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De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé
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Sujet: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 2/1/2018, 19:09
Zelvect
J’avais suivis père et Nephtys pour venir jusqu’à ce campement. J’allais sans doute y croiser ma demi sœur, mais celui que je voulais croiser était mon grand père. Je voulais savoir à quoi ressemblait ce loup don j’avais déjà trouvé un surnom. Secouant mon pelage je sautais agilement au dessus d’un arbre écroulé, déployant mes ailes pour être sur d’atterrir sur deux pattes. J’avais fuis l’agitation du campement pour aller voir ailleurs comment était le monde. Mon intérêt pour le territoire que je foulais n’était pas caché. J’étais peut être fainéant et désagréable, le monde que je voyais je lui cherchais des qualités. J’avais vu la course d’une harde quelques semaines plus tôt et l’envie de suivre les cervidés avait afflué dans mes veines comme le goût du sang dans ma bouche.
Continuant ma promenade j’humais les odeurs agréables de ce territoire que je foulais pour la première fois de ma vie. Ma queue se mouvant lentement dans mon dos, mes ailes légèrement dépliées pour les réchauffer au mieux. J’étais détendu ici, de toute façon si un loup de l’Eau me faisait du mal père aurait vite fait de le punir et moi de me défendre. M’arrêtant finalement dans une clairière je m’assis et renvoyais en arrière les quelques mèches de cheveux gris qui avaient commencés à faire leur apparitions dans ma nuque et sur mon visage. J’avais deux petites bosses là où plus tard je porterais des cornes. Mes ailes étaient un peu plus grandes et je me sentais surtout plus à l’aise avec mon corps.
Alors que j’appréciais ce moment de solitude et de calme je sentis rapidement une odeur étrangère à mon museau. Dressant les oreilles je me relevais pour accueillir l’individu. Je me devais de faire un petit effort au moins. Sinon mère risquait de ne pas être contente à mon retour à la maison, et je ne voulais pas décevoir mère. Cherchant alors l’individu du regard j’aperçu bientôt un loup au corps fin, élancé, et surtout aussi petit que moi. Si c’était un jeune cela me ferait bien plaisir. Parce qu’hormis ma demi sœur je ne savais pas qu’il y en avait d’autre, et mon père me l’avais assez décrite pour que je puisse la reconnaître. Hors là, l’individu qui arrivait était une louve brune à la chevelure bleuté. Elle semblait avancer relativement doucement, mais elle avançait quand même. Dressant les oreilles vers l’individu, je réfléchissais à si je devais avancer ou non. Mais en fait non, alors je restais là, sur le tronc d’un arbre déchiré par une tempête passait, et levé le museau vers le soleil pour l’apprécier. Ici, il y avait moins de neige au sol grâce à la présence des arbres et cela était un bonheur pour moi. Puis finalement j’ouvris les yeux et posais mon regard sur la femelle qui arrivait.
« Salut » lançais-je calmement pour entâmer une conversation.
Dernière édition par Chey Yamishin le 18/4/2018, 09:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 2/1/2018, 20:42
Lagherta
De la neige, du soleil, et toi.
La neige avait envahi le territoire en son entier. C'était doux, blanc et surtout froid. Mais ces paysages blancs qui s'étendaient à perte de vue étaient absolument merveilleux. Et surtout, je pouvais enfin profiter du fouler ces terres qui étaient maintenant les miennes. Et qui le resteraient, normalement, jusqu'à la fin de ma vie. Car oui, j'avais grandis, j'avais guéris, presque totalement et j'étais donc maintenant presque entièrement libre de mes mouvements. Même si cette immonde cicatrice qui me barrait mon dos était tout de même fragile et je devais absolument éviter de prendre un choc quelconque. A présent, j'étais aussi assez âgée pour ne plus avoir besoin d'être confiée aux nourrices et puis il fallait l'avouer, Gaor avait fini par abandonner cette idée, car il se faisait réprimander par celle-ci chaque fois que je filais en douce... Plusieurs fois, il lui avait fallu parcourir un bon moment les territoires de l'eau avant de me retrouver, et même s'il me réprimandait un peu, je voyais toujours la lumière pétiller dans ses yeux, ce qui indiquait qu'il n'était pas vraiment fâché.
Me voilà donc la cette forêt dense, explorant tranquillement, découvrant et m'imprégnant de cette terres. Les arbres étaient énormes et le duvet de neige était plus fin sur le sol. Mais je présumais que sur les arbres, il devait être assez conséquent. Malgré sa beauté, l'hiver était meurtrier, d'une certaine façon. Les arbres avaient perdu toutes leurs feuilles et se retrouvaient donc nu, si je puis dire. Et puis, en plus, ils parraissaient sec, comme s'ils manquaient d'eau, mais pourtant, la neige, c'est de l'eau. Mais peut-être que le froid les empêche de récolter l'eau que contient la neige ? Je sautais allégrement par dessus une racine énorme qui dépassait de la terre. Qu'est-ce que j'étais heureuse d'avoir récupérer mes muscles, mes formes physiques et mon corps svlete et gracieux. Mais mes cicatrices attirait les regards, beaucoup trop, et souvent cela me mettait mal à l'aise. Mon passé allait probablement me poursuivre longtemps.
Mes pas me conduisirent dans une vaste clairière recouverte d'un manteau blanc. En y entrant, mes pattes s'enfoncent jusqu'au milieu. Les odeurs affluent soudain à mes narines. L'odeur de l'hiver, celle de la meute, puis celle, plus récente, plus fraîche d'un loup qui ne porte pas l'odeur de la meute. Instinctivement, la fourrure de mon échine se redresse et mes oreilles se couchent. Malgré tout, je décide de continuer d'avancer et de voir ce qui m'attend au bout de cette effluve étrangère. Je fais un effort pour me calmer et me détendre, malgré cette odeur étrangère. Jusqu'alors, je n'ai senti que des odeurs de loups, mélangées à celle de l'odeur de la meute, ce qui me rassure toujours sur l'appartenance de ceux que je rencontre comme étant de la meute, et donc, normalement, pas censé me faire de mal. Après, il est certain que le risque zéro n'existe pas... Alors je continue d'avancer et soudain, je vois le propriétaire de cette odeur qui chatouille ma truffe. C'est un jeune loup, il doit avoir à peu près mon âge, c'est un mâle aussi. Il est debout sur un arbre mort, aux aguets, lui aussi m'a senti. Il est beige, avec des ailes bleues, et une crinière rousse. Sur le moment, je le trouve beau, puis je secoue un peu ma tête et reprend mon avancée dans sa direction. Il engage la conversation le premier avec un simple "salut". Je lui offre un petit sourire, et m'asseyant sur mon derrière, dans la neige, malgré le froid, je lui répond :
—"Bonjour. Lagherta, enchantée... Tu ne portes pas l'odeur de la meute, que fais-tu là ?"
Effectivement, il y a mieux comme entrée en matière, mais bon, je ne suis pas une de ces midinettes qui se la ferme juste pour faire bonne impression, non, moi, je dis les choses, cash, au moins, c'est clair.
Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 2/1/2018, 21:12
Il faisait bon malgré le froid globale de l’endroit. La femelle avança en ma direction après avoir secoué la tête de droite à gauche. Les oreilles pointées en sa direction je me demandais quel genre de pensée l’avait traversée. Mais je ne posais pas la question. La détaillant du regard je la trouvais plus musclée et plus développée que moi. J’étais efféminé pour un mâle, mais cela ne me dérangeait pas tellement. Me relevant je descendis agilement du tronc pour venir à sa rencontre. Ce fut avec la grâce du félin que je descendis. La rejoignant calmement je l’entendis se présenter et me demander ce que je faisais là. Elle était clanique d’ici je le sentais. Elle avait l’odeur du coin et l’allure d’une louve qui n’aime pas qu’on empiète impunément son territoire. Mais moi j’étais autant étranger que je ne l’étais pas. Je repliais convenablement mes ailes sur mon dos. J’aimais bien sa franchise, elle me changeais de la vilainie de ma sœur et de l’arrogance de l’autre. Je fermais à demi les paupières et inclinais la tête comme j’avais vu Nansaa le faire.
« Zelvect, enchanté »
Je ne pouvais pas affirmer l’être vraiment, mais elle était plutôt jolie et me paraissais agréable. Me redressant, je m’assis calmement et remarquais que je faisais tout juste sa taille. Ramenant ma queue contre mes pattes un coup d’œil au territoire autour de moi fus suffisant pour savoir qu’elle n’était pas accompagnée. Si elle avait de mauvaises intentions cela se jouerais donc entre elle et moi uniquement. Mon regard se reposa sur elle et mes oreilles se tournèrent en sa direction.
« Le chef d’armée de votre meute, Nansaa, c’est mon père, et il m’a amené ici avec ma sœur pour que nous puissions rencontrer notre Oncle-Gaor et notre Grand-Père Kaporal »
Ma voix détachée et plutôt lointaine pour mon âge avait retentit calmement. Je ne voulais pas paraître ni méchant ni agressif. Je pouvais l’être de temps à autre, mais là ça n’était pas le cas. Je n’avais pas envie d’être en guerre avec cette jeune louve. Je trouvais plus simple de lui dire clairement plutôt les choses plutôt que de la voir méfiante et de ramer pour être en paix. Alors que je l’observais je penchais la tête, à si c’était bien cela, elle avait une large cicatrice au niveau du dos, plus exactement sur sa colonne... Je mis les oreilles en arrière et pointais son dos de la patte.
« Vous … vous n’avez pas mal ? »
Mes oreilles légèrement à l’horizontal, je me surprenais moi-même par la sincérité de mes paroles et de ma voix. Je me faisais donc réellement du soucis pour elle ? Sans doute, en fait, j’avais envie de savoir qui elle était, un peu comme j’étais curieux de la nature qui m’entourais. Hormis mes sœurs je ne croisais jamais d’autre jeune. Et puis en vu de ses cicatrices elle avait dû vivre des choses très dures, comme ma vénérée mère. Mais si elle est là, si elle me parle la tête haute, ça veut aussi dire qu’elle est forte, et ça, sa me plait et me donne envie de la connaître. Mais j’espérais qu’elle ne prendrait pas mal ma question et que cela ne la mettrais pas mal à l’aise. Néanmoins si elle ne me répondait pas je ne le prendrais pas mal. Je n’étais moi-même pas très loquace quand à ma personne. Alors je pouvais bien croire que d’autres étaient semblables à moi sur ce point.
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Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 3/1/2018, 15:13
Lagherta
De la neige, du soleil, et toi.
Le loup qui se trouve devant moi est jeune, élégant et il y a une grâce inattendue dans ses mouvements, ce qui m'étonne quelque peu, je dois l'avouer. A mon approche, il descend de son arbre mort pour s'approcher de moi, mais laisse tout de même une certaine distance respectueuse, chose que j'apprécie. Puis, gentiment, il replie ses ailes sur son dos et je remarquais enfin que pour un mâle, il n'était pas bien épais, ni même musclé. Il me semblait, à vue d'oeil, être plus musclée que lui, alors que je venais tout juste de me remettre de ma presque mort. Il m'écouta parler et même si mes paroles pouvaient être sèches, voir agressive, il n'en montra rien et se présenta. Il portait donc le nom de Zelvect. Original, mais pas vilain. Puis, il s'assit, et je remarquais qu'il faisait ma taille. Il ramena sa queue contre ses pattes et contempla la pleine quelques instants. Probablement qu'il cherchait à savoir si j'étais accompagnée. Puis, il posa à nouveau son regard sur moi, ses oreilles pivotèrent également dans ma direction, et il lança :
—"Le chef d’armée de votre meute, Nansaa, c’est mon père, et il m’a amené ici avec ma sœur pour que nous puissions rencontrer notre Oncle-Gaor et notre Grand-Père Kaporal"
A l'entente du nom de mon père adoptif, mes oreilles se redressèrent d'un seul coup. De plus, j'avais également rencontré Nansaa et que je savais qu'il était comme mon oncle par adoption. Nansaa avait donc des enfants, ou tout au moins un... Je connaissais également Kaporal. Je commençais par me demander pourquoi Gaor ne m'avait pas parlé d'éventuels cousins que je pourrais avoir, et puis les mots d'une jeune loup me revinrent en mémoire. Il est venu pour rencontrer Kaporal et Gaor, donc Papou n'est peut-être pas encore au courant qu'il est oncle ? Soudain, il se dandina un peu et je constatais un malaise chez lui, il se pencha pour voir mon dos et même si je savais ce qu'il cherchait et que les questions qui suivraient, ou sa manière d'être qui changerait aussi, je le laissais constater le présent de mon cher paternel. Mon museau se baissa, instinctivement, la honte d'avoir tant de marque et d'avoir été si maltraitée durant ma petite enfance. Alors que je m'attendais à de la pitié, ou même du mépris, il demanda simplement, les oreilles en arrière et d'une voix douce :
—"Vous … vous n’avez pas mal ?"
Mon regard s'assombrit, et mes oreilles se plaquèrent contre mon crâne et un grondement sourds venus du plus profond de mon être résonna dans mon poitrail. Il n'y pouvait rien, et je n'allais pas l'attaquer, c'était juste la colère des traitements infligés par mon père, ma colère contre lui et ma mère qui faisait surface. Ma frustration d'avoir du rester des semaines entières cloîtrée dans la tanière que je partageais avec Gaor, la colère d'avoir failli mourir, sous les crocs d'un être qui était censé me chérir et me protéger comme le faisait Gaor. La pensée de Gaor m'adoucit quelques peu et je finis par me calmer, après quelques minutes. Mon coeur se réchauffa, petit à petit, en pensant à Gaor et finalement, je reposais mon regard sur ce jeune loup qui faisait donc partie de ma famille, ma famille adoptive.
—"Je suis la fille adoptive de Gaor. Il y a quelques mois, il m'a trouvée, à moitié morte dans la forêt qui nous entoure. Ma guérison fut longue et laborieuse et ma survie était très incertaine au début, mais finalement, avec de la patience, beaucoup de temps, beaucoup de repos et de frustration, j'ai fini par guérir. A présent, je peux marcher, trotter et galoper, enfin ! Mais je dois encore faire attention quand même, pendant encore quelques semaines... Si tu es le fils de Nansaa, comment se fait-il que tu ne portes pas l'odeur de la meute et que je ne t'aie jamais rencontré."
Assise dans la neige, je devais avouer que je commençais à avoir froid, alors me levant, je l'invitais, d'un mouvement de tête à m'accompagner, marcher un peu, histoire de ne pas prendre racine, et ne pas mourir de froid.
Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 3/1/2018, 15:41
Assit calmement face à cette femelle qui me détaillais, mes oreilles pointaient vers elle. Je me demandais d’où lui venait de telles plaies. Je savais que celle de mon père venait du sien. Et que celle de ma mère venait également du sien. Je détestais les pères de mes aïeux, ce n’étaient que des monstres qui avaient maltraités leurs enfants. L’un avait voulu la mort de ma mère, l’autre avait abandonné mon paternel dans une tanière, le laissant pour mort. Mon père était très différent du sien, il était presque niais et trop doux en la présence d’un d’entre nous. Mais il était agréable, et on sentait qu’il nous aimait et nous protégeait. Je fermais à demi les paupières. Quand elle grogna et plaqua ses oreilles sur son crâne à ma demande, je pointais les oreilles vers elle et baissais un peu la tête.
« Pardonne moi, je ne voulais pas te rappeler de mauvaises choses. »
Je n’étais pas sadique, je n’étais pas méchant, je n’étais pas mauvais. J’étais neutre, fainéant, et j’avais bon fond. Ma voix était vraiment désolé. Je m'en étais réellement voulu de lui avoir rappelé de mauvaises choses. J'avais conscience que sa colère n'était pas dirigée vers moi. Mais elle me faisait mal quand même. Ecoutant alors la louve je pointais les oreilles et quand elle m’avoua être la fille adoptive de Gaor je devais avouer que j’étais bien plus heureux de l’avoir pour cousine que Baelia pour sœur. Mais bon, qu’à cela ne tienne, il fallait maintenant que j’apprenne à la connaître. Elle m’avoua que sa guérison avait été longue et qu’elle devait encore faire attention à elle. Puis elle me demanda d’oû venait mon odeur étrangère et le fait qu’elle ne m’est jamais vu.
La voyant se mettre en mouvement je la suivis dans le calme et la grâce du jeune loup que j’étais. Je voulais bien découvrir son territoire et son caractère. Ça me faisait même envie. Mes oreilles pointés vers l’avant, j’avais néanmoins les sens aux aguets au cas où une créature malveillante déciderait de s’en prendre à nous. Nous n’étions que des louveteaux, donc des proies faciles. Ma cousine avait déjà des blessures partout et avait bien souffert, inutile qu’elle souffre d’avantage.
« Je suis désolé pour ce qu’il t’es arrivée, je ne poserais plus de questions à ce sujet, te mettre mal à l’aise ou en colère n’est pas dans mes intentions. Maintenant que tu vas mieux j’espère que tu pourras faire ce que tu désirs et que tu seras aimée et choyée par Gaor comme moi je suis aimé et choyé par mon père »
Je lui avais répondu avec sincérité et honnêteté même si ma voix était détachée et peux émotive. J'étais comme ça, il était difficile de savoir ce que je ressentais... Marchant à ses côtés, j’appréciais son odeur et le caractère que je lui découvrais. Elle n’était pas vive et fatigante comme Nephtys que j’aimais pourtant sincèrement. Et elle n’était arrogante, froide et langue de vipère comme Saladem. Elle était plutôt simple, honnête et agréable à vivre. Elle ne me prenait pas la tête et c’était quelque chose que j’appréciais sincèrement. Moi qui aimais le calme et la tranquillité. Père me grondait souvent du fait que je sois peu sociable. Mais en même temps je n’avais pas encore trouvé quelqu’un digne d’un quelconque intérêt. Enfin , maintenant si, elle m’intéressait et m’intriguait même si j’ignorais complètement pourquoi. Si, en fait je sais, elle me fait pensé à ma mère dans sa franchise et dans ses attitudes et ça, j’adore !
Puis je songeais que je devais lui répondre quant à mes origines. C’est vrai que pour un clanique de l’eau il devait être étrange de croire que j’étais moi-même fils d’un Eau alors que je n’en portais pas l’odeur. Mais je savais que mère n’aimait pas les loups de clan et qu’elle ne voulait pas être revu par Gaor. Alors il fallait que je trouve le moyen qu’il ne puisse pas la retrouver en demandant à sa fille. Je soufflais alors en secouant mes ailes pour me les chauffer et ne pas avoir froid. Puis je reposais mes yeux sur la louve.
« Ma mère est un solitaire. Lorsque mon père et elles se sont mit en couple, elle a refusé de rejoindre le clan de l’Eau, et mon père à refusé de quitter sa meute. Aujourd’hui mon père fait de nombreux allés retours entre sa patrie et notre tanière. Si tu ne m’as jamais vu, c’est parce que nous étions trop jeunes pour être emmenés ici, et que mère y était réticente. Mais maintenant que nous sommes plus grands nous avons pu demander nous même à venir. »
Enfin pour ma part je n’avais pas réellement demandé. J’avais juste profité de l’occasion. J’étais un véritable flemmard et je n’aimais pas me projeter dans l’avenir car je savais que rien ne se passait jamais comme nous le désirons. Du coup je laissais les choses se faire tranquillement et calmement. Nephtys avait demandé à aller ici, alors pour moi c’était l’occasion de rencontrer mon grand père, j’avais donc suivit le mouvement. J’avais juste profité, et je n’étais pas déçu du tout.
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Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 4/1/2018, 15:17
Lagherta
De la neige, du soleil, et toi.
alors que ma colère montait, il sembla tout penaud. Malgré tout, ma colère ne se calma pas immédiatement, il fallut que l'image de Gaor et le sentiment de paix qu'il m'inspirait m'inonde, et même pour cela, il fallut quelques minutes. Malgré tout, l'autre loup lança d'une voix douce, les oreilles pointées vers mois et avançant un peu la tête :
—Pardonne moi, je ne voulais pas te rappeler de mauvaises choses."
Ses paroles m'intrigèrent et finirent de me ramener au présent. Mes oreilles pointèrent vers lui et mon regard s'adoucit et je lançais d'une voix tout aussi douce que celle qu'il avait utilisée :
—"Tu n'y peux rien si mes géniteurs sont des enfoirés. Sans Gaor, je serais morte dans cette forêt il y a trois mois, sans manquer à personne..."
Il sembla heureux d'apprendre que j'étais la fille adoptive de Gaor, et en y réfléchissant, moi aussi, ça me réchauffait le coeur. Peut-être pourrais-je avoir finalement des amis de mon âge dans cette meute. Je ne lui avais pas demander son âge, mais je présumais qu'il ne devait pas être très éloigné du mieux. Lorsque je me mis en mouvement, il suivi sans rien dire. Mes sens étaient aux aguets, sans que je ne le montre, mais du coin de l'oeil, je remarquais que les siens étaient tout autant en alerte, cela me rassura. Je n'étais donc pas paranoïaque de voir du danger partout, de faire attention à chaque mouvement dans les buissons etc... Nous marchâmes un moment, côtes à côtes, néanmoins sans nous toucher, puis il finit par reprendre la parole :
—"Je suis désolé pour ce qu’il t’es arrivée, je ne poserais plus de questions à ce sujet, te mettre mal à l’aise ou en colère n’est pas dans mes intentions. Maintenant que tu vas mieux j’espère que tu pourras faire ce que tu désirs et que tu seras aimée et choyée par Gaor comme moi je suis aimé et choyé par mon père"
Cette dernière pensée me réchauffa le coeur, bien que j'avais un peu de mal à imaginer Nansaa en père poule. Mais bon, après tout, je ne l'avais vu qu'une fois, et ce rôle de chef de guerre me donnait une image de lui, peut-être faussée... Il ne me semblait pas méchant, mais pas non plus un loup câlin et mielleux.
—"Oui, Gaor prend bien soin de moi, il a fait bien plus que me sauver la vie cette nuit, dans cette forêt. Il a donné un sens à ma vie, et je crois pouvoir dire sans me tromper que j'ai redonner un sens à la sienne. Je ne sais toujours pas vraiment ce qu'il s'est passé avant qu'il ne me trouve, mais il était dans un état de profonde dépression, accablé par un chagrin qui semblait lui être insurmontable... Mais il va mieux à présent, son regard est à nouveau illuminé, son poil est redevenu soyeux et il a repris du poids, tout celui qu'il avait perdu. Il faisait autant peine à voir que moi, lorsque nous nous sommes rencontré."
Je finis par me taire, estimant que j'avais assez parlé de moi et Gaor, et nous continuons de marcher ensembles, laissant les traces de notre passage dans la neige. Après un moment, il reprit la parole et me fit par de ses origines, de comment il était le fils de Nansaa sans pour autant faire parti de la meute. Cela me paraissait quelque peu étrange, de pouvoir aimer une personne qui n'est pas de la même meute, qu'on ne peut pas voir souvent à cause de la distance et des frontières claniques. Je me demandais s'il comptait rester chez les Eaux ou repartir auprès de sa mère. Je trouverais dommage qu'il reparte, car j'aurais bien envie de pouvoir le côtoyer régulièrement. Il me semblait que nous avions une bonne entente et un bon feeling, et vu qu'il était le seul louvard de mon âge qui ne me méprisait pas pour je ne sais trop quelle raison, l'idée qu'il ne demeure pas auprès de son père me chagrinait un peu. N'y tenant plus, même si ça ne se faisait peut-être pas, je décidais de lui demander :
—"Et sais-tu si tu comptes rester avec Nansaa ou repartir auprès de ta mère ? Pardonne-moi si ma question te dérange...."
Je continuais de marcher en silence, nous avions quitté la clairière à présent, pour retourner dans la forêt aux arbres géants. Les arbres nous abritaient du vent froid et sec qui allait avec l'hiver. Je commençais à avoir faim et j'hésitais à lui proposer une partie de chasse à deux pour ensuite partager le butin de notre labeur. Je n'étais pas une excellente chasseuse, mais selon les bases que m'avait apprise Gaor et ce qu'il en disait, j'étais en bonne voix pour devenir une excellente chasseuse... Mais je devais encore faire attention à mon dos, ce qui voulait dire que les longues courses poursuites à en perdre haleine après une proie ne pouvait pas durer trop longtemps dans mon cas... Et que donc, il devrait probablement faire une grande partie du travail seul... Je ne savais donc si j'osais le lui demander et remis cette idée à plus tard. Voyons déjà jusqu'à quand se prolongeait notre balade dans la neige...
Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 4/1/2018, 23:00
De la neige, du soleil, et Toi
Marchant aux côtés de la femelle, ma queue se balançait lentement dans mon dos tandis que mes oreilles se mirent en arrières. Je n’aimais pas sa réponse, c’est vrai que cela n’était pas ma faute, mais cela me touchait quand même. Je fermais un instant les yeux, un soupir m’échappant. Je ne voulais pas être touché par cette louve, car je savais que je la quitterais un jour, et que je ne la reverrais sans doute pas. La seule chose qui guidait mes pas étaient les sentiments d’affections que j’avais au fond de moi.
« Il n’empêche que ta douleur me touche… »
J’étais parfaitement incapable de savoir pourquoi sa douleur passait me touchait. Mais cela me dérangeait grandement. Je ne voulais pas la savoir souffrante. J’avais envie de la voir heureuse et sourire. Mais j’ignorais pourquoi, si, parce qu’elle ressemblait à maman. Et que comme cela marchait pour maman, je voulais protéger le sourire de la demoiselle qui marchait prêt de moi.
Quand elle parla de Gaor j’eus un sourire, cela me donna envie de le rencontrer. Je ne savais pas qu’il avait une telle bonté d’âme. Et si j’avais un sale caractère ce n’était pas pour cette raison que je voulais trouver des gens comme moi. Bien au contraire je désirais rencontrer des être doux qui pourraient calmer mon âme pleine de haine et de vengeance qui hurlait la destruction de ce monde pourrit et en décomposition que je voulais voir disparaître. Je secouais la tête en sachant mes pensées les plus sombres et en écoutant la jeune louve.
« Tes paroles me donnent envie de rencontrer ton père adoptif. Le mien est aimant, mais il est fatigant à la longue »
J’appuyais mes derniers mots avec une touche d’humour. Un humour presque doux, parce que j’aimais mon père malgré tout les défauts que je lui trouvais. Il était un être important dans ma vie. En fait si je lui en voulait tellement et si je l’aimais si peu, c’est parce que j’avais la sensation qu’il était couard et ne savait pas s’occuper de ma mère. Mais mère était heureuse avec lui, alors je l’aimais parce que mère devait être heureuse à tout pris.
Quand elle me demanda si je rejoindrais ma mère je baissais les oreilles, je n’avais pas trop envie de lui dire cela. Mais c’était ainsi et pas autrement. J’aimais ma mère, je ne pourrais vivre loin d’elle. Pas maintenant… J’étais trop jeune pour être loin de ma mère… Mais, je voulais aussi revenir auprès de cette louve. Elle était agréable, c’était une femelle que j’appréciais, et je ne voulais pas m’en priver.
« Je vais retourner auprès de ma mère car elle est très importante pour moi. Mais je reviendrais ici, parce que mon père vie dans ce clan, et que tu y es aussi. »
Alors que je marchais prêt d’elle la faim commença à me faire mal. Je savais chasser, mère disait que c’était la base de la survie avec la méfiance. Je ne m’étais pas méfiais de Lagherta, mais il était pourtant vrai que j’avais faim. Je m’arrêtais alors, levant une patte que je gardais en suspension je lançais un regard à la femelle.
« J’avoue avoir un peu faim, accepterais tu de m’aider à chasser quelque chose pour manger avec moi ? Bien sur, comme tu dois encore récupérer de tes blessures, je veux bien faire la plus grosse part du travail pour que tu ne souffres pas. »
Je ne voulais pas qu’elle se blesse. Elle avait déjà eus assez de douleurs comme cela pour que je ne désire de lui en ajouter. Je savais que je pouvais être un peu long à chasser, mais je savais faire, et si je pouvais servir à quelque chose, autant que cela soit fait. Parce que même si j’aimais bien ne rien faire, quand il fallait agir, je voulais que les choses soient faites vite et bien.
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Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 7/1/2018, 14:09
Lagherta
De la neige, du soleil, et toi.
Suite à ma réflexion, ses oreilles se couchèrent et je sentis venir la colère. Presque instinctivement, les vieilles habitudes ont la vie dures, je me ratatinais sur moi-même, sans pour autant me jeter au sol en soumission totale comme j'avais déjà vu certains loups le faire au sein de la meute. Non, elle était prête à prendre les coups s'il le fallait, mais pas à se soumettre sans protester non plus ! Mais ce ne fut pas les coups qui vinrent, non, c'était une voix douce et réconfortante qui s'éleva dans cette forêt :
—"Il n’empêche que ta douleur me touche…"
Oui, elle semblait toucher beaucoup de monde, mais je refusais de continuer de voir de la pitié dans les yeux de ceux à qui je racontais mon histoire. Je n'étais pas que la petite louvette que son propre père avait failli tué ! A présent, j'étais la fille de Gaor, une jeune louve aux talents de chasse prometteurs et qui espérait devenir une bonne combattante ! Je commençais à en avoir marre que les autres aient tous pitié de moi, qu'ils ne voient que la petite louve retrouvée à moitié morte dans la forêt... Malgré tout, je ne disais rien et laissais faire, ceux qui me traitaient avec pitié, simplement, je les ignorait et ne reprenait contact avec, que si j'y étais obligée. Mais dans la voix de Zelvect, je sentais de la tristesse, mais pas de pitié, ou alors très bien cachée et cela faisait un tel bien. Juste quelqu0un qui comprends, qui compatie, sans me prendre en pitié... Il me tira de mes réflexions en reprenant la parole :
—"Tes paroles me donnent envie de rencontrer ton père adoptif. Le mien est aimant, mais il est fatigant à la longue"
Je lui offris un sourire et répondit presque immédiatement :
—"Si tu le souhaite, après notre balade, nous pourrons aller chez moi et je te le présenterai avec plaisir. Il sera sûrement très heureux de se découvrir un neveu !"
Lorsque je lui demandais s'il comptait rester dans la meute, ses oreilles se couchèrent, et pendant un moment, j'ai cru qu'il n'allait pas me répondre, ou m'envoyer bouler. Mais après un moment, il finit par répondre :
—"Je vais retourner auprès de ma mère car elle est très importante pour moi. Mais je reviendrais ici, parce que mon père vie dans ce clan, et que tu y es aussi."
La fin de sa phrase m'affecta bien plus qu'elle n'aurait du et je restais silencieuse un moment. Puis, après réflexion, je répondis :
—"Je comprends, même si je n'ai jamais eu de mère digne de ce nom, il est vrai que dans l'état actuel des choses, je ne m'imaginerais pas quitter Gaor. Ta compassion me touche et le fait que tu aies envie de revenir pour moi aussi, mais tu ne dois pas te sentir obligé. Après tout, nous ne nous connaissons que depuis ce matin... Je t'apprécie beaucoup, et nous sommes, au final, de la même famille, mais si tu préfères rester avec ta mère, je peux tout à fait le comprendre."
Avant même que je n'ai pu proposé moi-même de chasser ensembles, ce lui qui le proposa. Est-il capable de lire dans les pensées ? Non, pas possible, sinon, il n'aurait pas dit certaines autres choses qui sont passées dans la conversation- Néanmoins, même si j'avais du mal à me dire qu'il allait devoir faire une grande partie du boulot, j'avais si faim que je ne pouvais pas refuser sa proposition, alors je lui souris, d'un de ces sourires qui sont rares chez moi, franc, sincère et chaleureux et je lançais :
—"Avec plaisir. Si tu le souhaites, en venant, j'ai croisé un troupeau de chevreuils. Ce ne sont pas des proies trop énormes pour deux jeunes loups comme nous. Si tu est d'accord, tu les effraies et j'attends, embusquée, que l'un d'eux fonce vers moi et que je puisse l'abattre ?"
Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 18/1/2018, 00:48
De la neige, du soleil, et Toi
Marchant calmement aux côtés de Lagherta, mes ailes bien placées sur mon dos alors que ma queue se mouvait calmement derrière moi. Son mouvement lent et aérien me donnait quelque chose d’encore plus léger et élégant. Peut être qu’en grandissant j’aurais une chevelure que je laisserais pousser et qui me donnerais un côté encore plus féminin. Cela ne me dérangeait pas du tout. Comme la femelle à mes côtés l’avait senti, ma voix n’avait aucune pitié pour elle. Tout d’abord ce n’était pas dans mes habitudes de m’apitoyer sur le sort d’autrui, alors encore moins sur celui d’une congénère que je viens seulement de rencontrer. De plus je n’ai jamais réussi à comprendre en quoi la pitié était utile car celle-ci rappel à la victime qu’elle est misérable et qu’il lui ai arrivé des choses douloureuses. C’est pour cela que ma voix emprunte la compassion, plutôt qu’une pitié mensongère en laquelle je ne crois pas du tout.
Puis elle me proposa de me présenter à son père après notre promenade. L’idée était alléchante et intéressante tout à la fois. Mais ma cervelle me rappela bien vite que je devais ensuite retrouver mon père pour rencontrer le vieux qui me sert désormais de grand père. Mes oreilles se baissèrent un peu à l’idée de ne pas passer un peu plus de temps avec la femelle. Je l’apprécie bien moi pourtant. Je lui lançais un regard un peu triste et désolé.
« Pardon mais ça ne sera pas possible, je dois retrouver Nansaa après notre balade, je lui ai déjà filé entre les pattes, je doute qu’il accepte une autre de mes minis fugues »
J’étais du genre fugueur qui ne tiens pas en place et veux découvrir l’univers dans lequel il vie. Nansaa et Mya le savait bien et ça n’avait pas toujours été simple pour eux d’ailleurs. Comme le disait père, je me comportais parfois comme un véritable garnement.
Continuant mon avancé auprès d’elle, je cherchais toujours la trace d’un gibier en attendant sa réponse. J’avais vu son air un peu triste quand je lui répondis. Puis mes oreilles se dressèrent lentement à ses mots. Le fait qu’elle n’ait pas eut de mère digne de ce nom m’affecta et je baissais les oreilles et ma queue perdit de la vivacité en se laissant retomber vers le bas alors que je soufflais tristement.
« C’est triste que tu n’ais pas eus de mère digne de toi. Mère est une louve tellement agréable, elle nous aime tellement et nous protège tout le temps, quand on joue dehors avec mes frères et sœur on sait qu’elle garde sur nous un regard doux et bienveillant, j’aime sentir sa présence rassurante, et j’espère que Gaor te fait ressentir une présence tout aussi rassurante. Parce que, je pense que c’est ce don tu as le plus besoin »
Ma voix c’était faite douce, admirative et joyeuse quand j’avais parlé de ma mère. Et caressante et bienveillante lorsque je lui avais parlé d’elle et de Gaor et que je m’étais permis de donner mon avis. Puis je me rappelais de l’endroit où nous avions déménager et me permis de lui donner un petit coup de museau amical alors que mes oreilles se redressaient.
« Mais ne t’inquiète pas nous pourrons sans doute nous voir souvent. Mère c’est installée à la Plage Maïga vers les frontières du clan de l’Eau. Quand tu seras complètement remise on pourra se voir facilement sans que tu n’es trop de chemin à faire et moi trop de trajet à parcourir, tu ne penses pas ? »
J’étais de nouveau de bonne humeur, l’optique de la revoir m’enchantais. J’en avait déjà très envie, et je n’en avais aucune en ce qui concernait l’idée de la quitter. Je savais que je risquais de penser à elle quand nous nous serions séparés. Lagherta est en train de se faire une place dans mon cœur que je n’ai pas du tout envie de contrôler. Je n’ai pas non plus envie de repousser la loupiote, ni que la distance nous éloigne. J’avais au contraire envie de me faire plus proche d’elle, et plus complice avec elle. Mais je devais encore des choses à apprendre sur elle et du chemin à parcourir avant d’être important pour elle et qu’elle le soit vraiment pour moi.
Puis elle me répondit pour ma proposition de chasse et j’analysais sa réponse. L’idée de rabattre un jeune chevreuil vers elle me stressait un peu. J’avais peur qu’elle n’ai pas le réflexe qu’il faut et que l’animal la blesse ou lui saute par-dessus et qu’elle soit contrainte de courir. Mais je ne voulais pas non plus minimiser ses capacités et je désirais également lui faire confiance. J’agitais alors les oreilles avant de m’arrêter, me dressant sur mes pattes arrière je me décidais à monter sur un tronc d’arbre et à sauter en donnant un grand coup d’ailes pour voir plus loin. Il n’y avait pas que des chevreuils je ne m’étais pas trompé. Je retournais alors calmement vers elle.
« Si ça ne te met pas en danger, je serais ravis de chasser du chevreuil avec toi. Mais si il y a un risque que ça soit dangereux pour toi alors que tu sors à peine de chez le guérisseur, il y a aussi des lapins dans le coin. Après je ne minimise pas tes capacités, je veux juste que tu sois sur de toi, car si moi je suis en pleine forme, ce n’est pas encore tout à fait ton cas, tu comprends ? »
Je ne voulais pas qu’elle le prenne mal, c’est pour cela que j’avais été sérieux et franc dans mes paroles, mais sans méchanceté ni voix rabaissante. Je ne remettais pas en doute ses capacités, je voulais juste m’assurer qu’elle n’en fasse pas trop pour qu’elle ne retourne pas à sa cas de départ après notre chasse. C’était la seule chose qui m’inquiétait, je ne la prenais pas en pitié, j’étais juste bienveillant avec elle, et j’espérais qu’elle le comprendrait ou ressentirait que je ne veux que son bien.
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Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 28/1/2018, 22:03
Lagherta
De la neige, du soleil, et toi.
Je ne pus m'empêcher de ressentir une certaine tristesse, toute relative, quand il m'annonça qu'après notre chasse, il devrait gentiment me laisser pour aller retrouver son père, car il avait filer en douce. Tiens, je crus presque me reconnaître à travers cette petite fugue. Il sembla réellement triste d'apprendre que je n'avais pas eu de réelle mère, mais à tout avouer, je préférait ne plus avoir de mère que d'être à nouveau traitée de cette manière, même si je savais parfaitement que Gaor serait bien incapable d'aimer une louve qui n'aimerait pas les loupiots, et qu'il ne tolérerait jamais qu'elle ne me traîte pas bien.
—"Oui, Gaor est merveilleux avec moi. Et vu comment étais mes parents biologiques, Gaor, son amour, sa dévotion pour moi et tout le reste me comble de bonheur. Jamais je n'aurais penser pouvoir nager dans le bonheur un jour, quand je vois ma vie d'avant. Je doute de pouvoir un jour totalement oublier ce que mes parents biologiques m'ont fait, mais en tout cas, Gaor me permet de ne plus associer ces mauvais traitements avec le mots parents. A présent, grâce à Geor, j'ai appris ce qu'est un père, un véritable père. "
Mon coeur se réchauffa quelque peu lorsqu'il me dit que nous pourrions nous voir assez souvent, car sa mère s'était rapprochée des territoires eaux, qu'il rendrait donc régulièrement visite à son père et donc à moi, également, j'osais l'espérer. Ce jeune loup légèrement effeminé m'attirait, de part son caractère surtout, de ce que je savais de lui, il me semblait que nous étions pas mal sur la même longueur d'onde, malgré mon passé malsain. Il voulu s'assurer qu'avec ma proposition, je ne risquais rien et je fus réellement touchée de sa sollicitude. Je lui souris sincèrement, puis je me tordis légèremenmt d'un coté, puis de l'autre, puis m'étirait en avant, puis vers l'arrère. Un lèger tiraillement, mais pas de douleurs. Même pas de grimace. Je lui souris de plus belle et annonçait fièrement :
—"Tu vois, totalement libre de mes mouvements... Je n'ai plus mal, simplement, je dois pas forcer, si je sens que j'ai mal, je dois m'arrêter, c'est tout. Je préfèrerais plutôt un chevreil . La viande est meilleure, si nous voulons avoir assez à manger, il nous faudrait beaucoup de lapins et ce serait donc bien plus épuisant qu'un chevreuil. Même si c'est plus gros, c'est moins rapide et agile qu'un lapin... "
Je levais la truffe en l'air et remarquais avec satisfaction que nous étions sous le vent. Celui-ci m'apporta l'effluve délicieuse du troupeau de chevreuils que j'avais apperçut plus tôt dans la matinée, en venant.
—"Nous sommes sous le vent, c'est parfait. Je vais m'embusquer dans les buissons, juste en face de nous et tu pourras les contourner pour ensuite les pousser vers moi, mais fais attention à ne pas révêler ta présence avant d'être bien en face de moi. "
Sans attendre sa réponse, je lui offris un charmant sourire, puis me dirigeai d'un trot lèger et innocent vers les fourrés que j'avais indiqués à mon partenaire de cette chasse. Nous allions découvrir si nous étions autant en symbiose que ce que je le pensais. Je commençais à me dire que je ne voulais pas devoir rompre ce contact que nous avons. J'ai déjà si peu de loups de mon âge avec qui je m'entends vraiment. Et surtout, si bien... Il y a Baelia, mais ce n'est pas pareil, même si je l'aime bien, je ne peux pas vraiment parler de symbiose avec elle. Je m'allonge derrière les fourrès, puis rampe doucement dans la neige pour pouvoir passer en dessous et voir le troupeau sans être vue par eux, puis j'attends que Zelvect fasse son oeuvre, prête à bondir.
Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 3/4/2018, 16:44
De la neige, du soleil, et Toi
Marchant dans le calme, continuant ainsi notre promenade, j’écoutais la femelle faire les éloges de son père. Je n’étais pas capable d’en faire autant, j’étais peu tactile et pas très sociable, je n’aimais pas le trop de compagnie, et j’étais particulièrement rabaissant quand je le voulais. Je trouvais bien plus de défauts à mon père que je ne pourrais jamais lui trouver de qualités. Mais je savais que mon père m’aimait, qu’il me protégeait et qu’il voulait mon bonheur, et parfois, quand la nuit tombé, et que je cauchemardais, j’aimais me coucher entre ses pattes et le sentir me lécher le poil en me rassurant. Je ne montrais juste jamais mon affection, sauf quand je n’étais pas regarder. Fermant les yeux, je me demandais si j’apprécierais de n’avoir qu’un parent et de n’être élevé que par l’un d’eux. Mais comme Saladem, j’avais un côté draconnique visible, mes cornes… Et mon père n’aimait pas ce qui lui rappelait les dragons, il préférait les loups de la terre… Je le savais, il me l’avait déjà dis. Parfois, je jalousais alors Nephtys de ressembler à notre mère.
Puis elle s’arrêta, sembla touché que je pense à elle, puis se mit à faire des étirements. Interloqué, je m’arrêtais et l’observais, un sourcil tranquillement haussé alors que ma queue balayait lentement le sol terreux et humide dans mon dos. Je penchais lentement la tête à la manière des hiboux en la voyant finir, avant de redresser le museau et de l’écouter en pointant les oreilles. Je hochais la tête en lui faisant un petit sourire doux et taquin.
« Vos désirs sont des ordres mademoiselle »
Je lui fis un petit clin d’œil accompagné d’un doux sourire pour lui faire comprendre que je la taquinais et que cela voulait dire que je me fichais de la proie, tant que nous nous faisions plaisir ensembles. Quand elle m’expliqua la suite des opérations j’opinais du chef avant de me retourner et de m’éloigner dans la neige sans un bruit, me tapissant lentement dans celle-ci. Je n’étais pas un chasseur né, j’étais fin, élégant, discret, mince, et peu musclé. J’étais bien meilleur pour observer et espionné que pour chasser. Mais mère disait que je devais développer ma musculature d’allumette… Cela me faisait souvent rire, mais aujourd’hui je devais me servir de ce que mère nous avait déjà appris afin de chasser avec Lagherta, et de l’épater un peu au passage. Après tout je suis un mâle, et si je peux impressionner une belle et jeune louve alors je ne vais pas m’en priver.
Me glissant lentement derrière le troupeau, j’eus une idée pour les rabattre vers elle sans les éparpiller. Il y avait des jeunes parmi les chevreuils, ils étaient la bonne proie. Je me mis à planer à ras du sol, soulevant de la poussière et de la neige, ce qui affola le gibier. Puis passant comme un fantôme dans le nuage que je venais de créer, je claquais mes crocs derrière les équidés et commençait à les rabattre vers la femelle. Je connaissais sa planque je l’avais vu s’y mettre. Une partie du troupeau passa tout prêt d’elle. Mais les derniers petits, affolés et perdus, déjà éloignés de leurs mères par mes soins, lui foncèrent directement dessus. Ils étaient deux, l’un alla vers elle alors que l’autre trébucha dans une butte de neige alors que je le suivais. Il roula une à deux fois avant de lâcher un brame de douleur alors qu’il était incapable de se relever. Je m’approchais alors et posais une patte sur le petit, prêt à l’achever, mais d’abord je voulais voir Lagherta à l’œuvre ! Ensuite, nous pourrons rentrer ensembles avec nos trophées.
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Sujet: Re: De la neige, du soleil, et toi. [PV Lagherta/Zelvect] Terminé 17/4/2018, 09:08
Lagherta
De la neige, du soleil, et toi.
Il m'écouta faire l'éloge de mon père, calmement, et semblant à la fois plongé dans ses pensées. Je n'osais pas vraiment lui demander ce qui le tourmentait à ce point, alors je le laissais dans sa petite bulle, le temps que ses pensées reviennent à notre conversation et nos projets. Il me regarda ensuite faire mes étirements, dans le but de lui montrer que j'étais capable de chasser et que je n'allais pas me blesser inutilement, et il pencha la tête sur le coté, tel un hiboux et même si je me retins de le lui dire, je le trouvais très mignon dans cette pose là.
Je lui expliquais ensuite que nous avions meilleur temps de chasser un chevreuil car l'effort serait plus grand, mais bien moins étendu sur la durée, vu qu'un seul nous suffirait. Après mes explications, il se mit au garde-à-vous et me lança :
—"Vos désirs sont des ordres mademoiselle"
J'aurais pu me vexer, mais je vis dans ses yeux un air taquin et doux, alors je lui souris en retour et le laissait ensuite s'en aller, sans bruit, furtivement. Je le regardais contourner le troupeau et lorsqu'il arriva presque en face de moi, je m’aplatis à mon tour sur le sol et rampait sous un buisson, sans faire un seul bruit. A ma place, je voyais parfaitement ce qu'il se passait, sans être vue par le troupeau. Soudain, un nuage de neige se souleva de l'autre coté du troupeau et celui-ci s'affola. Je laissais passer le gros du troupeau, patiente. Il ne servait à rien de se précipité sur le premier animal et au risque de me prendre ensuite des coups par tous les autres qui, affolés, se fichaient pas mal de ce qui se trouvait devant eux, ou sous leur sabots. Alors je les laissais passé, ne bougeant pas de ma place. Puis, je vis ensuite deux petits faons, seuls, leurs mères avaient suivi le troupeau, mais trop petits, ils n'avaient pu tenir l'allure. L'un chuta au sol, fit un roulé-boulé et l'autre arrivait droit sur moi. Je me préparais à bondir, apercevant du coin de l’œil Zelvect qui était déjà sur le faon au sol et qui m'observait. Le faon était prêt à bondir au dessus de mon buisson et je fis de même, bondissant droit sur lui. Nos poitrails s'entrechoquèrent et avant qu'il ne soit éjecté loin de moi, j'attrapais sa gorge et dans une torsion de mon corps, me servant du poids de la bête, je nous mis à terre, moi sur lui et serrait les mâchoires avant de secouer la tête d'un seul coup brusque et le craquement de la nuque du faon se brisant résonna dans la clairière. J'ouvris ensuite mes mâchoires et ma proie tomba mollement au sol, morte. Je léchais mes babines ensanglantées avant de me tourner vers Zelvect. Je ramassais ensuite ma proie et me dirigeai vers lui.
—"Pas mal ta technique de rabattage, c'était original, et efficace. Bon, et bien finalement, deux pour le prix d'un seul. Nous avons de la chance aujourd'hui, et nous faisons une bonne équipe également. Si on rentrait montrer nos butins à nos pères, je suis certaines qu'ils seraient fiers de nous, tu ne crois pas ? Et puis Gaor va finir par me chercher si je m'absente trop longtemps..."
Sans vraiment attendre sa réponse, je ramassais ma proie et me mit gentiment en route, d'un pas soutenu mais pas trop rapide non plus. Après tout, le chemin était long jusqu'au camp, et traîner une proie n'était pas de tout repos.