Le loup avait finalement trouvé l’arène en se baladant, et il y avait aussi rencontré Chérubin, un petit être aussi sympathique que bavard. Le mâle rouge et noir pencha la tête lorsqu’il se mit à réfléchir à retourner là bas. Théoriquement il y avait rendez vous avec Brasio, le hic c’est que le loup ne lui avait pas donné de date ou une quelconque indication pour savoir quand le retrouver… Il se sentait donc relativement dans une impasse. Finalement il était sorti de sa tanière et pour aller se dégourdir les pattes, et après une bonne partie de chasse il avait décidé d’aller jeter un œil à l’arène histoire d’être sur que Brasio n’est pas en train de l’attendre.

En arrivant devant l’énorme tas de cailloux, le mâle prit une inspiration et se décida à y entrer. Il n’aimait pas l’aura qu’il sentait là bas. Et il n’avait pas non plus envie de recroiser Chérubin sinon son petit coup d’œil aller se transformer en discussion qu’il oubliera en rentrant… Pas qu’il n’avait pas apprécier le petit loup, juste qu’il l’avait trouvé hum… trop bazar, sans doute les effets de sa solitude. Oh et puis en fait ça n’a pas d’importance. Xef secoua son pelage et entra dans l’arène en mettant ses oreilles vers l’arrière. Pour se détendre il se mit à fredonner. Aura de Zexal ou pas il ne l’aimait pas pour autant…

Il s’arrêta finalement vers le milieu de l’arène et lança des coups d’œil autour de lui. Il secoua alors son pelage quand le vent vint se mettre à crier dans les murs déserts. Un frisson le secoua, ça en était presque lugubre. Il préférait encore se retrouvait seul dans un cimetière que de ce retrouver seul dans un endroit aussi grand que celui-ci.

« Y a quelqu’un ? »

Sa voix n’était pas très rassuré, et il détesta l’écho qui lui répondit. Il souffla longuement pour se détendre et ferma les yeux. A première vu il était seul. Il se détendit alors complètement, muscle et autre, et se dressa sur ses pattes arrières. Dressé ainsi, il ouvrit les mâchoires et se mit à chanter. Chanter lui permettait de se détendre, de s’évader, d’oublier la totalité de ses craintes et de ses noires passées, et comme ici il se sentait petit, mal et observé, chanter l’aider à ne pas partir en courant.

Le mâle noir et rouge n’avait absolument pas capter l’odeur de Brasio. Si bien que quand celui-ci sauta derrière pour brancher ses cables il fit un bond en se retournant violemment. Poussant par la même occasion un cri de surprise. Les pattes légèrement écartés et le cœur battant il dévisagea le loup gris qui se rétama par terre. Se oreilles se mirent alors à l’horizontal, blasé… Il s’assit calmement sur la roche froide du sol et laissa Brasio se remettre de sa chute.

« Tu as un bon son au moins »

C’étais bien sur de la moquerie, mais ça n’était pas méchant. Juste une petite taquinerie, pas de quoi créer de discorde ou quoi que ce soit d’autre. Observant le loup rire comme un bêta le mâle leva une patte en l’observant. Il agita alors les oreilles en le fixant.

« T’inquiète, j’ai pas envie de flipper à nouveau comme il y a deux secondes… T’es sadique toi quand tu donnes rendez vous aux autres… »

Puis les petites questions banal arrivèrent. Il ne répondit pas à la première, la réponse était évidente, physiquement il allait très bien. Et il ne posa pas la question a Brasio, devinant que hormis son dos qu’il c’était fracassé le loup allait très bien en vu de son humeur. A ses deux dernières questions le noir et rouge lança des regards autour de lui puis hocha la tête.

« L’écho est bon et ça renvoie pas un son tout pourris. Ça ferais effectivement une bonne scène. »

Il reposa alors son regard sur le loup, se demandant s’il allait se remettre de son atterrissage. Lui avait encore un peu de mal à détendre ses muscles après la frayeur que venait de lui faire Brasio. Mais il ne lui en voulait pas, le loup semblait un peu gamin parfois, et il se doutait qu’un jour il lui aurait fait ce genre de farce.

Resté assit à sa place le loup observait le mâle gris se remettre debout et remettre son dos en place. Après quoi il vit son sourire et mit les oreilles à l’horizontal. Il avait envie de lui arracher la truffe pour ne plus voir ce petit sourire sadique, mais il ne fit rien et resta en attente des instructions du mâle. Il le vit alors parler du son, d’une éventuelle scène, et songea qu’il se projetait énormément. Remarque mieux valait voir les choses en grand que de ne rien voir du tout. Puis il l’entendit lui demander de chanter. Il pencha alors la tête et se mit à réfléchir à la meilleure chanson qu’il avait en tête tandis que Brasio continuait ses paroles à droites à gauche.

Il lui parlais de hauteur et de largeur, mais la vérité s’était que le noble n’en avait rien à battre, il chantait très bien sans scène. Et il se doutait fortement qu’un musicien pouvait jouer dans les mêmes conditions que lui aimait chanter. Il voyait la joie de Brasio transparaître sur son corps comme s’il en transpirait de joie. Les oreilles du mâle s’agitèrent alors que dans ses yeux glissaient une lueur des plus douces. Il commençait à avoir du mal à croire que le loup musicien puisse vouloir faire un coup de poignard à Zal en organisant son assassinat avec d’autre loup. Le mâle n’y avait pas prit par et ne compter pas y prendre par aujourd’hui, mais il commençait à sincèrement s’attacher au mâle et ça en devenait presque dérangeant. Puis il entendit le loup parler de lance flammes et pouffa de rire.

« T’a cas demander à Zal voir s’il ferait un bon chalummeau » déclara-t-il sur un ton ironique mais bien sombre.

Puis il secoua son pelage et toussota. Il savait bien qu’il disait une grosse connerie et que ça n’arriverait jamais. Quoi que, faire participer Zal comme si cela était fait en son honneur serait peut être presque une bonne approche pour mieux s’en débarrasser si c’était bien l’objectif de Brasio. Il secoua alors la tête.

« Bref pour tes lances flammes je sais pas mais par contre si y a besoin d’un petit effet fumée en début de spectacle ça s’est dans mes cordes. »

Puis il se releva et s’étira avant de contourner Brasio et de secouer sa tête chevelu pour ensuite se dresser sur ses pattes arrières. Il avait plusieurs musiques qui lui venait en tête. Mais après un grand soupir pour se remettre les idées en place et garder la tête froide, il opta pour ça sa voix brisant rapidement le silence de l’endroit. Il chanter tout aussi bien qu’il parlait de Brasio et des autres loups de la meute. Sa chanson s’éleva loin et haut et résonna dans toute l’arène comme une réalité aussi violente que bien énoncé puisqu’il le faisait en chanson.

Durant son chant le mâle avait entendu le commentaire de Brasio, il en avait été assez satisfait. Il avait réfléchit à sa musique, et aussi à ses paroles. Il ne doutait pas que Brasio les comprendrait, mais il se demandait s’il en serait de même pour ce cher Zal. Il avait entendu le gris l’accompagnait sur la fin et il s’en était comme sentit flatté. C’était un peu bizarre mais il aimait bien partager les choses, surtout quand cela touché à la musique. Puis le gris revins vers lui et le décoiffa en lui disant qu’il le voulait dans l’équipe. Il avait dû écarter les pattes et baisser la tête pour éviter de subir trop longtemps l’affection du loup. Quand il releva la tête ses cheveux secoués par Brasio avaient dévoilé ses yeux rouge et orange au globe noir. Il croisa le regard du loup en face et espéra que celui-ci ne serait pas trop déranger par son regard rougie par le sang et plongé dans une quelque chose de malsain et d’agressif alors qu’il ne l’était pas le moins du monde. Le loup noir rapidement gêné se recoiffa et se rassis calmement.

« Je suis pas une canaille » bouda-t-il « Mais je ferais parti de l’équipe » remarqua-t-il en détourna la tête, une lueur malicieuse dans son regard et un sourire tout aussi malin aux babines.

Le loup une fois assit observa rapidement que Brasio avait mit de côté le respect qu’il aurait dû avoir envers un noble. Tant mieux, il détestait être respecté et considéré comme supérieur alors qu’il se sentait terriblement ordinaire. Sa petite queue se trémoussant dans son dos il écouta Brasio commentait sa chanson et pouffa de rire. Il secoua alors doucement la tête en observant le mâle qui était complètement survolté.

« Je ne cherchais pas à ce que tu ne comprennes pas. Au contraire je déteste qu’on ne comprenne pas ce que je chante. Ça m’énerve rapidement »

Il le regarda du coin de l’œil s’étaler par terre. Il semblait tellement content et excité à la fois que ça en était troublant pour le mâle noir et rouge qui se félicité de commencer à se faire une place. Il pensa alors soudain à Midéro et espéra qu’elle ne le haïrait pas de chanter dans ce concert que Brasio voulait aussi pour tuer leur Alpha actuel. Il ne voulait pas la mort de Zal, il ne voulait pas de morts du tout. Il en avait trop eut. Il écouta alors le loup le félicité et le couvrir de compliment. Soufflant longuement il ferma les yeux et se coucha en sphinx à côté de Brasio avant d’entendre sa question. Il croisa alors ses pattes, rouvrit les yeux et posa son regard sur le gris.

« Si tu veux faire un meurtre en milieu de concert invite mon père, il sera ravis de t’aider. M’enfin après il sera aussi ravis de me passer à la lame de son métal glacé. »

Il se mit à réfléchir une seconde en pensant aussi au vieux psychopathe sombre qui avait accompagné son père, et à leur deux soldats. Il se mit alors sur le dos, les pattes en l’air, et plia ses pattes avant contre ses côtes. Il tourna la tête vers Brasio et agita les oreilles.

« Oh fait du poison ça t’intéresserais pas par hasard ? »

Dans son glowstick, et sûrement encore sur ses perles traînait le poison mortel qui coulait de la machoire de Slave quand le fou se mettait à grogné. S’il y avait survécu, et il s’en souvient, c’était uniquement parce que tout c’était rassemblé dans ses perles. Mais s’il les brisait il serait sans doute en capacité d’obtenir le liquide qui se trouvait à l’intérieur. Un meurtre par empoisonnement amènerait peu être moins de sang et de bataille, qui sait ?

Couché en sphinx le Noble savait très bien à quoi faisait référence sa remarque. Mais Xef avait toujours eut un fond très manipulateur et calculateur, et donc sa réponse avait été calculer pour affirmer ou détruire le doute qui trônait en lui depuis qu’il avait fait la rencontre du mâle qui se tenait prêt de lui. Il était infiniment méfiant de nature, et sa première rencontre avec Brasio ne s’était pas aussi bien passé que ce que le cendré avait pu croire.

Brasio sembla choqué et le noir et rouge fut presque prompt à le croire. Mais il se grilla seul et la méfiance de Xef se réveilla tout à fait naturellement. Un sourire plus sombre que sympathique vint s’afficher sur ses babines. Il croisa ses belles pattes avant tandis que la fumée était en train de prendre possession de son organisme. Très bientôt Brasio ne vit plus que les machoires et les crocs immaculés du mal s’étirer dans un sourire de démon.

« Mais c’est toi qui a dis que Zal devait mourir, moi je n’en ai pas parlé. Je ne faisais que tester la véracité ou la fausseté de notre relation. »

Le loup cherché une défense qu’il n’avait pas en parlant du fait que Xef était là depuis peu. Le mâle qui ne parlait pas beaucoup se mit alors à rire, un rire qu’il ne contrôlait pas et qui se trouvait être aussi macabre et sombre que le croassement d’un corbeau. Oh il ne fera jamais de mâle à Brasio ça non, ce n’est pas dans sa nature, mais il sentait bien que le loup à côté avait tendu la totalité de son organisme. Quoi de plus normale quand une brume noire à envahit l’espace où l’on se trouvait, et qu’il ne reste du loup à nos côté que des mâchoires aux crocs blancs et acérées ainsi qu’un regard reflétant l’enfer qui s’est dévoilé par la disparition de sa chevelure.

« Oh mais je ne compte tuer personne Brasio, j’ai assez donné dans les guerres inter-clanique et les massacres, je te remercie. Je ne pense pas m’en prendre un jour à un membre du clan du feu. Mais si toi je te chope sur le fait d’attaquer l’un de tes congénères parce qu’il est pour Zal alors que tu es contre, croit bien que mes crocs ne réfléchiront pas avant de se planter dans ta chair »

Le mâle don Brasio ne voyait plus le corps mais seulement les yeux et les crocs se leva et s’éloigna un peu pour ne pas intoxiquer le cendré. La réalité fut que Xef ne contrôlait que très difficilement son pouvoir et que ça lui était très désagréable quand il s’éveillait par le stress et l’angoisse de revivre l’horreur qu’il avait déjà vécu. Le mâle se coucha à quelques mètres sur le flanc, le cendré pu le comprendre par la position nouvelle des mâchoires du loup et par le bruit de son corps sur la roche.

« Je sais que certains d’entre vous sont totalement contre la présence de Zal au pouvoir, et je sais que certains sont pour qu’il y reste. Personnellement je n’ai pas prit parti. Mais je doute qu’un coup d’état vous mène à une situation plus profitable. Les batailles engendrent la colère, la colère amène la violence, la violence guide jusqu’à la mort, et la mort qui conduit à la haine peu facilement aboutir à un massacre de masse par désir de vengeance des deux parties. Et me dis pas non, je l’ai déjà vécu. »

La distance que Xef avait prit prouvait qu’il n’allait pas faire de mal à Brasio, qu’il n’en avait aucunement l’intention, et qu’il ne désirait pas devoir se battre avec lui un jour. Le corps dû loup bien qu’encore dans la fumée commençait enfin à se faire voir à nouveau puisque ses stries rouges étaient réapparues. Il avait relevé la tête, et l’avait tourné vers Brasio de trois quart. Son ton avait été sans émotion, simplement lointain et vide. Comme s’il était emplie de nostalgie.

« J’espère ne jamais avoir a me battre avec un membre de la meute don je fais parti. Et si tu veux bien de moi je veux bien t’aider pour ton concert. Mais ne compte pas sur moi pour t’aider à tuer qui que ce soit »

Xef au plus profond de lui était attiré par la mort, et un brin de sadisme dormait dans ses entrailles. Mais s’il le laissait libre, se brin de sadisme le guiderait vers un état second et proche de celui dans lequel son père se trouve lorsqu’il a une proie en tête. Hors, dieu seul sait que la plus grande peur du noir et rouge est de ressemblé à son paternel, ou de devenir comme lui.

« Oh et rassure toi, personne ne saura pour notre petite discussion »

Il s'était rappelé que ça devait être stressant pour un loup qui est plongé dans une idée de coup d'état, de savoir qu'un autre avait conscience de ses idées. Mais Xef s'était douté que Brasio était contre la présence de Zal au pouvoir depuis que Midéro lui avait parlé de la querelle qui opposait les loups de feu. Et cette information elle lui avait donné très tôt. Alors s'il avait voulu trahir l'un ou l'autre, il l'aurait fait depuis fort longtemps déjà.