Contrairement à ses paroles, Tanyxoth ne m’avais pas accompagnée et j’étais partie seule sur des territoires inconnus. J’y avais croisé un loup de feu amoureux de musique. Mais je n’avais pas voulu le suivre, le tour du monde je le faisais à mon rythme mais je ne voulais pas d’un groupe de musique dans les pattes. En plus je tenais de plus en plus à me poser et trouver de quoi fonder une famille. Un compagnon ne serait pas de refus, mais je n’avais pas envie de n’importe qui. Je voulais à la fois un loup important et à la fois un loup humble. Je ne tiens pas à avoir un arrogant dans les pattes, sinon entre lui et moi il risque d’y avoir des étincelles. Sentant ma camarade se poser sur mon oreille et si pendre j’eus un sourire avant de lui lancer un regard et de continuer mon chemin.

L’air revigorant du pays de la terre me fit sourire. J’aimais bien fouler ce territoire. Comme me l’avais dis Tanyxoth j’avais précisé aux gardes que j’étais une amie du mâle cornu. A mon plus grand étonnement ils m’avaient laissé passer. En même temps je n’étais pas venu les pattes vides, je leur avait laissé deux lièvres et un marcassin que j’avais chassé en venant. Je voulais les aider comme je le pouvais parce qu’ils étaient déjà bien sympathique de me laisser entrer sur leur territoire. Soufflant longuement je m’arrêtais dans la plaine et pensait au loup cornu grâce à qui j’avais pu entrer ici une seconde fois. Je me demandais comment il se portait, s’il pensait à moi de temps en temps, et s’il avait trouvé une belle à conquérir. Je le trouvais si doux et si sensible, qu’il ne trouve pas louve à sa vie m’étonnerait profondément.

Secouant mon pelage je décidais de jouer un peu, je me mis alors à courir avant de bondir et de rouler sur le dos. Ma chauve-souris s’envola en hurlant parce que je l’avais sorti brutalement de son sommeil. Cela me fit éclater de rire alors que je me laissais choir dans la pelouse verdoyante en fermant les yeux et en appréciant l’odeur du pays où j’étais arrivée. Les yeux clos j’analysais chaque odeur avant de sentir la sienne et de me relever rapidement. Dressant les oreilles je balayais le paysage du regard mais ne le vis pas. Alors par instinct je me mis à pister son odeur pour le trouver. Trouvant alors que ça prenait trop de temps, je songeais que s’il était dans les parages il m’entendrait alors je levais la tête et me mise à chanter d’une voix qui portait loin et qui fut envoyé loin dans les terres de son territoire grâce au vent sauvage qui courait dans le coin.

J’espérais qu’il entendrait ma voix, qu’il la reconnaîtrait, et qu’il la suivrait. Que le son de ma voix fière et arrogante mais aussi douce et sensuelle l’obligerait à me rejoindre. Je voulais le revoir mais je ne savais pas comment. Et puis son odeur allait dans tout les sens, il devait venir souvent, et je ne voulais pas me perdre et ne pas le revoir. Alors si seulement ce que j’étais en train de chanter pouvait le faire venir. S’il pouvait me reconnaître dans la vivacité et la joie que je met dans ma voix. Je me levais alors sur mes pattes arrière, ma camarade m’avais rejoint et s’était remis dans mon poil. Moi je chantais à tue-tête, les yeux clos le museau vers le ciel. Je voulais que quand je les rouvrirais il soit là…

J’avais eus besoin de chanter à pleins poumons, j’en avais eus besoin, cela m’avait fait du bien. Ça m’avais fait évacuer la frustration de ne pas l’avoir vu ainsi que le désir violent que j’avais de sentir son odeur et de voir son corps musclé mais si délicat. Je commençais à avoir mal aux membres arrière, mais la douleur physique me faisait régulièrement oublier les blessures morales qui embrumaient mon esprit. Mon esprit qui vagabondait, moi qui suis si sauvage, je suis comme une âme errante qui ne sait pas où s’arrêter. Mais je crois avoir trouvé, un endroit où je veux être. Je ne veux pas être en un lieu particulier, je veux juste, être avec lui… lui, et seulement lui.

A ma plus grande joie je sentis son odeur se faire plus importante, preuve que ma voix l’avait trouvée, et qu’elle l’avait guidé jusqu’à moi. Quand je rouvris les yeux je reposais lentement les pattes au sol avant de croiser son regard et de lui sourire. Un sourire doux sincère, et surtout heureux. J’étais si contente de le revoir. Il semblait aller bien, il semblait content de me voir lui aussi. L’appel de mon prénom me réchauffa le cœur alors que mes oreilles se pointaient vers lui et que je hochais calmement la tête dans un simple salut.



J’étais si heureuse de le croiser à nouveau. La dernière fois que j’étais passé prêt de son territoire je ne l’y avais pas vu. Sans doute avait-il eut des occupations plus importantes qu’une louve errante sans meute et sans famille. J’étais une honte pour ma meute, moi qui avait tout quitté, qui était devenue sauvage, qui couchait avec les étoiles et demeurait là où le vent m’emmenait. Le monde n’avait pour moi aucune frontière. Toutes celles que se créaient les meutes, je ne le voyais pas, et je ne voulais pas les connaître. Je voulais garder cette liberté fière et arrogante qui me rendait si sauvage et si impossible a atteindre. Pourtant une chose m’avait atteinte, lui…

Je m’approchais et m’autorisais cette fois à lui donner un coup de museau affectif avant que je ne recule calmement et ne pose un regard calme et attentif vers lui. Les oreilles pointées en avant je grattais soudain le sol en détournant timidement le regard.


Je voulais lui faire comprendre que j’étais déçue qu’il ne m’ai pas accompagné comme il l’avait dit. Mais aussi que j’étais contente de le revoir, et que j’étais là pour lui. J’étais venu et j’avais chanté pour lui et uniquement lui ! Je voulais qu’il le comprenne dans ma voix, dans mes mots, mais aussi dans mon corps qui se montrait à la fois mal à l’aise et heureux par le mouvement de ma queue.

Sauvage et arrogante que je pouvais être, je n’avais pourtant aucune rancœur envers le mâle. J’avais juste été attristé de son absence et j’avais senti le besoin de lui dire. De lui faire comprendre peut être de manière incorrect, que sa présence était importante pour moi. Elle me réchauffait le cœur, me faisait du bien, me donnait la sensation d’être plus forte. Il s’excusa humblement et je vis dans son regard la peine et la honte qui me firent mal au cœur. Je ne voulais pas qu’il se blesse le moral. Je ne lui en voulais pas, c’était ainsi, le passé était fait, maintenant j’étais là avec lui, et le reste n’avait plus d’importance.

Je le vis se coucher en sphinx et son état me fit baisser les oreilles. Quand enfin il releva les yeux vers moi je lui fis un petit sourire avant de lui donner un coup de patte amicale sur le museau. Je me redressais, remuant la queue, mes oreilles dressées et ma queue s’agitant joyeusement, difficile d’imaginer que je pouvais lui en vouloir en vu de mon attitude. Je ne pourrais jamais en vouloir à un membre de mon espèce. Je ne savais pas être rancunière et je n’y trouvais aucune utilité. M’asseyant devant lui j’espérais qu’il retrouverait le moral avant que je ne lève le museau vers le ciel.


Elle lui lança un petit regard amical et complice. C’était lui qui le lui avait dit après tout. Mais maintenant elle voulait aller faire le tour des territoires solitaires et elle savait que le loup ne la suivrait sans doute pas. Elle avait conscience qu’il avait beaucoup de travail et que ça n’était pas contre elle. Enfin elle l’espérait, mais s’il était contre elle, qu’il ne voulait pas de sa présence, il ne savait vraiment pas le faire comprendre et dégageait tout le contraire.

Elle recula et s’assit calmement, levant une patte tout en l’observant. Il semblait triste et ça lui était toujours un peu douloureux. Tendant le museau vers lui elle donna un coup de dent léger dans ses cornes avant de faire un bond en arrière et de rire en lui lançant un regard aussi charmeur qu’amical



Il était beaucoup trop tendu à son goût. Elle se méfiait de moins en moins avec lui, et là son seul objectif était de le détendre. Il semblait avoir les épaules lourdes de responsabilité sur les épaules qui les lui écrasait, et il semblait que son dos était creusé par la fatigue alors que ses yeux étaient marqués par une forme de tristesse que je n’avais jamais vu avant. Je n’aimais pas le voir comme ça, je voulais le voir sourire comme la première fois, je voulais aussi le voir faire son beau, comme la première fois. Je voulais juste qu'il soit lui quoi.

J’étais bien satisfaite de voir qu’il retrouvait le sourire. Le voir couché par terre avec un air tout miséreux m’avais fait mal au cœur. Je ne voulais pas qu’il ait ce genre d’attitude en ma présence. Je voulais le rendre heureux, le faire sourire et rire. J’ignorais d’où me venait ce besoin d’être importante pour lui. Je ne connaissais rien à l’amour et l’amitié était un sentiment flou pour moi. Je savais juste que j’aimais la présence du loup et que mon sourire c’était élargie quand je l’avais entendu rire doucement. Puis j’écoutais sa réponse, m’asseyant calmement en ramenant ma queue contre mes pattes. Mes oreilles s’agitèrent une seconde avant que je ne les mettes à l’horizontal.



Alors que je m’étais un peu éloignée de lui pour m’asseoir un peu plus loin, j’entendis son pas assez lourd me rejoindre. Tournant la tête de trois quart vers lui, je le sentis me donner un coup de museau et étirais un fin sourire avant de le voir a côté de moi. Levant la tête vers ses bois je haussais lentement un sourcil avant de secouer la tête en retrouvant un air neutre. Monsieur est immense et moi grande et élancé alors qu’il est une masse de muscles. A mon avis je me prends un coup de patte de sa part je finis par terre.

Mais après qu’il m’ait donné un coup de museau je mis les oreilles à l’horizontal. Faussement outrée. Je me fis le plus grande possible et glissais mon fin museau sous le sien avant de lui léchouiller le menton pour le taquiner avant de me lever et de me glisser sous son museau en frolant son poitrail. A sa question je m’arrêtais à quelques pas de lui, lui lançant un regard charmeur et doux tout à la fois.



Je lui fis un sourire doux avant de me coucher dans l’herbe et de me glisser sur le dos pour me gratter et en faire partir les insectes qui s’étaient mis là. Je n’avais pas de puce mais je sentais néanmoins des fourmis, peut être mon imagination. Quand j’eus finis je me laissais glissé sur le flanc avant de lever la tête vers le mâle, me demandant comment il allait répondre à mon jeu de drague presque grossier mais pourtant bien réelle. A croire que je suis une louve en chaleur à le charmer de la sorte…

J’avais toujours été ainsi, un peu charmeuse sur les bords. C’était plus un jeu pour moi que quelque chose de sincère. Mais néanmoins j’appréciais vraiment la présence du loup et je serais légèrement triste si je venais à découvrir qu’il avait une dame dans sa vie et peut être même une descendance. Soufflant longuement à cette pensée j’entendis ses paroles et dressées les oreilles avant d’agiter la queue et de sourire doucement. Je hochais simplement la tête en l’écoutant. Je me redressais bien correctement en pointant les oreilles vers lui et en souriant avec une grande douceur.


J’avais été amusé de sa réaction face à mes avances. Je n’avais jamais vu un loup ne pas réagir pendant quelques secondes alors que je venais de jouer de mes charmes. C’était très amusant mais je ne fis pas de remarque. Observant le mâle qui arrivait vers moi j’agitais les oreilles, l’entendant me dire que j’étais toujours avec lui. Cela me fit chaud au cœur, je le vis se coucher contre moi et tournais la tête vers lui, fermant à demi les yeux. Il s’installa à son aise et posa son museau dans le pelage de mon cou ce qui m’étonna grandement.



Je le trouvais de plus en plus mystérieux que ça soit dans ses mots ou dans ses attitudes. Néanmoins je l’appréciais sincèrement et j’étais ravis de passer ce moment avec lui. ça m’enchantait vraiment et je ne me laissais clairement pas de sa présence. Je n’avais pas envie de repartir loin de lui, mais en même temps je n’avais pas du tout finis de découvrir ce nouveau monde. Mes oreilles se mirent l’horizontal, mon cœur se déchirant à l’idée d’être à nouveau loin de lui.

J’étais peinée parce que je ne voulais pas vraiment repartir. J’en avais envie et en même temps je haissais l’idée de le laisser à nouveau. J’appréciais le mâle et je ne voulais pas en être séparée durant trop longtemps, c’était quelque chose que je trouvais très désagréable et ce bien malgré moi. En plus d’être gentil Tanyxoth avait une présence rassurante don je ne me lassais pas. Ses paroles me firent doucement sourire. Non pas qu’elles soient drôles, simplement que son désir de ne pas me voir peiné était touchant presque émouvant. Levant alors la tête vers lui j’agitais délicatement les oreilles avant de sourire doucement.



C’était triste à constater mais c’était pourtant hautement réaliste. Pas que je me plaigne beaucoup, simplement que je n’avais pas toujours eus une vie facile et que j’avais vu des choses bien noires presque morbides. Néanmoins je n’en faisais pas cas et j’avançais la tête la plus droite possible avec le corps fièrement debout.

En le voyant s’agiter je penchais la tête avant de la poser entre mes pattes et d’attendre qu’il ai finit. Quand il revint mes oreilles se mirent à l’horizontal, j’étais très perplexe quant à ses actes et quand il me mit tout ça je me relevais avant de baisser la tête, secouant mon corps de manière à ce que le collier me quitte. Je regardais le mâle un peu durement.


J’étais outrée et blessée qu’il pense que j’ai besoin de ce genre de chose pour penser à lui. Je n’étais pas ce genre de louve superficielle et idiote qui triturait un objet pendant des heures en pensant à un être aimée. Non ce n’était pas comme ça que je fonctionnais. J’aimais à me rappeler que le ciel que je regarde ai le même qui protège mes proches, et que par ses milliers d’étoiles et la voie lactée nous sommes liées par nos sentiments qui vont bien au-delà des frontières et de la distance. Je m’éloignais du loup avant de me coucher en boule et de ramener ma queue contre moi. J’aurais encore préférée qu’il me demande de rester à ses côtés plutôt qu’il me donne cela en sous-entendant que nous seront encore loin de l’autre…

Mais peut être en attendais-je trop de sa part. Si ça se trouve je n’étais qu’une simple amie et il pensait vraiment que partir était ce qu’il y avait de mieux pour moi. Peut être qu’il appréciait juste ma présence passagère mais qu’il n’aimait pas la louve que j’étais, qu’il ne me trouvait ni belle ni forte et peut être même cruche avec mon caractère sans haine et sans arrière pensées. Il n’y avait pas à dire j’étais vraiment outrée qu’il ai eut besoin de me donner des choses faites à la va vite pour que je reparte en pensant à lui…

J’avais entendu la réaction assez violente du loup et j’en avais baissé les oreilles, honteuse de lui avoir fait de la peine. Ce que je n’aimais pas n’était pas l’idée, mais le fait qu’il use de ce qu’il trouve aléatoirement. La souris est un repas pour moi, une créature digne qu’il se faut d’enterrer les restes pour qu’il retourne à la terre et nourrisse une autre souris. Pour moi un vrai cadeau sentimental était quelque chose qui avait à l’origine de l’importance pour l’être qui offrait… Un peu comme j’avais vu Zelect le faire avec son fils par le passé avant de s’en aller à la mort… Je soufflais en pensant à eux avant de fermer les yeux et de chercher à me détendre. Cette pseudo dispute ne me plaisait pas mais je n’avais pas envie de faire le premier pas pour réparer. J’en avais marre de toujours revenir vers les autres alors qu’eux ne cherchaient pas à me revoir…

Puis il se mit à parler, moi qui avais cru qu’il serait parti en colère et ne serait surtout pas revenu. Je dressais les oreilles, d’abord attentive avant de les mettre à l’horizontal. Je n’étais pas forcément heureuse de mon acte ni de ce que je venais de dire. J’avais tendance à être impulsive et a regretter ensuite. Puis je l’entendis me dire qu’il avait pensé à moi et ne voulait pas me voir partir à nouveau. Cela me fit soupirer avant que je ne tourne la tête vers lui, les yeux tristes et les oreilles assez basses. Je me relevais finalement avant de prendre l’une des roses noires accrochées à mon foulard et d’en enrouler la tige autour d’un des bois du mâle. Je reculais alors, détournant légèrement un peu la tête, honteuse et espérant qu’il ne se mettrait pas en colère.



Je ne voulais pas me séparer à nouveau de lui non plus. En fait j’étais très indécise et ne savais plus trop ce que je devais faire ou ne pas faire. Je reculais alors avant de m’asseoir et de lever la tête vers le ciel en poussant un soupir alors que le vent vint frapper nos pelages. Je fermais les yeux essayant de mettre mes idées aux claires. Je ne savais pas ce qu’il avait voulu me dire, mais en vu de son attitude il avait sans doute gros à me dire. Mais je ne voulais pas le forer à se dévoiler, ça serait inconvenant de ma part et également très mal venu. Observant alors le mâle je m’approchais de lui et lui donnais un coup de museau avec une tendresse non dissimulé.


S’il refusais je serais sans doute bien malheureuse, mais je ne pourrais néanmoins pas le lui en vouloir. Devoir s’impatienter de la présence d’une louve errante et vagabonde telle que moi ne devait pas être agréable. Et je ne voulais pas lui en demander trop. Mais j’étais égoiste et je le voulais pour moi à mon retour. Juste pour moi, et pour personne d’autre…

Restant prêt de lui j’attendais sa réponse avec impatience et angoisse tout à la fois. J’avais peur qu’il se mette en colère, qu’il soit déçu ou que je le blesse inconsciemment. Mais je fus surprise de le sentir tout contre moi. Il me serrait dans ses pattes et j’eus la sensation qu’il me serrait tendrement comme quelque chose d’aussi précieux que fragile. Cela me troubla et je sentis mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Je ne savais pas où j’en étais avec lui. Mais pour l’heure je me délectais de son odeur et de sa présence qui me faisait tant de bien. J’avais hâte de revenir, mais je ne voulais pas rester plus longtemps, pour ne pas nous faire plus de mal que cela. Je l’écoutais alors avec joie, comprenant qu’il ne me gardait pas prisonnière. Cela me fit grand bien.

Quand il me libéra je lui donnais un tendre coup de museau sur la joue avant de reculer. Sans un mot je m’inclinais, puis me retournais, et m’éloigner au trot. Pas besoin de mots pour lui faire comprendre que je partais mais que je reviendrais également. J’aimais trop ce mâle pour ne pas lui revenir. Même si cela devait me prendre des années, je voulais vivre une partie de mon aventure à ses côtés.