Forêt, centre névralgique d’une faune sauvage vivace et parfois hostile. Couché en sphinx sous les hautes cimes des arbres qui la couvrent de leurs ramures gigantesques, la femelle a les yeux mis clos, elle profite de la rosée du matin, des odeurs doucereuses d’humidité qui vient après une nuit de bruine. L’été est là depuis plusieurs semaines, mais dans le sous bois, à l’aube du jour, il fait aussi frais qu’au printemps. La nature qui vibre autour d’elle la fait frissonner de plaisir. Cette année, comme les années précédentes, ses bois ont vus l’apparition de bourgeons, et de fleurs, désormais quelques feuilles les décoraient encore. Ses branches de saules ont poussé, mais elle n’a clairement pas envie de les couper, pas pour le moment, elles ne la dérangent pas de toute façon.

Elle entend le bruit lent, et calme, des quelques gouttes d’eaux qui glissent et s’échouent contre la plante en dessous. Le vent qui agite un peu les hautes branches. Les rayons encore timides du soleil qui effleurent son pelage, tantôt sur l’épaule, tantôt sur le visage. Elle a chassé cette nuit, pendant que le frais régnait dans le bois en seul maître. Elle est habituée à suivre une proie dans les ombres, seulement éclairée par la voûte céleste et l’astre lunaire. Elle aime sentir ses muscles qui sentir, la course qui lui brûle la gorge, ses coussinets qui foulent la terre. Sa proie est là, posé à un ou deux pas d’elle, c’est un faon, elle doit ramener le corps sans vie au campement, pour que tout le monde en profite. Mais ce n’est pas l’heure. Elle a finit la chasse plus tôt que d’habitude. Elle n’a rien à faire, il lui reste encore une bonne heure de tranquillité devant elle. Alors elle profite de ce moment de quiétude. De toute façon, elle se relèvera au bon moment pour continuer sa route avec son butin, et ramener le gibier à l’heure précise. Elle n’a jamais été en retard, et elle ne compte pas l’être un jour.

Alors que sa truffe perçoit ce tourbillon d’odeur matinale, c’est celle d’un membre de sa meute qui vient en sa direction. La nature s’agite doucement, elle sait très bien qui est là. C’est Irina, elle court ou elle s’entraîne ? Peut être même qu’elle chasse … qui sait après tout ? Elle rouvre les yeux, et voit finalement apparaître sa collègue. Se redressant, grande louve des bois, elle secoue son pelage pour en faire partir la poussière et la terre, avant d’incliner la tête.

« Bon matin dame Irina. »

Quelques mots de salutations sans chaleur ni conviction. Elle ne la connait pas vraiment, toujours plongée dans ses travaux ou ses entraînements. C’est d’ailleurs bientôt l’heure de se remettre en route, sinon elle sera en retard, et le retard c’est mauvais pour le planning !

Elle était en plein entraînement il semblerait, elle sentait la sueur et la louve des bois voyait aux mouvements de ses côtes qu’elle venait de courir. C’est bien petite Irina de t’entraîner, la meute doit être heureuse d’avoir une jeune femelle si sérieuse que toi. Evalijha elle appréciait. Sa queue dans le prolongement de son corps, calme et droite, sans expression, elle dressa les oreilles aux paroles de la louve sombre. Elle ne supporte pas bien les fortes chaleurs ? Pourtant elle était née ici, elle devrait avoir plus de résistance que l’enfant de la forêt. Mais soit. Puisque c’est là le ressentie d’Irina, elle ne pouvait rien dire, c’était une louve haut placée dans cette société bien étrange, et c’était aussi une enfant sérieuse.

« La nuit est encore plus fraîche, il s’agit de mon moment préféré pour la chasse. »

Expliqua-t-elle, se sentant le devoir de répondre à Irina alors qu’elle souhaitait seulement rentrer ou l’ignorer car le blabla sans fond lui semblait aussi utile qu’il était sans intérêt. Son visage impassible ne laissant rien transparaître de ce ressentie, impossible pour Irina de savoir ce que la louve des bois était entrain de penser. Quand finalement elle décida de faire bouger son corps, elle ne devait pas être en retard, elle ne le tolérerait pas. Elle lança un regard à la femelle qui avait déjà fait tout ce chemin jusqu’ici.

« Voulez vous m’accompagner pour ramener cette proie ? »

Demanda-t-elle calmement à sa comparse. Avant de sentir sous ses pattes de la roche étrangement lisse et plate. Qu’était donc cela ? La boisée baissa son regard sur le sol où elle vit des runes s’éclairer avec douceur avant que ses bois ne se mettent à s’étirer, devant des branches couvertes de feuilles et d’écorce. Elle leva les yeux vers sa ramure avant de voir que ses branches de soul avait également poussée. Reposant son regard sur la plaque sous ses pattes, elle observa de l’écorce qui apparaissait sur le devant de ses pattes et releva l’une de celle-ci en fermant les yeux. La nature reprenait ses droits sur elle, sa sève bouillait en elle, elle était entrain d’utiliser son pouvoir sans le vouloir.

Tant pis, il n’avait pas d’effet particulier sur autrui à condition qu’on ne la colle pas de trop. Elle agita les oreilles quand elle sentit les ronces entouré son cou et son buste comme une armure bien posée et délicate. La voilà bien. Elle attendit une réponse de la fille d’Aslan, elle n’avait pas honte que son pouvoir s’active, elle était la fille de la nature, et ça ressortait, c’est tout.

La louve au pelage bleu nuit et blanc s’arrêta en sentant sa chair devenir arbre. Elle s’arrêta et leva la tête vers ses bois avant de pouffer de rire. Un rire délicat et doux qui échappait rarement à l’Assassin. Elle ne trouvait pas beaucoup de chose drôle ou amusante. Mais elle aimait voir ses bois faire des fleurs ainsi. Elle tourna la tête par-dessus son épaule en entendant la question de la femelle et se retourna calmement vers elle avant de s’asseoir dans la pelouse tendre du bois.

« Ne vous inquiétez pas Dame Irina il s’agit de mon pouvoir, il est inoffensif. »

Tant que la femelle ne l’attaquait elle ne craignait rien d’elle. Mais Evalijha ne désirait pas s’en prendre à Irina, elle était une louve de sa meute. Une femelle qu’elle devait protéger, et voir grandir. Elle ne comptait pas la faire souffrir en aucune façon. Maintenant qu’elle lui avait donné les raisons de cette apparition incongrue, elle n’avait plus rien à dire. Le peu de paroles qu’elle avait avancé lui suffisait. Elle répondrait seulement aux questions, si la louve le voulait. Si elle n’en posait pas, la bleuté ne dirait rien. Parce que parler sans rien dire, ou si ça n’intéresse pas, ça n’a pas de sens.


Elle se retourna vers la proie, la contournant pour en soulever un morceau. Attendant Irina, son regard posé sur elle, ses oreilles pointées. Elle attendait simplement de savoir si elle voulait l’aider, ou si voir le développement de son pouvoir l’avait inquiété au point qu’elle ne désirait plus lui venir en aide. Dans tout les cas, la louve se devait de rentrer à la maison. De ramener la nourriture au campement. Elle n’avait pas que cela à faire au programme de la journée ! Et elle ne voulait pas rater un entraînement ou être en retard sur une mission.

Elle se contenta d’agiter les oreilles. A l’écoute et attentive aux besoins de la louve. Si Dame Irina lui demandait de l’aide, bien sûr elle obéirait, mais pour l’heure, Dame Irina avait accepté de l’aider, cela était-il encore d’actualité malgré le nouvel élément de la situation ?

Evalijha lui avait lancé un regard dubitatif, avait-elle craint une seconde qu’elle puisse lui faire du mal ? Pourtant Eva ne s’était jamais montré particulièrement violente envers qui que ça soit. Certes elle avait reçue un entraînement drastique qu’elle s’était infligée elle-même. Mais de là à ce montrer méchante avec les autres. Peut être son sourire de l’ange alors ? Elle agita les oreilles à cette pensée alors qu’elle tenait la proie avant de voir Irina lui sourire. Elle n’était pas convaincue par celui-ci, néanmoins elle lui rendit avec calme. Une petite risette un peu timide, Evalijha n’étant pas très souriante ou habituée à avoir un sourire éclatant sur la face.

Les embruns de la nature lui indiquèrent bientôt le camp et avec l’aide de la fille d’Alpha elle alla poser la proie sur le tas de gibier. Reculant pour s’ébrouer ensuite, elle se pourlécha les babines avant de lancer un regard à la louve qui la fixait. Quoi, elle avait quelque chose sur le visage ? Elle s’en fichait d’être sale ou de ne pas avoir l’air classe et élégante. Elle n’était ni très distinguée, ni classe. C’était une bourrine combattante qui se contentait du nécessaire et qui se plaisait dans le peu de choses. Le peu de choses… ça lui faisait pensé à sa discussion avec le seigneur Aslan ça. L’idée qu’il lui ai soufflé l’idée de fonder sa propre famille la perturbait au plus haut point. Elle hésita une seconde, avant de demandé.

« Dame Irina pardonnez moi la question, j’aurais sans doute dû demander à votre père mais je n’ai pas osé… Il est de coutume de fonder une famille quand on est encore jeune dans votre meute ? »

Chez elle les petits étant les futurs soldats, les mères attendaient de n’être plus bonne au combat pour en avoir. Et une fois qu’elles les avaient eut les éduquer à la dure… Pour en faire les futurs guerriers de la meute. Evalijha n’avait clairement pas l’instinct maternelle, et elle n’avait même pas de compagnon en vu. Elle s’asseya et baissa les oreilles.

« Je ne veux ni être un poids ni être irrespectueuse envers les coutumes de la meute qui m’a accueillit… Alors, je voulais savoir, excusez moi de vous avoir embêter avec ça. »

Elle n’avait pas vraiment envie d’être mal jugée, ni même que la jeune louve aille faire un rapport à son père et qu’il lui remonte les poils ensuite. Ce n’était pas vraiment dans ses désirs. Elle ne souhaitait qu’être un bon soldat, être utile et protéger correctement tout à chacun.

Le regard de l'assassin était posée sur la femelle qui semblait offusquée ou surprise par sa question. Le soldat haussa un sourcil en la voyant réagir de la sorte. Elle n'avait jamais demandé parce qu'elle s'en fichait à un point monumental. Elle détestait déjà ce que ça meute faisait des louveteaux, elle n'avait jamais eus très envie de savoir vraiment comment on faisait ailleurs. Mais son supérieur lui avait fait des remarques qui la laissait encore perplexe. S'asseyant, elle écouta la femelle.

A l'évidence, chez elle on se fichait bien des risques pour la mère et les enfants. Ils n'étaient que des soldats ou du bétail et ça s'arrêtait là. Elle agita les oreilles, l'amour hein ? Un sentiment qui lui était totalement inconnu. La fidélité et l'amitié étaient des choses qu'elle comprenait, l'amour lui était un véritable mystère qu'elle ne voulait pas particulièrement élucider. Elle continua de l'écouter, rabattant sa queue contre son corps tout en agitant lentement les oreilles. Irina avait-elle en tête de perpétuer sa lignée ? La lignée... Cette simple idée lui donnait la nausée. Elle ne pu empêcher ses babines de se relever, mais se contenta de lâcher un petit

« hum…certes »

L'enfant des forêts n'était pas convaincue par ces multiples arguments. Qui prouvait que l'amour ne s'effriterait pas, que le compagnon resterait ? Que les enfants seraient aimés de manière égale par les deux parties... Tant de doute et de questionnement qui la refreinaient. Elle ne voulait pas non plus donner la vie dans ce monde où les choses était parfois si compliquée et tortueuse. La mort frappait trop facilement...

La louve sentit sa queue s'agitait lentement pas de joie, mais plutôt sous la réflexion comme un tique qu'elle ne gérait pas. Avait-elle en plus envie de perpétuer la lignée de Nahotilus ? Ou n'en avait-elle aucun désir ? Le vieux loup se répandait suffisamment à travers le monde, elle n'avait pas besoin de l'aider dans sa conquète en procréant à son tour. Ne lui restait que la raison de l'amour, mais elle n'aimait pas. Et puis avec son rang pas sûr qu'elle soit en capacité d'aimer sans être méfiante à un point toxique pour l'autre.

« Et bah c’est pas demain la veille que je serais mère… »

Et quelques part, c'était tant mieux. En plus elle n'est jamais très à l'aise avec les petites boules de poils, certes mignonnes, mais fragiles, relativement envahissantes, et très souvent insouciantes. C'était trop lui demander que d'avoir des yeux partout.

« Et vous Dame Irina, vous comptez avoir des petits pour perpétuer votre lignée ? »

Demanda-t-elle finalement, incertaine sur le fait qu'elle ai réellement envie de savoir la réponse. Elle risquait d'osciller entre dégoût intérieure et sentiment d'avoir été déçue. Mais elle ne pouvait pas attendre de tout le monde de choisir l'amour plutôt que le devoir envers la famille. Même si Evalijha considérait qu'un individu n'avait aucun devoir envers sa famille car sa vie est sienne et qu'il ne doit pas la vivre pour autrui.

Des regrets ? Sûrement pas. Un refus plutôt qu'un constat. Ou peut être un constat. Elle ne savait pas vraiment. C'était surtout une observation bête et méchant en fait. Les épaules de la louve des bois se levèrent comme si elle les haussait sans trop de conviction. C'était juste comme ça. Il ne fallait pas chercher plus loin.

« Je dirais une observation… Car pour aimer, il faut avoir confiance, et la confiance et moi, nous sommes des inconnues. »

Elle n'avait confiance quand ces alphas, ses supérieurs qui avaient acceptés de la garder ici. Elle n'avait confiance en personnes d'autres. Les coeurs des loups sont trop fragiles, trop soumis à des émotions, à des traumatismes qui les font parfois changé du tout au tout. Elle peut apprécier quelqu'un, défendre quelqu'un, lui faire confiance... Non elle ne savait pas encore fait.

« Je ne veux pas vous offusquer avec mes paroles, je suis capable d’apprécier autrui, mais je ne sais pas faire confiance... Surtout pas en un mâle »

Elle ne voulait pas la blesser ou qu'elle le prenne mal, cela la dérangerait. Mais finalement elle avait posé la question qui lui trottait dans la tête. Et la réponse lui donna une vague d'amertume dans la gueule. Irina voulait faire honneur à sa lignée. Qu'est ce que l'honneur exactement ? Ne jamais manquer à son devoir.. Ne jamais décevoir autrui ? Ou tout simplement faire ce qui est juste peut importe la critique ? Les oreilles de la louve s'agitèrent.

Enfin, peut être qu'Irina avait plus de force et de courage qu'elle. Elle était sans doute beaucoup plus apte à faire confiance aux autres. Elle savait sans doute comment faire confiance à un mâle. Elle, elle avait été torturé par son père. Alors... Les mâles, elle s'en méfiait en grande partie. Elle se méfiait de ce qu'ils pouvaient faire à leur descendants. Mais elle se méfiait aussi des femelles capables d'abandonner leurs petits quand ils ne rentrent pas dans les standards du soldat, voir même de les dévorer...

« Vous êtes à l’évidence plus courageuse que moi »

Souligna-t-elle même si elle était attristée qu'une louve de son calibre accepte de se donner à un mâle sans arrière pensée pour les siens. Son père devait être si fier d'elle. Elle devait sans doute faire également la fierté de sa mère. Dans tout les cas, le jour où la louve aura des petits, Evalijha se promettait de veiller sur eux comme elle veillait dans l'ombre sur chaque loup de la meute.

Evalijha l’écoute, les oreilles dressées. Ainsi donc il n’y a pas qu’elle qui ad dû mal avec le sexe opposé. Elle n’a pas de frère, mais elle doit admettre qu’Aymeric est un loup agréable et sympathique avec lequel elle a apprécié de passer un peu de temps il y a de cela quelques jours. Irina devait être ravie de l’avoir pour frère. Elle agitait lentement la queue, avant de hocher lentement la truffe. L’écoutant toujours.

Mais elle savait tout cela Irina. La louve n’est pas née ce matin. C’est ton père qui a supervisé son entraînement, elle le respecté en tant qu’individu et en tant que Bêta, elle respecte et apprécie ta mère en tant qu’Alpha et louve. Elle l’écouta avant de fermer les yeux et de continuer de l’écouter encore.

« Je sais Dame Irina, qui sont vos parents, je les apprécie tout deux en tant qu’individus et les respecte en tant que supérieur, et j’avoue, je ne voudrais pas d’autres supérieurs. »

Répondit-elle très sincèrement avant de rouvrir les yeux et de croiser le regard de la jeune louve. Elle ne voulait pas la détourner de son objectif, elle ne critiquait pas celui-ci. Elle était juste, troublée. Et elle ne savait pas si elle était heureuse des désirs de la louve, ou si cela l’inquiétait particulièrement. Et si elle tombait sur un mâle qui lui faisait du mal… Et si … Il y avait tellement de Et Si dans la tête d’Evalijha que ça lui donnerait presque la migraine.

« Votre courage et le mien sont différents et ils ne sont pas comparables, comme vous et moi ne sommes pas comparables, c’est notre différences qui nous rend uniques et exceptionnelles. »

Souligna-t-elle d’un ton calme et serein. Oui elle trouvait Irina exceptionnelle, ses paroles étaient sincères et honnêtes. Quelques part, peut être qu’Evalijha admirait un peu la femelle. Elle se releva et secoua son pelage dans lequel elle sentait les écorces de tout à l’heure commencer à disparaître. Ça allait bientôt laisser des croutes et lui faire mal. Et elle allait bientôt devoir se rendre chez un médecin pour recevoir un cataplasme et faire cicatriser tout cela.

« Je vous trouve courageuse car il en faut, de la force mental et du courage, pour accepter de se donner à un mâle pour avoir une descendance et perpétuer une lignée sans avoir forcément d’amour pour ce mâle… Je sais que je serais incapable de le faire si je ne suis pas amoureuse du dit mâle… Je ne critique pas votre choix, au contraire, je le trouve honorable et je voudrais vous soutenir dans votre démarche, mais je ne sais comment… »

Non elle ne savait guère comment s’y prendre pour être un soutient pour la louve. Pourtant elle le désirait. Mais dans les relations Evalijha n’est pas la meilleure. Par contre, elle est la meilleure dans l’art de protéger les autres. Et ça elle le sait, elle ne faillit jamais quand elle doit protéger… mais comment aider la femelle ? Elle agita les oreilles.

« Alors, si vous avez besoin de moi, pour quoi que ça soit, n’hésitez jamais à venir me voir. »

Non jamais, même si elle est occupée à quelque chose, elle trouvera le temps pour toi Irina. Elle se le promettait. Et ce n’est pas tout les jours, qu’Evalijha propose à quelqu’un de venir la déranger peut importe son activité. Car en général, elle envoie ceux qui la dérangent sur les roses comme une mal élevée. Mais pour toi elle fera une exception, car toi elle te trouve admirable, respectable, et honorable !