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Verd devenait de plus en belle avec le temps. Elle en avait à peine conscience, sa mère lui avait dit et certains loups la regardaient de plus en plus. Cela la mettait mal à l'aise, mais elle ne comprenait pas vraiment pourquoi. La louve voyait ça comme une qualité, mais ne comprenait pas les réactions que ça provoquaient. La prêtresse du clan lui avaient parlé de désir, Verd ne comprenait pas. Le désir était une notion bien étrange, c'était ce qui poussé les loups à se reproduire. C'était très important dans la vie des loups, vraiment.

La louveteau était en train se diriger vers les plantes mouvantes. Elle devait aller chercher quelques plantes pour la prêtresse. Des éléments qui l'aideraient à mieux rentrer en contact avec les Dieux... La louveteau était partie seule du camps. Son frère et sa sœur étaient en train de chasser. Cela ne la dérangeait pas d'être seule, mais d'être suivi par des gens qu'elle n'appréciait pas.

C'était deux mâles, deux voyoux qui s'amusaient depuis toujours à l'embêter. La louveteau ne s'en formalisa pas, au pire ils l’embêteraient 5 minutes puis la laisseraient partir... Ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Elle lança un regard en arrière, les vit qu'ils se rapprochaient dangereusement d'elle, et elle se mit à courir. Elle n'était pas la plus rapide, ni la plus agile, ni la plus forte. Alors, elle pouvait bien essayer de les semer.

La louveteau passa dans les dédales, essayant de les semer. Le corps couvert égratignures, elle finit par arriver vers les plantes mouvantes. Elle s’arrêta, épuisée, essoufflée. La gueule ouverte, en train de baver, elle était satisfaite. Le lieu était dangereux, au moins, ils la laisseraient tranquille. Au moment où elle allait s'estimait gagnante, elle entendit des bruits de pas.

Ils étaient juste devant elle. Verd ne bougea pas plus, le seule moyen d'échapper à ce problème, c'était de courir jusqu'au camps. Et elle n'en avait plus la force pour le moment. Il y avait de la boue sur le chemin. Verd les laissa venir à elle, ne disant rien de plus. A quoi cela pouvait-il servir ?

-Ba hé alors, t'as voulu nous semer ?
-Tu cours pas vite, tu sais...

Verd leva la tête et se prit un coup de patte. Puis un autre. Et un autre. Son corps était couvert de boue. La douleur était cuisante, honteuse.

-Tu sais, si tu me supplie, ça durait moins longtemps.

Verd ne pleurait pas. Elle restait silencieuse. Énervée, la loup la fit tomber puis lui plaça le museau dans la boue, l’empêchant de respirer correctement. Au bout de quelques secondes, la louveteau commença à réellement peur. Verd commença à se débattre, puis à pleurer. Le loup la laissa reprendre sa respiration et lu redonna un coup de griffe au visage.

-Arrête ! J'ai peur !

Ajouta la louveteau en pleurant.

Il se baladait dans le territoire, comme à son habitude lorsqu'il était en vacances. Surveillant tranquillement les zones, alerte en cas de soucis. Il était arrivé cette fois à la lisière des plantes mouvantes plus tôt que d'habitude. Il pris donc son temps et savoura chaque pas qu'il faisait sur le sol épineux. Il aimait jouer ainsi avec les plantes néfastes, prenant un plaisir à redécouvrir chaque jour un nouveau moyen d'accéder au cœur de cette végétation qui semblait à chaque instant vouloir piéger une pauvre âme égarée.

Il était de nouveau en train d'apprécier le spectacle des plantes mouvantes lorsqu'il entendis des bruits de coup et de pleurs. Son oreille se tourna en direction du bruit pour confirmer, et il se dressa vers sa source, les oreilles tendues, à l'affut.

Puis, alors qu'une autre plainte retenti, il s'élança dans la jungle, esquivant instinctivement les obstacles épineux. Le bruit se rapprochait, il accéléra le pas, la tête baissée les bois devant pour contrer toute attaque éventuelle des plantes mouvantes.

Il vis enfin la source du bruit et cela le rendis furieux. Dans un rugissement de colère, il sauta par dessus la jeune martyrisée pour servir de rempart, et grognant et montrant les bois, il regarda sévèrement les deux jeunes imbéciles.

Il se demandait quels genre de parents pouvaient laisser leurs petits agir de la sorte.

Ensuite il leva la tête et gonfla le poitrail, plein de majesté. Les deux ignares le regardèrent en écarquillant les yeux, et détallèrent comme des lapins. Il attendis pour s'assurer qu'ils partaient bien, puis se tourna vers la petite. D'un coup de museau il l'aida à se relever, tout en s'assurant que rien ne viendrai les perturber. En voyant la boue qui obstruait ses voies respiratoires, l'obligeant à respirer la gueule ouverte, il lui donna un coup de langue sur le museau pour la nettoyer.

rien de cassé, petite? Qui sont ces gamins?

Verd essaya de lever la tête à plusieurs reprises, mais la pression de l'autre loup lui remettait à chaque fois le museau dans la boue. Elle se sentait de plus en plus mal. Au moment où ses oreilles commençaient à bourdonner, la pression disparu. Elle releva la tête et ouvrit la gueule, respirant cet air si précieux. Des larmes lui roulaient sous les yeux. Elle avait mal et se sentait mal.

Tout en reprenant sa respiration, elle vit les autres loups s'éloigner sous le regard d'un autre loup, beaucoup plus grand. Il était à côté d'elle et avait parlé très fort pour les faire partir. Il avait des cornes, non des bois de cerf sur la tête. Verd trouvait ça très jolie. Il lui passa un coup de langue sur le museau, ce qui lui permis de mieux respirer.

Verd ne comprenait pas très bien ce qu'il se passait. Elle avait du mal à respirer et pleurer n'arranger pas les choses. Cela la faisait hoqueter de temps. Elle s'assit, passa sa patte sur le visage à plusieurs reprises. Puis d'une toute petite voix, un peu tremblante, elle répondit :

-Ils sont pas gentils... A chaque fois, a chaque fois que Rahawk et Cynthia sont pas là, ils en profitent pour me faire mal... Cynthia elle pourrait leur donner des claques ! Et Rahawk lui, il les mange s'ils ne sont pas gentils !

Elle éclata en sanglot une deuxième fois :

-Alors que moi.. Je ne sais pas me battre... Ni chasser comme il faut... Alors ils arrêtent pas de m’embêter ! Ils peuvent pas attraper Cynthia ou Rahawk, alors ils se vengent ! C'est méchant !

Elle baisser la tête, elle n'avait pas l'habitude de parler autant. Surtout pour expliquer ce qu'elle avait sur le cœur.

-Mais surtout j'ai peur, j'ai vraiment eut peur. Je ne pouvais plus respirer. j'avais peur que le monstre m'attrape.

La loupiotte posa sa tête contre le loup, cherchant de la protection. Elle aurait agit exactement de la même façon avec son père. Elle se sentait plus en sécurité. Elle aimait bien ce loup.

Il écouta la petite patiemment, ayant été le plus fort de sa portée, il ne savait pas ce que faisait d'être le plus faible. Mais il l'imagina et eu de la peine pour elle. Il lui donna un coup de museau dans le poitrail

Ta force réside certainement ailleurs que dans le physique, ne te presse pas pour la trouver, elle viendra en son temps, ne t'occupe pas des éléments perturbateurs, ils ne sont que des obstacles sur le chemin qui mène vers la grandeur. Le plus important est de les franchir, une fois cela fait, tout le reste te semble plus facile.

Il se voulait rassurant mais parlait déjà comme un chef.

Chaque petit d'une portée est différent d'un autre, ne te compare pas à tes frères et soeurs car chacun a ses points forts et ses faiblesses.

il s'assit et s'allongea en sphynx pour mettre sa tête à sa hauteur.

Il ne fallait pas que cette petite reste seule, il fallait qu'elle s'endurcisse, il y'a beaucoup de dangers à l'extérieur et elle n'y tiendrai pas dans cet état. Il leva la tête pour observer le ciel, c'était un beau jour aujourd'hui, mais elle ne pourrai pas s'entrainer blessée, ça ne ferai qu'empirer la situation. Cependant elle ne pouvait rester seule. L'arietes ne doutait pas que les deux inconscients reviendraient à la charge dès que la menace qu'il représentait pour eux serait partie. Il ne bougea donc pas, fermant les yeux en appréciant le contact du soleil sur sa peau.

Lorsque le soleil aura séché la boue de ton pelage, elle sera plus facile à enlever.

La louveteau écouta attentivement le loup. Il avait l'air de parler pour dire des choses importantes. C'était agréable d'entendre parler de cette façon. Verd ne savait pas trop en quoi elle serait plus forte que son frère et sa soeur. Ils étaient plus rapides, plus fort, mailleur combattant et meilleur chasseur. Et puis tout le monde les respectait. Cynthia elle était trop belle avec ses cheveux, et puis elle ressemblait à Papa au niveau du pelage.

Et puis Verd ne voyait pas en quoi elle pourrait attendre la grandeur. En fait elle avait bien du mal à comprendre ce qu'il voulait dire réellement. Mais cela semblait important. Mais il avait l'air de dire qu'il que c'était facile une fois arrivée à un certain niveau... Et qu'il fallait ignorait les gens méchants. Mais Verd le faisait déjà mais ils venaient tout le temps l'embêter. Et puis Cynthia et Rahawk c'étaient les meilleurs, elle voudrait vraiment leur ressembler.

Le loup s'allongea à côté d'elle. Ses bois et sa façon de se coucher lui donner une allure de roi. C'était impressionnant. Verd se rendit compte qu'elle lui avait mis de la boue sur le pelage, elle essaya de lui enlever, mais au final elle ne fit qu'en rajouter. Elle baissa la tête, gênée.

La louveteau finit alors par l'imiter, elle se coucha et ne bougea plus. Elle aimait bien le soleil elle aussi. C'était agréable. Après plusieurs minutes, elle ferma les yeux elle aussi. Verd posa sa respiration puis laissa le silence s'installer. Elle se sentait en sécurité.

Puis elle réalisa, que même si elle savait que c'était un loup du clan, elle ne connaissait pas son grade. Verd rouvrit les yeux, tourna la tête et hésita à parler. Le loup était impressionnant... Est-ce qu'elle pouvait parler ?

-Tu travailles avec Papa ? Je suis désolée mais je ne sais plus ton prénom...

Elle ajouta plus bas :

-tu as des grandes cornes sur la tête !

Il avait fermé les yeux pour profiter de la chaleur qui lui réchauffait le pelage. Lorsque la petite lui parla, il les ouvrit et baissa la tête pour la voir. Son père? Gothic et lui ne travaillaient pas ensemble, l'assassin et le chef d'armée s'étaient déjà croisés, forcément. Mais même s'il n'y avait aucune animosité entre les deux loups, il était même parfois agréable de discuter avec le grand noir, cela s'arrêtait là.

nous travaillons ensemble uniquement dans le sens où nous travaillons pour la meute, mais non, je ne suis pas du rang de ton père, je n'ai pas encore eu l'occasion de travailler avec lui.

Il connaissait la réputation du loup, il était efficace dans son exercice. Il était de ce genre qu'on préférait avoir dans son camp plutôt que dans ses ennemis.

Je m'appelle Tanyxoth, et je suis chef d'un escadron.

Il se demanda si la petite savait ce que cela signifiait.

Des cornes? Il éclata d'un rire majestueux puis repris de sa voix grave et suave.

Ce ne sont pas des cornes, mais des bois. Comme ceux des cerfs.

Lentement il se leva et observa la grandeur de la nature. Tout était grand, et ses bois étaient petits comparés au reste, il leva la tête, ferma les yeux et respira à plein poumon l'air pur qui faisait tant de bien.

essaie, lève toi et grandis toi le plus possible, lève la tête et respire, profondément, respire la nature et laisse la chanter en toi, ferme les yeux, trouve en quoi tu excelle, c'est là ta force

Puis il rouvrit les yeux pour l'observer faire

La louveteau était déçu que cela ne soit pas un collègue de son papa. Les collègues de Papa c'était les meilleurs, mais Papa c'était le meilleur des meilleurs. Mais peut-être que loup était un bon combattant. Il était chef d'escadron, un truc de chef. Verd n'avait pas vraiment suivi ce genre d'événement, en fait cela ne l'intéressait pas. A un point, qu'elle ne savait pas trop ce qu'il se passait. Mais bon, ça avait l'air d'être un grade important.

Elle nota intérieurement le nom du loup, Tanyxoth. Ce n'était pas très claire comme nom. C'était quelque chose de compliqué. Mais les noms compliqué c'était beau aussi comme nom. Est-ce qu'il avait une signification particulière ?

Les cornes du loups, c'était bien des bois, comme les cerfs. Mais est-ce qu'ils tombaient en hiver ? Est-ce cela fait mal dans ce cas ? La louveteau avait envie de lui poser pleins de questions, mais n'osa pas plus. Le loup observait la nature avec un air si digne, si fière, qu'elle n'avait pas envie de l'interrompre. Elle le regardait avec beaucoup d'admiration. Puis lorsqu'il l'invita à faire la même chose, la louveteau se senti flattée.

Verd se leva, posa ses pattes bien au sol, bomba le torse et prit une longue respiration. Elle hoqueta d'abord, recrachant encore un peu de boue. La louveteau leva les yeux vers le loup :

-Je vais essayer, vraiment.

Alors Verd ferma les yeux. Elle se concentra sur la nature environnante, sur le bruit des plantes mouvantes, sur le présence de loup cerf. La lumière du soleil était rafichissante. Et à l'aide de tout ces éléments, Verd se sentait forte et belle. Elle se concentra de toutes se forces sur sa force, sur ce qu'elle était vraiment.

La louveteau se sentie basculer. Il y avait tellement de souffrance autour d'elle, tellement de douleur, de sang et d'os. Elle n'était plus une louveteau, elle était le loup inconscient qui se se fait dévorer par les plantes, le traitre acculé par le clan frappé par ses soldats, elle était la mère de famille qui pleure son louveteau perdu, elle était... était... Tellement de personnes à la fois.

La douleur, la peur, la haine, le désespoir.... Tout ces sentiments, ceux qui n'étaient pas les siens, la broyaient, l’écrasaient, la brisaient.

Verd s'était arrêté de respirer sous la déferlante de sentiments. Elle rouvrit les yeux brusquement. Elle inspira comme un noyé qui chercher l'air. Du sang commençait à lui couler du museau. Ses yeux étaient complétement révulsés. Verd sentait à peine ses pattes. Elle tremblait, puis s'effondra.

Tellement de douleur. Tellement de peur. Tellement de désespoir.

Trop de de choses. Trop de morts.

Verd était incapable de supporter tout ça. Elle reprit peu à peu connaissance, elle ne savait plus si ses yeux étaient les siens. Ses pattes tremblaient. Elle essayait de reprendre une respiration correcte, mais elle avait tellement de terreur en elle que Verd en était incapable.

Spoiler:

Il observa la petite l'imiter en souriant gentiment. Elle fit tout comme il faut, alors Tanyxoth ne compris pas pourquoi elle réagis de cette manière. Avec effroi il vit tomber Verd, tremblante, les yeux révulsé. Il plongea pour qu'elle atterrisse dans ses bois, puis il leva la tête, ce n'était pas le bon endroit pour apprendre à une enfant à vivre avec le chant de la nature. Le corps tremblant de la petite sur sa tête, coincée dans ses bois pour ne pas qu'elle tombe, il se mis à courir vers un point d'eau, en sautant par dessus les obstacles, se servant de son poitrail comme bouclier pour protéger la petite.

Il trouva enfin, à la lisière des plantes mouvantes, un petit ruisseau qui s'écoulait entre les racines. Parfait. Délicatement il posa la petite qui reprenait peu à peu conscience à côté du filet d'eau. et d'une patte la mouilla lentement en la massant pour qu'elle se calme. Inquiet pour la petite, il s'assit et continua son massage, puis appuya sa truffe humide contre le minuscule poitrail de la gamine. Ça va, son battement n'était pas irrégulier, et l'endroit était calme, à vrai dire Tanyxoth ne l'avait jamais vu avant. Il leva la tête, sur ses gardes, il protégeait toujours la petite.

ça va mieux? fait attention à toi, je ne connais pas cet endroit, dresse tes oreilles et guette tout mouvement, tout bruit étranger à nous.

Malgré les évenements il continuait son enseignement de fortune. Il fallait qu'elle s'endurcisse.

Verd mit un moment avant de reprendre conscience. Elle voyait vaguement ce qui se passait autour d'elle, la louveteau avait les yeux ouvert depuis plusieurs minutes sur le paysage mais elle commençait à peine à le comprendre. Il y avait de l'eau ici ? Ou était-elle ? Que ce passait-il ?

Le loup cerf était toujours à ses côtés. Au contact de celui-ci, la louveteau ressentait une certaine sérénité. Ce qui était complétement en opposition avec ce qu'elle venait de vivre. Mais il ne connaissait pas les lieux, et lorsqu'il donna cette information à voix haute, la louveteau senti ses épaules retombées. Elle avait peur, elle avait froid et était désorienté. Tout ce qu'elle avait besoin c'était son papa et sa maman.

Incapable de mettre ses idées en place, la louveteau se coucha contre le loup cerf, cherchant sa protection. La petite était ébranlée par toutes ces informations. Le monstre la terrifiait. Elle avait peur que tout ça recommence encore et encore. Elle était hanté par des souvenirs qui n'étaient pas les siens, par des peurs qui n'étaient pas les siennes... Tout venait d'un autre temps. Alors pourquoi le revivre ?

La louveteau en saignait plus au niveau du museau mais continuait de trembler. Elle était très fatiguée. Elle bu un peau d'eau pour essayer de reprendre un peu de force, mais cela n'allait guère mieux. Verd était comme dans un stade délirant. Elle n'arrivait plus à savoir ce qu'il se passait. Ou était la réalité ?

-Le monstre avale les gens. Il les mange, les dévore, les tue, les frappe, les torture ! Il est aux plantes mouvantes et il va venir ici. Et il va me manger. Il va nous manger.

Ce qu'elle disait ne semblait plus avoir de sens, mais elle avait besoin de parler pour ne pas exploser.

-Je ne suis pas un traitre ! Mais les gardes me traquent ! Je suis un loup, grand, mais j'ai mal aux pattes. Les plantes vont me manger..

La louveteau tourna la tête sur le côté, ferma les yeux et se secoua.

-Mon bébé, j'ai perdu mon louveteau. Il est tout seul quelque part... Il doit avoir froid et avoir peur. Son prénom c'est, c'est Perle. Je dois le trouver mais je n'ai plus force... Non je n'ai plus d'espoir. Mon bébé, mon bébé !

Verd sauta sur ses pattes et geigna :

-Ne me mangeais pas ! les plantes me mangent ! J'ai mal ! J'ai très mal !

La louveteau cherchait d'autre loups, d'autre ennemis. Elle ne voyait plus vraiment le loup cerf devant elle, tout semblait se chevaucher. Est-ce que tout cela était vraie ?

Verd s'effondra sur elle-même puis cacha ses yeux avec ses pattes :

-Est-ce que je suis là ? Papa ? Maman ! J'ai peur, peur ! Le monstre me mange, me mange !

Puis la louveteau se recroquevilla un peu plus sur elle-même :

-Je veux mon papa et maman....

Il était choqué de la scène qui s'offrait à ses yeux. Il observa avec horreur la petite trembler tout en prenant des voix différente en récitant des... souvenirs?
Une idée germa en lui. Il suivit la gamine qui s'éloignait en claudiquant, tout en la surveillant pour ne pas qu'elle se blesse. Prête à la relever si elle tombait, prête à la retenir si elle se dirigeait en plein dans une plante épineuse, aux aguets, il fallait qu'elle finisse sa crise.

Quand sa supposition fut avérée, il pris décheref la petite entre les crocs, ne prenant plus le temps de l'installer sur ses ramures. le temps pressait. Il pensa premièrement l'amener à la statue, mais si ses idées étaient fondées, elle aurait en tête toutes les prières miséreuses et désespérées des loups qui s'y étaient présentés. La lisière était pleine de désespoirs, des loups à la recherche de leurs aimés disparus en ces lieux. C'est alors qu'il pensa à son coin secret. Personne ne le connaissait, il le savait, il n'y avait que son odeur quand il s'y rendait. C'était une petite grotte au creux des plantes mouvantes. Assez grande pour trois loups pas plus,il y passait la plupart de son temps quand il avait besoin d'être seul, mais jamais il n'y avait ruminé d'idées noires. Il se dirigea par là en courant, et arrivé, la déposais au font de la grotte, sorti vérifier que tout allait bien dehors, puis rentrait à son tour, se couchant de manière à faire rempart entre la petite et la sortie, rien ne pouvait plus l'atteindre. Le loup attendit patiemment qu'elle se calme, la mettant contre lui pour que les battements calmes de son cœur la rassurent.

Inconsciemment, je commençais à chanter

Verd se laissa totalement faire. Elle était incapable de se déplacer par elle-même. La louveteau était complétement crevée. Lorsque Tanyxoth la déplaça, elle s'en rendit à peine compte. La louveteau continuait de pleurnicher, appelant régulièrement son Papa et sa Maman.

Elle avait peur, froid et était très fatiguée. Une fois couchée dans la grotte, elle commençait à se sentir un peu mieux. Son pouvoir continuait de fonctionner et l'environnement lui paraissait beaucoup plus serein. C'était particulièrement remarquable en comparaison des plantes mouvantes. Mais le calme commença à réellement à avoir effet quand le loup s'allongea lui aussi. Le petite commençait à se sentir mieux.

Verd avait l'oreille posait contre le poitrail du loup. Elle entendait son coeur. Il battait à un rythme lent et régulier. La louveteau commença était bercée. Elle se sentait en sécurité et elle avait chaud. L'environnement était serein. La louveteau avait les yeux fermés et commença lentement à s’endormir. La voix du loup était belle.

Verd dormit profondément pendant une dizaine de minutes. Son sommeil était incroyablement réparateur. Lorsqu'elle se réveilla, elle ouvrit les yeux sans rien dire. Elle n'avait pas souvenir de comment elle était arrivé là. Avant d'agir, elle préférait observer. Ses pupilles s'habituaient peu à peu à l'obscurité. Ou était-elle ? Verd était dans un endroit fermé.

Elle était couché contre un loup. Qu'elle ne connaissait pas. C'était un loup du clan, mais elle ne savait pas qui c'était. Verd était hésitante. Comment en était-elle arrivée là ? Que lui voulait-il ?

La louveteau hésita avant de prendre la parole. Elle se leva tout doucement puis demanda d'une toute petite voix :

-Ou je suis ?

Puis elle baissa la tête :

-Puis-je aller au camps. Il faut que je rentre...

Tanyxoth avait continué à chanter même quand la petite s'était endormie, il continua encore et encore, jusqu'à ce qu'elle se réveille, l'air un peu perdu. Il se tut et la regarda, un peu inquiet. Elle semblait perdue, même si elle avait déjà meilleure mine.

Ne t'inquiète pas Verd, je vais te ramener au camp maintenant que tu vas mieux.

Il la pris délicatement dans ses ramures, il n'y a bien qu'avec les petits qu'il pouvait faire cela. Il se leva doucement et marcha vers le campement. Il fallait absolument qu'il parle à Gothic. Il se demandais déjà où était l'assassin à cette heure si. Le soleil avait atteind son zénith, il ne fallait pas trainer. Il accéléra le pas et sorti des plantes mouvantes, et se retrouva face au campement. Il dressa la tête, et avança au pas calme. Cherchant des yeux la tanière d'Ystrelle, tout en espérant qu'elle puisse lui dire où se trouvait le père de ses enfants. Il la trouva enfin et déposa en douceur la petite au sol, avant de regarder à l'intérieur. Ystrelle ne su lui dire où était Gothic. Bien, il allait le chercher alors. Il se retourna en lançant un clin d’œil à Verd. Elle aura besoin de beaucoup de courage.

Soupirant, il ne su où commencer ses recherches. Il se demanda où pouvait bien zoner Gothic à là mi journée.