Sako

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L'heure de la chasse. La faim prenant les tripes. La force rendant fougueux. L'esprit rendant vif. Les loups étaient des grands chasseurs, en particulier ceux à qui il n'était pas bien difficile de tuer une proie. C'était le cas pour moi. Une seule morsure, je les brûle et sont à terre à l'agonie. Il me suffisait donc simplement de finir de les étouffer pour les dévorer avec plaisir et faim.

A la poursuite d'un gros lièvre, je le suis avec ardeur. Il venait tout juste de me repérer mais je ne comptais pas le lâcher d'une semelle. J'étais proche et je savais qu'en quelque bon j'allais l'avoir. Au détour d'un buisson, il prit cependant de l'avance et courut, bondit entre les racines. Non je ne comptais pas le lâcher, j'allais l'avoir, un moment ou un autre j'allais l'avoir.

On arrivait à une clairière, je fis un grand bon sur le point de l'attraper.

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Sako

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Mes crocs se refermèrent sur cette petite fourrure courte et fine, l'emprisonnant sèchement dans ma gueule de loup et blessant grave cette créature de cette forêt pour l'empêcher de fuir. Mes pattes atterrissant avec souplesse sur le sol recouvert d'herbe, agissant rapidement afin de vite étouffer se gros lièvre par le cou et ainsi abréger les souffrances que je lui causais. Cela ne dura que quelque seconde. Le gout du sang qui envahi ma bouche, je faisais bien attention de ne pas bruler ma proie en serrant mes crocs. C'était finit. Le lièvre ne bougeait plus et le relâcha, le laissant tomber sur le sol. Je me léchais doucement les babines pour y collecter le sang, ma concentration sur mon objectif qui disparut et mon odorat qui scrutait la zone. Je la sentis...

Je me retournais ver l'origine de cette odeur qui était particulièrement familière et qui me rappelait mes terres et je la vie, en un simplement mouvement de tête, mon regard qui croisa directement le sien, mon corps se figeant par pur réflexe du a la surprise, mes oreilles bien dresser vers sa direction. Je le fixais le temps qu'il faut pour être sûr que j'ai affaire à une louve de mon clan. Oui il s’agissait d'une louve, une louve à la fourrure blanche tel la neige et d'un très beau rouge, ses yeux particulièrement verts. Plus petit que moi, j'essayais de me souvenir si je l'avais déjà croisé un jour mais rien ne me viens à l'esprit. Je n'arrivais pas à me souvenir d'elle, si je l'avais déjà croiser cela avait à peine durée quelque seconde dans ce cas. Pour le moment rien ne me viens à l'esprit. Je continuais simplement à l'observer, examinant également. Je ne pus m'empêcher de constater quelque chose... quelque chose que je reconnu tout de suite, le voyant hélas tous les jours lorsqu'il était en compagnie de sa mère parmi la meute. Elle était...

Après un simple petit moment, qui dans notre esprit semblait avoir durée une éternité, je finis par détendre les oreilles et le reste de mon corps. Je baisse la tête et pris le lièvre dans la gueule par le dos puis m'approcha doucement de la louve sans pour autant l'effrayer, déposant le lièvre non loin d'elle, il lui suffisait de faire un pas et de tendre le museau pour l'attraper.

"Mange le... tu en as plus besoin que moi..."

Le regardant toujours avec attention et ne montrant aucunement que j'avais compris qu'elle était en fait malade. Ma mère état elle-même souffrante et à l'agonie, elle n'allait plus vivre très longtemps étant tombé malade et aussi à cause de la vieillesse. Je faisais partie de sa derrière porté, je me devais donc de prendre soin d'elle jusqu'à sa mort. Elle passait ses journées allongées au fond de la tanière et lui apportait la nourriture quand il le pouvait et restait présent avec elle. Il savait que les simples gestes qu'il lui apportait, de la chaleur, de la nourriture et une présence suffisait à rendre sa faim apaisante, donc temps qu'il peut se permettre de soulager la douleur d'autre loup cela lui convenait même s'il était un guerrier parmi la meute. Bien sûr il y avait de forte chance qu'elle le repousse ou lui pose des questions mais pas grave. Au pire nous pouvions se partager ce repas.

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Je pense que mon approche n'était pas vraiment des plus courtois ni des plus polie. Mais je n'étais pas habituer à communiquer avec les autre, ni trop souvent. Je passais le plus claire de mon temps seul ou bien avec ma mère. Mais étant malade elle ne communiquait que peu, gardant ses force pour tenir. Mais c'est dernier temps elle regardait souvent dehors, avec un air triste et réfléchit. Je me demandais bien pourquoi mais elle ne disait jamais rien. Je ne dirais pas que j'étais été un mal élevé... mais plutôt que je me suis moi-même renfermer, même si bien souvent c'était moi qui abordait les autres.

Je la regardais approcher lentement et prendre le lièvre ensuite mais, elle s'éloignait aussitôt. Peut-être que je lui faisais peur mais je ne faisais rien non plus pour éviter cela. J'étais droit avec les oreilles dressé, il n'y avait que ma queue qui était posé sagement sur le sol. Je la suivais du regard en silence et elle mangea tranquillement dans son coin. En attendant je m’assis sur le sol, la queue enroulant mes pattes et regarda autour de moi. J'étais plutôt tranquille, il n'y avait pas de bruit ou de mouvement suspect dans le coin. J'attendais, tout simplement dans cette ambiance que j'avais provoqué, mais je ne m'en voulais pas de me comporter ainsi... c'était plus fort que moi.

La louve se rapprocha pour m'apporter un morceau. J’avoue que j'avais faim aussi mais il aurait sans doute été préférable qu'elle le mange en entier. Cependant mon estomac ne se plaint pas et je regardais le bout de viande avant de lever les yeux vers elle lorsqu'elle parla. Elle s'était de nouveau éloigner. Cette fois j'eu comme réaction de mettre en arrière les oreilles mais je les remis dans leur position habituel, calme et poser.

"Oui... je l'avais deviné, a ton odeur... je m'appelle Sako... je ne croise pas tous les jours des membres du clan en dehors du territoire..."

Je baissais ensuite les yeux sur le bout de viande et commença à le manger. J’avais beaucoup plus d'énergie, ma mâchoire déchiqueta les os et fi cuire une partit de la viande afin de lui donner un peu plus de gout. J'arrache la viande des os pour l'avaler et me mis à ronger les fragments dos casser pour en avoir la Moel. Après cela, je me léchais les babine pour me les nettoyer et regarda de nouveau la louve.

"Pourquoi es-tu si loin de la meute ? Tu n'es pas vraiment en état pour trainer seule... comment tu te sens ?"

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Sako

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La regardant avec détaille, je ne pouvais que remarque son pelage triste et sans reflet, même totalement terne montrant qu'un animal était en mauvaise santé. Ses yeux fatiguer et sensible à la lumière à cause de la fièvre. Son aire blaser et peut être un peu trop décontracté montrait clairement un loup fiévreux. Comment se faisait-il qu'elle se trouvait dans un tel état ? J'avais l'impression qu'elle allait tomber à tout moment, ne pouvant pas tenir sur ses pattes. Mes yeux posés sur elle, je faisais bien attention a tous ses mouvements au cas où si une chute devait subitement se manifestait. Elle disait qu'elle se sentait bien... je crois que c'est l'un des rares mensonges que j'avais entendu qui était aussi gros. Il était fort possible qu'elle ne se sente pas à l'aise en ma présence, après tout nous nous ne connaissions pas... Peut-être aussi parce que je suis un mal... mais peu importe...

Je me levais un peu rapidement et m'avança vers elle d'un pas décidé, m'arrêtant ensuite à un mètre montrant que mon comportement n'avait pas pour but de la nuire et que je n'avais aucune arrière-pensée. Ayant un regard doux et les oreilles baisser ainsi que la queue, j'avance a encore lentement regardant ses oreilles. Doucement et délicatement, je frotte mon museau sur l'une d'entre elle afin d'y sentir une certaine température qui émanait de son corps. Les oreilles permettaient facilement de savoir si un loup avait de la fièvre ou non, comme le museau, mais il aurait été mal polie de toucher sa truffe sans son consentement, déjà prendre les devants avec son oreille n'était pas trop approprier. Mais, je voyais qu'elle n'allait pas bien et ne semblait pas vouloir se confier. Étant donner quelle était membre du clan, je ne pouvais pas non plus l'abandonner juste parce qu'elle ne voulait pas se voilée la face.

Une fois le toucher de l'oreille terminer, ceci n'avait durée qu'un instant juste pour sentir la chaleur, je m'éloigne d'elle en me tournant ver un chemin qui se trouvait plus loin vers la droite. Je me tourne ensuite vers elle.

"Tu as de la fièvre... si tu restes comme ça ton état va empirer. Laisse-moi te conduire dans un lieu sur le temps que tu reprennes des forces, cela n'est pas loin. Ne t'inquiète pas je ne fais que te conduire."

Je commence alors à avancer quelque pas avant de m'arrêter à nouveau et tournée la tête vers elle pour l'inciter à me suivre.

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Sako

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La regarde un moment après ce qu'elle venait de dire. Je crois qu'elle était beaucoup trop fatiguer pour chasser elle-même pour le moment, de plus nous venions de manger, il n'était pas nécessaire de chasser à nouveau de suite. Silencieux pendant encore un moment, je ne la lâchais pas des yeux puis fini par baisser les oreilles compatissant. Je ne savais pas pourquoi elle se comportait ainsi, je n'allais pas l'abandonner comme ça, si le chef de la meute apprenait que j’avais fait ce genre de chose il allait sans doute me punir pour ça, de toute façon cela n’était pas mon attention.

Je me tournais vers le chemin que je voulais emprunter et recommença à marcher d'un pas lent pour qu'elle puisse me suivre.

"Ne t'inquiète pas, suis moi... Cela ne sera pas long."

Je préférais lui imposer ma décision que de lui laisser le libre arbitre de choisir ce qu’elle voulait vraiment. Le souci avec la maladie c'est que cela peut nous faire gravement délirer surtout si on a de la fièvre, cela était encore pire. Je connaissais ce genre de cas par cœur et je ne voulais laisser des loups dans cet état seul.
J'avançais toujours en silence d'un pas très lent pour ne pas aller trop vite non plus et ainsi d'éviter de la perdre en route. Je m'arrêtais souvent pour regarder derrière moi et ainsi voir si elle me suivait toujours. Nous n'étions plus très loin, j'allais bientôt pouvoir la laisser tranquille quand elle le voulait. Après quelque minute on tomba devant une tanière abandonner par d'autre animal, il était assez grand pour qu'on puisse au moins y dormir.

"Je suis passé devant cette tanière tout as l'heure, les animaux qui y vivait sont partit depuis longtemps maintenant, tu pourras t'y reposer en reprendre des forces."

Je me tourne vers elle et la regarde tout en la laissant passer si elle le voulait. Je ne voulais pas non plus qu'elle refuse juste parce que c'est un autre loup qui lui proposait, cela n'était pas mon intention.

"Ne t'inquiète pas pour la chasse, je m'en débrouille seule. Repose-toi pour le moment."

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