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Les élémenloups
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Sujet: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 4/4/2020, 17:49
Zal
Des erreurs impardonnablesZal vivait de nouveau, enfin si on pouvait appeler ça vivre. Après être mystérieusement revenu à la vie, l’ancien pyromane s’était rendu compte que ni la faim, ni la soif, ni la fatigue ne l’affectaient. C’était des plus troublant quand il avait passé une partie de sa vie à lutter contre ces éléments de ne soudainement plus y être soumis. Au moins, ça lui permettait de rester suffisamment en mouvement pour ne pas laisser une trace trop perceptible. Il n’était plus capable d’utiliser du feu, élément qu’il répugnait à présent car symbole de sa haine à ses yeux, aussi son odeur était un peu différente. Le mâle beige ne portait plus une odeur latente de brûlé sur lui, faisant que ceux qui pourraient reconnaître son odeur ne tilteraient pas sur le coup. Si le solitaire n’avait pas perdu ses capacités combatives, il n’avait plus vraiment envie de tuer qui que ce soit. Il l’avait déjà bien trop fait par le passé. Zal s’était questionné longuement sur le pourquoi de ce retour à la vie dans des conditions si étranges. Pourquoi les dieux lui feraient-ils ce… cadeau ? Il ne le méritait pas, ou plutôt d’autres le mériteraient davantage. Certains qu’il avait tué ou poussé vers la mort auraient probablement été plus méritant. Mais rien ne servait de continuer en ce sens. Il souhaitait des réponses de la part des divins, mais comment les obtenir ? La plupart des statues étaient gardées par des claniques et les clans voudraient lui faire la peau peu importe où il irait. Il devrait se contenter des statues des terres solitaires, s’il en restait encore. Cependant, aller titiller les statues des divinités n’était pas la première chose que Zal voulait faire. Avant tout, il souhaitait chercher à retrouver la trace d’Atamagahen. Elle le haïssait certainement après ce qu’il lui avait fait subir. Mais à présent, il se disait que si c’était à refaire, il ferait des choix différents. Sa mentalité était alors bien différente cela dit. Les choses étaient ainsi à présent. Il avait toujours eu un intérêt pour la grise sans trop comprendre de quoi il s’agissait tant la haine aveuglait son jugement en permanence. Peut-être qu’il fut amoureux sans vraiment s’en rendre compte ? Ça n’avait plus d’importance à présent. Il devait essayer de la retrouver pour au moins lui dire qu’il reconnaît sa bêtise et qu’il ferait ce qu’il faut pour se faire pardonner. Si sa réponse était de le tuer, il la laisserait peut-être faire. L’ex-pyromane ne comprenait pas la raison de son retour à la vie de toute manière. À quoi bon lutter pour vivre ? Autant essayer d’expier quelques unes de ses erreurs avant de disparaître de nouveau. La grande question était de savoir où trouver Atamagahen. Zal n’était pas savoir qu’elle portait un grand intérêt au Cimetière des Âmes Damnées. Il fit un détour suffisant pour ne pas être remarqué par de possibles habitants des Tanières et se dirigea droit vers la terre où reposaient les morts de générations de loups. Il franchit la grille, qui curieusement était entrouverte. Le mâle beige sentit sans mal la présence d’un solitaire à l’odeur prononcé. Celui-là marquait son territoire très souvent dans les environs. Étrange, le Faucheur n’aurait pas chassé un solitaire se plantant dans son Cimetière ? Quand il avança parmi les tombes innombrables, pour la majorité dépourvues de noms, il constata que le gardien du Cimetière n’était pas dans présent. Le lieu semblait désert au final. Était-il venu ici en vain ? Est-ce qu’il devrait attendre le Faucheur pour voir s’il savait quelque chose ? Si un loup avait une chance de ne pas le tuer à vue c’était probablement lui. Cependant, un bruit et une odeur finirent par capter son attention. C’était bizarre. On aurait un petit geignement de louveteau et cette senteur lui semblait étrangement familière sans pour autant être celle d’Atamagahen. Zal s’avança prudemment en direction de l’odeur et de l’origine du bruit. Il remarqua un mausolée dans lequel il s’engagea en zyeutant partout. Le solitaire finit par remarquer une louve avec trois louveteaux âgés d’à peine quelques mois. Si cette vision fut des plus étranges vu l’endroit où il se trouvait, il fut autrement plus dérouté par l’aspect de la louve. Zal eut un air ahuri en reconnaissant facilement des signes distinctifs évoquant son aspect et celui d’Atamagahen. Il resta coi quelques instants, la gueule entrouverte et les yeux écarquillés.
« Est-ce possible ? »
Il ne sut rien dire de plus sur le coup. (41/100 en mental [contrôle]) Un flux d’émotions confus l’envahit. Cet acte infâme avait vraiment mené à la vie ? Atamagahen n’aurait pas tué cette progéniture ? Mais comment avaient-ils été élevés ? Il était plus que probable que ce qui semblait être sa fille le haïsse profondément comme sa mère. Ladite mère n’était pas dans les environs d’ailleurs, l’ex-pyromane aurait su reconnaître son odeur sinon. Il ne dit rien de plus pour le moment, détaillant la louve du regard. Celle-ci allait sans doute lui lancer un venin verbal dont la grise avait le secret. Il su prendre sur lui pour ne rien dire de plus avant que la jeune mère ne réagisse à sa vue. Il était fort peu probable qu’elle ne sache pas faire le rapprochement tant l’air de famille entre-eux était frappant.
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 27/4/2020, 05:05
Anvie était devenu mère. Et de toute les louves de ce monde. De toute les solitaires. Elle était certainement une des plus maladroite à cette tâche. Vince, Alexis et Akeba..Heureusement que ces trois là avaient hérité de sa force et de celle de Rahawk, car il était certain que si l'un d'entre eux avait été un peu faiblard, il n'aurait certainement pas survécu aux premières semaines.
Rahawk passait souvent pour s'en occuper aussi.. C'était d'ailleurs certainement lui qui leur avait évité de nombreuse fois la mort. Anvie ne savait pas comment être mère et bien que cela ne partait pas forcement d'une mauvaise volonté. l'irascible solitaire avait plus en commun avec les bêtes, la chasse et la guerre que l'amour et les câlins.
Rahawk et elle se disputaient d'ailleurs toujours aussi souvent, mais peut être un peu moins violemment qu'à leurs débuts. Si Anvie avait toujours un caractère de cochon...Et, si elle lui en voulait toujours de lui avoir mit des merdeux entre les pattes, il avait au moins le mérite d'avoir apprit à la supporter. C'était un qualité que bien peut avaient en ce monde. Il ne faisait ni partit de ceux qui la voyait comme une bête sauvage ou qui avait peur d'elle.
Il n'y avait que deux loups qu'on considérait comme monstres pour vraiment se comprendre en ces terres. Ils n'était certainement pas un couple parfait. A vrai dire, elle ne savait même pas si il étaient un couple tout court..Mais elle s'assagissait un peu plus à la présence du bourreau. D'une certaine manière elle aurait même pu dire que certaine morsures étaient "tendres". Depuis quelques temps, elle mordait plus pour taquiner que pour réellement blesser. La plupart des loups aurait fuit la queue entre les pattes face à elle..Mais pas lui.
Alors qu'elle repensait un peu à lui, surveillant de son regard inquisiteur les éternelles bagarres de Vince et d'Alexis, veillant malgré tout à ce qu'ils ne se massacrent pas mutuellement. Elle balaya un peu le sol de sa queue, une mauvaise sensation traversant son échine sans qu'elle ne sache trop pourquoi. Elle tourna sa tête vers les tombes, les oreilles un peu plus méfiantes alors qu'elle vu une silhouette s'approcher d'eux. Elle ne sembla par reconnaître son odeur, alors par réflexe elle montre les crocs à l'individu qu'elle ne voyait pas encore. Les louveteaux quand à eux, comprirent rapidement ce signal. Et Akeba se réfugia la première dans la tanière familiale suivit de Vince et Alexis.
Elle regarda alors la silhouette se dessiner un peu plus, laissant un loup au regard éberlué face à elle. Un loup à apparence familière.
« Est-ce possible ? »
Marquant une seconde d’arrêt, son agressivité semblant laisser place à de l'incompréhension alors qu'elle reconnu un regard qu'on lui avait si souvent décris, elle secoua la tête, se mettant alors à gronder tandis que la température autour d'elle sembla augmenter de manière anormale. La fourrure gonflé, elle se releva, se postant devant sa tanière les babines retroussé.
Je ne sais pas à quoi tu joue avec ton pouvoir clanique. Mais je te conseille de quitter ce cimetière si tu ne veux pas que je t'écorche pour la maudite apparence que tu as osé prendre !
Dans son regard pouvait se lire une colère enfantine. Celle de la Anvie d'une autre époque. les fantômes n'existaient pas..Et elle avait souvent entendu parlé de pouvoir des claniques, elle était peut être sauvage mais pas bête. la seule chose qui semblait incohérente était de savoir pourquoi un de ces loups aurait eu plaisir à la tourmenter en sachant qu'il y risquait sa peau.
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 27/4/2020, 09:34
Zal
Des erreurs impardonnablesLa louve qui lui ressemblait trop pour que ça soit juste une coïncidence montra les crocs et grogna. Il semblait pourtant que c’était davantage une manière de le dissuader d’approcher qu’une manifestation de haine. Zal ne s’attendait pas à un accueil ordinaire de la part de celle qui était visiblement sa fille. Pourquoi ne réagissait-elle pas de manière plus prononcée à la vue de son père ? Il ne s’attendait à rien de courtois, mais une réaction normale était des plus étranges. Toujours un peu dérouté, il ne réagit pas sur le coup quand la jeune mère se leva, la fourrure gonflée et les babines retroussées pour venir se planter à l’entrée du mausolée, assez près de lui. Elle lança alors sans toutefois le lâcher des yeux.
« Je ne sais pas à quoi tu joue avec ton pouvoir clanique. Mais je te conseille de quitter ce cimetière si tu ne veux pas que je t'écorche pour la maudite apparence que tu as osé prendre ! »
(83/100 en mental [réaction]) Elle le prenait pour une illusion, le fruit du pouvoir d’un clanique. Avait-elle déjà vécu ça avant et associait son apparition à ça ? Il devait lui prouver qu’il n’était pas qu’une projection flou d’un individu ancien et dangereux. (100/100 en mental [perception]) Cette louve semblait bien remontée contre quelqu’un qui n’existait même pas. Il n’y avait personne dans l’ombre qui manipulait Zal comme sa marionnette, agitée pour lui faire peur. Un instant, il fut excédé par cette vision que le monde devait avoir de lui. N’était-il donc bon qu’à être un fantôme qui fait peur à tout le monde ?! Il mit une vive gifle à sa fille supposée. Vu son comportement avant, il risquait de le regretter. Aussitôt, il lui lança.
« Je ne suis pas qu’une vulgaire illusion ! Je ne m’attendais pas à un accueil chaleureux, mais montre au moins un brin plus de considération à ton père ! Je suis Zal et ce contact aura achevé de te prouver que je ne suis pas qu’une simple image. »
Le mâle beige aurait préféré que ce premier contact fut plus doux ou plutôt moins violent. Il répugnait à présent cette image de violence que véhiculait sa simple vue chez la plupart. Il n’avait plus grand-chose à voir avec le monstre qu’il fut lors de sa vie précédente. Pourquoi était-il revenu d’ailleurs ? Il ne savait toujours pas pourquoi les dieux lui avait fait don d’une nouvelle vie. (55/100 en mental [contrôle]) Zal soupira profondément pour se calmer avant de retrouver son calme. Il s’en voulut un peu de son geste. Sa fille risquait bien de lui sauter dessus et de l’attaquer à présent. Après tout, il était un solitaire attaquant une jeune mère. Être son père ne justifiait en rien cette interaction quand on savait qu’il ne savait même pas qu’il en avait eu lors de son retour à la vie. Sur un ton plus calme, presque doux, il reprit.
« Désolé pour ça. Je ne sais même pas si tu es vraiment ma fille. Atamagahen est ta mère, non ? Vit-elle toujours ? »
Si le solitaire préférait ne pas trop s’avancer sur leur lien de parenté, il paraissait pourtant très évident. La louve renégate serait certainement la mieux placée pour l’informer, enfin si elle ne lui arrachait pas la gorge avant qu’il ait le temps de parler. Peut-être que la jeune solitaire allait s’attaquer à lui d’ailleurs. Il se tint sur ses gardes, au cas où une réponse violente viendrait. Zal ne voulait pas se battre, il ne voulait plus pour être plus exact. Sa vie n’avait été que rancœur, violence et destruction. Il était las de tout ça et ne voulait pas recommencer. Ce simple coup qu’il avait mis à sa fille supposée pourrait déjà avoir provoqué beaucoup de dégâts.
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 29/4/2020, 21:44
Le crocs toujours dévoilé, son regard affrontant celui de l'illusion, elle resta posté devant la tanière attendant la réponse de son interlocuteur avant de lui sauter à la gorge. Ses épaisses griffes se plantèrent dans la terre meule. De la salive brûlante venant rosir les brins d'herbe au sol. L'illusion s'avança alors d'un coup vif, venant lui mettre une gifle en haussant le ton:
« Je ne suis pas qu’une vulgaire illusion ! Je ne m’attendais pas à un accueil chaleureux, mais montre au moins un brin plus de considération à ton père ! Je suis Zal et ce contact aura achevé de te prouver que je ne suis pas qu’une simple image. »
Anvie fut trop désorienté pour voir la gifle venir, elle l'encaissa. Ses pupilles s’écarquillant alors qu'elle posa une patte sur sa joue, se la griffant presque. Elle n'avait pas vraiment mal, mais elle commença à sentir doucement la colère se rependre dans ses veines. L'envahir toute entière alors que ses babines se relevèrent un nouvelle fois, lentement tandis que son "père" reprit la parole
« Désolé pour ça. Je ne sais même pas si tu es vraiment ma fille. Atamagahen est ta mère, non ? Vit-elle toujours ? »
Cette fois ce fut de trop. Solitaire ou clanique, père ou illusion..Elle laissa sa colère éclater, Hurlant alors tandis qu'elle le chargeât de toute ses forces
JE T'INTERDIT DE DIRE SON NOM !
Elle fit claquer ses dent dans un bruit sourd. le regard meurtrier tandis qu'elle regarda le présumé père qu'elle venait de pousser. Les louveteau derrière elle couinèrent tout en reculant au fond de la tanière mais Anvie n'en tena pas vraiment rigueur. Dans son esprit barbare, il n'y avait qu'elle, lui, et sa colère d'un autre passé. Elle s'élança alors une nouvelle fois, cherchant à le choper à la nuque, mais il l'esquiva en reculant vivement, chose qu'il l'enragea un peu plus.
REVIENT ICI ! QUE JE TE FASSE DISPARAÎTRE COMME LA TOMBE D'AVALONE !
Son poil était gonflé, elle secoua la tête, toujours focus sur son adversaire, révélant cette fois un regard vairon. En même pas un instant, tout les efforts qu'avait fait Rahawk depuis des semaines pour la pousser à son contrôler et à se mesurer venaient de voler en éclats.
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 29/4/2020, 23:02
Zal
Des erreurs impardonnablesZal devina facilement que son geste, qui était certes déplacé mais qui lui avait semblé légitime sur l’instant, avait lancé une vague de haine dans le corps de cette louve qui était très probablement sa fille. Celle-ci avait passé sa patte à l’endroit de la gifle, ses griffes crissant sur sa peau. Elle allait s’énerver, c’était certain. Il semblait même à l’ancien pyromane que le température avait un peu augmenté. Est-ce que ça venait d’elle ? Probablement un trait hérité de lui. Mais elle avait sans doute hérité d’un caractère explosif combinant le pire d’Atamagahen et de lui. D’un coup, la solitaire chargea le mâle beige en hurlant.
« JE T'INTERDIT DE DIRE SON NOM ! »
Une réaction pas si étonnante en somme. Il aurait dû s’y attendre. Ses descendants le haïssaient donc bien viscéralement. Comment établir un dialogue après avoir fait l’erreur de la mettre en colère ? Une erreur de plus, il n’était plus à ça près en vérité. Quel était le but de tout ceci ? Zal encaissa sa charge et recula de quelques pas. Il se tenait sur ses gardes à présent, ne doutant pas un instant que sa fille allait tenter de l’attaquer de manière plus poussée. Il ne devait pas se faire blesser, se serait laisser une trace signifiante et pouvoir être retrouvé plus facilement ensuite. Le mâle beige ignorait qui était le mâle derrière cette portée. Mais vu le tempérament explosif de la solitaire, ça ne devait pas être n’importe quel gringalet. Il ne fallait pas qu’il l’attaque, ça attirerait trop l’attention sur lui. Dire que la première interaction qu’il avait eu avec sa descendance fut de la frapper. Quel imbécile il faisait tiens ! Comme s’il n’avait pas déjà été assez détestable par le passé. Pouvait-il seulement rattraper la situation ? Ou ferait-il mieux de filer avant d’être amocher ? Il fallait qu’il essaie, au moins un peu plus. Le ramenant dans le présent, la solitaire tenta de lui sauter dessus. (31/100 en physique [esquive]) Elle était frontale, et prévisible dans son attaque. Zal fit un bond de côté et vers l’arrière pour mettre suffisamment de distance entre-eux et se laisser le temps de parler. Mais avant qu’il ait le temps d’en placer une, sa fille lui lança, non sans une haine farouche à son égard.
« REVIENT ICI ! QUE JE TE FASSE DISPARAÎTRE COMME LA TOMBE D'AVALONE ! »
(66/100 en mental [réaction]) Il eut un hoquet et une expression de dépit s’afficha sur son visage. Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait ça ? Était-ce une vengeance personnelle à son encontre ? Dans le fond, il le méritait un peu, non ? En d’autres temps, cela l’aurait mis hors de lui et l’aurait rendu fou furieux. Mais ce temps n’était plus et apprendre ça lui faisait juste de la peine. Même l’esprit de celle qu’il aimait avait été souillé, sa sépulture profanée à cause de lui et de ses actes. Sur un ton emprunt de désarroi, il énonça à mi-voix.
« Je suis désolé… Avalone… »
Même elle souffrait dans la mort à cause de lui. Son repos avait-il été troublé par cette violation ? Il devrait s’y rendre pour mettre les choses au clair, même s’il s’agissait de la dernière chose qu’il ferait. Mais pour l’heure, il devait essayer de faire entendre raison à sa fille. Il ne serait jamais le père dont elle avait certainement eu besoin à un moment. Il ne saurait pas racheter son impact sur leur vie car il avait commis des erreurs impardonnables. Il devait au moins essayer. (38/100 en mental [choix]) Il lui adressa sur un ton sérieux et dépourvu de tout ce qu’on pouvait lui associer de mauvais.
« Je t’en prie, écoute-moi ! Je ne suis pas venu te nuire ou t’attaquer. Je ne savais pas… Comment j’aurai pu savoir ? Si c’était à refaire je ferai des choix différents ! Ma haine m’a empêché d’avoir une famille ! »
Il marqua un arrêt, toujours prêt à éviter un autre assaut.
« J’ai eu tord, j’ai fais des conneries. Je viens pas demander pardon car je le mérite pas. Je veux juste savoir… Qui es-tu ? Comment as-tu vécu ? Pourquoi tu vis dans le Cimetière ? J’ignore pourquoi les dieux m’ont rendu la vie et encore moins combien de temps à passé. Ça fait quoi ? 4 ? 5 ans que je suis mort ?! Je ne cherche pas à faire le mal je veux juste… »
Il s’arrêta un instant.
« Je veux juste essayer de réparer… Même si c’est pas possible… »
Zal essayait de faire comprendre qu’il n’avait que de la bonne volonté à être devant sa fille aujourd’hui. Allait-elle le comprendre ? Ou se laisserait-elle aveugler par sa haine à son tour ? Il espérait que sa folie ne toucherait aucun de ses descendants. Il n’avait aucune envie que se schéma se répéta avec l’un d’eux. Il fixait sur elle un regard qui se voulait amical et dépourvu de méchanceté. Même si ces pupilles à la forme atypique le rendait effrayant, peut-être qu’un de ses descendants saurait y lire l’absence d’agressivité, bien que sa posture et son ton l’exprimait déjà. L’ancien pyromane restait cependant sur ses gardes. Il avait de nouveaux objectifs à présent. Il ne devait pas mourir ici.
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 18/5/2020, 21:36
Alors que la colère inondait les pensées de la jeune louve.Elle garda les crocs dévoilé, un pointe de satisfaction s'affichant sur son visage alors qu'elle vu le dépit de son paternel.
« Je suis désolé… Avalone… »
Ses oreilles se relevèrent à son ton plaintif. Si il était Zal. Il n'y avait aucune excuse, aucun pardon qui pourrait changer qui il l'était. Anvie avait souvent questionné sa mère sur le sujet lorsqu'elle était enfant. Et les réponses étaient toujours les même. C'était un fou, quelqu'un qu'on ne pouvait ni arrêter, ni rattraper. Quelqu'un que seule la mort libérerait.
« Je t’en prie, écoute-moi ! Je ne suis pas venu te nuire ou t’attaquer. Je ne savais pas… Comment j’aurai pu savoir ? Si c’était à refaire je ferai des choix différents ! Ma haine m’a empêché d’avoir une famille ! »
Exprimant un autre grognement, comme pour lui cracher sa colère au visage, elle le laissa toutefois continuer.
« J’ai eu tord, j’ai fais des conneries. Je viens pas demander pardon car je le mérite pas. Je veux juste savoir… Qui es-tu ? Comment as-tu vécu ? Pourquoi tu vis dans le Cimetière ? J’ignore pourquoi les dieux m’ont rendu la vie et encore moins combien de temps à passé. Ça fait quoi ? 4 ? 5 ans que je suis mort ?! Je ne cherche pas à faire le mal je veux juste… »
faisant un nom de la tête narquois, elle se dirigeât d'instinct devant sa tanière. Les muscles tendus, prêt à sauter et déchirer.
« Je veux juste essayer de réparer… Même si c’est pas possible… »
Cette fois, c'en fut de trop et elle éclata d'un rire emplit de d'ironie et de moqueries. Les dents toujours dévoilé, elle bomba la poitrine, s’avançant vers lui comme pour le tester. Si ce fantôme tentait quoi que ce soit, fuir ou attaquer. Elle le tuerait.
Je suis Anvie. La fossoyeuse. Fille d'Atamagahen et du loup qui se sera efforcé de pourrir mon existence avant même ma naissance.
Sa queue balaya l'air d'un air agacé, tournant au tour de lui tel un prédateur. Si la colère d'Anvie coulait toujours dans ses veine. Et même si elle se doutait bien que ce loup en face d'elle était soit une illusion, soit un mauvais tour des dieux. Il restait Zal. Et il restait ce loup qu'elle avait rêve toute sa vie de punir pour avoir existé.
C'est donc à ça que tu ressembles ? Toi le tyran, le meurtrier... Le violeur ? elle rigola l'air toujours aussi aussi mauvais Que cherches tu ? tu souhaites ma pitié Zal ? Es tu donc venu espérer la rédemption avec 6 ans de retard ? ou est ce encore la folie qui martèle ce petit crane que j'ai toujours rêvé d’éclater ?
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 18/5/2020, 23:23
Zal
Des erreurs impardonnablesZal observait sa descendante, attentif à un signe d’offensive de sa part. Une de plus et il battrait en retraite loin de ce secteur et n’y remettrait plus les pattes. D’autant que le solitaire qui s’était entiché de sa fille ne devait pas être n’importe qui vu le caractère de la femelle. L’ancien pyromane avait eu son lot d’effusions de sang. Le combat et la colère n’étaient plus que de vieux démons vaincus pour lui. Mais il ne se laisserait pas tuer pour autant, pas encore. Les dieux lui avaient sans doute rendu la vie dans un but précis. Mais lequel ? C’était difficile à dire et cette louve ne l’aiderait probablement pas beaucoup à avancer sur ce point. Sa fille grognait toujours, crocs découverts, sa replaçant à l’entrée de sa tanière. Comme si Zal s’attaquerait à des louveteaux inoffensifs. L’avait-il fait par le passé ? Peut-être… Cela ne lui rappelait pas grand-chose… Ce long flottement dans les limbes de la mort avait certainement détérioré certains de ses souvenirs. À cet instant, pour rien au monde il ne toucherait ces boules de poils, entre autre car ils étaient ses petits enfants. Mais la mère n’avait pas l’air de le comprendre, éclatant d’un rire moqueur et arborant une attitude narquoise. Elle se moquait de lui, de ce qui restait de lui. Qu’était-il devenu ? Le mâle beige ne saurait plus se définir lui-même. Il était presque un esprit d’un autre temps, un souvenir, un revenant. Il n’avait plus le comportement qu’il avait eu de son vivant, aussi il ne restait plus que l’image de ce qu’il était. Un monstre sanguinaire et fou qui tuait tout ce qui se dressait sur sa route. Quelle image il avait laissé dans l’histoire de ce monde. La solitaire s’avança vers lui en riant, les crocs toujours dévoilés, semblant vouloir tester sa réaction. Si elle voulait le tuer, elle aurait probablement attaquer de manière similaire à quelques instants plus tôt. Zal resta sur ses gardes, suivant le mouvement de sa descendante et se réorientant souvent pour être en mesure d’éviter un assaut. Mais il ne prit pas la fuite. Ce n’était probablement pas une bonne idée de poursuivre. Un flot de haine émanait de sa fille. Elle voulait sa mort depuis toujours, le voir vivant devait être une aubaine pour ce rejet qu’elle lui vouait sans doute depuis l’enfance. Atamagahen n’avait certainement pas été tendre en parlant de lui et c’était justifié. Après un moment de flottement uniquement animé par les grognements de sa fille, celle-ci prit la parole, déversant sa haine.
« Je suis Anvie. La fossoyeuse. Fille d'Atamagahen et du loup qui se sera efforcé de pourrir mon existence avant même ma naissance. »
Anvie était son nom. Elle aidait cet ancêtre qu’est le Faucheur ? Curieuse vocation. Mais si leur mère les avait élevé ici, ce n’était pas si étonnant. À moins qu’elle soit l’unique survivant de la portée, ou le seul petit ? Zal ne pourrait sans doute pas obtenir le moindre éclaircissement à ce sujet de la part de la solitaire. Elle confirmait être bien la fille de la renégate de l’Eau. La description qui suivait lui étant certainement attribué. L’intéressé ne répondit rien, conservant sa posture ouverte bien que prêt à se défendre au besoin. S’il ne voulait plus se battre, l’ancien pyromane était loin d’être vulnérable. Une lutte rapprochée avec une solitaire ayant appris à se battre avec une mère assassin était cependant peu souhaitable. Il ne devait pas mourir ici. Agitant la queue d’un air rageur, la voix grondante de sa fille résonna de nouveau.
« C'est donc à ça que tu ressembles ? Toi le tyran, le meurtrier... Le violeur ? Que cherches tu ? tu souhaites ma pitié Zal ? Es tu donc venu espérer la rédemption avec 6 ans de retard ? ou est ce encore la folie qui martèle ce petit crane que j'ai toujours rêvé d’éclater ? »
De ce qu’il était avant Zal n’en avait plus que l’air. Rien de ce qui le constituait n’était comme avant, à part son apparence physique. Il n’était pas certain lui-même de ce qu’il cherchait. Pourquoi s’encombrer de faux-semblant de toutes façon ? Il ne reverrait sans doute jamais Anvie après leur échange vu comme s’était parti. Ou alors, il viendrait la trouver pour la laisser assouvir sa haine sur lui. (12/100 en mental [contrôle]) La dernière partie le fit tiquer, mais cela ne fut pas perceptible. Il n’était plus fou à lier comme il l’était avant sa mort. Il avait acquis une lucidité qui le troublait encore parfois. L’ancien pyromane avait pris conscience des actes qu’il avait commis et compris le caractère irréparable de tout ce qu’il avait causé. Mais, dans ce cas, pourquoi les dieux l’avaient-ils ramené ? Était-ce une vaste farce de leur part ? N’était-il destiné qu’à être l’exutoire d’un individu ayant souffert à cause de lui ? Non, il devait y avoir plus que ça. Sans perdre son sang-froid, il prit la parole à son tour.
« Je n’ai plus que l’aspect du monstre que j’ai été. Ses yeux inspirent encore la terreur dans les cœurs, mais je ne cherche plus à être ça. Je ne cherche la pitié de personne. Je t’ai dis que je ne la méritais pas de toute façon. Je cherche un but à cette vie qui m’a été donnée par les dieux. La folie m’a quitté quelques temps après ma mort. »
Il marqua un arrêt, repensant à cet endroit dans lequel il avait perdu la notion du temps, de l’espace et même de son propre corps.
« J’ai flotté dans un vide insondable, seul, pendant une durée que je ne saurai pas mesurer. J’ai eu tout le temps de réfléchir et de prendre conscience du mal que j’avais causé. Je ne peux pas revenir en arrière. Alors pourquoi on m’aurait rendu la vie ? Pour que le premier venu me tue de nouveau ? Je doute que les dieux perdent autant d’énergie pour si peu. »
Il cessa de parler quelques instants, gardant son attention fixée sur les mouvements d’Anvie pour ne pas perdre le fil et se faire surprendre.
« J’ai vite compris qu’Atamagahen avait péri d’une façon ou d’une autre. J’ai cherché une trace quelconque et j’ai fini par sentir une odeur qui me semblait familière par ici. J’ai senti l’air de famille entre-nous. Ta vie a certainement été atroce et c’est pour ça que tu me haïs tellement. J’en suis désolé, si c’était à refaire il en serait autrement. Mais ma parole a peu de valeur à tes yeux. Si tu ne souhaites pas discuter, alors je m’en irai et tu n’auras plus à supporter ma vue. »
Un autre silence passa.
« Je cherche avant tout des réponses. Si tu n’as aucune piste pour moi et me haït, alors laisse-moi seul avec mes considérations de mort-vivants. Je ne sais même pas si je suis plus qu’un suppôt de Pandore dans mon état actuel. »
Zal se sentait si vide. L’absence de besoins naturels et cette sensation que le temps défile rapidement n’aidaient pas. Il ne vivait pas vraiment, il n’était pas vraiment mort. L’ancien pyromane était quelque part entre les deux. Le Faucheur ne semblait pas être dans le coin. Pour une fois qu’il aurait eu une vraie raison de s’adresser au Gardien des Morts, celui-ci était absent. Si Anvie n’avait rien à lui dire, il n’avait qu’à partir. Mais il avait l’intuition qu’amorcer une fuite face à elle ne ferait que provoquer une agression de sa part vu son comportement. Il devait attendre un apaisement ou un désintérêt de sa part. Mais il ne semblait pas possible que l’un ou l’autre puisse arriver dans l’immédiat.
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 10/6/2020, 15:10
Le poitrail bombé, fière, même face au monstre de son passé. Le regard froid et mauvais. Anvie jaugea toutefois le loup en face d'elle. Il était Zal mais n'avait rien des légendes de son enfance. Pour être honnête, il ressemblait plus à de ces fous qui s'aventuraient au cimetière en espérant que ce lieu donnerait une réponse mystique au pourquoi de leur existence.
« Je n’ai plus que l’aspect du monstre que j’ai été. Ses yeux inspirent encore la terreur dans les cœurs, mais je ne cherche plus à être ça. Je ne cherche la pitié de personne. Je t’ai dis que je ne la méritais pas de toute façon. Je cherche un but à cette vie qui m’a été donnée par les dieux. La folie m’a quitté quelques temps après ma mort. »
Continuant de maintenir son regard, elle calma toutefois ses grognements, se léchant un peu la truffe d'un air agacé. Anvie garda les oreilles en avant, attentive. Si ce loup n'avait régit à aucune de ses piques, même sur Avalone. Soit il n'était pas Zal, soit il avait bel et bien changé.
Encore une fois, elle chercha à réfléchir pourquoi un clanique souhaiterait la tourmenter. Est ce qu'il y avait vraiment un but à cela ? Elle n'arrivait pas vraiment à accepter l'idée que les dieux étaient assez fou pour ramener tel loup des griffes de la mort alors que tant de ses semblables mourraient de manière injuste.
« J’ai flotté dans un vide insondable, seul, pendant une durée que je ne saurai pas mesurer. J’ai eu tout le temps de réfléchir et de prendre conscience du mal que j’avais causé. Je ne peux pas revenir en arrière. Alors pourquoi on m’aurait rendu la vie ? Pour que le premier venu me tue de nouveau ? Je doute que les dieux perdent autant d’énergie pour si peu. »
Forcée malgré elle d'acquiescer à cette idée, elle s'efforça de garder son calme. le laissant alors continuer:
« J’ai vite compris qu’Atamagahen avait péri d’une façon ou d’une autre. J’ai cherché une trace quelconque et j’ai fini par sentir une odeur qui me semblait familière par ici. J’ai senti l’air de famille entre-nous. Ta vie a certainement été atroce et c’est pour ça que tu me haïs tellement. J’en suis désolé, si c’était à refaire il en serait autrement. Mais ma parole a peu de valeur à tes yeux. Si tu ne souhaites pas discuter, alors je m’en irai et tu n’auras plus à supporter ma vue. »
Fermant les yeux, en poussant un long soupir alors qu'il évoqua à la fois sa mère. Et qu'il appuya sur l’évidence de l'horreur qu'avait été son enfance. Anvie essaya de rester de marbre. Elle n'avait jamais eut d'amis, jamais vraiment eut de vrai famille comme on pouvait l'entendre, ou de chance de pouvoir un jour s'approcher des clans sans risquer la mort. Tout ça était de la faute de Zal...Mais il devait certainement le savoir sans qu'elle ai besoin de lui dire.
« Je cherche avant tout des réponses. Si tu n’as aucune piste pour moi et me haït, alors laisse-moi seul avec mes considérations de mort-vivants. Je ne sais même pas si je suis plus qu’un suppôt de Pandore dans mon état actuel. »
Anvie rouvrit les yeux à cette phrase. L'air froid mais un peu plus calme, elle se coucha alors sans quitter son père du regard. Croisant ses antérieurs comme pour signifier une trêve. Elle étira alors un sourire mauvais
Si tu es vraiment Zal. Alors sache que je te détesterais à jamais, mort ou non. Je me fiche bien de tes états d'âme ou de ta souffrance de mort vivant. Tout comme tu n'as jamais vraiment pu être là quand je souffrais également elle eut un sourire ironique, continuant alors C'est de bonne guerre mon cher père. Toutefois je dois bien admettre que certaines questions m'intriguent
Elle essaya de cacher un peu de l'émotion dans son regard, ajoutant alors:
Qui était ma mère pour toi ? Comment vous êtes vous connu ? Pourquoi est ce qu'elle t'as suivit ?
Si Anvie ne pourrait plus jamais parler avec sa mère. Il était le seul à pouvoir un jour lui expliquer les raisons d'une telle destinée. Ces choix qu'on ne lui avait jamais vraiment expliqué.
Si tu réponds à mes questions alors je répondrais aux tiennes
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 10/6/2020, 19:56
Zal
Des erreurs impardonnablesÀ mesure qu’il parlait, Zal remarqua qu’Anvie cessait de grogner. Si elle semblait toujours agacée, elle paraissait moins agressive à mesure qu’il développait. La grise ne le lâchait cependant pas du regard, réagissant occasionnellement aux paroles de l’ancien pyromane. Elle opina face au constat que son retour à la vie était des plus bizarres considérant son passé. Elle ferma les yeux et soupira lourdement quand il mentionna l’impact qu’il avait eu sur sa vie sans jamais l’avoir connu. La Fossoyeuse rouvrit les yeux à la dernière phrase du mâle beige alors qu’il se comparait à un mort-vivant de Pandore. Sans doute citer ce genre d’éléments qui commençaient à dater la poussait à croire qu’il n’était pas qu’une farce ou une copie de ce que Zal fut. Anvie fit ensuite quelque chose que Zal avait presque cessé d’espérer voir : elle se coucha en croisant les antérieures. Malgré cet air froid tout typique de sa génitrice, elle ne paraissait plus irradier d’agressivité. Sans s’approcher, l’ancien pyromane se coucha également sur le ventre pour ne pas qu’elle puisse se sentir en position de faiblesse. Sa fille afficha un sourire mauvais alors qu’elle prit la parole à son tour.
« Si tu es vraiment Zal. Alors sache que je te détesterais à jamais, mort ou non. Je me fiche bien de tes états d'âme ou de ta souffrance de mort vivant. Tout comme tu n'as jamais vraiment pu être là quand je souffrais également. C'est de bonne guerre mon cher père. Toutefois je dois bien admettre que certaines questions m'intriguent »
Le solitaire eut un demi-sourire un brin amusé. Sur ce plan, elle était pareille à Atamagahen : franche et tranchante dans ses propos. S’il y avait eu plus d’un petit, celle-ci était sans doute la plus proche de sa mère en terme de tempérament. Ces dires n’atteignirent pas vraiment Zal. Il savait qu’elle le haïssait et qu’elle s’en fichait un peu de se qu’il pouvait bien penser. Au moins, un dialogue semblait se mettre en place. Sans doute que la fille n’avait pas pu obtenir toute les réponses de sa mère. Maintenant qu’elle tenait son père, elle avait certainement des questions à lui poser. Ce fut directement illustré alors qu’il y songeait pendant qu’Anvie parlait. Elle avait des choses à lui demander. Ses interrogations ne tardèrent pas.
« Qui était ma mère pour toi ? Comment vous êtes vous connu ? Pourquoi est ce qu'elle t'as suivit ? »
Voilà des questions qui n’étaient pas simples à répondre brièvement. Alors qu’il réfléchissait, sa fille ajouta.
« Si tu réponds à mes questions alors je répondrais aux tiennes »
Elle acceptait donc de lui donner certaines informations en échange. Soit, il opina avant de répondre, arborant un mince sourire.
« On peut te reconnaître le ton tranchant de ta mère. »
Après un bref silence, il entama sa première réponse.
« Au départ, Atamagahen était un outil, un moyen d’arriver à mes fins. Mais, quand les Anarchistes se sont dispersés et qu’il ne restait plus que nous, elle est devenue ma seule alliée fiable. C’était tout relatif bien sûr, je la savais fourbe. J’ignorais jusqu’à quel point je pouvait lui faire confiance. Mais elle était la seule avec laquelle je pouvais parler en toute franchise car elle avait autant mauvaise réputation que moi quand j’ai pris la place d’Alpha du Feu. Malgré ce beau titre, je n’avais qu’elle comme soutien avéré et bien peu de pouvoir sur le clan. Je vivais car mon pouvoir faisait peur à ceux qui étaient contre moi. Mais je n’aurai jamais pu mené le Feu à détruire la Terre comme j’en ai rêvé. Je n’étais qu’un faux leader fou à lier qui a fini par se faire abattre. Atamagahen était la seule qui semblait comprendre un minimum ma situation. Mais je sais bien qu’elle me haïssait au moins autant que toi de son vivant. »
Il laissa passer un silence avant de répondre à la seconde question d’Anvie.
« Quand j’ai rencontré Atamagahen à l’Oasis Doushite, j’ai su à qui j’avais à faire. J’étais déjà un criminel à l’époque et elle une des assassins les plus craints de la région. Or nous avions un point commun : Nous détestions ce monde dans lequel nous vivions. Notre rencontre était une situation tendue. Nous étions deux extrêmes, mais nous nous attirions mutuellement. Elle jouait avec moi et je jouait avec elle. Un jeu de séduction dangereux mais auquel nous avons pris du plaisir pendant longtemps. Ce jour-là, elle a accepté de rejoindre les Anarchistes pour que nous puissions détruire ce monde ensemble. »
Il n’avait pas besoin d’en dire davantage. Évidement la suite des événements avait mené les deux parias à se livrer à un jeu mixant menace, séduction et violence. Cette spirale titillera le désir de Zal pendant des années jusqu’à ce que, en désespoir de cause, il prenne ce qu’il avait convoité pendant des années. Il avait dû le faire dans la violence, mais au fond, leur relation n’avait-elle pas été fondée sur ce principe ? Avec des si, on refaisait le monde. Il ferait sans doute autrement s’il en avait l’occasion. Mais est-ce que la finalité serait plus reluisante ? Peut-être pas. Il n’irait pas mentionné cet événement, à moins qu’Anvie ne lui demande et il douta que cela arriva. Zal avait répondu aux questions de sa fille, c’était son tour à présent. Pointant les oreilles en avant, il posa le même nombre de question.
« As-tu des frères et sœurs ? Sont-ils dans la région ? Qui est le père de ces louveteaux ? »
Le pyromane avait la sensation qu’il n’allait pas beaucoup aimé la troisième réponse. Il n’en était pas certain car il les avait à peine aperçu, mais une crête sur un louveteau… Ça ne pouvait pas venir de n’importe qui. Est-ce que Gothic avait eu des gosses dont l’un d’eux aurait été capable de fricoter avec sa fille ? Le monde avait une bien curieuse manière de rapprocher de vieux ennemis. Du moins, le loup beige s’estimait être un ennemi du vieux cendré. Peut-être que ce n’était pas réciproque ? Si un loup devait lui ôter la vie de nouveau, il serait un juste retour des choses que ça soit lui. Après tout, rien ne serait arrivé s’il avait décidé de le tuer en même temps qu’Avalone plutôt que de le laisser vivre. L’ancien pyromane attendait aussi avec intérêt les réponses concernant l’existence d’autres descendants. Aurait-il la moindre chance de leur parler ? C’était déjà un exploit qu’il ait pu mettre en place le dialogue avec une jeune louve qui avait tiré beaucoup d’Atamagahen mais sans son vécu. Celui-ci qui avait rendu leurs personnalités compatibles d’une manière sordide à l’époque. Il se demandait aussi si leur union forcée avait donné naissance à un fou qui serait à présent en liberté. Son instabilité s’était peut-être transmise d’une façon ou d’une autre. Il devrait prévenir le ou la concerner avant que sa vie ne bascule comme la sienne.
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 17/6/2020, 20:34
Alors qu'elle sembla décerner un sourire sur le visage de son paternel, les oreilles de la louve tiquèrent de colère mais elle essaya de se refréner. de contrôler un peu de la bête sauvage qui régnait en elle.
« On peut te reconnaître le ton tranchant de ta mère. »
A cette remarque la louve ne lâcha ni un sourire, ni un rire. Ce n'était pas parce quelle acceptait de parler qu'elle appréciait pour autant de l'entendre les comparer, comme un père aimant aurait pu le faire.
« Au départ, Atamagahen était un outil, un moyen d’arriver à mes fins. Mais, quand les Anarchistes se sont dispersés et qu’il ne restait plus que nous, elle est devenue ma seule alliée fiable. C’était tout relatif bien sûr, je la savais fourbe. J’ignorais jusqu’à quel point je pouvait lui faire confiance. Mais elle était la seule avec laquelle je pouvais parler en toute franchise car elle avait autant mauvaise réputation que moi quand j’ai pris la place d’Alpha du Feu. Malgré ce beau titre, je n’avais qu’elle comme soutien avéré et bien peu de pouvoir sur le clan. Je vivais car mon pouvoir faisait peur à ceux qui étaient contre moi. Mais je n’aurai jamais pu mené le Feu à détruire la Terre comme j’en ai rêvé. Je n’étais qu’un faux leader fou à lier qui a fini par se faire abattre. Atamagahen était la seule qui semblait comprendre un minimum ma situation. Mais je sais bien qu’elle me haïssait au moins autant que toi de son vivant. »
Il marqua une courte pause avant de continuer. Anvie semblant alors l'écouter avec attention.
« Quand j’ai rencontré Atamagahen à l’Oasis Doushite, j’ai su à qui j’avais à faire. J’étais déjà un criminel à l’époque et elle une des assassins les plus craints de la région. Or nous avions un point commun : Nous détestions ce monde dans lequel nous vivions. Notre rencontre était une situation tendue. Nous étions deux extrêmes, mais nous nous attirions mutuellement. Elle jouait avec moi et je jouait avec elle. Un jeu de séduction dangereux mais auquel nous avons pris du plaisir pendant longtemps. Ce jour-là, elle a accepté de rejoindre les Anarchistes pour que nous puissions détruire ce monde ensemble. »
Alors que zal continua et malgré la curiosité qui l'envahissait. Un sentiment désagréable de colère stagnait dans ses entrailles. En partit à cause des cachotteries de sa mère.. Mais surtout alors qu'elle entendit son père plus ou moins bien parler d'elle. Sa mère était la seule personne qu'il voyait comme alliée ? Décidément, il avait une bien drôle de façon de les traiter. Un peu amère et sans forcement qu'elle s'en rende compte, elle lâcha à voix haute dans un sourire un peu salé.
La seule qui semblait comprendre ta situation. oh je vois, c'est pour ça que tu l'as violé ? n'est ce pas, père ?
Secouant la tête pour essayer de reprendre contrôle d'elle, évitant que sa fourrure se dresse sur son échine, elle écouta à son tour les questions de Zal. Bien qu'elle n'avait pas spécialement envie d'y répondre. Une promesse était une promesse, et aussi brute que Anvie pouvait l'être, elle n'avait qu'une seule parole.
« As-tu des frères et sœurs ? Sont-ils dans la région ? Qui est le père de ces louveteaux ? »
Doucement, elle tourna alors la tête vers sa tanière, là où se tenait caché ses louveteaux. Reportant par la suite son regard vers le loup beige, elle lui répondit d'un ton assez froid, presque neutre.
J'ai deux frère, Rakah et Zackary mais cela fait longtemps qu'il sont partit de ces terres. Quand à mon mâle, il se nomme Rahawk mais je ne te conseille pas de chercher à lui rendre visite
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Sujet: Re: Des erreurs impardonnables [PV. Anvie] 20/6/2020, 17:54
Zal
Des erreurs impardonnablesAnvie ne put visiblement contenir une réplique avant que Zal ne pose ses questions.
« La seule qui semblait comprendre ta situation. oh je vois, c'est pour ça que tu l'as violé ? n'est ce pas, père ? »
Évidement, Atamagahen lui avait présenté la situation sous cet angle. À cet instant, le pyromane avait su qu’il avait perdu son unique soutien. Il se devait de donner un peu de contexte à ce sujet, même si sa fille n’en aurait sans doute rien à faire. Il la laissa tout de même répondre à ses questions dans un premier temps.
« J'ai deux frère, Rakah et Zackary mais cela fait longtemps qu'il sont partit de ces terres. Quand à mon mâle, il se nomme Rahawk mais je ne te conseille pas de chercher à lui rendre visite »
Il y en avait donc deux autres. C’était bon à savoir, même s’ils n’étaient plus dans la région. Peut-être qu’il pourrait tenter de les retrouver ? Non, ça serait certainement une perte du temps qui lui était accordé par les divins. Rahawk… Il se souviendrait de ce nom.
« J’avais bien compris qu’il n’était pas commode à l’instant où je l’ai senti. Il émane de lui une aura de danger. Je suppose que pour s’enticher de la fille d’un psychopathe et d’une paria il fallait bien ça. »
Il ferma les yeux un instant avant de les rouvrir pour ajouter.
« Par rapport à ce que tu as dis juste avant. Oui, j’ai violé Atamagahen, ce qui a mené à votre conception. Ta mère me tenait en laisse en me promettant un allié depuis longtemps. Mais j’ai fini par accepter que ce n’était qu’un mensonge alors j’ai décidé de prendre son corps que je convoitais depuis des années. Ce petit jeu avait assez duré pour moi et ta mère ne semblait pas vouloir y mettre un terme. Je l’ai fais moi-même. Alors j’ai su que j’avais perdu. J’ai eu raison car je suis mort à peine quelques semaines plus tard sans même avoir su qu’elle était gestante. Ta mère avait déjà pris la fuite en sentant ma fin approcher. »
Zal soupira légèrement avant de reprendre.
« Tu n’en auras sans doute rien à faire. Mais si j’ai vécu une vie de haine, c’est parce que ce monde m’a tout pris. Il m’a pris ma louve et ma future famille. À l’époque de Pandore, j’ai voulu faire ma vie en solitaire avec Avalone. Mais un raid de la Terre nous a croisé et ils l’ont tué tout en me laissant en vie. Suite à ça, j’ai décidé de détruire ce monde qui avait été injuste en m’arrachant tout ce que je voulais. J’aurai aimé avoir une vraie famille avec Atamagahen. Nous aurions pu partir loin et vivre tranquilles. Mais les choses n’ont pas été ainsi. »
Il se releva doucement pour ne pas avoir l’air menaçant.
« C’est le destin j’imagine. Jamais je n’aurai accès à ce bonheur-là. Je m’y suis fait suite à ma mort, d’où mon absence de folie à présent. »
Zal se détourna.
« Merci pour tes réponses et pour ta patience face au monstre que je suis à tes yeux. Tu n’auras pas besoin de prendre sur toi de nouveau car je m’arrangerai pour ne plus te croiser. »
L’ancien pyromane se mit en route. Il avait besoin de réfléchir à quoi faire ensuite. S’il trouvait une piste de ses descendants à l’extrême Nord du territoire, alors peut-être qu’il chercherait à les retrouver. Sinon, il irait simplement à la tombe d’Avalone.