Oh par tous les dieux, enfin le retour de la fraîcheur du matin et de la froideur de la nuit ! L’automne et l’hiver sont réellement les saisons que le loup sombre préfère. Il n’y a que ces saisons là pour lui apporter douceur et tranquillité. Peut être aussi un peu de joie, qui sait ? Il n’y avait rien de tel que le bruissement des feuilles sous ses pas pour finir de le réveiller toute en douceur. Il aimait particulièrement les promenades matinales à cette période de l’année. Il appréciait de voir les teintes des feuilles changer et les arbres se dénuder lentement sous ses yeux d’immortel. Il voyait cela tout les automnes depuis plusieurs années, mais ne s’en lassait toujours pas. C’était l’un de ses petits plaisir de la vie. Sa queue se mouvant tranquillement dans son dos, le sombre mâle s’éloignait à travers le sous bois du territoire des tanières. Cette nuit il avait campé à un bon kilomètre de chez Mya qui ne sortait toujours pas à cause de ses petits en bas âge. En l’absence du grand mâle qu’il n’avait encore jamais croisé, il se faisait un devoir de veiller sur la femelle et ses rejetons. Pour lui, les loups solitaires sont dignes de vivre et d’avoir une famille. Ils sont également dignes de sa compagnie car ils ont choisi la même vie recluse que lui.

Avançant dans le bois il aimait à sentir le vent qui chuchotait. Ce vent frais qui lui murmurait quelque chose à l’oreille et qui se rapprochait de temps à autre des hurlements de l’hiver. Il eut un sourire en secouant son pelage qui avait prit du volume mais qui restait toujours aussi propre et brillant. Le soleil y jouait avec des reflets chatoyants et en ajoutait à sa beauté naturelle. Oui, il se trouve beau, il ne se regarde pas dans les flaques ni dans les rivières. Mais il se sait digne d’une femelle de haut rang. Sa promenade le guidait au hasard selon les embruns qu’il se mettait à suivre par curiosité de connaître leurs origines. C’est ainsi que ses pattes l’emmenèrent sur le territoire du feu. Ses oreilles se plaquèrent sur son crâne et le pelage de son échine se hérissa à peine, ses sens aux aguets. Ils savaient que les sentinelles et les gardes risquaient de le virer à coup de crocs ! Il était habitué à la violence et la vivacité des loups du feu, et l’appréciait toujours aussi peu. Il aurait très bien pu faire demi tour cela dis. Mais il n’aimait pas qu’un tyran stupide et borné lui dicte sa conduite avec une bande de sou fifre par plus malin que leurs couilles comme armée. Alors il continua son avancé, et entra dans la forêt des Lys de Feu. Au loin dans une parti un peu plus à l’ombre, il aperçu un loup de feu. Par l’élégance et le côté élancée du lupin, il reconnu une femelle. Maintenant restait à savoir si elle allait lui envoyer un coup de crocs dans le museau. Il se redressa alors, apaisa son poil hérissé pour paraître plus sympathique et abordable et s’approcha de la femelle. Elle pouvait peut être devenir son ticket de passage ici.

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Aldaric observa longuement la femelle qui semblait dormir et qui se réveillait à moitié. Sa queue s’agitait doucement dans son dos. Il venait de sortir la femelle d’un sommeil sans doute aussi doux que paisible. Il agita alors les oreilles en la voyant se réveiller de la sorte. C’est même un petit et fin sourire qui se peaufina sur ses babines. Il pencha la tête alors que la femelle articulait quelques mots. Elle était choupette comme ça. Presque mignonne, même si elle n’était pas du tout son type de femelle. Mais bon, après tout, tout le monde n’est pas parfait. Il n’y a que lui qui le soit. Il s’assit alors calmement ramenant sa queue contre ses pattes en observant la clanique. Elle n’avait pas l’air d’une brute idiote et sans cervelle. Ce n’était pas plus mal. Il pencha la tête en l’observant se réveiller et tendit le museau pour la renifler sans être trop proche pour ne pas la mettre mal à l’aise. Entendant convenablement ses questions il se redressa et leva une patte par pur réflexe en observant la femelle en face de lui.


Il était un peu moqueur mais ce n’était pas méchant. C’était juste pour lui faire comprendre qu’elle se mettait en danger ainsi toute seul loin dans son clan. Proche des territoires solitaires et des loups potentiellement agressifs envers la meute du feu qui pourrait attenter à sa vie. C’était potentiellement très dangereux surtout que le clan du feu n’était en bon terme avec disons… Personne. Mais bon après si elle voulait mourir ça ne regardait pas le loup noir. Il était plutôt du genre à s’amuser de la mort et de la détresse. Et a se moquer de la survie des autres ou de leur bien être moral et physique.

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En la voyant réagir ainsi Adalric fut très surpris. Il ne sut alors pas si c’était son statu de Solitaire, sa race de Vampire, ou tout simplement son apparence, qui effraya la femelle. Mais il en fut très troublé. Ça ne lui arrivait quasiment plus que les autres soient effrayé par lui. Mais en même temps il en fut assez satisfait parce que sa voulait dire qu’il faisait toujours son petit effet. Néanmoins comme il n’avait pas de mauvaises attentions envers la femelle, enfin pas de physique en tout cas, il préférait qu’elle se détende. Alors il resta là où il se trouvait et agita les oreilles en l’écoutant. Il observa alors le lieu en question et lança un regard dans son dos. Elle était quand même proche de la frontière solitaire. Mais il ne fut pas de remarque à se sujet et en soupira longuement.


Ça faisait bien longtemps qu’Adalric contrôlait ses faims, il arrivait même à son contenir quand un loup était blessé. Au lieu de le bouffer soit il le laisser agonisait soit il l’aidait. Adalric vivait à l’instinct il était très changeant et il lui arrivait de faire des choses sans y avoir préalablement réfléchis. Mais d’abord il ne se nourrissait pas de sang de loup, ensuite il n’aimait pas le combat physique. Il n’avait donc pas de raison de s’en prendre à la femelle. Il finit par s’asseoir pour calmer la louve avant de rabattre sa sombre queue contre ses pattes arrière et d’entendre sa question.


Et c’était parfaitement réaliste puisqu’il avait suivit une multitudes d’odeurs avant de tomber sur elle. Et c’était les mouvements du vent et des odeurs qui lui avait fait changer de direction. La curiosité l’avait fait se dépenser et il se sentait un peu engourdit d’avoir fait autant de marche. Il était donc bien aise de prendre une petite pause. Même si la dame en face de lui semblait totalement paniquée.

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