• Forêt Talaïala

Une semaine. Une semaine c'était écoulée depuis les événements ayant eu lieu aux Montagnes du Néants et pourtant la douleur, aussi bien physique que mentale, était toujours là. Seulement, Sylve ne comprenais pas pourquoi elle souffrait ainsi. Elle se souvenais de deux louves. Une qu'elle ne pouvais s'empêcher de haïr et une autre dont elle se savait proche. Penser à ces louves était douloureux. Pourquoi ? Elle ne le savait pas. En revanche elle ce souvenait que celle dont elle était proche ne voulait plus la voir. Jamais. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle avait fuie les terres du Feu dès qu'elle en avait été capable.

Sylve se trouvais actuellement en plein cœur de la Forêt Talaïala. Elle n'était pas vraiment sure de pouvoir se diriger correctement. Son pouvoir dont elle se servait d'ordinaire pour se diriger se montrait particulièrement capricieux ses derniers jours et chaque fois qu'elle se concentrais sur les sons alentours, un terrible mal de crane la prenais. Elle se demandais pourquoi. Son pouvoir lui avait toujours parfaitement obéi avant. Peut être s'était-il passé quelque chose avec ces deux louves ? Peut être était la raison pour laquelle elle haïssait une des deux louves ? Celle-ci lui aurait fait quelque chose ? Peut être... ugh, peut être valait-il mieux cesser de trop réfléchir. Cela semblait également lui donner mal au crane.

L'intense douleur perturbant son équilibre, Sylve alla s'allonger au pied d'un arbre en s'efforçant de garder une oreille sur les alentours malgré le mal de crane persistant. Elle n'aimait pas du tout la situation dans laquelle elle se trouvait et encore moins comment elle se sentait. En plus du mal de crane et de certains souvenir étrangement flou, elle se sentait... vide. Oui, vide était décidément ce qui décrivait cette sensation. Il lui manquait quelque chose. Quelque chose d'important. Quelque chose que les deux louves lui avaient volée. Quelque chose qu'elle devait récupérée à tout prix si elle ne voulait pas que le vide ne la dévore de l'intérieur.

Un léger bruit la tira soudainement de ses pensées. Quelqu'un approchait. Sans doute un membre du clan de l'Eau vus l'endroit où elle se trouvait. Il serait préférable qu'elle parte. Elle doutais d'être la bienvenus en territoire étranger et très franchement, elle ne se sentait pas vraiment en état de faire face à qui que ce soit pour le moment. Elle se leva donc sur des pattes tremblantes avant de s'élancer dans une direction opposée à celle d'où le bruit était parvenus. Elle rentra la tête la première dans un arbre... voilà qui n'allait pas franchement aider avec son mal de crane.

Célia marchais lasse. Keiss était partis depuis peu. Il ne lui avais pas dit en revoir ce matin là, il ne voulais surement pas perdre de temps. Elle était vide, elle avais l'impression d'avoir perdu une partis de soit. Certe Keiss n'était ni mort, ni tres loin. Elle avais toujours sa mère et sa soeur Stella... mais elle n'était pas proche d'elles... en faite, Célia n'avais aucun amis. Elle pensa à son père, Kario.
S'il avais été là pour nous, Keiss ne serrais jamais partis ! Mon frère ne m'aurais pas abandonné ! Il... il serais un super chasseur et... il trouverais quelqu'un... et il fonderais une famille... je serais Tata et...
Petit à petit des larmes coula sur ses jous, elle ce mit à courir, pendant longtemps, le vent fouaitais son visage et ses larmes s'envolaient. Ses cheuveux devenu long desormais, lui donnais l'air d'un cheval sauvage, indomptable, que personne n'arrètera dans sa course folle.
Elle s'arrèta soudain et hula vers le ciel

POURQUOI ! POURQUOI VOUS FAITE CA ! C'ETAIT MON FRERE !

La nuit était tomber et un silence lourd s'abatie sur elle. Seul les bruits des insectes nuisible brisait ce silence. Elle reste là a regarder le ciel et les etoiles brillantes. Les larmes continuais à tomber, mais elle gardais le régard tournée vers Moon. Elle s'assis.
Bientôt des lucioles lui tourna autour. La nature semblais vouloir l'appaiser, la reconforter avec sa beauté. La prétresse était dans La Forêt Talaïala. C'était une magnifique forêt. Elle crû presque que les feuilles des arbres brillaient. Elle regarda autour d'elle, des animaux sortis des racines, sans aucune crainte de sa presence. L'un d'eux, une sorte de chats au yeux brillant la fixa du regard pendant une bonne minute. Mais un message parvient à Célia... un message reconfortant, fort.
Elle était grande désormais, les dieux étaient avec elle. Et pas que ceux de son Clan. Tous ! Avant elle était trop petite et trop réveuse pour voir tout ces signe, toute la beauté dans ce monde.
Célia eu le souffle presque couper, et le félin partis. Elle le suivi du regard jusqu'au racine où il disparu. Elle resta perplex.
Le vent souffla et les feuilles fis presque un bruit de carillons. Comme si des voix celèste s'elevaient de toute part. Et au loin sur le chemin, elle crû voir la silouette de Mordor, dieux des forets, de l'abondance et de la chasse. Ces yeux brillaient d'un jaune profond, il fit un infime hauchement de tête et disparue. Elle ne comprennais plus, pourquoi était-il apparu ? Que voulait-il lui dire ?
Elle couru vers lui, elle voulais lui poser la question, l'entendre, qu'il lui explique...
Elle couru longtemps. Les étoiles brillent au dessus d'elle, guident ses pas. Elle eux bientôt mal au cousiner. Sa devais faire des heurs qu'elle était partis du camp. Peut-etre s'inquiété t'il pour elle ? Non, la jeune louve en doutait... Elle aimerais tellement que quelqu'un s'inquiète pour elle...

Célia continua en marchant. Elle n'était plus triste mais d'une senssation plus étange encore... Entre joix et deuil. Elle fini même par ce demander si la fatigue ne lui avais pas jouer des tours. Depuis longtemps les dieux dormais sur leur socle de pierre. Devenu statue.
Des bruits de pas, puis un cognement la retira de ces penser. Elle voyais bien dans l'obscurité, elle repera bientôt une louve grise. Elle était maigre et faible. Ou peut-etre était elle simplement comme ça ? Célia ne pouvais pas la laisser dans cette états, même si c'était une rivale du clan du Feu. La prétresse s'approcha de la louve à pas discret. Elle était sûr qu'elle l'avais deja entendu, mais elle ne voulais pas brisser les chants de la nuit. Elle dit alors, doucement, comme une mère qui berce un enfants:

Puis-je vous etre utile ? Je suis là pour vous, vous m'avez pas l'air bien.

Elle ce contenta de ces quelque mots. Elle ne voulais pas en dire trop pour ne pas l'effrayer ou hatiser sa colère. Elles ne se connaissaient pas, apres tout.

Le choc fut rude, si rude que Sylve en perdit connaissance pendant quelque instants durant lesquels d'affreux cauchemar la tourmentèrent. Notamment, un cauchemar où elle revivais la perte de ses parents la marqua tout particulièrement car cette fois-ci personne ne la découvris à temps, l’amenant à devenir à son tour l'une des victimes du monstre du marais. Fort heureusement pour elle une voix douce et chaude la ramena à la conscience

- ... utile ? Je suis là pour vous, vous m'avez pas l'air bien.

Si elle n'avait pas entendue le début, il était clair que la louve à qui ces parole appartenait ne lui voulais aucun mal. L'intonation était douce et il n'y avait pas eu la moindre trace d'hésitation trahissant le mensonge.
Toujours quelque peu sonnée et surtout accablée par le roi de tout les mal de crane, la jeune aveugle leva légèrement la tête pour ensuite tourner la tête dans la direction approximative de la louve. Elle garda toutefois ses yeux fermée de peur que leur étrangetés ne mène la louve à l'abandonnée là. Sylve ne voulait pas être abandonnée. Quelque chose en elle lui hurlait que si elle restait seule plus longtemps alors le vide la dévorerait.

"Je..."

Elle hésita un moment. Elle n'aimait pas admettre sa faiblesse mais elle n'avait pas le choix. Elle poursuivivt donc d'une voix que l'on ne pouvait qualifier que d’éteinte, à peine plus qu'un murmure

"Je ne vais pas bien, non"

Et encore cela était un euphémisme. Entre le violent choc contre l'arbre, sa mémoire trouble, les mal de crane, son pouvoir défectueux et cette sensation de vide constant qu'elle ressentais, non, elle n'allais vraiment pas bien. Pour ne rien arranger, Celia ne s'était guère trompée en remarquant la maigreur de Sylve, la jeune louve du Feu n'avait rien mangée de plusieurs jours. A cause de son pouvoir défaillant elle avait bien du mal à se déplacer alors chasser... disons juste que sa brusque rencontre avec un arbre n'était pas un évènement isolé...
Ses oreilles se rabattant contre son crane elle continua.

"Quelque chose d'horrible est arrivé... quelque chose dont je n'arrive pas à me souvenir."

La jeune louve grimaça alors qu'elle sentit son mal de crane s'intensifier une fois de plus.

"Je sais que j'ai perdue quelque chose d'important mais quoi ? Je ne me souvient pas... je... ghk"

Elle laissa soudainement sa tête retombée sur le sol avant de couvrir celle-ci de ses pattes, son visage tordus par la douleur. Son mal de crane avait atteint une telle intensité qu'elle avait l'impression que sa tête était sur le point d'explosée.

"J... j'ai mal..."

La jeune dû l'entendre car elle ce leva et tourna la tête vers Célia. Mais elle garda les yeux fermé. Autour de ces yeux elle avais des traces rouge, peut-etre dû à des blessures ou c'était la couleur de son pelage ?

Je... Je ne vais pas bien, non.

Sa voix était faible, Célia ce sentais à la fois rassuré mais angoissé. Si la louve ce mefiais vraiment elle n'aurais pas avoué aussi facilement sa faiblesse. La prêtresse s'avanca inquiète. La louve semblais très perturbé, elle baissa les oreilles et continua à murmurer don air grave qui frappa en plein coeur Célia.

Quelque chose d'horrible est arrivé...quelque chose dont je n'arrive pas à me souvenir. Je sais que j'ai perdue quelque chose d'important, mais quoi ? Je ne me souvient pas.. Je.. ghk... J... J'ai mal...

Les paroles semblais à une plainte désormais. Célia ce précipita vers elle quand elle mit sa tête au sol recouvert de ces pattes. Célia était entre le soulagement que la louve accepte son aide, mais choqué et pris au dépourvu.
Elle c'était précipité vers elle, et ce mit à renifler son pelage, malgré l'ordeur chaude du clan du feu, en cas d'éventuels blessure. Mais elle ne constate qu'une grande maigreur. Depuis quand cette louve n'avais pas mangé ? Et il ne fallais pas être un grand médecin pour voir qu'elle souffrait d'une migraine. Elle fit une petite lèche à l'oreille de la louve et lui murmura qu'elle revindrais vite.
Il c'était passer une bonne dixaine de minute entre le temps où Célia était partis au moment où elle revenu avec un lapin dodu et quelque herbe médicinal. Elle pausa le lapin devant la louve en lui ordonnant de le mangé.

Mange ça, sa te ferra du bien. J'ai aussi quelque herbe qui diminurons la douleur. Elles sont amèr je te conseille donc de les mangés entre deux bous de viande

Malgré son ton rassurant,sa voix était fermé. Elle voulais ce rattrapé de son hatitude trop affectueuse du départ. Malgré les alliance actuelle des clans contre Ultimates. Ils restent des clan riveaux qui, quand la guerre sera fini, pourrais leur voler du gibier ou s'emparer de leur territoire. Ces ainsi que les dieux avaient éduqués les clans, il y a fort longtemps. Et c'est avec cette optique que Célia voyais le monde.
Mais face au combat, elle ne sera pas en première ligne. La laissant libre d'interagir amicalement avec eux.
Elle s'assis, après avoir couru et chasser, toute son énergie semblais s'être évaporé.
L'aube ce leva. Elle était exténué, mais elle était resté éveillé pour gardé la louve. Elle était trop faible pour resté seule en pleine nature. La louve du feu s'était endormie plusieurs fois, mais c'était réveiller ,plusieurs fois aussi, surment à cause de cauchemard.
Célia ce mit sur ces pattes et s'attira. Elles n'avaient vu personnés cette nuit. Le clan ne la cherchait pas. Une grande déception l'enroba. Elle ce contanta juste de dire.

Bien... Suis moi. Je connais un endoid pas loin ou l'on pourra dormir au chaud et en sécurité.

Elle ce plaqua contre la louve grise pour l'aider à marché. Même si Célia chancelait, elle tenais plus sur ses pattes que l'autre. Elle allais l'emmener à un tronc d'arbre creux. C'était un arbre immences et accueillant, digne du village du clan de la terre. Elles pourons au moin dormir dans des couche individuelles.

L'esprit légèrement embrumé par la douleur, Sylve mis un certain temps avant de réaliser que la louve du clan de l'Eau s'était considérablement rapprochée. La peur la saisie brièvement alors qu'elle commençait à douter d'avoir bien jugée les intentions de la louve. Fort heureusement celle-ci se mit juste à renifler son pelage, probablement pour s'assurer qu'elle n'était pas blessée. Rassurée, Sylve se laissa faire avant d'être secoué d'un brusque sursaut en sentant le passage d'une langue sur l'une de ses oreilles qui fut rapidement suivis par le murmure de la louve, lui disant qu'elle reviendrais vite. Alors que Célia s'éloignait, la jeune aveugle remua doucement l'oreille en question qui lui semblait maintenant un peu plus chaude qu'elle ne le devrait. Étrange. Elle ne s'attendait vraiment pas à ce genre de geste venant d'une louve d'un autre clan. Pour tout dire elle ne voyait personne d'autre que sa mère faire cela. Sa mère... qui était sa mère déjà ?

Il s'était aisément écoulé une dizaine de minute quand Célia revint enfin. Dix minute que Sylve avait passée recroquevillée sur elle même à gémir doucement lorsqu'elle s'était rendue compte qu'elle ne parvenais pas à se souvenir de l'identité de sa propre mère.

- Mange ça, sa te ferra du bien. J'ai aussi quelque herbe qui diminurons la douleur. Elles sont amère je te conseille donc de les mangés entre deux bouts de viande

Ses oreilles se dressèrent sur son crane lorsqu'elle entendis la voix de la louve du clan de l'Eau, bien que parlant toujours d'une voix assez douce elle semblait un peu plus distante. Relevant la tête elle renifla l'air en sentant l'odeur du lapin. Plus distante ou non cela ne l'avait pas empêchée de lui ramener une proie provenant du territoire de son clan en plein hiver, période où celle-ci se faisaient plus rare. Quoi qu'il en soit, affamée comme elle l'était, elle ne s'attarda pas plus longtemps sur ces détails et entama le lapin.
Après quelque bouchées qui lui permirent de calmer son estomac et huma de nouveau l'air pour repérer où se trouvait exactement les plantes que la louve avait mentionnée. Celles-ci portant encore son odeur il ne lui fallut pas longtemps pour les repérer et de les engloutir. Le goût affreusement amère des plantes lui arracha un hoquet et lui donna un sérieux haut le cœur mais elle parvint à les avalés en mangeant un peu de viande en même temps comme sa bienfaitrice l'avait suggérée.

Rapidement il ne resta plus rien du lapin et alors que les plantes commençaient à faire leur effets, Sylve sombra à plusieurs reprise dans le sommeil pour chaque fois être réveillée en sursaut par d'horrible cauchemars qui l'empêchaient de vraiment se reposer. L'aube se leva éventuellement, ce qui ne changeait pas grand chose pour Sylve qui ne connaissait que les ténèbres depuis une longue années. En revanche, cela sembla pousser l'autre louve à l'action.

- Bien... Suis moi. Je connais un endroit pas loin où l'on pourra dormir au chaud et en sécurité.

Sylve sentie alors le contact d'un corps chaud contre elle, un contact qu'elle ne put s'empêcher de trouver réconfortant même si elle savait bien que la louve avait juste l'intention de l'aidée à marcher. Elle se leva donc, sans un mot, sur des pattes plutôt tremblante mais qui s'avérèrent suffisamment ferme pour qu'elle puisse tenir debout avec l'aide de la louve. Elle espérait juste qu'elle ne trébucherait pas sur une pierre en chemin car si le mal de crane avec presque disparus, son pouvoir faisait toujours des siennes. En l'état actuel, Sylve ne pouvait plus se repérer grâce aux son et était donc comme une aveugle ordinaire.

Elles arriva enfin à l'arbre. Contrairement à ce qu'on pouvais croire, il n'était pas plus grand que n'importe qu'elle autre arbres autour. Ce qui en fait une cachette par exellence, que seul les plus curieux trouverons. L'arbre était creus vers le bas, il y avais un brèche étroitre ou l'on pouvais rentré à l'interieur. C'était assez grand pour un seul loup. Célia ce demande toujours qui à eu cette idée de génie... l'arbre était l'entré d'une tanière... ou d'une grotte si l'on préfère.
Célia passa devant la louve grise, au cas ou celle-si glisserais avec la fatigue, elle pourrais toujours la retenir.

Fait attention a ta tête, met la au niveau de tes épaules, ou tu pourrais te cogner.

Célia laissa sa queue frotter le sol pour que l'aveugle l'entende et la suive. La tanière débouchais dans une sorte de grotte. Elle n'était pas tres grande. Six loups pourrais s'y tenir, seulement. Les bords était de la terre solide comme de la pierre. Et les racines de l'arbre-tanière recouvrais le plafond. Le sol était recouvert d'herbe sec. Plusieurs génération de loups du clan de l'eau avais dormis ici. Célia sentait encore leurs faible et douce odeur flotter dans cette endroit clos.
Elle invita la louve à ce coucher vers le centre. C'était l’endroit le plus chaud.
Ne sachant ce decider, après tout c'était normale. Ici elle était une inconnu. Célia, elle, vie sur ce territoire depuis sa naissance et sa grande soeur Pyrrha lui avais deja plein de chose. Elle lui devais beaucoup. Mais ces dernier temps, les deux soeurs ne ce voyais plus beaucoup.
Célia était comptente, pour uns fois elle ce rendait indispensable pour quelqu'un. Ce sentiment de puissance était vraiment cool ! ... Cool ? Il disait souvent ce mot... Non, ne repensse pas à Keiss !
La prêtresse s'installa à son aise. Tout en tapotant la queue sur le sol pour que l'intruse fasse de même.

Sylve marchait silencieusement aux côtés de la louve en s'appuyant doucement contre elle afin de garder son équilibre et ne pas dévier du chemin. La jeune aveugle profita du temps qu'il leur fallut pour arriver à l'arbre afin d'analyser sa situation sous tout les angles possibles et parvint à une conclusion : peut importe ce qu'elle faisait, elle était complètement à la merci de la louve de l'eau. Aveugle, affaiblie et dépouillée de son pouvoir, elle était complètement sans défense si celle-ci décidait de s'en prendre à elle. Certes, il était vrai que jusqu'à maintenant elle lui avait apportée son aide mais rien ne garantissais que cela durerais.

- Fait attention a ta tête, met la au niveau de tes épaules, ou tu pourrais te cogner.

Brusquement tirée de ses pensées, Sylve sursauta avant de se rendre compte qu'elles étaient finalement arrivées à destination. La louve de l'eau rompit alors le contact avant de s'avancer dans l'arbre-tanière en laissant trainer sa queue sur le sol au grand soulagement de Sylve qui n'eut aucun mal à suivre le léger son ainsi produit. L'odeur du clan de l'Eau qui emplissait les lieux la rendit quelque peu nerveuse, des loups pourraient se tenir en embuscade qu'elle ne s'en rendrait probablement pas compte dans son état actuel. Elle s'efforça toutefois de garder son calme. Céder à la panique ne la mènerait à rien. D'autant plus qu'elle ne doutait pas que le fait de ne plus pouvoir entendre tout ce qui se passait à des lieux à la ronde la rendait quelque peu paranoïaque. Hors quelque chose en elle lui disait que la paranoïa était en grande partie responsable de ses problèmes actuels...

Entendant une sorte de tapotement, Sylve se tourna dans la direction du son et huma rapidement l'air, confirmant ainsi l'emplacement de sa bienfaitrice. Elle choisis cependant de l'ignorée un court instant, le temps de se donner une meilleure idée de son entourage. Pour cela, elle s'avança jusqu’à un mur puis laissant sa queue frotter contre celui-ci elle fit le tour de la tanière d'un pas prudent en notant dans sa tête aussi bien l'emplacement de l'entrée que la taille de la tanière et la position de l'autre louve. Au moins, ainsi, elle aurais une chance de fuir si les choses dégénéraient.

Son inspection faite et légèrement rassurée de ne pas avoir repérée d'autre loups, elle rejoignit finalement la louve avant de littéralement s'écrouler à ses côtés sous l'effet de la fatigue qui plombait toujours son corps. En temps normal, Sylve aurait chercher à garder le plus de distance entre elle et la louve mais au vus des circonstances elle avait jugée préférable de changer ses habitudes. Proche comme elle l'était, elle n'avait pas besoin d'un ouïe améliorée pour entendre les moindres mouvements de la louve et pourrait de fait réagir plus efficacement si celle-ci décidais de se retourner contre elle. De plus, cette proximité aidait également à calmer la sensation de vide qui la rongeait de l'intérieur.

Étendue de tout son long Sylve resta silencieuse un moment donnant presque l'impression de dormir avant de finalement se mettre à parler.

"Merci... merci pour votre aide. Si vous n'étiez pas intervenue j'aurais probablement finie par mourir de faim... ou pire..."

Elle soupira puis poursuivis d'un ton las

"Je suis Sylve, apprentie sentinelle du clan du Feu... enfin en supposant que je n'en ait pas été bannie. Mes souvenirs étant en lambeaux, je ne saurais dire si c'est le cas..."

Elle ouvrit alors les yeux, révélant ainsi deux lacs d'argent perdue dans un océan de noirceur et tourna son regard vide et fixe dans la direction où elle supposait que ce trouvait le visage de la louve

La petite louve grise ce colla contre elle. L'endroit était sombre, mais la lumière de l'entré éclairais assez pour y voir. Célia, qui voyais bien dans le noir, n'avais pas besoin de plus de lumière pour y voir bien.
La respiration de la louve était clame, comme si elle dormais. Mais elle ce mit à parlé calmement.

Merci... merci pour votre aide. Si vous n'étiez pas intervenue j'aurais probablement finie par mourir de faim... ou pire...

Un bouffé de gratitude monta en Célia. On acceptait toujours ses services, mais on la remerciait rarement du faite qu'elle n'était pas une vrai médecin... La louve soupira une peu, peut-être elle avais un peu honte de remercier une ennemis ?

Je suis Sylve, apprentie sentinelle du clan du Feu... enfin en supposant que je n'en ait pas été bannie. Mes souvenirs étant en lambeaux, je ne saurais dire si c'est le cas...

Elle s'appelle Sylve. Quel jolie nom, Célia adorais la sonorité de ce prénom. Sa sonnais bien à ses oreilles. Sylve ouvris ses yeux et tourna le regard vers Célia... elle avais bien vu juste, elle était belle et bien aveugle. Cette fois-ci elle savais que Sylve ne faisait pas expert de ce mettre dans cet état de faiblesse, elle avait de sérieux problème. A la fois physique que moral. Perdre la mémoire... Célia avais du mal à s’imaginer a la place de la louve. Mais sa ne devais pas être joyeux...
Célia ce questionna à propos de la louve. Apprentie sentinelle ? Sans vu comment voyait-elle les loups arrivé ? Par le son ? certain loup très discret ou volant pourrais la dupé. Et pour quel raison aurait-elle été bannie ? Elle n'a pas l'air bien méchante, et vu son état un clan n'aurais pas pû la rejeté.
Le clan du feu doit avoir quelque ennuis... Ou alors sa doit encore être un clan de tyran prés à sacrifier les faible pour ne garder que les meilleurs ! Tout le monde sais que le clans du feu est un clan tres puissant, mais à ce point là... M'enfin bon, sa ne pourrais être que des idées, rien n'est justifier.

Moi, c'est Célia. Je suis Prêtresse du clan de l'eau. Vous aidez est mon devoir, les mêmes dieux veuille sur nous. J'aimerais vous aidez plus, mais je ne connais pas tres bien le clan du feu voyez vous... C'est un plaisir d'être à votre service !

Sa dernière phrase pourrais passé pour du lèche-botte ou comme si elle ce rabaissait. Mais Célia avait les pattes sur terre. Elle savais ce battre et avait du caractère quand elle le voulais. Elle enroula sa queue autour de la louve grise, comme une couverture. En espèrent quel ne soit pas trop surpris. Célia n'avais pas une queue comme les autres, elle était pareil à celle d'un grand reptile, mais recouvert de poile doux.
Célia regarda encore un peu la louve. Puis posa sa tête est ferma les yeux.
Sylve était polit et sympathique. Célia ne regrettait en rien de l'avoir aider, qu'elle soit du clan du feu ou du sien...

Sylve bailla longuement. Bien qu'ayant grappillé un peu de sommeil durant la nuit, les cauchemars qui la hantait ne l'avait empêchée de réellement se reposée

- Moi, c'est Célia. Je suis Prêtresse du clan de l'eau. Vous aidez est mon devoir, les mêmes dieux veuille sur nous. J'aimerais vous aidez plus, mais je ne connais pas très bien le clan du feu voyez vous... C'est un plaisir d'être à votre service !

Sa bienfaitrice se nommait donc Célia et s'avérait être une Prêtresse. De cela, Sylve ne savait guère quoi en penser. N'étant pas native des terres des Elemenloups elle n'était pas sure de ce que les dieux représentaient pour elle. D'autant plus que si ceux-ci existait, ils semblaient prendre un malin plaisir à faire de sa vie un cauchemar éveillé...

Sylve sentie soudainement quelque chose de chaud et de doux s'enrouler autour d'elle. Une queue ? Elle en avait bien l'impression même si celle-ci lui semblait fort différente d'une queue de loup classique. De ce qu'elle en sentait, elle pouvait dire qu'elle était beaucoup plus épaisse et couverte d'un fin duvet de poil. Utilisée correctement, une queue de ce genre pourrait s'avérer être une arme redoutable. Un détail que la jeune louve trouva étrangement rassurant.

"Les dieux ne sont pas grand chose de plus que des histoires pour moi. Quant au clan du Feu, même si j'en fait ou faisait partie, je ne le connais pas très bien non plus. Des quelques souvenirs qui me reste, je peut dire que je passais le plus clair de mon temps seule ou en compagnie de ma mère. Pourquoi ? Je ne m'en souvient plus mais je peut le deviner sans grand mal..."

Elle rabattue ses oreilles contre son crane et émit un léger grondement du fond de sa gorge avant de poursuivre.

"C'est évident après tout ! Je suis aveugle ! Pour eux je ne suis surement qu'un poids mort, une bouche inutile à nourrir !"

Sylve qui avait pratiquement hurlée ces paroles baissa soudainement la tête et murmura d'une voix presque inaudible.

"En tout cas ça expliquerais pourquoi je n'ai vus aucun groupe de recherche depuis que j'ai disparue. Je suis... je ne suis rien pour eux... rien pour personne..."

Elle se recroquevilla alors sur elle même et se mit à sangloter silencieusement jusqu’à ce la fatigue ne l'emporte finalement et qu'elle ne plonge dans un sommeil profond mais toujours hanté par les même terrible cauchemars.