|
| Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ 3/11/2014, 18:34 | |
| Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ Tu n'aimais pas cette période de l'année. Pas que les histoires des gamins t'affolent, quand ils disent entre eux que tel ou tel monstre va les déchiqueter. Pas que ça te fasse frissonner le moins du monde. Pas que ça te fout la frousse quand, la nuit, tu entend un craquement de brindille près de toi, ou que la lune est un peu trop présente à ton goût. Bon, peut-être juste un peu, en fait. Tu as toujours été d'une nature froussarde, et ce, depuis que tu étais petit. Les effets secondaires de la protection fraternelle, moi j'vous l'dit, ça forme pas des guerriers. Par expérience, tu avais très mauvais sentiment quand la nuit tombait dans ces sombres jours. Tu te souviens avec amertume, et avec un mélange de tristesse et d'amusement, aussi, que ta sœur, un jour, t'avait énormément épouvanté à ce sujet. Oh, pas bien compliqué. Elle t'avait juste eu avec son pouvoir de se rendre transparente. Rien de bien grave, mais à quelques mois, si, c'est très grave. M'enfin, remuer des vieux souvenirs n'allait pas t'aider. De plus, qu'est-ce qui pouvait bien t'effrayer en plein jour? De plus, tu était sans cesse sous tension, en tant qu'espion, le fait d'être effrayé, c'est une partie du métier. Cette horreur quand ton sang se fige dans tes veines, quand on te repère. Bien sûr, récemment, ça n'est jamais arrivé. Mais dès qu'un loup se dit que quelque chose ne va pas, la peur t'envahi. Alors, véritablement, rien ne pourrait plus te faire peur. Du moins, c'est ce que tu t'étais dit. Quand tu étais revenu par la forêt Talala... Talaïla... Tu n'arriverais décidément jamais à prononcer le nom de ce territoire. Et puis, quelle idée de l'appeler ainsi! C'était un nom compliqué. Trop de a pour un pov' loup comme toi. Et en plus, ça rime. Pour revenir à nos moutons, tu étais rentré. Tu n'aimais pas non plus cette forêt, du moins pas quand le matin n'y était pas. Il y avait des plantes gigantesques, comme de grands bras tentant de t'attraper, se serrant pour t'oppresser un peu plus en leur sein. Autant dire que tu n'aimais guère ce genre d'endroits. Tes pattes étaient lourdes de ta précédente mission, et à rien ne servait de marcher quand ce genre de douleur t'arrachait les coussinets. Sinon, le lendemain, tu te retrouvais avec des espèces de bosses enflées qui font extrêmement mal. Pas besoin de chasser, quand on a de la guimauve! Ni une, ni deux, tu fais apparaître un nuage rose et tu le mange. Certains loups n'aiment pas le gout du sucre en bouche, ni le collant de la guimauve. C'est vrai que ça colle au pelage et c'est plutôt énervant à détacher, maaaais il faut avouer que c'est tout de même plutôt bon, non? Et pis c'est rose. C'est joli, le rose. En fait, tu avais surtout honte de traîner ce pouvoir. C'est vrai, ça. Ton père y faisait des trucs avec le bois, ta mère des trucs avec l'eau, ta sœur avec la transparence et la brume, et toi? Guimauve. C'est quoi le rapport, nom de Zeus? Tu t'étais endormi, quand un son étrange te réveilla. Tu remarqua que tu avait de la matière rosée collée sur le poitrail. Tu entrepris donc de faire ta toilette, en laissant de côté ce qui t'avait réveillé. Après tout, n'importe quel animal pouvait faire ce genre de bruit, un écureuil, ou peut-être un loup? NOWPE. Tu t'étais entraîné pour ne pas ressentir autant de peur. Il faut que tu arrêtes de croire que toutes sortes de conneries vont te tomber dessus parce que... Tes poils se dressent. SIIII c'est TOUT A FAAIT normal. Tu t'obliges à faire comme si de rien n'était. Mais... La sensation de mauvaiseté qui était présente se fait plus imposante. Tu ne peux l'ignorer. -Sans blague-, il n'y avait rien de normal à ce sentiment. © By Halloween sur Apple Spring |
| | | Hasard
RPG PROFILLocalisation : Peut frapper n'importe où Emploi/loisirs : Hasard, Destin, Maître du jeu
Messages : 871 Date d'inscription : 16/07/2013
Points : 1456
| Sujet: Re: Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ 4/11/2014, 00:08 | |
|
Oh toi qui tremblait comme une feuille lorsque mes griffes te frôlait. L'ambiance était pesante sur les épaules du jeune froussard qui venait tout juste de se perdre, cette fourrure vert flashy et cette matière rose collé au poitrail, qu'elle étrange créature. L'ombre rapide et difforme se faufilait entre les branches tel un serpent. Ses yeux jaunes luisant dans les ténèbres, observaient avec attention le malheureux vivant qui venait tout juste de croiser sa route. Il payerais et souffrirais comme tout les mortels de se monde c'est ce que le fragment de loups perdu dans sa haine se disait à chaque fois qu'il croisait une de ses misérables créature. Alors elle apparu devant lui en une fraction de seconde, changeant sa disgracieuse matière en de fine et jolies courbes qu'il connaissait déjà. Elle lui tournait le dos et se mît à pleurer lâchant de sa voix toute fluette.
"M...mon frère pourquoi m'a tu abandonnée ? Je suis seule et triste maintenant"
Les oreilles plaquée contre sa nuque, les cris et les larmes retentissait entre les griffes des arbres, l'écho sombre de sa sœur déchiré par le désespoir. Le fragment de louve cria à s'en déchirer la gorge.
"Je te hait !!!! Et elle aussi !!!"
Puis dans un mouvement aussi rapide qu'agile, elle se mit à courir, frôlant la fourrure verte du "méchant petit frère" avant de disparaître entre les branches sinistres de la forêt. Les cris s'entendait au loin, il était libre à lui de la suivre ou non. Oh, mais il le ferait n'est ce pas ? Comment pouvait il abandonner le passée ? comment pouvait il abandonner sa très chère sœur ? Cette rencontre avec les ténèbres ; il la regretterais très certainement, mais après tout tel était le but d'une ombre égaré.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ 4/11/2014, 19:52 | |
| Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ Les gens te disaient souvent que quand les gens partent, ils partent pour de bon. Qu’un loup mort est un loup qui n’existe plus. En soi, ça avait du sens. C’était même la plus plausible chose à croire. Même les tous petits saisissent la notion de la mort. Tous n’ont pas la chance d’ignorer la sensation qu’elle apporte avec elle. Et ta mère, même elle, qui était folle de tristesse et de rage, elle-même avait abandonné l’idée de revoir ta sœur. Au final, il te paraissait ridicule que qui que ce soit ait pu croire le contraire. Alors que ça semblait se mêler le plus à la réalité, tu n’avais jamais douté de la véracité de cette croyance. On avait toujours su que les morts ne revenaient pas à la vie, excepté dans une certaine histoire dans le passé, mais, là encore, tous l’avaient su, et les morts faisaient un tel boucan qu’il était impossible d’ignorer leur existence. Alors pourquoi reviendraient-ils, plongés dans le silence ? Comme ça n’avait aucun sens, tu te forçais de l’ignorer. Mais aujourd’hui, ça te semblait réellement loin. L’époque où tu t’étais senti stupide d’espérer te revenait en plein dans la figure, comme un coup bien porté. Tes oreilles se dressaient. Les bruits se faisaient bien plus distincts, et plus irréguliers, plus bruyants, et insupportables. Et là, il y eut un déclic dans ton esprit. Car ce que tu vis était la chose la plus surprenante que tu n’as jamais eu l’occasion de voir. Tu t’attendais à avoir affaire à un loup perdu, ou qui l’était moins, un loup de ton clan cherchant à faire une mauvaise blague, un gros animal, mais Ça… De longs traits fins se dessinèrent devant toi, se courbant gracieusement à chaque pas d’une manière bien familière. Un pelage cendré, au poil trop court pour l’hiver, et trop long pour l’été et fin, offrant un doux moulage de la louve qui se tenait devant toi, un regard de braise, quoi qu’un peu terne cette fois-ci, et deux cornes aux extrémités de sa tête, s’enroulant comme celles d’un bélier à l’âge avancé, d’un vert dangereux… L’erreur n’était pas possible. Que tu l’as contemplé des heures ou une fraction de seconde, ton esprit parvenait à mémoriser tous les détails. Trop en commun avec une louve que tu connaissais que trop bien. Mais elle est morte. Ça, tu t’en rappelais bien. Impossible de l’oublier. Ces images-là pouvaient rester gravées à vie dans la tête d’un loup si jeune que toi. Ce joli cou qu’elle tendait vers toi, aurait-il dû être tordu comme lors de sa mort ? En fait, tu ne le distinguais pas vraiment bien. Mais aucun animal ne pouvait lui ressembler aussi fatalement. Il devait y avoir une erreur. Mais une voix au fond de toi – sûrement pas celle de la raison – te hurlait que c’était elle. Après tout, qui pouvait imiter aussi bien cette paisible louve ? Tu ne voulais pas croire que ce n’était qu’une illusion, qu’une méprise comme une autre ; après tout, ça pouvait être elle. Ça devait être elle. Il n’y avait pas d’autres explications, pas d’autres considérations à prendre en compte. Tu l’avais tant espéré. Elle n’était pas morte. Elle était là. Juste… Là. Tu tremblais. De bonheur. De peur. De tristesse. Les émotions se mélangeaient. Que devais-tu faire, maintenant ? Si elle t’avait oublié ? Si elle te haïssait ? Non. Tu étais convaincu que ce n’était pas le cas. Elle aussi avait dû brûler de te revoir .Pendant tout ce temps… C’était forcément ça. En te tournant le dos, elle pleura. Sa fragile forme tremblait doucement, et ses gémissements te cramaient le cœur. Avait-elle honte de pleurer de joie, ou… ? Etais-ce de la douleur ? Tu te figeas sur place. Et si elle était vraiment morte, et que la présence d’un vivant la rongeait de l’intérieur ? Non, trop d’hypothèses, c’était trop compliqué. Ça ne pouvait qu’être simple. Mais… Tu constatas avec horreur que durant l’année où tu l’avais perdu, elle n’avait pas changé d’un pouce. Maintenant, tu pouvais affirmer qu’elle était exactement la même que le matin de sa mort. Et les vivants changent, en un an. Ne serait-ce que niveau taille, ou quelque chose. Elle n’avait aucunement grandit, aucunement accordé son pelage avec la saison. Non, elle ne pouvait pas être morte… ? Mais tu l’avait vu. Comme un flash dans ton esprit, les images se collèrent contre tes yeux. Tu l’avait vu. Tu n’étais pas fou. Le reste de la meute aussi. Non, non, tu n’étais pas fou. Alors, elle était morte ; simplement. C’était risible. Morte. Qu’avais-tu espéré ? Elle était morte. Puis, sa frêle voix, toujours celle qu’elle avait le matin de sa mort, te posa une question qui te brisa. Pourquoi l’avais-tu abandonné ? Tes pattes tremblaient, peinant à soulever ton corps que tu trouvas extrêmement lourd. Pourquoi… ? Pourquoi tout ne se passait pas comme prévu ? Pourquoi n’était-elle pas heureuse ? C’était… De ta faute ? Elle rajouta à ta tristesse un fardeau : qu’elle était seule et triste. Elle ne pouvait pas ! Elle n’avait pas le droit de dire ça ! Elle qui avait toujours été si gentille… Elle ne pouvait pas ainsi te trahir ! Non… Non… Ce n’était pas elle qui trahissait qui que ce soit. Le seul qui trahissait quelqu’un, c’était lui, et lui seul. Et en prime, il trahissait la personne la plus importante à ses yeux. Comment avait-il pu… ? S’il avait eu une voix de la raison, elle lui aurait fait se demander en quoi il lui avait fait du mal. Mais qui pouvait raisonner un tel loup, affaiblit et accablé ? Personne. Pas même sa mère ne l’aurait pu. Déchirée par la tristesse et le désarroi, sa sœur pleurait. Elle pleurait tant que même lui ne pouvait empêcher une larme de compassion et d’incompréhension couler solitairement sur son pelage vert plaqué contre son corps. Elle hurla avec un ton que tu n’auras jamais voulu entendre de sa part qu’elle te haïssait . Sans te laisser le temps de réfléchir, elle se glissa agilement contre toi, te renversant au passage, bien que sa bousculade t’ai à peine touchée, et disparut entre les arbres oppressants. Tes jambes étaient si faibles que la pichenette d’une louve avait pu te renverser au sol. Tu ne comprenais pas. Tu ne comprenais vraiment pas. Pourquoi ? Pourquoi t’avait-elle fait ça ? Pourquoi tu lui avait fait ça ? Tu restas quelques secondes, à nager pitoyablement dans ton incapacité, jusqu’à ce qu’un déclic t’arrive. Partie. Elle était partie. Tu ne pouvais pas laisser ça. A défaut de pouvoir changer le passé, on peut empêcher le présent de mal tourner. Parfois. L’espoir te titillait. Tu ne pouvais tout simplement pas laisser la pauvre louve partir. Morte ou pas, mauvaise ou pas, rien n’importait plus que de la revoir. Au moins pour t’excuser de quelque chose que tu ignorais, au moins pour lui crier à quel point tu étais mordu par la désolation. Ton poitrail te brûlait. Mais tu n’avais de cesse de courir. Jusqu’à ce que tu aperçois le bout de sa queue. Essoufflé, mais l’espoir te donnant énormément de force, tu lui hurlas : « -Attends! Je suis désolé ! Quoi que j’ai fait pour te blesser, je t’en supplie, pardonnes-moi… Je t’aime, grande sœur ! On est une famille… On l’a toujours été. Pas vrai… ?Tu laissa une pause… Et si c’était faux ? Et si vous n’aviez jamais été une famille ? Tu bouillonnais d’amertume. Tu avais besoin de savoir. © By Halloween sur Apple Spring |
| | | keranne « . Membre d'or
PROFILLocalisation : chez moi, devant mon ordi :) Emploi/loisirs : lecture, lecture et écriture
Messages : 2064 Age : 30 Date d'inscription : 12/02/2013
Points : 2434
| Sujet: Re: Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ 15/3/2015, 11:01 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ | |
| |
| | | | Hush now, quiet now |Event: Halloween|♔ | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |