Lénaël (Spoky)

Dans les vap'...

Le jour était levé depuis longtemps lorsque j'émergeai de ma tanière. Le soleil était haut dans le ciel, il devait être passé midi déjà. En sortant de ma tanière, j'admirais mon reflet dans le bout de métal, passablement bien poli et brillant que j'avais trouvé et comme d'habitude, je me trouvais absolument divin ! Puis, satisfait, je sorti enfin de ma tanière. Je décidais de me rendre au camp, une fois ne serait pas coutume, de montrer mon incroyable personne au reste de la meute. Au gré de ma balade, j'entendis quelques bribes de conversations, parlant de Tanyxoth qui semblait apparemment désireux de me voir. Bon, et bien soit, j'irais voir notre chef d'armée. Mais que pouvait bien vouloir un chef d'armée à un simple messager ? Bien entendu, le meilleur de la meute, mais je restais un messager... Mais avant de me rendre auprès de Tanyxoth, il me fallait me sustenter. Je dirigeai donc mon fabuleux corps de rêve en direction le garde manger de la meute. Je souris au gardien du butins des chasseurs de la meute et entrait pour m'y choisir un morceau à ma convenance. Une fois chose faite, je ressorti, mon repas dans la gueule et me rendi dans un coin tranquille pour manger.

Mon repas terminé, sans avoir été dérangé, je repris ma route et dirigeai mes pattes vers la tanière de Tanyxoth. Avant de réfléchir. A cette heure de la journée, j'avais probablement plus de chance de le trouver au terrain d'entraînement des guerriers. Alors je fis demi-tour et accélerai un peu, passant d'un pas lent à un petit trôt allègé. Le soleil brillait, le temps était clément, presque trop chaud déjà. Cela faisait du bien, de la chaleur enfin. le froid m'avait trop longtemps ralenti le corps. Mes origines semi-dragonesques m'avait profèré un sang semi-froid. En tant chaud, c'était le bonheur, j'étais à 100% de mes capacités, voir même 150% si le soleil brillait en plus. Mais l'hiver, je pouvais facilement me retrouver à 75% ou 50% de mes capacités, ce qui était, avouons-le très embêtant. Enfin j'arrivais près du camp d'entraînement et m'avançais parmi les guerriers qui s'activaient, zigzaguant entre eux, les évitants lorsque cela était nécessaire. Je m'approchais du loup dont la tête était hornée de bois de cerf, majestueux et fier, il avait une certaine prestance, je devais bien l'avouer.



Je lui fis une légère réverence puis m'assis devant lui, attendant la suite.