Il y a à peine une semaine : Snayperskaya venait d'avoir ses 3 ans. Une petite rencontre amicale avec ses
connaissances fut organisée pour l'événement, à part quelques membres des Airs, pas grand monde ne fut mis
au parfum.
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Je m'éloignais du camp pour aller m'entrainer, comme d'habitude en somme. Mais en revanche, je voulais changer de lieu, le Marais Tamashi tiens... Je ne connais pas du tout ce lieu. Tant qu'à faire, autant élargir mon champ de vision. Cela faisait longtemps que je n'était pas sortie de camp... Que мой отец ("moy otets" = Père) me pardonne.
Une fois arrivé sur les lieux, de la neige recouvrait la plupart des îlots du marais, il ne faisait pas très froid, bien que l'hiver avait bien pris sa place. Il ne faisait pas froid à pierre-fendre.
Je m'approcha de quelque souches qui était partiellement recouvertes de neige. Un coup de patte, et hop, plus de neige.
Je chercha autour de moi des objets qui ferais office de "cibles".
Cailloux... Ecorces... Oui, sa devrait faire l'affaire...
Je positionna quelque "cibles" sur ces souches, recula de quelque mètre et m'assied sur le sol.
Je tendis ma patte vers une première cible, et expira lentement, je pouvais sentir l'air se faire lourd autour de ma patte... J'aimais bien cette sensation...
Et puis d'un coup d'un seul, je poussa très fort, les coussinets vers l’avant.
Une détonation se produisit, j'ai vu l'air se tordre sous ma patte, je ressenti une sensation d'aspiration vers l'avant, et en même temps, une sensation de recul qui m'obligea à plier le coude.
Je regarda la souche : j'avais éraflé le côté droit du caillou que j'avais posé comme cible.
Si il y a bien un truc que je n'aimais pas : c'était raté ma cible.
Dés lors, je pris une inspiration de frustration regardant fixement le caillou :


Après mon insulte (soit dit en passant inutile) je repoussa l'air d’une patte avant ferme et rapide, une nouvelle
détonation se produisit, ma patte a failli partir en arrière. Après l'avoir regardé pour voir si tout allait bien, je
reporta mon regard sur la souche. Le caillou avait disparu, il restait quelque fragments de roche sur le bois.


J'arborais un sourire de malice, tourna mon regard sur la souche suivante, puis refit la même chose, un peu dans
le feu de l’action je l’admet. L'écorce que j'avais placé vola en éclat et se dispersa quelque mètres aux alentours,
certain morceau tomba à l'eau.
Je ne put m’empêcher d’émettre un petit rire, le rire du vainqueur.
Je me tourna encore un chouïa, et recommença, la petite planchette que j'avais apportée aux cas où je trouvais
rien aux alentours avait un grand trou béant aux centre.


J'arborais le sourire du conquérant. Mais il fut gâché par un léger martèlement au crâne. Comme si mon coeur
était dans ma boîte crânienne... Je venait d'atteindre le premier palier... Je pense qu’il valait mieux que je me
repose un petit moment. Je posa ma patte dans un monticule de neige : elle était très chaude. La pression exercé
avait augmenter la température, ma patte me faisait mal, dés lors, au moment ou je le posa sur la neige, je ne
pouvais m'empêché d'échappé un soupire de soulagement, la patte gauche sur la tête.


Je venait d'entendre un bruit de neige que l'on crisse, je me retourna d'un en direction du bruit, en ayant au
préalable retiré ma patte de la neige et poser la gauche au sol.

Il ne savait pas trop pourquoi, peut-être l'envie de s'éloigner du camp. De faire quelque chose d'utile comme... ce balader !? Peu importait, il était ici désormais. Marchant entre la neige et l'eau boueuses, son pelage et sa carrure le protégeait du froid, mais pas de l'eau qui gelait ses pattes.
Soudainement entre la brume il fit quelque chose suivi d'un bruit puissant. Il se baissa et partie voir qui en était l'auteur. Kario était très grand, mais savait être discret. Mais le froid rendait ses pattes poisseuses.
Il observa la louve un long moment. Elle était blanche, venait sûrement du clan de l'air vu son odeur, et avait un accent particulier. Elle s'exclamait dans un language différent.
Puis elle arrêta ses entrainements, semblant un peu faible. Une migraine sûrement. Et posa sa pattes dans la neige avec un soupire soulagée.
Kario voulu un peu plus se rapprocher, mais ses bruit de pattes n'était plus caché par les détonation. Si bien que la neige crissa bruyamment.
Il resta en position discrète, près du sol enneigé, oreille rabattu et yeux plissé. Il rentra sa queue sous son ventre pour ne pas faire tache bleu dans la neige. Son pelage blanc se confondait bien avec la neige, mais sa taille cependant ne l'aidait pas beaucoup....

Quand je me retourna vers le bruit, une grosse bosse blanche comme neige était à quelque mètre de moi. C'était pas là quand je suis arrivé.
Je laissa échappé un petit rire discret et avant de m'approché de ce... Monticule, une louve blonde et grise s'approcha, elle entama le dialogue :


En effet très chère, j'ai bien vu que sa n'avait rien d'inerte... Mais par contre qui était-ce ? Je serais tenter de tirer un coup, mais si il s'avère que c'était un autre loup, je n'ose même pas imaginé combien de fois il faudrais que je m'excuse. Imaginez... Ohlolololoh... Si jamais je lui tirais dans une patte... Ou la tête. AAAH ! Non ! Surtout pas, je ne tire pas !
La bleu continua :


Je pense que mon accent a dû un poil perturbé cette louve. Mais je n'en tint pas rigueur... Je l'aime bien mon accent...
Je continua en montrant le pseudo "talus" du regard :


Pas sûr qu'elle est compris... Je tourna la tête dans sa direction :


Sa va être dur de se faire comprendre si je parle pas la même langue... Mais je n'y peut rien... Sa vient comme sa vient.
Mais faut dire que j'aime bien parler ma langue avec les autres, des fois sa aide. Pis je la trouve belle... Je remercie beaucoup maman pour m'avoir appris la langue de ce pays depuis ma prime enfance. Me voilà bilingue aujourd'hui... Merci maman.

Je reporta mon regard sur le "talus" attendant un mouvement de sa part.

L'inconnu s'approcha de Kario avec un petit sursaut, sûrement un petit gloussement qu'elle ce gardait. Un loup apparu derrière elle, venant de l'autre coter. Elles discutèrent un peu... le "petit malin" ce releva alors, les pattes boueuse... Il était clairement plus grand que les deux louve. Il ne soutirait pas mais afficha un regard doux.

- "Veuillez m'excuser Snaysperkay... Snay' je veux dire... Et enchanté Léone. Je suis Kario, Chef d'armée du clan de l'eau. Votre pouvoir est impressionnant !"

Le loup blanc avait un voix grave, comme à son habitude. Mais essayé de ce montré amicale et respectable. Malgré le faite qu'il ai démoli le prénom de la louve blanche (sûrement du clan de l'air), ce qui fait apparaître un petit tic gêné de la bouche. Il ne savait pas qui était l'autre louve, une solitaire celon son odeur ? Il ne su pourquoi mais il eu un certain dégoût envers elle... Elle apparaissait sans prévenir et ne s'était pas gêné pour le balancer.
De plus elle surnommé Skay "Petite"... Ce n'était pas un surnom qu'il appréciait beaucoup, surtout du au réflexion que lui avait fait ses enfants quand ils les avaient appelé " mes petits" une fois... Cette histoire l'amusa un peu, mais n'affichait qu'un brin de tristesse sur son visage. Repensant indirectement à Luna et Keiss... Il souffla.

Il se rapprocha d'elles. en secouant ses gros pattes plein de neige. Il était un peu déçu de lui, il s'était beaucoup entraîné pour devenir discret sans utilisé son pouvoir. Mais apparemment sa carrure l'en empêchait fatalement. Mais cela faisait un petit moment qu'il s'était ramolli. Depuis la mort de sa femme et son fils il avait perdu goût à tout. Mais le deuil était passé, il devait reprendre le contrôle. Sa vie lui appartient, c'est à lui de se prendre en charge et de faire se qu'il lui plait ! Désormais il était de nouveaux sur le bon chemin.

La butte s'est enfin relevé... Eh ben c'qu'il est grand ! Waouh ! J'étais obligé de levé un peu la tête pour voir la sienne !
Il avait les pattes boueuses par contre... Dommage.
Et...
Une belle queue de lézard couleur eau de mer ! Oulàh... J'ai dû rater quelque chose...
Je cligna des yeux pour voir si ce n'était pas mon imagination : non non... Ce Kario avait vraiment une queue reptilienne.


Oh merci... Bien que vous m'ayez écorcher mon nom de la manière la plus horrible qui soit, vous vous êtes bien rattrapé... Par contre vous avez une de ces voix... Elle ressemble à une que j'ai entendu il y a trèèèèèès longtemps, je ne serait dire à qui elle appartenait...
Chef d'armée hein ? Faudrait que je rencontre le mien un jour, on m'a enrôlé chez les guerriers mais je ne l'ai même pas rencontré... Super...
En tout cas pour un chef, il semblait bien mal dans sa peau en ce moment. Qu'est-ce qu'il lui tracasse l'esprit à ce beau mâle grand et musclé pour avoir une mine pareille ?
Avant que je ne puisse le questionner Léone pris la parole en se rapprochant :


J'ai connu une Célia autrefois... Mais je ne pense pas qu'on parle de la même : la Célia que j'ai rencontré venait de mon pays natal... Dommage... Quel concours de circonstance s'aurait été...
Léone faisait abstraction de moi : je ne peux lui en vouloir, il se passe surement quelque chose allez savoir... Qui ne me concerne pas par contre, et je ne préfère pas m'immiscer dans leurs affaires... Je vais quand même tenter de comprendre ce qu'il ne vas pas... On ne sait jamais :


Je me focalise sur le terme "perdue" mais... Peut-être est-elle simplement malade... Ou... Ou... Morte ?
J'ai sans doute toucher une corde sensible... Aïe, si jamais j'ai pénétré un territoire interdit sa va chauffé pour ma pomme...
Non vraiment je devrais me taire et laisser ça entre eux... Ils en savent plus, et surement mieux que moi. Je ne devrais pas me glisser dans leurs histoires... Mais qui ne tente rien n'a rien, dans le pire des cas : je m'excuse et je m'en vais.

UP ! Naro c'est à toi.