Le mâle vampire dormait encore quand il entendit un fichu pivert se mettre à faire tout un grabuge au dessus de sa tanière. Il commença d’abord par grogner en mettant une de ses pattes sur ses oreilles. Mais le bruit répétitif était obsédant et le sortait de son sommeil pour l’empêcher de retourner auprès de la douce Morphée… A déesse du sommeil tu lui manqueras très vite, crois le bien. Il avait envie de roupiller dans un coin tranquille et frais. Mais il semblait que le monde entier jouait contre lui en ce moment. Les dieux semblaient vraiment avoir un croc contre lui. Sa queue battit l’air d’un mouvement vif et désabusé avant qu’il ne s’avance dans le bois en cherchant à s’éloigner aussi bien du bruit que des présences lupine. Il savait qu’une femelle avait mit bas à proximité. Pas question d’aller sur le territoire de cette louve, il savait qu’une mère pouvait se montrer terriblement agressive voir dangereuse, et il n’était pas d’humeur à se battre. Chercher le conflit et s’amuser de la colère d’autrui parce que ça prouve qu’il touche un point sensible l’amusait beaucoup. Mais il n’avait pas envie de souffrir physiquement, ni de se prendre la tête avec une femelle, car il ne voyait pas l’intérêt de s’attirer les foudres de la solitaire. Il avait déjà croisé Mya, elle n’était pas une louve dérangeante. Elle passait souvent sur son territoire, et il passait parfois sur le sien, mais ils ne se croisaient jamais. Il sentait juste parfois son odeur, et il lui laissait parfois la sienne pour preuve de son passage.

Il s’éloigna alors avant de déboucher sur l’Oasis d’Oushite alors qu’un couple de loup partait. Il y avait encore un peu de monde mais c’était loin de lui. Et puis rare étaient les individus qui s’approchaient de lui en général. Il était habitué à être évité ou a faire fuir les autres en se montrant plus que supérieur. En même temps il n’était pas à leur niveau, il était meilleur qu’eux. Eux ce n’était qu’une bande d’être inférieur pleins d’attaches et de sentiments que l’on pouvait blesser avec des mots. C’était d’un risible extraordinaire et ça le faisait souvent rire aux éclats quand il y réfléchissait vraiment. Il se demandait d’ailleurs comment les loups pouvaient vivre ensembles. Mais il semblait qu’entre faibles les loups se comprennent. Et puis c’était bien parce qu’ils étaient miséreux et médiocres qu’ils avaient besoin des autres, non ? Il secoua son pelage soyeux avant de monter tranquillement sur un rocher qui surplombait le lac de l’oasis. Se couchant en sphinx il fit glisser ses pattes arrières sur le côté pour être dans une position confortable et mit le bout de ses pattes avant dans l’eau. Fermant alors les yeux il apprécia la brise dans son pelage et l’eau qui le rafraichissait sans qu’il soit trempé.

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Adalric profitait de sa quiétude nouvelle. Les paupières mi-closes il caressait le sol rocheux dans un rythme pendulaire. Parfaitement détendu il était proche de retrouver le sommeil quand un mécréant lui tomba dessus. Il roula avec celui-ci mais parvint à se retrouver sur ses quatre patte en bloquant sa chute avec ses griffes. Il avait vu l’autre tomber sur les rochers un peu en dessous. Se redressant calmement il ignora l’individu pour éviter de lui grogner dessus. Mais en voyant l’emplumer de couleur blanche arriver et lui demander si il allait bien un grondement lui échappa avant qu’il ne soupir, en lançant un regard dénué d’émotion à l’individu.



Il avait répondu en lui lançant un regard autant. Il pué aussi fort que Quoltzec, cet espèce de bêta incapable de voler qui lui faisait pitié rien qu’à regarder s’appitoyer sur son passé. Il avait entendu l’histoire du mal par inadvertance. Connaître la vie des autres était un bon moyen de jouer avec leur nerf. Mais il ne connaissait pas Hairouk. Néanmoins il lui trouvait l’habilité d’un louveteau et l’intelligence d’un oméga à poser des questions aussi stupides dans des situations pareil. Il soupira contre lui-même en se demandant pourquoi il avait répondu à cet individu. Il secoua alors son pelage sombre avant de déplier ses ailes et de commencer à relisser ses plumes avant de voir que l’autre n’avait pas bougé.


Il avait vraiment un regard d’imbécile avec son poil en pagaille et son aile de traviole. Comme quoi tout les adultes ne sont pas doté d’agilité. Lui le premier à en voir sa cascade. Adalric n’avait pas vraiment eut mal, mais il n’aime pas être déranger de la sorte. Après ça lui passe, il va pas non plus en faire un scandale ou attaquer physiquement. Par contre il songea que cela devait être très drôle de voir ce clanique misérable se défendre vainement face à ses paroles. De toute façon il pourrait bien être le nouvel Alpha que son comportement en resterait le même. Ce loup était un clanique première raison pour le considérer comme inférieur, en plus il était maladroit, raison pour le considérer comme faible… Voir médiocre. Ah… En fait pourquoi il reste là lui ? Ah oui, pour s’amuser un peu car sa vie est devenue un peu ennuyeuse et qu’il est d’humeur désagréable à cause de ce fichu piaf qui est venu le réveiller durant sa sieste digestive !

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Adalric observait l’individu avec un petit sourire mauvais en l’entendant l’appeler sa seigneurie. Il s’inclina dans un mouvement aussi élégant que gracieux. Adalric savait très bien être noble tout comme il savait être désagréable. En entendant la suite des paroles du loup il s’en amusa très vite. Comme prévu le petit clanique de bas étage se protéger avec des paroles vaines qui ne l’atteindraient même pas. Il resta aussi impassible que désabusé. Tandis qu’il arrangeait ses plumes il agita seulement ses oreilles en souriant.


Et a rendre utile par la même occasion. Remarque tu feras sans doutes un mets fameux avec toute ta graisse. On voit que les loups de clan ne se bouge pas les fesses. A voir ta tête on dirait que tu viens de sortir de ta tanière et que tu apprends à marcher. Pauvre créature misérable, j’espère ne jamais ressembler à un gros lourdo. Mon élégance et ma finesse me sieds bien mieux. Mesdames si un jour je ressemble à un gros sac surtout prévenez moi que je me remette à la chasse. D’ailleurs tu devrais peut être pensé à t’y mettre. Hormis tes ailes rien chez toi ne donne la sensation d’être musclé. Tu es gros, gras, lent et empoté… Pauvre toi tu aurais sans doute du mal à te débrouiller seul. Ou alors tu te mettrais à brouter. Même Hadanalith qui pourtant ne chasse pas sait se défendre et éviter les obstacles malgré qu’elle n’y voit sincèrement que dalle.

A mon dieu que fais-je a parlé à un individu aussi indigne d’intérêt. D’ici deux heures j’aurais oublié son existence, ou je m’en souviendrais seulement pour en rire encore une fois. Lissant les dernières plumes de mon aile droite je déplier la gauche pour en faire de même. Je songeais alors que l’heure de mon encas arrivait et lançait un regard au mâle. Avec une graisse pareille je suis convaincu de pas avoir les crocs assez long pour trouver une vaine. Tu fais honte à l’espèce des loups. Mais je suis fort aise de ne pas en être un tien… Pourquoi tu ne regardes encore ? Je lui fis un sourire

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Le vampire aimait beaucoup à jouer avec les loups et en écoutant le mâle il hocha la tête avant de sourire. Il se tourna vers lui sa queue s’agitant calmement dans son dos dans un rythme aussi calme que lent. Il s’assit alors simplement et renvoya sa mèche en arrière.


Adalric vis bien son regard mais n’en fit pas cas. De toute façon ce loup n’était qu’une créature infirme et difforme pour lui. Il était lait, sans classe, avec un poil tout à fait banal et un physique comment pour un loup de l’air. En bref rien d’original ou d’intéressant. La petite louve qu’il avait rencontrée quelques jours plus tôt. Voilà un être digne d’intérêt. Elle avait tout de suite su lui répondre et elle disposait d’un physique qu’il trouvait original et qui suscitait sa curiosité. Il se releva s’étirant longuement en ignorant royalement la présence de Hairouk à côté. De toute façon Hairouk avait autant d’importance que l’arbre sur lequel il urinait le matin. Il secoua alors son pelage et sauta du rocher dans un bon souple et élégant avant d’aller laper l’eau de l’Oasis en ayant presque oublier l’existence de la baleine volante. Mais oui c’est ça ! En fait Hairouk est un poisson volant.

Il se retourna vers lui avant de s’asseoir et de rabattre sa queue contre son corps. Il se rappela de ses paroles et agita les oreilles.


Il se retourna et s’éloigna au trot. Cherchant un nouveau coin d’ombre. Ce loup était comme le pivert, un dérangement de plus. Quelque chose qui l’empêchait de se reposer à sa guise. Il était faible et misérable puisqu’il avait besoin des autres pour survivre. Lui était indépendant, et peut être un peu arrogant sur les bords. Mais au moins il était vivant et survivrait encore. Un peu comme tout les solitaires en fait. Un solitaire c’est un loup qui sait ce démerder et qui n’a pas besoin des autres. De toute façon les attaches c’est comme les chaines, ça se resserre et ça tue… Donc ce n’est rien de plus que dangereux.

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