Aux aguets et les muscles tendus, je sentis rapidement l’odeur de ma fumée qui s’échappait de moi et qui se mêlait à la brume. Génial j’y voyais déjà pas bien mais alors là je vais pu rien voir à deux mètres. Soupirant longuement je sentais pourtant une odeur se rapprocher, c’était celle d’un loup. Du moins, c’est ce que je croyais, mais elle n’avait pas d’appartenance particulière, donc peut être était-ce là un solitaire, ou un animal qui bougeait relativement beaucoup affin de survivre dans ce milieu hostile. Pardon, ce milieu seulement ? Selon moi le monde est hostile et sauvage, mais je ne m’éternise jamais sur cette pensée. La réflexion fugace m’avait, l’espace d’un court moment, permit d’oublier mon stress et le décor peu agréable dans lequel je me trouvais actuellement. Puis j’entendis une voix, je fus surpris par celle-ci et me relevais en sursaut avant de remarquer que l’odeur que j’avais capté était toute proche.

En vu de l’entrée de l’individu qui m’avait surpris par un « Bouh » je considérais rapidement que si celui-ci avait voulu attaquer il aurait évité le « Bouh » et m’aurais sauté dessus. Mais l’individu c’était contenté d’un « Bouh » dont la force et la direction de la voix me permettait de savoir où il se trouvait. Ensuite il était resté caché, ce n’était donc pas la meilleur approche pour attaquer par surprise. Je sentis alors mes oreilles se mettre à l’horizontal et je tournais la tête de trois quart vers les fourrés où j’avais repéré la présence de l’individu.

« Grrr ? »

Je penchais la tête, que voulait-il que je lui réponde ? J’avais sursauté sur le coup parce que ça m’avais surpris. Mais je n’étais ni énervé par sa venu ni inquiet de sa présence. Au contraire le fait qu’un loup soit là me sortais de mon stress et m’évitais de pêté les plombs dans ce paysage.

« Ou peut être ; Ah j’ai peur ? »

Après réflexion c’était peut être ce à quoi c’était attendu le nouveau venu. A moins qu’il se soit attendu à ce que je riposte par une attaque ou un énervement violent. Mais s’il espérait déclencher un conflit il avait très mal choisit son adversaire, je n’aimais pas la violence, je ne cherchais pas à me battre , je ne blessais que pour protéger, et ne tuer que par extrême nécessité. En plus j’étais parti de bonne humeur et même si j’étais toujours un peu stressé par ce lieu je n’avais aucune raison d’attaquer qui que ce soit. Je soufflais alors avant de me retourner complètement vers la direction où était le loup selon moi. Je me rassis alors calmement

« Et si vous sortiez de votre planque pour changer ? »

Pas que je n’aime pas parler à quelqu’un que je ne vois pas. Mais en fait j’aime bien parler à quelqu’un que je vois en face de moi… Oui, je viens de me contredire tout seul. Mais j’avais bien envie de voir la tête de se petit, ou grand, plaisantin.