Rohemween était de bonne humeur depuis quelques jours, elle avait pu passé un petit moment agréable avec son Alpha préféré. A sa voir, Hydromos. Elle avait pu voir son frère de cœur de temps à autre, et les membres du clan était en bonne santé. Le clan de l’air était assez paisible en ce moment. Pour elle c’était une période de plénitude très douce qui s’écoulait depuis quelques jours. Et elle n’allait bien sur pas s’en plaindre. Elle pensait souvent à Till qu’elle trouvait toujours aussi mignon et qu’elle serait ravie de revoir, et elle pensait bien sur beaucoup à Deenos, ce solitaire si particulier. Il l’empêchait même parfois de penser au bien être d’Hydromos. Aujourd’hui la femelle aux ailes blanches était d’humeur joueuse, mais elle n’avait trouvé personne à qui faire une blague. Alors elle s’était rendue ici assez tôt le matin, sachant que les fantômes étaient souvent d’humeur à lui jouer des tours.

En arrivant elle vérifia qu’il n’y ai pas de danger avant de s’avancer calmement vers le château en ruine. Elle aimait bien cet endroit, de jour comme de nuit. C’était une vieille bâtisse qui tombe en ruine. Elle n’avait guère terminé dans exploré tout les recoins, sans jamais oublié qu’elle avait toujours un compagnon de jeu ici. Elle faisait attention à ne pas se tuer, mais elle était contente de pouvoir rire des farces des fantômes. Elle entra alors dans le bâtiment avant d’éternué, le mouvement de ses ailes avaient soulevées une belle masse de poussière, elle en avait plein les yeux et son petit museau. Elle secoua alors plusieurs fois la tête avant de se mettre en marche. Un fantôme passa au dessus d’elle et elle agita les oreilles comme pour le saluer avant de s’engager dans des escaliers de l’aile droite du bâtiment en ruine. Pas encore de piège… Mais elle reste aux aguets avant que le sol ne s’effondre sous ses pattes. Par réflexe naturel et ouvrit ses ailes avant de s’envoler pour se reposer sur le sol ferme. Les fantômes râlèrent, marmonnant sans doute que c’était de la triche, elle tira la langue en faisant un clin d’œil à ceux qui étaient là.


Rohemween n’était pas douée dans un tas de domaine, mais dans celui du jeu elle restait très forte malgré son âge. Elle continua alors son chemin avant de voir un trou assez large pour y passer. Penchant le museau en tournant la tête, elle hésita une seconde. Au puis mince hein ! Elle est venue pour continuer ses explorations, alors elle va mettre son nez dans le trou. Finalement, la tête rentre, et l’avait du corps aussi. Les ailes aussi ça passe. Bon elle est tout ratatinée, mais elle arrive à avancer, alors elle continue son chemin avant qu’il n’y ai plus de sol sous ses pattes. Elle poussa un hurlement strident avant de se retrouver dans une toile déchirée entre des poutres. Elle se releva, les fesses et les ailes en compotes avant d’éternuer et de lancer des regards autour d’elle.


Elle ne sais pas du tout où elle se trouve dans le château et elle n’y voit pour ainsi dire pas grand-chose ici. La lumière passe à peine par quelques meurtrières. Elle secoua la tête avant de faire un pas et de s’étaler par terre. Mince… Sa patte arrière gauche lui fait mal, elle peine à la bouger. Sérieusement… là ils sont allé un peu fort, en plus elle les entends ce moquer. Mais elle a du caractère, elle ne va pas se plaindre, elle a décidé de venir ici, elle mérite ce qui lui arrive. Alors passant sous une poutre en rempant elle arrive devant ce qui s’appelle : De la viande. Miam… Après toute ses émotions. Oui mais… Est-ce que c’est sur que c’est comestible, et que ce n’est pas à quelqu’un qui se trouve dans le château ?

Alors que la petite femelle noire reniflait se morceau de nourriture, elle agita les oreilles en entendant une voix. Levant le museau elle entendit ce « hé petite » et mit les oreilles à l’horizontal. Alors oui elle n’est pas très grande, mais faut pas abuser non plus quoi… Elle battit rageusement de la queue, détestant qu’on la prenne pour une gamine ou qu’on la prenne de haut. Elle manqua de grogner avant de voir le museau blanc et massif d’Hairouk. Elle leva alors les yeux aux plafond en soupirant avant de ramener sa queue contre ses pattes toujours face à ce morceau de chair animal.


Elle s’avança alors vers le trou où il se trouvait, se mettant juste en dessous. Elle leva la tête vers lui et la pencha en fixant les quelques poils du mâle. Qu’est ce qu’il fichait ici ? Il fallait vraiment être un imbécile pour venir se perdre là. Enfin, elle était donc une idiote vue qu’elle se trouvait ici. Elle agita alors les oreilles.


Elle se dressa sur ses pattes arrières avant de lancer un regard à ce qui se trouvait un peu plus loin. Ce morceau de chair la troublait et l’attiré tout en même temps. Elle huma l’air et s’approcha avant de retourner vers le mâle.



Il faudrait qu’il pousse son corps pour qu’elle puisse passer et qu’il l’aide à se hisser. Elle alla chercher le morceau de viande avant de retourner sous le trou. Espérant que le mâle réponde à sa demande pour qu’elle puisse sortir. Il fallait aussi qu’il ignore le brouillard, c’était impossible que ça soit le crépuscule c’était bien trop tôt dans la journée. C’était donc une blague des esprits.

La femelle c’était envolée avant de se hisser vers l’endroit où se trouvait le mâle. Elle entra dans le trou et le mâle l’aida à sortir. Une fois en dehors du trou elle lâcha le morceau de chair et secoua son épais pelage noir avant de passer sa patte sur ses oreilles. Elle observa le mâle avant de rabattre sa queue sur ses pattes et de pencher la tête avec un regard assez dur et sérieux.


Puis elle lança un coup d’œil au morceau de chair qu’elle avait ramené. Elle se lécha les babines avalant sa salive qui avait le goût de viande, et un petit gout amer. Elle plissa les yeux avant de lancer un regard aux morceaux de chair.


Elle venait de songer que c’était peut être une farce des esprits, et que c’était peut être un poison. La poisse elle avait mit ça dans sa bouche la grosse nouille. Observant le mâle elle se releva avant de voir que le brouillard c’était reculé. Elle eut un sourire avant de remettre correctement ses ailes et de secouer sa queue.


Ici il n’y avis pas trop de danger quand ce n’était pas le crépuscule. Mais quand le crépuscule venait les choses étaient particulièrement dangereuses. Après, effectivement les esprits qui ne sont pas dangereux peuvent l’être avec leur farces qui peuvent être mortelles. Mais il faut le savoir. Puis elle entendit la question du loup et lui fit un sourire en agitant la queue.


Et puis en plus de s’amusait ça développer sa capacité à passer partout. A faire à la fois espion et assassin et à se planquer convenablement. Elle aimait beaucoup cela. Et puis cette endroit était mystérieux, troublant et particulièrement agréable. Et puis elle aimait aussi se balader ici parce qu’elle pouvait s’amuser, jouer, et ça ce n’était pas négligeable pour elle.

Un louveteau ? Voilà que j’étais comparée à une petite boule de poils réduite dans ses déplacements et dans son intelligence à cause de son jeune âge. Pour le coup j’étais réellement vexée, et il continuait de s’enfoncer. Ce n’était pas très gentil pour moi, quiconque me connaissais un peu savait que je n’aimais pas être comparé à des jeunes. Je les apprécie, mais je suis adulte et bêta malgré que je sois encore un peu enfantine. Mais là ça en devient vraiment vexant. Puis en l’entendant râler et prendre la mouche je détournais la tête et cachait mon museau avec ma patte, retenant un petit rire. J’agitais les oreilles avant de retourner mon regard vers lui.



Ce n’est pas mon genre de juger les autres, ça ne m’est d’ailleurs jamais arrivée. Si je jugeais un loup sur ses habitudes et non ses aptitudes et capacités alors je ne confierais même pas un travail à Snay. Pourtant je le fais, et je lui fais confiance. Il ne faut vraiment pas que Hairouk s’énerve pour si peu. Sinon il risque de souvent se vexer avec moi, parce que j’aime bien faire de l’humour. Et d’ailleurs je peux en faire sur moi-même. C’est juste certaine comparaison que je n’apprécie guère.

Je le regardais alors analyser la viande. Les oreilles pointées vers lui, j’avais toujours ce goût bizarre dans la bouche. Ça n’était pas très agréable, mais c’était néanmoins supportable. J’entendis alors la première question du mâle et hochais la tête. Puis je compris rapidement que cette chose n’était pas comestible, c’était une vilaine farce de ces esprits. Une farce un peu indigeste. Mais à sa demande de voler j’ouvris mes ailes.


La seule chose qui m’en avait un jour empêché était la fatigue. Je tombais rarement malade, donc je n’avais pas de raison d’inquiéter les autres avec cela. Mais tout de même, pourquoi s’inquiétait-il de savoir si je pouvais voler. Il voulait m’emmener à sa tanière médicale, c’était donc si grave que cela ?

La femelle noire observa le loup avant de l’entendre. Pour le rassurer elle s’approcha de lui et glissa son élégant museau dans son encolure. Sa queue battit tranquillement dans son dos tandis qu’elle agitait les oreilles en reculant pour observer le mâle principalement blanc.


Rohemween ne savait de toute façon pas comment s’y prendre pour en vouloir aux autres ou être en colère. Alors il ne fallait pas que le mâle se fasse du souci pour si peu. Ce n’était rien de grave. Elle n’était pas du genre à tenir rigueur à un loup pour si peu de chose. Elle ne lui en voulait même plus de l’avoir confondu avec un petit. Elle agita les oreilles avant de le voir déployer ses grandes ailes. Elle se baissa pour laisser passer l’une des ailes du mâle au dessus d’elle. Elle les admira un moment avant d’aller frôler quelques plumes du loups du bout des siennes.


Elle était en admiration devant son envergure. Puis elle entendit sa remarque sur le poison et hocha la tête avant de déplier ses ailes bien plus petites mais tout aussi belles avec leur reflets argentés. Elle entendit alors le loup dire qu’il la garderait en observation. Aussitôt elle tourna la tête vers lui et lâcha un grondement sourd.


Elle était pas sur qu’il apprécie sa réaction mais elle s’en fichait. La petite louve ailé s’envola et sorti du bâtiment par une fenêtre brisé avant de se poser en contre bas du château, attendant que le mâle sorte. Elle secoua ses ailes blanches et grises avant de mettre ses oreilles à l’horizontal.

Rohemween le vit ressortir et l’entendit rire. Mais là elle n’était vraiment pas contente, ne rien faire la faisait dormir, le sommeil lui faisait voir la mort de son frère, puis elle rêvait de celle de son meilleur ami. Hors de question qu’elle soit cloitré chez quelqu’un et qu’elle soit surveillé en prime. Elle entendit alors Hairouk et lui lança un regard froid, hérissant son pelage


Il commençait à prendre un peu trop ses aises et à la considérer comme une pauvre gamine écervelé et têtue qui part en couille pour un rien. Et ça elle commençait à en avoir ras le bol. Elle supportait de moins en moins que les loups la prennent de haut. Elle savait se défendre, se battre, elle pouvait devenir aussi violente qu’agressive si on la cherchait vraiment ou qu’on blessez un de ses proches. Mais là il va finir par s’en prendre une a force de ne pas la respecter.

Elle l’entendit ensuite lui faire un compliment mais ne releva pas. Elle n’avait plus envie d’être douce et gentille. Non, elle était devenue la louve sérieuse et fière qu’elle était quand Hydromos avait besoin d’elle pour quelque chose d’important. Elle tourna son regard vers lui et hocha calmement la tête.


Puis entendant sa remarque sur le fait de partir vite et de se soigner, elle balaya le paysage du regard. Le campement n’était pas très loin et elle doutait qu’il lui faille cinq minutes pour digérer et commencer à s’intoxiquer. Mais elle ne releva pas non plus et ouvrit ses ailes avant de s’envoler. Elle l’attendit dans les airs.


Rohemween sait être calme et sage quand il le faut. Sa mère était douce et gentille et on lui avait apprit à être toujours joyeuse. Mais son père lui était sérieux, dur, et parfois un peu froid et distant. Et ça elle savait très bien comment l’être. Mais malheureusement pour lui le manque de respect de Hairouk lui apportera une femelle qui ne le laissera plus voir ce qu’elle ressent.

La femelle était en colère c’était vrai mais elle ne lui en voulait pas non plus. Elle aurait de toute façon oublié dans quelques jours, peut être même quelques heures si il trouvait à détendre l’atmosphère. Mais voler sous un ciel aussi pesant que l’atmosphère entre eux ne troublait pas la petite femelle qui était habituée à la froideur et l’indifférence. Elle n’en faisait plus cas. Des gros loups qui la prenait de haut où la draguait comme si elle ne voyait rien à leur jeu elle en avait connu, alors elle ne faisait plus du tout attention à cela. A quoi bon de toute façon… Par contre lui il semblait clairement en train de bouder ce qui était un peu gamin aux yeux de la femelle qui agita les oreilles malgré son vol.


La femelle donna un coup d’aile de plus pour le doubler, elle aimait jouer avec les nuages où fait des figures entre les arbres. Ses ailes étaient très importantes pour elle. La petite femelle était légère, ses ailes semblaient bien trop grandes pour elle. Sa queue s’agitait comme un gouvernail dans son dos, des mouvements fluides et tranquilles. Après un quart d’heure de vol elle descendit tranquillement vers la lisière du campement. Posant d’abord ses pattes arrières au sol avant d’y déposer ses pattes avant. Elle secoua ses ailes et les replia avant de lancer un regard au médecin. Elle ne comptait pas le suivre dans une quelconque tanière. Elle se sentait parfaitement bien…