naive, pouvait elle encore espérer?
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 10/4/2021, 11:28
GAOR
Urielle rentra à son tour dans la tanière de médecin de Widys. Toute sa famille était enfin réunie. Son corps lui sembla soudain un peu moins douloureux, un peu plus léger. Il étaient tous réunis autour de lui, tout ceux qui avaient été assez proches pour le rejoindre dans ses derniers instants. Son rayon de soleil se tenait, blottie contre ses frères, trop effrayée par la mort proche de son père pour approcher. Il comprenait, Urielle et lui avaient été plus proches qu'il ne l'avait jamais été avec personne. Sa douceur avait toujours apaisé ses maux, son sourire enduit son coeur de miel chaud, elle avait rendu sa vie un peu plus belle à chacun des progrès qu'elle avait fait: ses premiers pas, ses premiers jappements, sa maîtrise toujours plus fine de ses lucioles, sa formation de nourrice et sa prise de poste, l'adoption de sa petite Aeryldis. Urielle était devenue une louve accomplie.
Il tourna son regard vers Horik. Son petit fils avait lui aussi fait d'énormes progrès depuis sa naissance. Gaor lui avait tout appris de la marche sur trois pattes et il avait aujourd'hui même réussi à prendre un rang d'armée. Le vieux loup était très fier de lui et il espérait que les choses s'apaiseraient avec son père. Il avait la chance d'en avoir un qui ne souhaitait pas sa mort, il devait tenter de renouer le lien, même si Keiss avait été stupide et que son beau père lui aurait botté le train s'il avait été plus jeune.
Galdys apaisait sa soeur qui s'appuyait contre lui. Le gardien de la famille, tant qu'il serait là, il savait que son rayon de soleil irait bien. Il prendrait soin d'elle et de Widys, c'était dans son caractère. Il aurait voulu pouvoir lui dire que ne pas pouvoir avoir de petits avec Shaya n'était pas un fin en soit, qu'il y aurait toujours des petits qui auraient besoins de parents et qu'il les aimerait tout aussi fort que les siens, mais il n'avait pas assez de force pour dire tant de choses.
Il dériva vers Lagherta, sa fille adoptive. Sa vie avait débuté de la pire des façons qu'il soit et lui-même n'avait pas toujours été tendre avec elle. Mais aujourd'hui il ne la voyait pas adulte, guerrière, mère, mais il la revoyait petite louvette, pile électrique inarrêtable. Et il était fier, fier de ce qu'ils avaient traversé ensembles tous les deux, fier de ce qu'elle avait réalisé sans son aide. Keiss avait intérêt à bien se tenir avec elle ou le vieux mâle s'arrangerait avec Rhéa pour pouvoir descendre lui mettre les points sur les "i".
Balder, le jeune médecin se tenait aux cotés de sa mère, au plus près de lui, il était évident qu'il aurait voulu pouvoir le soigner. Mais on ne guérissait pas de la vie, c'était une maladie incurable à laquelle tout le monde finissait pas succomber. Il lui fit un sourire, il était apaisé. Son corps ne lui faisait plus mal à présent. Il savait qu'il ne lui restait que peu de temps. Après un dernier regard à son fils tête en l'air, il tourna sa tête vers Widys.
La douce caverne, la passionnée Oshur, il grava son image dans la rétine de son unique oeil valide. C'était la dernière image qu'il voulait emporter avec lui. Il aurait préféré la voir souriante, lui faisant une lecture complète sur l'utilisation de la liane des plantes mouvantes dans le maintiens des plaies de types fractures. Mais il comprenait, il comprenait les larmes qu'elle retenait aux prix de grand efforts. Il tendit la patte pour caresser la sienne. Elle l'avait attendu, il était parti plusieurs années, mais elle n'avait jamais cessé de l'attendre. Et maintenant il l'abandonnait une nouvelle fois, mais cette fois, c'était lui qui l'attendrait auprès de Rhéa.
Il posa enfin sa tête qui lui semblait si lourde sur le sol et ferma les yeux, entouré d'amour.
Aime...
Ses derniers mots murmurés, il exhala un dernier soupir et ne réinspira plus jamais.
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Gaor a été mon premier personnage sur EL, mon premier personnage de RPG tout court d'ailleurs. J'ai connu mes premiers RP avec lui, il a évolué énormément, il est passé par des stades difficiles. Il a le droit aujourd'hui au repos.
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 10/4/2021, 16:23
Elle vit le regard de son père se poser sur elle et la louve sentit son coeur se réchauffer, sa queue se mettant à balancer derrière elle. Mille mots passèrent entre eux, des mots qu'eux seuls pouvaient comprendre, un monde qui n'appartenait qu'à la louve et à son père, même devant tout le monde.
Papa la quitta des yeux et observa le reste de la famille, tour à tour, mais Urielle ne le lâchait pas du regard. L'air serré de maman en disait long, Urielle ne voulait pas l'admettre. Comment pourrait elle accepter que son père, ce géant, cette force, décline autant et finisse par disparaitre. Urielle ne l'acceptait pas, elle le refusait.
Elle était surtout pétrifiée. La jeune louve ne connaissait pas la mort, et aurait voulu ne jamais la connaitre. Ses pattes étaient collé au sol alors qu'elle rêvait d'aller étreindre son père Tout et son contraire se bousculait en elle, des sentiments nouveaux qu'elle aurait voulu ne pas connaitre non plus. La fourrure de sa nuque s'était hérissée, elle sentait ses épaules trembler, mais Urielle ne bougea pas, comme si un barreau de fer était planté dans chacune de ses pattes et la maintenait debout. Son bastion s'effritait devant elle, tout ce qui faisait sa force et son courage.
Finalement, Papa posa sa tête au sol et Urielle baissa la sienne instinctivement, par mimétisme, comme pour être à sa hauteur. Mais papa trouva la force d'un seul mot, et le sang d'Urielle ne fit qu'un tour tandis qu'elle grimaçait, son visage si doux se tordant de douleur.
Elle entendit le souffle de son père, et elle ne vit pas son corps se relever pour respirer à nouveau.
Urielle le fixa, il allait reprendre sa respiration.
Il devait reprendre sa respiration.
Papa avait fermé les yeux, et la vie avait quitté son corps.
Urielle se redressa d'un bon en arrière, refusant l'évidence. Son visage éclata et elle ne pu retenir le torrent de tristesse qui s'en dégageait. Une douleur immense étreint sa poitrine, elle recula avec des pas hasardeux, maladroits, manquant de tomber à plusieurs reprise, refusant d'admettre l'évidence qui lui faisait face.
Une à unes, ses lucioles apparurent, témoin de sa panique. Urielle était perdue, son bastion s'était effondré, son repère avait disparu. Elle sortit de la tanière, manquant à chaque pas de tomber sur le sol. Ses pleurs étaient silencieux, la muette ne produisait plus aucun son, pas même un gémissement. Sa peur n'était pas audible, sa détresse ne s'entendait pas.
Tandis que la lumière du jour déclinant l'éclaira, ses lucioles se comptaient par centaine, par millier. Leur mouvement était erratique, anarchique. Il n'y avait aucune harmonie, aucune douceur, dans ces lumières d'ordinaire si rassurantes. Devenues incontrôlables, elles se serrèrent autour de celle qui les invoquait malgré elle. Urielle perdait pied, n'ayant plus aucune conscience de ce qui l'entourait, de sa famille qui était restée dans la tanière.
Dans un sursaut de désespoir, Urielle s'assit, et ses lucioles autour d'elles s'élevèrent, mur de lumière dans l'océan de ténèbre, formant un tourbillon épais vers le ciel tandis que son hurlement rauque et déformé jailli de sa gorge.
Quand le tourbillon disparu dans un nuage de poussière, il ne resta qu'Urielle, essouflée et perdue. elle tentait de prononcer un mot, le seul qu'elle aurait toujours voulu savoir dire, mais de sa gueule déformée par le chagrin ne sortaient qu'une bouillie incompréhensible et abjecte.
Urielle ne bougea plus, Papa était mort, il était parti. C'était fini.
Urielle ne bougea plus, aveugle pour la deuxième fois, le coeur en miette.
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 11/4/2021, 17:52
Dernier Vestige
feat. Balder & la famille
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La famille était enfin là, tous sauf Laïda, soeur perdue. Mais Gaor semblait heureux de voir tout le monde près de lui. Il fit un tour des visages qu'il aime temps, puis vint le tour de Balder, son fils médecin, comme sa mère. Balder qui aurait bien sur voulu le soigner encore et encore, mais ce n'était pas juste. Il savait bien que son père ressentait de la douleur.
Pour une fois, aujourd'hui il semblait apaisait, bien là où il était. Mais alors que ses yeux plongeaient dans ceux du jeune caverne, [86] qui se remplissait d'eau à chaque secondes. Balder se repassait en boucle tous les bons moment qu'il avait passé avec son père, et pour chacun d'entre eux, une nouvelle larme venait perler sur ses joues bordeaux. Puis le regard de son père se détacha, [65] le jeune mâle déglutit. Il serra les dents et baissa la tête les yeux fermait plus fort que jamais pour empêcher toutes nouvelles goutes de couler.
- Aime...
[86] Les derniers mots, ils étaient là. La dernière respiration. Plus aucuns bruit, plus rien. Balder avait eut beau essayer de se contrôler, beau essayer d'être fort comme il se le disait dans sa tête... Entendre aussi clairement ce dernier soupir venait de l'achever à lui aussi. Ses pattes tremblantes lâchèrent sous son poids alors qu'il tomba au sol, pleurant, hurlant. Il n'osait même plus relever la tête pour voir sa famille, son père.
Il ne voulait pas, c'était impossible. Papa ne devait pas partir comme ça, il ne pouvait pas disparaitre comme tout les autres sans laisser de traces. Balder ne voulait pas, il ne voulait pas que son père devienne un simple souvenir, quelque chose de flou. Sa voix, son odeur, sa fourrure. Tout ne pouvait pas disparaitre, papa était un rock, un colosse qui avait tant fait pour son clan, pour sa meute, sa famille. Son coeur n'était plus là, comme arrêté lui aussi.
Toute la famille était dans un état de tristesse, enfin c'était même surement pire que ça ... On ne peut pas réellement décrire la sensation de perdre un être cher. Mais au moins la famille lui aura offert la joie d'être tous présents, un à un il aura pu les combler d'un dernier regard de force et de douceur, avant de partir, disparaitre à jamais...
Urielle poussa un terrible hurlement, non il ne rêvait pas, ce n'était pas un rêve, ce n'était pas un cauchemar. Tous étaient là autour de lui les yeux emplit de larme, ne sachant comment exprimer une telle douleur. Papa était mort. Il ne reviendra jamais... C'était la dernière fois qu'il pouvait le voir, le sentir, la dernière fois qu'il entendra sa voix avant de ce demander un jour, à quoi elle ressemblait déjà ?
- P-p...
La seule chose qui ne disparaitra jamais, c'est ce trou, ce vide qu'il ressent dans son coeur. On dit toujours que cette douleur peut s'atténuer avec le temps, mais c'est faut. Elle sera toujours là pour guetter les premiers signes de tristesses et refaire surface de plein fouet encore et encore jusqu'à nous demander à quoi il ressembler déjà ?
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 12/4/2021, 21:32
Widys - Médecin - Louve des cavernes -
Fin novembre 271.
Toute la famille s'était réunie. A tour de rôle, ils vinrent le voir, lui offrant un dernier contact avec eux. Gaor pouvait partir en paix en ayant la vision de sa famille comme dernière image et en ayant senti leurs odeurs.
Widys n'avait pas bougé de son coin. Ses yeux humides étaient restés un moment clos et ses oreilles étaient aplaties sur son crâne. Plus qu'un membre de sa famille qui lui est cher, aujourd'hui, elle perdait l'Amour de sa vie. Elle mentirait si elle disait qu'aucun mâle ne l'avait attiré durant la période où Gaor et elle furent séparés, mais aucun n'avait autant trouvé grâce à ses yeux que lui. Si la fusion n'avait pas eu lieu, au bout d'un moment, oui, elle serait sans doute tombé sous le charme d'un autre. Mais son amour de jeunesse fut ravivé avant que cela n'arrive et ils s'étaient tout de suite mis ensemble dès leurs retrouvailles, ce qui prouvait qu'ils étaient destinés.
La tristesse s’immisçait de plus en plus, pour autant, elle retenait ses pleurs autant qu'elle le pouvait, mais des larmes coulaient quand même et elle reniflait. Pour calmer ses pleurs, elle fermait les yeux ou détournait le regard sur un point fixe quelconque durant quelques instants pour éviter de trop souffrir en voyant l'état de Gaor. Elle se lâchera lorsqu'il ne pourra pas la voir. Il ne devait pas garder une image d'elle de veuve éplorée. Gaor tendit sa patte avant pour la poser sur l'une des siennes. Directement, Widys posa sa tête sur son épaule, se reprochant ainsi un peu plus de lui. Elle bougea doucement sa tête, le caressant, emmêlant leur fourrure. Elle respira son odeur et profita de sa chaleur. Dès ce soir, elle n'aura plus tout ça...
Aime...
Ce fut son dernier mot, qu'il adressa à tout le monde, avant qu'il ne ferme les yeux pour toujours. Entouré d'une famille aimante, il avait eut une fin heureuse. Toutes ses douleurs peuvent définitivement cesser et il part en paix.
[29/100] Widys n'éclata pas en sanglots, pas pour l'instant. Elle ne releva pas la tête de son corps et observa ses enfants. Elle sait qu'elle pourra compter sur eux. Ainsi que sur les autres membres de la famille. Elle vit Urielle réagir brutalement, perdu et paniquée, elle recula de façon anarchique. Son pouvoir se déclencha, des lucioles apparurent de plus en plus. Sa fille sortit en trombe de la tanière, courant à toute allure. Derrière elle, ses lucioles continuaient de croitre de plus en plus, si bien qu'un nuage constituait de milliers de petits points lumineux se créa au loin, s'éloignant du campement tout comme elle. Sa fille est sensible, Widys le sait. Sa réaction, que certains pourraient dire exagérée, était compréhensible pour eux. La mère n'avait pas la force de lui courir après pour l'attraper et tenter de la réconforter. Quelqu'un d'autre se lancera peut-être à sa poursuite, à moins que tous la laisse partir pour qu'elle se calme dans son coin.
Widys laissa aux autres le temps d'assimiler la mort de Gaor et de lui adresser quelques paroles. Cela dura plusieurs minutes. Par la suite, elle se redressa et descendit de la paillasse. Elle renifla un coup et se racla la gorge avant de dire :
Allons l'enterrer tant qu'on le peut et tant que... Ce n'est pas trop tard. On doit l'installer.
Elle s'était retenue de dire "tant que la décomposition n'a pas commencé". Son côté médecin s'était arrêtée à temps. Ayant étudié ce phénomène, elle sait par cœur ce que Gaor va devenir maintenant qu'il ne respire plus. Elle allait épargner ces faits aux autres.
Gaor souhaitait être enterré aux plantes mouvantes. Il sera non loin d'elle et de leur famille. Il sera avec tous les autres membres du clan ayant souhaité eux aussi être emportés par elles. Il prendra place dans cette barrière naturelle servant à protéger le clan, comme il avait tant su le faire de son vivant.
Elle donna un coup de tête amicale et tendre sur le crâne de Gaor, puis elle alla chercher un brancard fait de bois et de grandes feuilles qu'elle mit en place. Il ne resta plus qu'à déplacer Gaor dessus et à le tirer jusqu'aux plantes mouvantes. Une fois là-bas, ils leur firent tous leurs adieux. Urielle n'était pas là, mais ils ne pouvaient pas lui en vouloir. Widys offrit ensuite le corps de Gaor aux bons soins des plantes. Elle sait qu'elles seront respectueuses. [93/100] C'est en regardant les lianes emporter son Amour qu'elle éclata d'un sanglot bruyant et déchirant. Elle s’effondra par terre sous le choc et la tristesse, les larmes coulèrent à flot et elle exprima sa douleur par des vocalises dures à entendre. Gaor est partit et il ne reviendra pas. Les jours qui suivront, Widys restera longtemps dans les plantes mouvantes.
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Sujet: Re: Dernier Vestige [ouvert famille] 3/6/2021, 16:29
Gladys Gaor n’avais dis qu’un seul dernier mot qu’il adressait à tous ceux qui se trouvaient autour de lui. Il leur disait qu’ils les aimaient, tous. Puis il ferma les yeux et rendit son dernier soupir. Le jeune guerrier crème regardait son père, ou plutôt le cadavre de son père, car c’est ce qu’il était à présent. Gaor, le guerrier, le chef d’armée, l’alpha, le père de bons nombres d’enfants, certains légitimes, d’autres non, mais il les avaient tous aimé sincèrement, le compagnon n’était plus. Il était parti pour de bon cette fois…
Le guerrier regarda sa famille, leurs réactions. A son grand étonnement, sa mère tint bon, on voyait qu’elle était triste, bien sûr, mais elle ne s’effondra pas en larme sur le corps de son défunt compagnon. Il croisa ensuite le regard de sa grande sœur, Lagherta. On voyait dans ses yeux qu’elle était triste, mais comme lui, elle tenait bon et était prête à veiller sur le reste de sa famille. Ce fut Urielle qui craqua, ce qui n’étonna pas vraiment le guerrier crème, elle était la plus proche de P’pa, ils s’étaient retrouvés proche par leur mutisme. Il se leva et suivi sa sœur pour tenter de la réconforter. Lorsqu’il sorti de la tanière, il y avait des lucioles partout, par millier. Elles allaient dans tous les sens, sans aucun contrôle. Elles entouraient sa sœur qu’il distinguait à peine au millieu de ses lucioles brillantes et totalement anarchique. Il brava les petits êtres lumineux et s’approcha de sa sœur. Puis soudain, avant même qu’il l’ait atteinte, les lucioles disparurent rapidement. Ne restait plus que sa sœur, effondrée par la mort de P’pa, le cœur brisé même. Il s’approcha, faisant du bruit pour ne pas lui faire peur. Et il vint la prendre entre ses pattes pour la consoler. Même s’il savait que ça ne suffirait pas pour effacer son chagrin totalement, il lui montrait au moins qu’il était là, et qu’il la soutiendrait.
–«Uri, tu n’es pas toute seule… Courage, je sais ce que tu ressens.»
Il resta un long moment avec sa sœur entre ses pattes, la consolant du mieux qu’il pouvait, simplement par sa présence, il ne pouvait malheureusement pas faire grand-chose de plus. Sans savoir exactement depuis combien de temps il était là avec sa sœur, il vit soudain sa famille sortir de la tanière avec le corps de Gaor sur un brancard. Il regarda Urielle mais celle-ci semblait regarder partout et nulle-part à la fois. Ses yeux ne parvenaient pas à se poser quelque part. Il y avait un problème… Il se souvint qu’une fois, elle avait été aveugle temporairement. Était-ce à nouveau le cas ? Malgré la cérémonie pour P’pa, il décida tout de même d’emmener sa sœur auprès des médecins, ceux qui restaient, compte-tenu que deux d’entre-eux faisaient partis de la famille du défunt… Il aida sa sœur à avancer. Il se plaça contre son épaule, à sa droite. Lorsqu’il fallait tourner à gauche, il la poussait légèrement et lorsqu’il fallait tourner à droite, il lui attrapait doucement la nuque pour la tirer légèrement. Il la conduisit dans des tanières médicales, patient, s’adaptant à son rythme. Lorsqu’elle fut en sécurité avec un médecin, il lui offrit encore un gros câlin, un coup de lange affectueux sur le front, puis il parti pour rejoindre la cérémonie aux plantes mouvantes pour son père. Il reviendrait voir sa sœur demain matin dès qu’il se lèverait. Lorsqu’il arriva, le corps de Gaor était en train d’être emporter par les plantes. Sa mère venait de s’effondrer, mais Lagherta avait réagit immédiatement.
Lagherta Son père s’éteignit après avoir fait comprendre à sa famille qu’il les aimait. Certes, Lagherta était profondément touchée par la mort de son père, celui qui l’avait recueillie, élevée et aimer comme si elle était sa fille légitime, mais elle savait qu’il était temps pour lui. Il y avait longtemps qu’il souffrait de ses blessures de guerre. Ses douleurs l’empêchaient réellement de vivre pour finir, alors même s’il lui manquerait, c’était mieux ainsi. Lagherta porta le regard sur le reste de sa famille pour voir leur réaction. Urielle fut la première à craquer mais Gladys fut plus rapide qu’elle pour aller la réconforter. Alors la guerrière resta avec le reste de la famille dans la tanière. Après un moment, Wydis déclara qu’il fallait aller le donner aux plantes mouvantes, selon son souhait. Elle fourni un brancard et le corps de Gaor y fut placer. Puis ils transportèrent Gaor en direction des plantes mouvantes.
La cérémonie fut brève et rapide. Puis les plantes emportèrent le corps de Gaor et c’est à ce moment-là que Wydis s’effondra. Lagherta réagit et vint la prendre entre ses pattes. Wydis n’était pas sa mère, même adoptive. Lagherta était déjà adulte lorsque Gaor et Wydis s’étaient retrouvés et avaient décidé de fonder une famille ensembles. Malgré tout, elle avait toujours été la bienvenue au sein de la famille aux yeux de Lagherta. Et elle avait demander à la louve Oshur si elle accepterait d’être la grand-mère de ses petits, puisque Gaor serait automatiquement leur grand-père… La louve crème avait accepté. Pour Lagherta, elle n’était pas sa mère, mais elle était un membre important de sa famille malgré tout, elle l’avait également aidée à mettre au monde ces bébés. Elle fit de son mieux pour tenter de consoler la veuve. Gladys se joignit à leur étreinte dès son arrivée.
Horik Le jeune éclopé fut très touchés par la mort de son Grand-P’pa. C’est lui qui lui avait appris à marcher sur trois pattes, dès sa plus tendre enfance. Il lui avait également appris à s’étirer quand ses muscles de son autre patte avant le faisaient souffrir. A son âge, c’était rare, mais s’étirer correctement était important, c’est Gaor qui lui avait appris. Mais il avait avoué que lui-même l’avait appris de Grand-M’man Wydis. Cela lui avait été utile surtout durant sa formation avec Lavande. La noiraude ne l’avait pas épargné, il lui en était très reconnaissant, mais le soir, après les entrainements, savoir s’étirer correctement lui avait fait énormément de bien. Tata Uri fut la première à craquer et Tonton Gladys parti la réconforter. Puis ce fut Tonton Bal’ qui cèda au chagrin. Horik versa également quelques larmes. Il se trouvait aux côtés de mère, mais il décida de se déplacer pour se rapprocher de tonton Bal. Il se colla à lui, les larmes coulant discrètement sur ses joues.
Le corps du grand Caverne fut placée sur un brancard, puis transporter en direction des plantes mouvantes. Il fit parti de ceux qui tirèrent le brancard. Certes, il n’avait que trois pattes, mais cela ne l’avait jamais empêché de vivre et de faire ce qu’il avait envie. Il estimait devoir faire ça pour son Grand-P’pa adoré. Une fois le brancard en place près des plantes mouvantes, il vint se replacer près de son tonton Balder.