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Les élémenloups
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Désert Apprentie Espionne 17 octobre 272 Forêt Talaïala
Exploration fraternelle
Feat : Savdar
La nouvelle génération Démonia avaient atteints leur un an, enfin. Ils avaient donc dû choisir une formation et la petite Nessie avait finalement décidé de devenir espionne. Elle voulait être utile à la meute, mais elle elle supportait toujours aussi mal les contacts physiques. Mais elle avait remarqué qu'en combat, cela la dérangeait un peu moins, ça avait même tendance à attiser sa combativité. Mais Rox, sa cheffe d'armée l'avait déjà mise en garde. Elle devait faire attention, car si sa combativité est augmentée, elle risquait également d'oublier de réfléchir, son esprit trop encombré. Mais la louvette était encore jeune et elle se découvrait encore, que ce soit en combat ou non. Sa mentor lui avait dit que normalement, les formations d'espion se constituaient d'entraînements au combat pendant les 2 premiers mois, et qu'ensuite venaient la spécification d'espion. Mais les Démiona étaient formés au combat très jeunes, elle avait donc déjà un bon niveau. On lui avait attitré un mentor, Altaïr. Il était plutôt gentil et semblait enseignait bien, pour le peu qu'elle en avait vu jusqu'alors depuis le début de sa formation.
Aujourd'hui, elle avait congé, et avait décidé de partir en exploration. Les Montagnes du Néant, elle n'y était jamais allée. Elle découvrit de nouvelles odeurs en ces lieux. L'odeur du souffre, de la lave refroidie, des cendres. Ses odeurs n'étaient pas désagréables en soit, mais beaucoup trop présente et devenaient donc presque oppressantes en ces lieux. Mais la jeune louve voulait continuer son exploration, alors elle prit sur elle et continua. Après un moment, sa truffe fini par s'habituer aux odeurs environnantes et s'en accoutuma un peu mieux. Mais une autre odeur vint chatouiller sa truffe, une odeur qu'elle connaissait bien. Son frère Savdar était là. Elle suivit la piste et le retrouva rapidement. Mais elle décida de mettre à l’œuvre les premières choses d'espionnes qu'on lui avait déjà appris. Elle se camoufla et le suivi à bonne distance pour que ses pas ne soient pas entendus. Elle aurait bien aimé lui faire une farce, mais elle n'avait pas de moyen de le faire pour le moment. Elle fini donc pas se décida à se montrer :
—"Tiens, toi aussi tu avais envie d'explorer ?"
Elle s'avança vers son frère, et lui offrit un sourire. Elle savait bien qu'il n'aimait pas ses farces, mais il restait son cobaye favoris. Il avait de la chance aujourd'hui, elle n'avait rien avec elle lui permettant de lui faire une farce. Elle avait prévu d'explorer, alors elle n'avait rien pris avec elle.
Mamie était partie, à tout jamais, mais la vie continuait, assez étrangement. La dragonne d'Idryss n'avait jamais été revue, et bizarrement elle manquait un peu à Savdar. Il n'avait pas l'occasion de côtoyer les dragons tous les jours, et sa curiosité envers les magnifiques reptiles celestes n'avait fait qu'augmenter. Mais il attendait, patient, d'un jour pouvoir partir en exploration dans le Désert pour tenter d'en apercevoir de nouveau.
En attendant, il avait commencé ses entraînements d'escadron, ceux "officiels". Déjà en partie entraîné par les Démonia, il était naturellement un peu plus fort que les autres de son âge. Sa lignée et son sang noble ne faisait aucun doute, le jeune Savdar prenait un peu ces entraînements là à la légère, occupé par des choses bien plus importantes, bien plus grandes. C'était d'ailleurs pour ça qu'il était parti dans les montagnes ce jour là, à la recherche de signes de dragons dans les grottes aux alentours. Mais il avait bien vite du se rendre à l'évidence : pour atteindre une bonne partie d'entre elles, il fallait savoir voler, et s'il avait sept queues, il était dépourvu d'ailes.
Un peu frustré, il continua de s'enfoncer dans les montagnes, absorbé par les traces et l'odeur de plus en plus forte du souffre. Le feu, voilà bien un élément qui le fascinait, lui démonia. Et il avait de la chance, ses coussinets étaient résistants à la chaleur et son pelage ignifugé. Mais soudan, une odeur lui vient : Nesseth. Immédiatement, il se tend. Elle est connue pour ses blagues, que Savdar déteste au plus haut point. Mais aujourd'hui, elle s'avance à découvert, un petit sourire sur les babines. Méfiant, il reste à distance : elle aime pas qu'on la touche, de toute façon, et Savdar n'est pas un être tactile. Il la salue avec politesse :
Bonjour, Nesseth. On peut dire ça, oui.
Il soupire. Qu'est-ce qu'elle y comprendrait, de toute façon, à ce qu'il cherchait ? Le petit loup était déjà condescendant, et convaincu que ses problèmes dépassaient de loin les autres mortels. Il ne se fatiguerait pas à expliquer à sa soeur la blagueuse les détails de ses plans. Il continua d'avancer, regardant autour de lui, mais distrait par la louve noire et rouge :
Son frère se méfiait, elle le voyait dans son regard et sa façon de se tenir face à elle, et il était tendu. Mais bon, quoi de plus normal alors qu'il était sa victime favorite pour ses farces, et qu'il en avait une sainte horreur. Mais il y avait quelque chose qu'elle appréciait chez son frère, il avait toujours respecté son désir de ne pas être touchée, mais il n'était pas très tactile non plus, ça, elle l'avait vu aussi. La réponse de son frère fut polie, mais son ton agacé n'avait pas échappé à la cornue. Mais elle décida de ne pas relever l'affront, son frère avait ses humeurs, elle le savait. Il lui demanda ce qu'elle cherchait, et la jeune apprentie espionne y réfléchit quelques instants avant de répondre d'une voix égale :
—"Je ne suis pas venue ici dans un but précis. J'explore, en tant qu'espionne, je dois connaître notre territoire... Et toi ?"
Elle le regarda, attendant une réponse de sa part :
—"Tu peux te détendre frangin, je n'ai pas l'intention de faire de toi la victime d'une de mes farces aujourd'hui, c'est promis."
Elle lui sourit, voulant lui montrer sa bonne volonté.
Le loup dragon ne bouge pas, plisse les yeux à la réponse de sa soeur. La croyait-elle ? Pas le moins du monde. Il devait rester sur ses gardes, tout le temps, avec elle, sous peine de se voir ridiculiser de la pire des manières. En attendant, elle semblait vouloir discuter, et Savdar pressentait qu'elle ne lui lâcherait pas les pattes avant longtemps. Il tenait à chercher et découvrir seul les dragons des montagnes. Alors, le mâle s’assoit, le regard serpentin toujours plongé dans celui, si semblable, de sa sœurette.
J'explore aussi, si ça t'importe. Je cherche des choses intéressantes.
Un sourire forcé, légèrement carnassier étire ses babines. Un air faussement poli alors qu'il garde sa tenue noble, la tête haute et les épaules assurées.
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