Gladys

Guerrier — Source

Décembre 270 — Arène du Désert

Les luttes de Zexal, Round 1

Le jeune guerrier s'avança dans l'arène et se plaça face à son adversaire, après s'être incliné devant le dieu du courage qui s'était matérialisé pour les épreuves données en son honneur. Il savait que sa mère et son frère était probablement dans les tribunes pour le voir combattres, les deux étaient venus au Désert, profitant des frontières ouvertes pour faire des récoltes de plantes médicinales qui ne poussaient que dans leurs terres, et aussi pour faire des rencontres... Gladys avait hésité à déclaré forfait pour rester avec Shaya, mais elle l'avait dissuadé de le faire, que ça lui ferait du bien de se changer les idées. Que ces jeux étaient une opportunité qu'elle n'aurait pas manqué si sa santé le lui avait permis. Alors pour elle, pour lui faire plaisir, il y était allé, même si laissé Shaya lui déchirait le coeur. Mais il la reverrait vite, l'épreuve ne durait que 2 jours.


Le signal fut donné par le Dieu du courage et Gladys se lança sans attendre. Il comptait frappé vite et bien. Mais le jeune guerrier de la Source n'était pas habitué à combattre dans le sable et cela lui porta préjudice sur un mouvement capital qui le fit manqué sa cible. La louve en face de lui lui tendit un croche-patte qui le fit manger le sable. Il se releva rapidement, refusant de rester à terre ! Il était un guerrier non d'un chien, et un bon en plus ! Il devait se ressasir ! S'il devait perdre, que ce soit au moins avec honneur, surtout devant le Dieu Zexal qui était venu voir les combats en personne !

Il chargea la louve de là où il se trouvait, la percutant sur le coté. Mais malgré le choc, la louve réagit et lui assena un coup de patte dans la gueue qui le fit tout de même reculer. La vache, la demoiselle en avait dans les pattes ! Mais ayant une grande soeur guerrière et descendant lui-même des Cavernes, il avait rapidement appris à ne pas sousestimer les femelles combattantes. Il se replaça rapidement hors de portée. Il ouvrit et referma plusieurs fois la gueule pour soulager la tension qu'il ressentait suite au coup de la louve.

Le loup décida de feinter cette fois. Il s'élança, face à la louve. Au dernier moment, il se jeta au sol et lui faucha les pattes avant avec son arrière train pour la faire tomber en avant. A son tour de manger du sable. Puis, il se releva rapidement et s'éloigna assez pour qu'elle ne puisse pas l'atteindre. Il la laissa se relever.