echapp « Animatrice
PROFILMessages : 2760 Date d'inscription : 16/08/2018
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| Sujet: Le vieux de la savane [PV Ernest] 28/4/2021, 19:36 | |
| -Lillith- Les recherches de la louve vampire continuaient, mais plus le temps passait, plus les chances que la vieille vampire trouve ce fameux Ades diminuaient. Il semblait qu'il s'était tout simplement évaporé, sublimé dans l'air pour être oublié de tous. Cette pensée même faisait enrager Lillith : comment diable un loup aussi puissant que lui, dont la renommée avait transcendé les frontières d'EL et était parvenue jusqu'à elle, avait-il été oublié ? Comment un demi-Dieu vampire, sanglant et glorieux, dangereux, immortel, avait vu son nom disparaitre en seulement quelques années ? Lillith était frustrée. Et elle n'aimait pas ça. Sa faim avait eu raison d'elle, et elle avait finit par se nourrir d'un loup solitaire aux confins des terres. Elle l'avait évidemment laissé en vie, mais avait prit soin de le droguer pour qu'il oublie son visage : on n'était jamais trop prudent. Un peu plu calme, elle avait pu se remettre en quête, cette fois-ci avec un nom : Ernest. Apparemment, un vieux solitaire s'était installé dans la plaine savane pendant sa longue absence. Ce dernier, au vu de son âge déjà avancé, devait forcément connaître le vampire, et savoir ce qu'il lui était arrivé. La louve noire s'était mit à sa recherche avec application, ratissant la zone avec patience et détermination. Le temps pour elle était différent de celui des mortels, mais elle devait néanmoins se presser un minimum, sinon le vieux mourrait, ce qui serait quand même embêtant, c'était le cas de le dire. Une nuit, alors que la louve trottait la truffe au sol, ses longs cheveux tombant en boucle élégantes devant ses yeux, elle sentit une odeur inconnue. Une odeur très marquée : le passage était régulier, et frai. C'était peut-être ça, ha ! Elle l'espérait de tout son cœur, car marcher des heures durant la fatiguait mentalement. Elle suivit la piste, appliquée, avant d'apercevoir au loin une silhouette. Si elle l'avait vu, alors c'était réciproque. Elle cessa de courir, se contentant d'approcher, la queue basse, une attitude neutre, mais ses yeux aux pupilles fendues détaillaient le mâle au fur et à mesure de son approche. lorsqu'elle fut à portée de voix, elle parla, de son ton poli, un peu hautain : Bonsoir. Je cherche un certain Ernest, est-ce que par hasard ... ? |
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