Ils n'avaient pas fait d'annonce ni rien d'autre, pourquoi donc? Tanyxoth était bêta et léone était Alpha, le reste ne regardait qu'eux, mais ce n'était pas pour autant qu'ils avaient caché leur amour aux yeux de tous, Tanyxoth était rayonnant, et avait mis du temps à réaliser. Les jours passaient plus vite et soudain tous les problèmes s'étaient résolus. Il oubliait qu'il vieillissait et se sentait tellement mieux. Tous les soirs, ils passaient des heures malgré la fatigue à se raconter leur journée.
De fil en aiguille, sa bonne humeur le rendait plus efficace dans son travail, le cerf avait l'impression de renaitre.

Il n'avait pas parlé de progéniture avec Léone depuis la dernière fois, il n'y en avait nul besoin. Il connaissait son désir, de laisser une trace d'elle après sa mort, et il le partageait. Puis un jour, les première chaleurs s'étaient déclanché, et peu après l'odeur de Léone s'était soudain amplifiée et était devenu si douce, si sucrée, le désir de protection du mâle avait quand à lui crû de manière exponentielle, et il surveillait Léone de loin, bien qu'il savait dans un coin de sa tête que personne ne la lui prendrai, mais rendre quelque chose innaccessible le rendait désirable... Et Tanyxoth la désirait.


Il s'était montré à peine plus collant, résistant tel un gentleman aux impulsions que les chaleurs provoquaient. Puis vint enfin le jour où Léone lui donna rendez vous. Et bien entendu, il se mit à paniquer. La méritait il vraiment ? Risquaitelle de changer d'avis? Comment était son poil? et son haleine? n'était il pas trop sale?! Si bien qu'il passa la journée à se faire beau.

Ils étaient toujours en hiver mais lentement les journées rallongeaient, et cet aprs midi là il faisait encore jour bien que le soleil déclinait déjà. Il sentit les effluves fleuries de l'Alpha et devina sans mal qu'il l'avait fait attendre. Avant qu'elle ne l'apercoive, il s'arrêta, se redressa un peu en faisant craquer sa nuque et se redressa, gonflant le poitrail, faisant le fier. Aujourd'hui était un grand jour. l'endroit choisi ne l'étonnait guère, c'était "l'endroit où tout avait commencé", L'endroit où il avait connu Léone différement que ce que tout le monde pouvait voir. L'endroit où leurs histoires s'était jointes peu à peu, pour n'en former qu'une seule, il y a quatre mois.

Au détour d'un rocher, il la vit assise devant l'eau, observant son reflex. Il devinait son sourire alors même qu'elle lui tournait le dos. Il approcha, gardant la tête haute, puis alors qu'il aurait ordinairement profité de l'occasion pour la pousser dans l'eau, un tout autre état d'esprit l'habitait aujourd'hui. Il avança juste assez pour que ses bois apparaissent près du reflex de Léone, puis il s'arrêta.


Elle le savait déjà, il n'avait pas fait en sorte d'être discret, mais un large sourire fendait le visage du loup cerf, attendant de voir sa compagne se retourner pour pouvoir admirer l'entièreté de son visage.

Le sourire de Léone fit gonfler le coeur de Tanyxoth, elle était vraiment belle et ne s'en rendait compte que maintenant, combien de temps avaient-ils perdu? Il dressa un peu plus la tête avec un sourire satisfait quand elle le complimenta. s'il pouvait rougir il l'aurait fait mais il aimait se savoir beau, surtout aujourd'hui. Il fit semblant de ne rien comprendre.


puis il rit et ferma les yeux en baissant la tête, vibrant sous le contact qu'elle fit. Il tourna la tête pour la suivre puis quand elle se posa face à lui, il pivota pour se remettre droit, presque entièrement dirigé par l'instinct et l'odeur. Il était touché par les précautions qu'elle prenait, mais il voulait rééssayer, il s'approcha lentement, aguicheur, et frotta subtilement son museau contre le cou de l'akita.



Pour illustrer ses propos, il la taquina en lui mordillant l'oreille, lui signifiant par ce geste qu'il était prêt et qu'il n'attendait qu'elle.

Elle finit par lui tourner le dos et le cerf aperçu son regard aguicheur. Il ne lui en fallu pas plus, il lui grimpa dessus et s'unit à elle.

C'était bien différent de la première fois, et toutes les craintes du loup ou presque s'envolèrent avec leur union. Ils restèrent liés longtemps, dos à dos, ils ne parlèrent pas mais leur silence était plein de promesse. Ils fûrent séparés mais Tanyxoth se retourna instantanément pour se coller à elle , lui léchant le cou et la tête, elle était à lui à présent. Il continua à lui faire sa toilette, puis quand la tension sensuelle fut bien descendue, il la poussa dans l'eau, jouant comme un enfant.