Je voulais le revoir… Le plus vite possible… J’avais vu le clan du feu, un endroit sec et désagréable où il ne faisait pas bon vivre selon moi. J’avais vu le clan de l’eau, un lieu humide et lourd, qui ne me plaisait guère. J’avais vu le clan de l’air, un lieu venteux et sauvage, mais trop pour moi. J’avais parcouru les terres solitaires, mais j’y étais trop seule pour y rester. Je me sentais inexorablement appelée vers le clan de la Terre. Le seul où j’avais envie de vivre pour des raisons qui m’étaient encore inconnues. Je ne voulais pas réfléchir à tout cela pour le moment. Je voulais simplement le voir, sentir son odeur puissante, voir son corps fier, observer sa ramure qui me prend de haut, apprécier son regard emprunt de sensibilité, croiser sa bonté, écouter sa vision du monde…

Mais j’étais fatiguée, épuisée même. Je n’avais pas mangé depuis un certain temps et je ne savais plus vraiment pourquoi. Je m’étais inutilement battue avec un solitaire, je n’avais pas de blessure grave, mais j’en avais mal au ventre et à la tête. Je savais que manger me ferait vomir si je mangeais trop vite ou en grosse quantité. Je savais que m’endormir n’étais pas la solution non plus parce que le temps passé le ventre vide, même endormi, ne me rendra pas mes forces perdues.

Je savais que je me dirigeais vers son territoire. Il n’y avait que lui qui dirigeait mes pas depuis que je l’avais quitté. J’espérais que ce fut la dernière fois que je le quittais. Je voulais le retrouver, me pelotonner contre lui, et m’endormir paisiblement en sentant sa présence rassurante. Mais l’idée qu’il ai trouvé une compagne durant mes 24 jours d’absence me procura un frisson d’inquiète… J’étais parti 24 jours, quasiment un mois… j’avais vu la totalité de ce vaste territoire qui m’intriguais tant. J’y avais vu la beauté et la noirceur. Mais j’aimais autant l’une que l’autre. Il fallait de tout pour faire un monde, je le savais.

M’arrêtant je regardais dans la direction de son clan. Le vent se heurtait à mon visage et je sentais les effluves des loups de la terre me caresser le museau. Qu’à cela ne tienne, j’aimais déjà leur odeur. Mais j’avais désormais peur d’avancer, d’aller la bas, et de découvrir qu’il s’était trouvé une compagne de vie… Mais au nom de quoi avais-je le droit d’être jalouse ou de lui en vouloir pour ça ? Je serais donc égoiste ? Je l’ignorais… A bien y réfléchir, je songeais que je voulais seulement le voir heureux, avec, ou sans moi…

Caressait par la lune, les pattes dans la boue marécageuse du marais, ma chauve souris avait disparue de mon champ de vision, et moi je peinais à avancer. Mais je voulais continuer, au moins pour le revoir. Pour le rendre heureux, pour l’aider s’il avait une compagne, et pour voir ses louveteaux si un jour il en avait. Je voulais aussi rencontrer son clan, et le servir aussi bien que j’ai eus servis le mien. Je rêvais souvent à lui quand je m’endormais, mais là j’avais fais deux nuits blanches consécutives pour le retrouver plus rapidement. M’enfonçant alors dans les ombres noirs et inquiétantes du marais, je passais sous un saule aux branches crochues qui semblaient vouloir s’accrocher à mon pelage. Les marais étaient silencieux comme l’ombre, et inquiétante comme un cimetière. Je commençais à stresser, alors levant la tête je me mis à fredonner pour me donner du courage.

Mais finalement c’est la forêt des marécages qui eut raison de mon courage et qui éteignit mon désir d’avancer. Je me pris les pattes dans une racine cachée par la vase. Tombant lourdement je vus rattrapée par du lierre emmêlé qui me coupa net la respiration. Voyant d’abord flou, je reculais difficilement dans la vase avant de ramper la tête à moitié dans le liquide terreux. Finalement je trouvais un peu de terre sèche et me laissais tomber dessus alors que mes forces s’envoler avec le vent.

Le cors quasiment entièrement immergé dans l’eau vaseuse, seule mes oreilles et mon museau en dépassait avec un morceau de ma chevelure. Les yeux clos l’image de Tanyxoth couché dans les herbes hautes de la prairie me revint en image. Cela me fit sourire avant que le noir ne se fasse en moi et que je perçoive le bruit léger de pétales de fleur s’échouant sur un sol dur.

« ABBY ! » Qui c’est… Abby ? Qui est-ce qu’on appel ainsi avec une voix emprunte de douceur et d’inquiétude ? J’ai froid… Rain… J’ai froid… Nether… J’ai peur… Est-ce que je suis partie pour les rejoindre ? Hé… Dis moi, Inferno, tu vas venir me chercher ? J’ai froid…Et j’ai peur. Je suis fatiguée de courir, de marcher, d’apprendre. J’ai l’esprit empli de pensées floues et troublantes. J’ai froid et j’ai peur, pour le moment, il n’y a qu’à ça que je suis capable de penser vraiment. Il y a du bruit dans ma tête, le remoud tendre de l’eau, le bruissement lointain des feuilles et un souffle tiède. Je veux ouvrir les yeux, pour savoir qui se tient prêt de moi. Est-ce que c’est un membre de ma famille éteinte… ? Est-ce que je croiserais à nouveau leurs yeux emprunts de douceur et de gentillesse ? Dis Inferno, je ne veux pas partir tout de suite…. Tu te souviens, j’ai dis à Hexx que j’avais encore des choses à dire avant de partir. Mais Hexx c’est éteint, et tu as dû prendre sa place. Alors, s’il te plais ne me prend pas tout de suite, il faut que je dise quelque chose à quelqu’un il faut que je lui dise que je tiens à lui, que je rêve qu’il n’ai pas de compagne pour devenir celle-ci… Que je veux que mes enfants aient des bois sur la tête, et qu’il les regarde avec cette même douceur qu’il me regarde…

Je sais que tu me regardes, que tu m’observes, et que tu me surveilles. Tu as toujours fais le méchant, tu as toujours été la tâche noir de la meute. Un peu comme Arrow, mais je sais que vous avez bons fond tout les deux. J’ai gratté longtemps avant de trouver tes bons côtés…. Je me demande si quelqu’un à le même travail que toi ici ? Tu crois qu’il y a d’autres loups maudits par les dieux qui vivent seulement pour emporter l’âme des morts ? C’est triste comme vie… Je suis bien contente de pouvoir mourir un jour, je sais que je ne dois pas envie la mort aux non vivants. Et je ne leur envie pas, mais au moins, quand je serais trop fatiguée de marcher je pourrais me reposer vraiment. Et alors je n’aurais plus mal, je n’aurais plus peur, et je n’aurais plus de peine non plus. Ce n’est pas moi qui pleurera la vie, ce sont les vivants qui me pleureront, enfin, s’ils m’ont aimé.

Dis Inferno, qui est ce qui est avec moi ? Est-ce que mère disait vrai ? Est-ce que tu as prévenue quelqu’un pour mon départ, pour que je ne sois pas seule ? Mais je ne veux pas partir tout de suite, s’il te plais… Va auprès de ton frère et de ta sœur, je vous rejoindrais plus tard, mes trésors… Je crois que j’ai autant aimé votre mère que je l’ai jalousé. J’aimerais bien des enfants à moi, dis, si j’ai des enfants, tu pourras les protéger aussi bien que tu as veillé tes frères et sœur ou que tu as pu veiller Glimmer ? Tu l’aimais n’est ce pas, mais tu n’as pas eus la joie d’avoir une famille avec elle. Ne me prive pas de ça s’il te plais, laisse moi en avoir une avec lui. Laisse moi me réveiller…

Je crois que j’ai faillis mourir, que j’ai cessé de respirer et que mon cœur à bien faillis s’arrêter. Mais ce fus agréable de sentir ton odeur de souffre et de mort, et de croiser tes yeux rougies par le sang. Une toux furieuse m’échappa alors que mes pattes se mirent à trembler. Secouée par le froid et la vie qui revenait en moi, j’avais dû mal à me souvenir d’où je me trouvais. Les yeux toujours clos je sentais quelque chose prêt de moi, une chose qui me nettoyer comme l’aurait fait ma mère il y a très longtemps. Mais maman est morte et loin d’ici, alors ça ne peut pas être elle. Mais alors qui ? Je crois que j’ai croisé un vieil ami, mais je sais que ce n’est pas lui…

Péniblement je me forçais à soulever les paupières alors que je sentais le sang froid brûler ma chair. J’étais trempée, je le sentais, et je grelotais aussi. Où-est-ce que je m’étais échouée cette fois. Arrow, Asenath, est ce que vous m’avez trouvé une nouvelle fois ? Ma vue floue se posa sur l’être qui se trouvait prêt de moi, un personnage que je voyais flou, mais à qui j’aperçu des bois, un museau massif, et un pelage clair brillant sous une lune ronde et froide. Mes oreilles se dressèrent lentement, mon esprit se couvrit de honte, alors que mon cœur explosait de joie. Rapidement je détournais le regard, Tanyxoth…

Qu’est ce qu’il fait là ? Est-ce que j’ai déliré et parlé à haute voix ? Pitié faites que j’ai seulement parlé dans ma tête, que j’ai seulement rêvé et qu’il n’ai rien entendu. Ô la honte, dire qu’il m’a vue comme ça dans cet état pitoyable et qu’il a dû se déplacer pour que je ne finisse pas noyer ? Je suis complètement nulle… Comment pourrait-on vouloir d’une compagne telle que moi qui n’est même pas fichue de prendre soin d’elle toute seule ?



Oula quelle voix… Une voix enrouée, a peine audible fatiguée. Je devais vraiment être mal en point. Mais j’étais trop épuisée pour m’en rendre compte pour le moment. Fixant l’ombre de l’eau qui se mouvait à peine sous le vent, je n’arrivais pas à regarder le loup. J’avais bien trop honte de ma situation, et bien trop peur qu’il me trouve misérable et pitoyable.

Je me sentais perdue, et déboussolée aussi. Je sentais et voyais bien Tanyxoth prêt de moi, mais je n’arrivais pas à me repérer. Où est ce que je me trouvais, et comment j’étais arrivé jusqu’ici, c’était des informations qui m’échappaient complètement. Contre mon corps glacé je sentais le cœur du mâle qui frappait à toute allure dans son poitrail. Il se serait inquiété pour moi ? Ou alors peut être avait-il couru à en perdre haleine ?

Je n’osais pas le regarder en face, j’avais trop honte de ma situation et de l’avoir poussé à se déplacer. Je me sentais un peu comme un louveteau perdu à l’heure qu’il est. Mon regard vagabondant sur le paysage sombre que je voyais, je vis au loin de la lumière entre les arbres. Une lumière que Tanyxoth ne pouvait pas voir… Enfin, il ne semblait pas la voir, plissant alors les yeux j’observais ce point de lumière avant de reconnaître mon ami au pelage noir et feu. Me relevant alors à la manière d’une biche je fis quelques pas rapide vers lui avant de voir la lumière disparaître alors que mon corps s’écroulait à nouveau sous ma faiblesse. Un couinement de douleur et de peine m’échappa alors que je fixais l’horizon. Pourquoi fallait-il toujours qu’il parte sans moi ?

J’ignorais encore que j’étais fiévreuse et que je venais d’avoir une hallucination. Mon corps tremblant de froid et mon cœur de peine, je baissais les oreilles, triste… Me rappelant alors de la présence de Tanyxoth je relevais la tête et tournais le visage de trois quart vers lui avant de baisser les oreilles.



Je ne savais pas pourquoi je lui posais la question, mais celle-ci m’avait fait souffrir tout le temps de mon voyage. Je n’avais pas encore dis aux mâles toute mes vérités. La première étant mon nom complet que je n’utilisais plus depuis sa disparition. La seconde étant que j’en avais aimé un autre sans vraiment le savoir et que je l’avais compris bien trop tard car aujourd’hui son absence me lacérait le cœur. Ensuite, que j’avais eus une famille merveilleuse, une meute accueillante don j’avais jalousais l’Alpha et aimé l’enfant. Je fermais les paupières et posais la tête sur le sol humide alors qu’un frisson me parcourait le corps. Serait-il capable de m’apprécier si je lui disais tout ? Ou fallait-il mieux que je ne lui dise rien ? Je ne savais pas, j’étais perdue…

Si le beau mâle cornu ne m’avait pas rattrapé je me serais sans nul doute fait mal à la mâchoire. Je me serais même peut être violemment mordu la langue ce qui m’aurait fait couiner d’avantage comme un petit louveteau malheureux. J’avais honte de ma condition actuelle, je me sentais misérable presque médiocre. Je sentis un frisson me parcourir le corps alors qu’il se remettait contre moi. Il ne l’avait pas vu, j’avais donc rêver… Quel dommage il me manquait tellement pourtant.

Puis j’entendis le mâle me répondre enfin. Je fus d’abord tendue, mais je me détendis peu à peu avant de baisser les oreilles. Ainsi il n’aimait personne ? Enfin c’est ce que je comprenais dans ses mots, ce qui me fit alors profondément de la peine. J’aurais aimé qu’il m’avoue m’aimer moi. Mais il ne le fit pas et je me retrouvais prisonnière dans le doute et mon amour pour lui. Je voulais lui grogner à la figure que ce n’était pas une façon de répondre à une dame qui pose une question si délicate, mais je ne le fis pas non plus. De toute façon j’étais trop fatiguée pour me prendre la tête avec lui.

Levant alors le museau vers le ciel je fermais à demi les paupières. Je n’en voulais pas au mâle pour autant c’était de ma faute s’il ne m’aimait pas. Je n’étais peut être pas la compagne idéale pour lui. Tant pis pour moi, il fallait que je redouble d’effort pour lui et pour lui plaire. Je voulais lui voler ses pensées et faire chavirer son cœur mais je ne savais pas comment m’y prendre… Devais-je lui dire ce que je ressentais à son égard pour qu’au moins il le sache et comprenne peut être que je vais chercher à l’avoir dans mes filets ? Je secouais lentement la tête, fermant les yeux avant de la reposer sur mes pattes et de rouvrir les yeux pour regarder droit devant moi. Il n’y avait plus de lumière, juste l’ombre et des arbres aux doigts crochus et inquiétants. Ma queue fit un mouvement lent dans mon dos, je ne savais pas trop quoi faire, mais je ne voulais pas rester avec ça sur les épaules. Alors je rassemblais mon courage et prit une grande inspiration.



J’étais égoiste, et pas du tout prêteuse, j’aimais Tanyxoth et je mourrais de haine pour la femelle qui me le volerait. Je ne le prêterais pas, il était à moi. J’avais jeté mon dévolu sur lui. Maintenant il fallait que j’assume tout ça et que je lui dise clairement certaines choses que je n’ose dire. Parce que je sais qu’un jour la vérité cachée me tombera dessus, et je ne veux pas qu’elle m’éloigne de lui…

Couchée contre lui j’étais un peu inquiète quant à sa futur réponse. J’étais tellement pitoyable et puis gentille aussi et pas du tout haineuse alors je pouvais représenter un danger pour l’éducation de ma descendance. Je ne pourrais jamais être assez ferme avec mes propres enfants. Mais je voulais vivre ma vie avec le mâle cornu, j’en avais grande hâte, et je comptais bien me faire ma place dans sa vie. Mais quand il me répondu mes oreilles se baissèrent, mes rêves se froissèrent et mon cœur se brisa de peine. Ainsi il ne voulait pas que je fasse quoi que ce soit ? Je lui paraissais donc si mauvaise que ça comme potentielle femelle ?

Il me regardais, me détaillais du regard et semblait inquiet pour moi. Mais moi j’étais en train de déprimée là tout de suite. Je venais de me prendre un refus mémorable en pleine tronche et cela me faisait énormément de peine. Il aurait dû me laisser m’engloutir dans la vase si s’était pour me dire une chose pareille… Mais alors que mes pensées étaient en train de couleur dans l’obscurité il se remit à parler. Je ne l’écoutais pas vraiment au début avant de dresser les oreilles et de sentir mon cœur faire des claquettes dans ma poitrine. Ma queue se mit à battre malgré ma faiblesse et mon regard s’illumina de bonheur. Je lui lançais alors un regard doux et affectueux.



Je n’arrivais pas encore à bien le tutoyer, et puis ce vous lui donnait des airs de roi et ça lui allait à ravir. Ma queue se mouvant joyeusement dans mon dos j’écoutais le mâle me combler de plaisir avant d’entendre sa remarque. Je lançais un regard au territoire autour de nous, puis ne direction de celui du mal. J’étais beaucoup trop faible pour rejoindre son campement ce soir… Je mis les oreilles à l’horizontal


Je savais que je n’étais pas en état, j’avais au moins besoin de dormir un peu pour repartir jusqu’à chez lui. Sinon je risquais de m’écrouler sur le chemin et je ne voulais pas lui infliger cela. Je voulais pouvoir rejoindre son clan dignement pas dans un état mal en point et détruite. Je voulais que l’on m’accepte non pas parce que Tanyxoth le demande mais parce que je mérite d’avoir une petite place dans sa meute. Il fallait donc absolument que je reprenne des forces avant de voir son clan.

Couchée contre lui j’écoutais le mâle alors que mon cœur explosait de bonheur. Il battait tellement vite et tellement fort que ça en fut douloureux. Mais je ne fis de remarque, simplement heureuse de sa déclaration qui me touchait plus que je ne le montrais. Je n’étais pas tellement en état de montrer mon bonheur parce que je souffrais de la famine, et j’avais mal partout à cause des efforts que mon corps avait fournis. Je ne serais d’ailleurs pas étonnée de perdre à nouveau connaissance même si cela m’embêter d’être si faible en présence du loup.

Quand il s’éloigna mes oreilles se mirent bien basses avant que je ne me couche sur le flanc, le cou tendu et le museau vers le haut. Je cherchais une position agréable où il me serait facile de pouvoir respirer. Les yeux clos je laissais à mon aimé le temps de trouver ce qui pourrait m’aider avant de l’entendre revenir. Soulevant les paupières, j’eus la sensation que cela était terriblement douloureux mais ne fit pas de remarque. Quand il me releva la tête j’agitais les oreilles, signe que j’avais compris, avant de me relever lentement. Une fois debout je vérifiais que je tenais sur mes quatre pattes avant de m’avancer lentement à ses côtés pour le suivre.

Je le suivis alors a l’intérieur de se creux et me laissais tomber là, mon corps faisant un bruit assez important. Ma tête avait légèrement claqué contre une racine. Mais qu’à cela ne tienne, j’étais trop épuisée pour me plaindre d’une quelconque douleur. Observant le loup je lui fis un doux sourire avant d’aller lui donner un petit coup de langue tendre.


Je posais ma tête dans la longueur de mes pattes avant de fermer les paupières et de m’endormir. La fatigue m’avait abrutie et mon corps était déjà bien affaiblie pour que je ne pense à lutter contre Morphée. Et puis j’étais prêt de lui, je n’avais rien à craindre, et plus personne don l’absence me faisait de la peine, puisque le loup que j’aime se tien prêt de moi…