Après cette intervention musclée et... Brutale avec cette assassin, j'ai bien pris mon retard pour déménager.
Connaissant Frostbite, je ne pense pas qu'il sera devant ma tanière, l'air impatient et les balluchons dehors. Mais peut-être qu'il a envoyé un ou deux gardes pour me montrer le chemin de la sortie et ouste.

...

Ah non. Personne.
Bon : tant mieux, et au travail.

La pluparts de mes affaires était déjà rangées dans des coffrets et les ingrédients dans des sacs de toile.
Il ne restait que quelque bricole sur la paillasse. C'est éparpillé certe, mais c'est mon rangement.

Je ramène donc quelque sacs à l'entré et de quoi tracté tout ça, je dois avoir quelque draps pour m'attaché la brouette à la taille.
Je dois encore rangé pas mal de trucs, en particulier mes fioles pleines : Le soucis c'est l'armoire.
La tanière que j'occupais avant dans les territoires neutres avait quelques étagères taillées à même les parois, sa devrait faire l'affaire.

Cela faisait maintenant quatre jours que la petite Baelia avait été recueillie par le Clan de l'Eau. Curieuse, elle explorait le camp. Bon, bien sûre, elle cherchait à fuir la période d'étude, elle qui avait horreur des cours de chasse, mais elle voulait surtout apprendre sur le terrain. Une odeur nouvelle finit par attirer son attention. Devant une tanière qu'elle voyait pour la première fois, se trouvait toutes sortes de babioles. Était-ce un nouveau loup qui, comme elle, venait d'arriver ?

Elle s'approcha et lança de sa petite voix :

- Quelqu'un dans tanière ?

Son langage était encore un peu précoce, ses parents ne lui ayant pas appris tous les mots avant de disparaître.

J'étais absorbé à ma tâche... Celle de décamper le plus vite possible. Je commençais à aimé cet endroit, m'en séparer me brise un petit quelque chose dans mon coeur pourri. Au moins, je n'inquièterais plus personne... Sauf ce Hazeler... Qui ma tirer les vers du nez... Salaud.

Mon matériel est intacte et prêt à être emballé. Quand soudain :


Une voix ? D'enfant en plus ? Mais c'est pas vrai je vais jamais pouvoir être tranquille...


En me retournant je vois une fille blanche et grise aux yeux de givre. Elle n'est pas très âgé : C'est une enfant. Elle a du se perdre sans doute.


Ma tronche déconfite et les fioles éparses un peu partout la rassure pas des masses, usons de la douceur.

C'était une voix adulte qui lui avait répondu. Était-il seul là ? Et toutes ces babioles dehors. L'habitant de l'endroit partait-il ? Et si oui, pourquoi ? Où allait-il ? Allait-il revenir ? Tant de questions pour Baelia. La petite louve était un peu craintive, pourtant ce n'était que par timidité, mais surtout aussi parce qu'elle ne connaissait pas encore l'endroit. En entrant, la jeune louveteau renifla partout. Il y avait tellement de nouvelles odeurs ...

Baelia s'approcha doucement de ce grand loup. Il semblais si imposant à côté de sa petite silhouette.

- Pas perdu. Explore. Découvrir ici. Toi être qui ?

Elle ne conjuguait aucun verbe et employait parfois mal les mots. Ses nourrices tentaient t'en bien que mal de lui apprendre d'autres mots. Mais ce n'était certainement pas en quatre jours que ça changerait.

- Moi Baelia.

Elle était si mignonne et innocente quand elle parlait, elle est vraiment très jeune, s'était presque risible tellement s'était craquant.


J'hésite sur le moment à lui répondre. A-t-elle vraiment besoin de connaitre mon nom ? Après tout, elle ne me verrais plus du tout, sauf si elle passe dans les tanières neutres quand elle pourra enfin sortir du camp... Si je suis toujours vivant quand ce jour viendras.


Je lui souris. Elle était toute choupi dans sa grande queue touffue. Je lui ébouriffe le crâne d'un gratouillis de camaraderie et me décide enfin à lui répondre.


Tournant les talons pour rassembler les paquets déjà prêt, je me devais de garder cette loupiotte sous bonne garde, je n'ai pas le temps pour la ramener à ces proches.


Manquerais plus qu'elle renverse des fioles explosifs ou inflammables... Ou des élixirs gazeux qui ne nous ramènerais que des soucis.
En parlant de fiole, il est temps de boire la mienne.

Baelia regarda le loup. Il semblait adulte, mais pas trop vieux. Il ressemblait un peu à son père, bien que se ne soit pas lui.

- Toi aller où ? Pouvoir aider à emballer ?

Elle n'attendit pas sa réponse. Déjà, elle prenait toutes sortes de trucs inconnues pour elle dans sa gueule et les rapprochait de celui qui ne s'était toujours pas présenté. Des fioles par-ci, d'autres par-là. Il avait l'air sympa ce loup, même s'il partait, et avec sa naïveté d'enfant, Baelia tenait absolument à l'aidé. Elle finit cependant par accroché une fiole près de l'armoire, qui se cassa.

- Oupsss .... lança-t-elle, toute penaude.

Ignorant les dangers possibles, la jeune louveteau s'approcha pour voir se que contenait le tube de verre.

- Quoi être là-dedans ?

HRP : Je te laisse le choix du contenu de ladite fiole, vu que je sais pas vraiment le genre de truc que t'as là-dedans ^^'

La p'tite tourne un peu sur elle même, elle s'ennuie un peu et n'arrête pas de me fixé de temps à autre. Les jeunes ne savent pas se tenir à cet âge...


Sur le coup j'ai tiqué. Ce que je redoute semble pointé le bout de sa truffe à grand pas, je sens la catastrophe arrivé, je me retourne et voit que la petite Baelia ramène des contenant et des sachets prêt de moi. Peut-être que je m'inquiète pour rien après tout ? Elle veux m'aider et le fait aussi bien que son corps frêle et faiblard le permet, elle s'approche de l'armoire et commence à débarrassé celle-ci.
A peine je détourne le regard que j'entend du verre brisé.


ET VOILA ! Put... Naise, j'en étais sûr !


Fixant la petite flaque doré au sol, je pige tout de suite à quoi j'ai a faire. Je me rue sur la jeune et la repousse lentement du liquide rependu à terre, il commence à buller dangereusement.


Je jette mon foulard par reflexe sur la flaque et pousse la jeune au fond de la grotte.


Une succession de détonations fait vibrer le foulard, puis l'enflamme une fois ce feux d'artifice sonore terminé. Cette petite impertinente viens de me gâché un pétard... Génial...
Mon buste à l'air, je prend vite un torchon pour couvrir ma pestilence, je ne sais pas si la jeune a tout vu ou si je suis couvert. Je le regarde d'un air mauvais.

Baelia avait regarder les détonations et les flammes qu'avait produit son dégat. Elle n'avait rien quitté des yeux. Toutes ses explosions semblaient si merveilleux. Mais peut-être que ... Mais oui ! Une idée venait de germer dans sa petite tête. Une fois le spectacle finit, et malgré les remontrances de l'adulte, la petite se tourna vers lui, des étoiles dans les yeux.

- Moi pouvoir apprendre ça ? 'te plaît !?!

Les idées qui passaient dans sa tête étaient juste pas croyable. Avec ça, elle pourrait jouer tellement de mauvais tours à ses nourrices. Voilà quatre jours que la petite n'était pas sortit du camp, à cause d'elles. Peut-être qu'elle pourrait détourner leur attention et trouver la sortie, elle qui voulait t'en avoir un peu d'air frais et courir sur l'herbe. Bon d'accord, elle voulait aussi manquer leur du bain, mais ça, se n'était qu'un léger détail.

Cette petite impertinente... Venir me cacher mon travail alors que je m'apprête à partir, si ça ce n'est pas de la malchance c'est une vraie poisse !!
Sous mes réprimandes, je la voyais pétillé... De plus en plus... Elle est fière de sa bêtise la p'tite garce ?!


Que... Qu... Hein... QUOI ? Non mais tu plaisante j'espère ?! J'ai déjà assez perdu de temps comme ça, tu va pas encore plus me retenir si ?!
Je soupir d'agacement et me relève, prenant mon écharpe d'habitude pour cacher ce que le torchon faisait déjà bien, elle n'a rien vu du tout.


Elle m'a franchement énervé cette môme. Et c'est pas son regard innocent et brillant de passion pour ma chimie qui va changer quoi que se soit.


Je m'installe prêt de ma paillasse. Le regard bas.


Je la fixais, frustré, et bien décider à la ramener à la place où elle doit être.
Je ne veux pas qu'elle me casse d'autre fruit de mon labeur.

Des petites larmes montèrent à ses yeux. Pourquoi personnes ne voulais rien lui apprendre ici, autre qu'à mieux s'exprimer. Et pourquoi on lui posait encore des question sur sa famille.

- Maman et papa disparut ... Moi pas savoir où eux être partit pour aller chercher manger ... Nous attendre longtemps avant de partir ... Vu trois fois soleil se lever ...

Elle pris une pause pour sécher ses quelques larmes. Baelia était un peu orgueilleuse et n'aimait pas pleurer devant les autres.

- Tyavel et Arnaia être malade quand nous partir tanière pour trouver parents ... Tyavel s'être endormi un soir et pas être capable de le réveiller le lendemain. Pas longtemps après être tour d'Arnaia ... moi être seule maintenant ...

La petite se redressa sur ses pattes et se dirigea vers la sortie, toute penaude.

Ma frustration laissa peu à peu place à de l'inquiétude en voyant la petite se mettre à pleurer. J'ai très probablement touché une corde sensible. Mes oreilles se baisse déjà de tristesse.


Et voilà... Rien que ceci me met mal à l'aise. Autant face à un loup plus vieux ou de mon âge j'en aurais non seulement rien à carrer, mais en plus je l'ignorerais copieusement. Autant face à une enfant... De quelque semaine ! Elle doit avoir moins d'un an d'existence !


Trois jour le ventre vide, comment a-t-elle survécu ? Des proies faciles pour tenir les nuits ? Genre rats ou mulots.
Baelia essuie du dos de sa patte minuscule ses paupières rouges et humides.


Tyavel ? Arnaia ? Des proches ? Des membres de sa famille ? Aïe... Alors elle n'était pas toute seule. Il y a avait encore deux autres bouches à nourrir. Les deux sont morts de faim... Ou de soif allez savoir... La mort l'attendait au tournant. Elle a eu énormément de chance. J'ai du mal à croire aux coïncidences mais force est de constater que si elle était resté auprès de sa famille à attendre "qu'ils se réveillent", elle aurait déjà nourris les grosses bestioles du coin.
Baelia se relève, la queue pendante, ramassant la poussières du sol, la tête basse.

J'ai gaffé...


Se fut un automatisme. Qu'est-ce qui m'a pris ? J'en ai rien à cirer de sa condition d'orpheline misécordieuse !
On dirait moi au même âge quand j'étais dans cette caravane de solitaires de passage. Des proches morts du jour au lendemain... C'est peut-être ça... Elle me ressemble.


Je m'approche d'elle, doucement, et m'assied à quelque pas d'elle. Je toussote pour m'éclaircir la gorge.


Mes vannes de médecins, je pense que je peux me les garder...


Je m'approche de l'armoire, prend ma fiole de cristal habituelle, et l'avale d'un trait, j'ai failli l'oublié avec ce môme.


Je prend une fiole similaire à celle cassée par Baelia. Celle-ci était plus petite, et plus sombre.


Je tend la fiole miniature à Baelia.


Elle me faisait de l'effet cette petite. Je pourrais peut-être lui enseigné mon "art" de la chimie après tout.
Au vu de son âge... Je pourrais lui parler de Yorsenia, si elle sait tenir sa langue, je n'aurais pas à m'inquiété. Et qui sait si elle trouve une sorte de remède.

Baelia reporta son regard sur le loup adulte, dont elle ignorait toujours le nom.

- Toi pouvais pas savoir si toi pas demander ... Tyavel être frère et Arnaia soeur ... Eux me manquer beaucoup ...

La petite louveteau regarda le loup adulte avaler le contenue d'une fiole. Pourquoi avait-il bu ça ? Était-il malade ? Comme son frère et sa sœur ? Ou était-ce un mal qu'elle ne connaissait pas encore ? Toujours est-il que Baelia remercia l'adulte d'un mouvement de tête de son cadeau. Ce n'était qu'une dose, mais la petite louve pourrait tout de même faire une fois un mauvais coup avec. Dommage que le grand loup partait, car elle le trouvait bien gentil. Ses derniers mots lui fit dresser les oreilles.

- Quoi être un secret ?

Elle est intéressée la p'tite ! Je crains qu'elle n'aille tout répété... Oh et puis zut hein, de toute façon je ne pense pas remettre les pattes ici, alors autant finir le travail !


Ah... Oui... Forcement...


Je lui ébouriffe le crâne amicalement. Je ne peux m'empêcher de rire. Elle me plait cette petite !


Je détache mon écharpe. Ne révélant pas tout de suite ma pestilence.


Je retire l'écharpe. Je ne prend pas le temps de regarder la réaction de la môme que je suis déjà en train de contemplé le travail merveilleux de cette saloperie.
Ma belle fourrure est tombé dés l'arrivé des premiers symptômes, laissant une peau noirâtre, un peu violette sur les bords de cette grande tâches... Les capillaires sont violets aussi. C'est absolument horrible à regarder.
Je recouvre à nouveau cette monstruosité, et regarde Baelia. Elle doit être... Terrifiée...


S'était compliqué de lui faire comprendre que j'étais condamné, sans être brusque. La pauvre à perdu sa famille, si je pouvais évité de lui dire qu'ils ne reviendront jamais...


Je lui pose une pattoune amicale sur le front et lui adresse un tendre sourire.

Avant même que le loup n'est retiré sous écharpe, la petite avait une patte sur son cœur.

- Moi garder secret et rien dire !

Lorsqu'elle vit le poitrail de l'adulte, Baelia prit peur sur le coup. Mais, du haut de ses trois mois, presque quatre, elle surmonta sa frayeur et s'approcha. Comme ça, l'adulte était malade ? Il y avait surement un moyen de le soigner. Suffisait de chercher et de trouver. Mais voilà qu'il disait partir pour une autre raison.

- Pourquoi eux plus vouloir toi ? Toi être gentil pourtant.

Elle ramassa pourtant son cadeau dans sa gueule, mais Baelia voulait attendre la réponse de l'adulte. Il voulait qu'elle parte, ce qui était un peu dommage pour la petite louveteau, elle qui avait encore plein de questions à lui poser.

Oh mais c'est pas vrai... Ecoute t'es mignonne mais je n'ai pas le temps pour papoter.


Je lui tourne le dos et emporte une malle, attaché à ma taille, et me dirigeant vers la sortie.
Et je recommence, sous le yeux de la p'tite.


J'avais fini de sortir le débarras, et tout était posé dans un chariot.


Je lui prend une de ces pattes. Elle était si petite comparé aux miennes.


Je lui tourne le dos.


Je m'attelle à la charette. Baelia est surement sur mes talons. Si elle veux encore papoter avant mon départ définitif, c'est maintenant ou jamais.
Ma charette est assez lourd, j'ai du mal à la tirer. Je vois d'ici les gardes me regarder d'un air mauvais.