Bonjour/Bonsoir.
Pour l'instant, nous n’acceptons pas les nouvelles inscriptions. Le forum est en stand by : nous réfléchissons à le relancer en le transformant peut-être en serveur Discord RP. Ainsi, le forum deviendrait uniquement un support au jeu.
Si vous êtes un ancien membre passant par là : merci d'être un jour, venu jouer avec nous !
Les élémenloups
Bonjour/Bonsoir.
Pour l'instant, nous n’acceptons pas les nouvelles inscriptions. Le forum est en stand by : nous réfléchissons à le relancer en le transformant peut-être en serveur Discord RP. Ainsi, le forum deviendrait uniquement un support au jeu.
Si vous êtes un ancien membre passant par là : merci d'être un jour, venu jouer avec nous !
PROFILMessages : 2760 Date d'inscription : 16/08/2018
Points : 4491
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 18/12/2018, 18:19
-Okazeh-
Alors qu'Okazeh avait activé son pouvoir, elle aperçu le regard d'Ades. Un regard fou, un regard plein de vengeance, de soif de destruction, d'envie de douleur. La noble s'était pétrifiée sur place, mais n'avait pas relâché la pression de son pouvoir. Bientôt, des hurlements de douleurs et de plaisir se firent entendre. Le cavalier adorait ça. Okazeh eut une grimace de dégout. Il était un monstre.
Soudain, un hurlement au loin retentit. Okazeh eut un frisson : qu'est-ce qu'il allait se passer encore ? Ce bruit n'était assurément pas lupin. Aslan, le dos dégoulinant de sang, cria aux loups de se reculer. Okazeh fit quelques pas vers l'arrière, diminuant la puissance de sa tornade. Elle n'allait pas pouvoir tenir très longtemps encore. Alors qu'elle serrait les dents pour essayer de contenir le cavalier, elle sentit un grand mouvement d'air tout autour d'elle. Paniquée, elle leva la tête.
Au dessus d'elle, un dragon.
Elle ouvrit grand les yeux et la gueule, relâchant encore son pouvoir autour d'Ades. Elle sentait son coeur palpiter, battre anarchiquement.
Un dragon !
Sur son dos, une forme lupine était perchée. Son cerveau en ébullition tira la conclusion que si Aslan connaissait l'origine du bruit, alors le dragon était de leur côté. Elle eut un sourire. La situation s'était renversée. Le dragon cependant semblait agité, très agité. Il cracha un jet de glace, qui immobilisé Ades et toucha Aslan. Okazeh perdit pied face à la situation et recula, épuisée. Elle avait utilisé toute son énergie pour maintenir la tornade, et cela n'avait pas suffit. Pas du tout.
Le monde autour d'elle n'était que chaos. Les loups couraient, hurlaient. Elle aperçut du coin de l'oeil Triss, gisant au sol. Plus loin, elle vit le cadavre de Quoltzec. Plus loin, Ware, gravement blessé. Elle sentit son souffle s'emballer alors que la panique la submergeait. Devant elle, elle pouvait voir le combat entre les deux mâles, impressionnant. Le sang giclait autour d'eux alors qu'ils se battaient pour leur vie. Et la louve ailée ne pouvait rien faire. Elle était paralysée.
Le dragon était parti, mais bientôt une autre forme gigantesque le remplaça. Okazeh avait complètement perdu pied avec la réalité : était-elle en train d'halluciner ? La forme dorée, miroitante, avait prit le cavalier dans ses serres. Il semblait parler, d'une voix ancestrale, du fond des temps. La louve ne comprit pas ses paroles, mais lorsqu'il commença à démembrer le cavalier, elle hurla. Enfin elle cru hurler. Seul un gémissement terrifié sorti de sa gueule. Le sang du monstre se déversait par grand flots devant elle, éclaboussant tout, recouvrant tout d'une couche ocre et sale. Puis, l'entité arracha son coeur. Aussi simplement que ça. Il laissa retomber le corps sans vie du cavalier qui avait pris tant de vies, et s'arrêta un instant. Il se tourna vers Triss, et Okazeh entendit résonner ses mots. Vis.
Le combat était terminé.
Un silence ouaté tombait sur le champ de bataille.
Les oreilles d'Okazeh sifflaient. Ses pattes tremblaient de mouvements violents et incontrolables. Elle fixait le cadavre sans vie d'Ades, le plus grand criminel des terres d'EL. Il était mort. La mort avait été vaincue.
Okazeh regarda autour d'elle, puis réalisa qu'autour d'elle des loups étaient tombés. Blessés. Il fallait qu'elle donne l'alerte, qu'elle appelle des médecins.
Elle bougea une de ses pattes, lentement. Le monde tournait autour d'elle, mais elle avait un devoir. Une fois mise en mouvement, c'était plus facile. Elle se mit à marcher, puis à trotter, enfin à galoper vers le point de rendez-vous. Sa respiration anarchique lui faisait tourner la tête, mais elle continuait. Après ce qui lui sembla être une fraction de seconde, elle arriva au point de rendez vous. Elle se campa sur ses pattes tremblantes, et hurla le signal.
" Akui est vaincu ! Blessés multiples, médecins "
Elle n'avait pas eu la force de construire plus sa phrase. Une fois le cri terminé, elle baissa lentement la tête en tremblant. Puis, ses pattes se dérobèrent sous elle et elle s'affaissa alors qu'un voile noir tomba sur ses yeux.
hrp:
Okazeh restera inconsciente quelques minutes à peine, c'est juste une sorte de malaise vagal. Elle se réveillera au prochain tour.
Idryss ! Ce que tu vois est faux ! Ce cavalier a un pouvoir d'illusion, Fralëth a du être prise au piège, libère toi de son emprise !
Elle avait tourné la tête à son nom. C'était Aslan. Ainsi, ce n'était pas Médée et le reste de sa famille n'était pas mort. Du moins, elle espérait que ce fait était bien dans l'illusion. Elle ferma les yeux et se répéta plusieurs fois que c'était faux. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, c'est Adès qu'elle vit cette fois contre le rocher. Elle hocha la tête.
Elle voulut se lancer à l'attaque, mais Aslan s'était jeté sur le cavalier. Tout les deux se livrèrent à un échange de coups de crocs et de griffes. Elle observa le campement, ne sachant quoi faire. Ware observait le combat entre les deux. L'une de ses pattes avant était levée, celle-ci devait être cassée vu l'angle quelque peu douteux. Elle vit qu'Okazeh trainait Triss en dehors du champ de bataille, vers la tanière d'un médecin probablement ou juste beaucoup plus loin. Sa cheffe d'armée était inconsciente et son ventre était couleur sang. Elle posa les yeux sur Quoltzec, inconscient lui aussi. Probablement mort, car personne ne tirait son corps.
Tandis qu'elle avait posé les yeux sur le bêta, le corps bougea comme s'il convulsait. Idryss accourus vers le bêta, mais s'arrêta après plusieurs mètres en voyant ses ailes d'or briller et... fondre ! L'or liquide se répandit sur le corps et le sol, des petites bulles se formèrent même. Soudain, la flaque d'or et les pierres précieuses des ailes s'élevèrent dans l'air. Quelque chose de translucide jaillit du corps. Une chose énorme s'élevant. Un serpent ou un dragon muni de plumes. Les ailes et plumes d'or de Quoltzec étaient à présent sur cet être. L'apparence fut plus concrète, dévoilant un corps doré changeant de couleur suivant le soleil. La cornue fut bouche-bée et se contenta de regarder cet être en colère.
L'être donna un puissant coup d'ailes, dégageant les autres d'Adès. Idryss s'accroupit face à cette bourrasque. Ensuite, elle vit le cavalier être pris à la gorge et soulevait jusqu'à hauteur de la gueule reptilienne. Bien que les paroles furent confus et étrangères, Idryss réussit à comprendre un peu ce qu'il lui dit. Le cavalier fut démembré avec une lenteur calculé. Les membres s’écrasèrent au sol, tout comme le sang qui coula de son corps. Le spectacle était macabre, accentué par le bruit des os et de la chaire se déchirant et du sang éclaboussant. Puis, il termina le cavalier en lui ouvrant la poitrine et en arrachant son cœur qu'il avala. L'être lâcha le reste du cadavre en pièces et se tourna vers Triss avant de disparaître. Tout fut calme. Un calme sinistre et étonnant. Personne ne savait ce qu'il venait de se passer et personne n'avait compris. En tout cas, le cavalier est mort.
Idryss n'avait servi à rien... Elle grogna de frustration. Elle pensait pouvoir tuer le cavalier avec l'aide de Fralëth, mais le pouvoir de l'adepte avait fait voir une chose horrifiante à sa dragonne. Néanmoins, Adès s'était pris le souffle glacial et le coup de queue. Ce ne fut pas un échec total, bien que ce ne se soit pas du tout passé comme prévu. Elle allait sans doute se faire passer un savon par Ware et Aslan et peut-être les membres de sa famille aussi.... Mais ce n'était pas sa faute si le pouvoir du cavalier avait eut cette action.
--------------------
Hydromos - Alpha - Provient de l'Air -
Hydromos attendit, comme toutes les personnes présentes avec lui. Ils ne pouvaient qu'attendre. Rock'N'Roll les avait rejoint plus tôt, leur annonçant que le cavalier avait bien été appâté et qu'il était au campement. Il avait confirmé qu'il n'y en avait qu'un seul, mais que son pouvoir était redoutable. L'alpha espérait malgré tout que tout se passait relativement bien dehors. De toute façon, le cavalier n'avait aucune chance contre plusieurs escadrons... Ils s'étaient entraînés pour cette éventualité d'attaque.
Akui est vaincu ! Blessés multiples, médecins.
Le signal ! Le cavalier venait d'être vaincu ! Hydromos se releva en suivant et ordonna aux médecins d'y accourir. Bien que le cavalier soit vaincu, Okazeh venait d'annoncer de multiples blessés. Les escadrons allaient sans doute être immobilisés pendant plusieurs jours voir semaines. L'alpha sortit aussi et se plaça à côté d'Okazeh qui venait de perdre connaissance. Un médecin était déjà sur elle. Il le laissa tranquille après qu'il lui dit qu'elle s'était probablement évanouit de fatigue.
Hydromos descendit le sentier. Il ralentit en voyant le campement et s'arrêta un instant en y posant les pattes. Plusieurs blessés, des corps inconscients, l'odeur forte du sang. Il s'avança lentement, regardant l'étendu des dégâts. Soudain, il vit deux médecins autour du corps de Quoltzec. Il s'arrêta net, choqué avant de s'élancer vers lui. L'un des médecins le vit arriver du coin de l’œil et ils lui barrèrent le route, lui demandant de ne pas venir et de reculer. L'hybride grogna et força le passage, néanmoins il fut toujours retenue. Il grogna une nouvelle fois de façon plus prononcée ce qui leur firent baisser les oreilles et arquer le dos.
POUSSEZ-VOUS !
Il donna un grand coup du revers de la patte dans le museau de l'un d'eux qui s'écarta en couinant de surprise. Il donna un coup d'épaule à épaule à l'autre pour l'écarter. La voie libre, il fouetta le sol de sa queue avant de se placer face à son ami. Ce qu'il remarqua lui glaça le sang et il devient blême. Quoltzec avait... la gorge tranchée. Sa tête baignée dans le sang. Ses yeux étaient sans vie. Il était... mort. Non. NON. IMPOSSIBLE ! Son ami ne pouvait pas être mort. Pas lui. Takeru Kaze et maintenant Quoltzec. Ses meilleurs amis étaient tous deux parties. Il ne lui restait plus personne d'important à ses yeux. Le loup aztec l'avait aidé dans la direction du clan, l'aidant, réussissant parfois à le faire changer d'avis pour intégrer un étranger. Il avait une totale confiance en lui, lui laissant prendre des décisions sans avoir besoin de le consulter. Au-delà du travail, ils furent d'excellents camarades. Ils passaient la plupart de leur temps ensemble. Quoltzec, ne pouvait pas être mort ! Il devait vivre ! Profondément choqué, les larmes aux yeux, il posa une patte sur son épaule et le secoua. C'était peine perdue, mais il était convaincue qu'il se réveillera. Il ne voulait pas accepter. Voyant que rien ne se produisait, il s'arrêta. D'une voix presque éteinte, il commença avant de se mettre à hurler :
- Faites... FAITES QUELQUE CHOSE ! - On... ne peut plus rien faire... - FOUTAISE ! Allez me chercher Asita. IMMÉDIATEMENT !
Face au ton fort colérique non habituel de leur alpha, les deux médecins étaient recroquevillés, totalement soumis. Ils savaient qu'Asita ne pourrait rien faire, mais leur alpha voulait tenter. L'un d'eux partit en suivant le chercher. L'autre préféra rester à sa place et ne rien dire, laissant son alpha se conforter dans cette illusion.
Ne t'inquiète pas. On va te sauver...
Il empêchait ses larmes de couler, mais son corps tremblait. C'est au bout de plusieurs minutes qui lui parurent des heures que le second médecin revint avec Asita. L'hybride s'était écarté du corps sans vie de son ami pour laisser place au religieux.
Asita ! Tu dois faire un miracle ! Toi seul est capable de le ramener !
L'enfant de Solar s'approcha et avisa le corps. Il ne fit rien, se contentant de regarder leur ancien bêta d'un air morne. Il secoua négativement la tête avant de prononcer :
Je suis désolé mon Alpha, mais je ne peux ramener les morts à la vie, même en usant de mon pouvoir à mon maximum. Il est trop tard pour lui...
Il s'inclina, les oreilles en arrières, désolé de devoir annoncer cette terrible nouvelle. D'une voix éteinte, l'alpha lui dit de disposer. Ce qu'il fit sans plus attendre. Hydromos repartit à côté de son meilleur ami et s'assit, le regardant d'un air éteint. Les secondes passèrent, le temps sembla en suspens. Il ne vit rien rien d'autre que lui, n'entendit plus rien et ne sentit plus rien que l'odeur de son sang. Cette fois, il n'y avait plus d'espoir. Enfin, il n'y avait jamais eu d'espoir... Quoltzec l'avait bel et bien quitté. Puis, il craqua. Il fondit en larmes et s'écroula sur le corps de Quoltzec.
PROFILLocalisation : Gironde Emploi/loisirs : Développeur Web
Messages : 2597 Age : 26 Date d'inscription : 01/08/2015
Points : 4095
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 18/12/2018, 23:57
Ware
La Mort, ce démonWare était réduit à l’état de témoin. Le souffle glacé de la dragonne d’Idryss ne l’avait pas atteint, mais Ades fut touché sur la moitié du corps. Aslan fut momentanément immobilisé d’une patte également. Le dragon, dans sa fuite hâtive, avait balancé sa queue en faisant demi-tour, ce qui balaya le Cavalier qui n’avait eu aucune chance d’éviter ce coup. Il fut projeté contre le rocher, atterrissant près de la trace de sang laissé par Triss quelques temps plus tôt. Aslan alla crier à Idryss le pouvoir de la Mort, celui de faire voir des illusion puissante et crédible pour la plupart. Le vampire quand à lui tentait de se remettre du choc alors qu’il avait été libéré de la tornade d’Okazeh, sans doute perturbée par l’arrivée du dragon de la Démonia. Le bêta du Désert saisit cette occasion pour revenir à la charge, mais le monstre n’était toujours pas vaincu. Les deux loups imposants se percutèrent et s’affrontèrent violemment pendant plusieurs secondes, frappant, griffant, mordant, arrachant fourrure et peau, faisant couler leurs sangs. Ades mit finalement un grand coup dans le flanc du loup gris et noir, celui-ci l’entraînant dans sa chute. Mais quelque chose attira alors l’attention de l’Alpha du Désert incapacité. Un souffle étrange et surnaturel commençait à se faire entendre. Il se rappela ce qu’il avait vu sur le front de Quoltzec et tourna la tête vers le corps de celui-ci. Ses ailes avaient fondu et les pierres précieuses qui les composaient s’élevaient. Son corps fut comme brisé alors qu’une entité bien plus puissante que tout ce que le loup reptile avait pu voir dans sa vie en sortait. Un dragon immense se matérialisa, un plumage étincelant et dont la couleur changeait à chaque variation d’angle de lumière, pourvu de quatre pattes en forme de serres extrêmement menaçante. L’entité avait un regard courroucé et émit un sifflement avant de faire un grand mouvement d’ailes. Comme Ware était déjà couché, il ne fut pas projeté par le souffle impressionnant que la…. Divinité ? avait engendré. Il ne savait rien de cet être, mais sa fureur semblait toute ciblée sur Ades. C’était providentiel, quelque part. Aslan était le dernier en capacité de tenir tête à Ades et il était sur le point de céder. Cette divinité qui habitait probablement Quoltzec et qui avait été libérée lors de sa mort venait peut-être de sauver le Clan du Désert. Quand l’entité supérieure parla, Ware comprit que c’était définitivement un dieu. Seuls les dieux avaient ce genre de ton quand ils parlaient. Dans un sens, même Akui ne parlait pas avec autant de détachement et de mépris aux mortels. C’est un spectacle macabre qui commença alors. Le dragon divin avait saisi le Cavalier, le levant à hauteur de ses yeux. Le vampire tenta vainement de se débattre. Puis, l’être divin commença à le démembrer, lentement. Les pattes tombèrent, l’une après l’autre. Ware n’était pas tellement écœuré par cette scène, il en avait vu d’autres sous Pandore. Mais il était impressionné par cet être divin et mystérieux qui semblait n’avoir d’yeux que pour sa cible. Finalement, la divinité arracha le cœur de la Mort de sa poitrine, laissant un énième trou béant dans son corps. Ce dernier retomba ensuite au sol avec un bruit de chair et d’os brisés. Finalement, l’être supérieur regarda autour de lui et remarqua Triss. Il tendit une de ses serres dans sa direction avant de prononcé le mot « VIS ». Visuellement, rien ne s’était produit, mais cette divinité venait certainement de sauver la vie de la cheffe d’armée. Il disparut finalement dans un envol, quittant la région en quelques minutes. Un silence sombre suivit cette scène. Tout le monde semblait peiner à croire à ce qui venait de se produire. Si Ware vivait assez longtemps pour ça, il raconterait ce qu’était cette créature mystérieuse, née de la mort d’un bêta du Désert issu de l’Air. De quoi faire peur, ou frisonner d’excitation selon les mentalités. Personne ne bougea vraiment, Aslan restant à terre, Okazeh tétanisée, Idryss frustrée et grognant sur place. L’Alpha du Désert décida de se relever. Conserver sa position allongé n’avait pas aidé. Il eut toute les peines du monde à se remettre sur trois pattes. Pendant ce temps, Okazeh s’était mise en mouvement, projetant sans doute d’aller rompre la défense dans la caverne qui servait de refuge aux non-combattants. Ware fut alors traversé par un fait : Quoltzec était mort. Qu’allait faire Hydromos en le voyant ? Les deux avaient semblé très proches, c’était ce qu’il avait constaté après quelques mois de vie dans le même camp qu’eux. Il était impossible de prévoir ce qui se passerait. Finalement, Ware était parvenu à se remettre debout et à faire quelques pas en direction du corps d’Ades, sa patte brisée levée pour souffrir le moins possible. L’instant d’après, les médecins déboulèrent, se dispersant vers chacun des loups présents. Le loup-reptile dit simplement à celui qui était venu le voir qu’il avait la patte bien amochée, mais rien d’autre, qu’Aslan avait sans doute bien plus besoin de soins urgents. Deux médecins issus de l’Air étaient aller voir Quoltzec, l’Alpha du Désert commençant à se diriger vers eux. Bien plus rapide que lui, Hydromos traversa le camp en un éclair, après être resté figé quelques secondes en apercevant le corps de son bêta. Les médecins voulurent le retenir et l’écarter pour qu’il n’ait pas à voir ça, mais l’Alpha du Désert perdit rapidement patience, criant pour qu’on lui laissa le passage, giflant l’un des deux et bousculant le second. Dès qu’il le vit de plus près, Hydromos s’immobilisa quelques secondes encore, le regard incrédule. Ware approcha doucement, il ne voulait pas le laisser seul, mais il allait lui falloir un peu de temps encore pour traverser la place. L’un des médecins parti et revint avec un religieux qu’il connaissait comme étant un faiseur de miracle… Son ami voulait faire revenir Quoltzec, il refusait d’admettre qu’il était mort. Le religieux énonça qu’il ne pourrait rien faire à Hydromos, que le bêta était mort. Le loup-reptile aperçu les babines du loup-paon bouger et le religieux s’en alla ainsi que les médecins. Alors que Ware était presque à son niveau, Hydromos finit par céder et s’effondra en pleurant sur le corps du bêta. Oui, ils étaient proches, bien plus qu’il ne l’avait supposé. L’ancien Alpha du Feu vint s’asseoir près du corps sans vie de Quoltzec, dos au camp pour essayer de donner un peu d’intimité à son ami. Il se pencha en avant pour effleurer l’épaule de l’hybride en signe de soutien émotionnel. Ware n’était pas fait pour ça, il n’avait pas lien profond avec Quoltzec. Il s’adressa tout de même à Hydromos d’une voix calme se voulant plus douce que son parlé habituel.
« Je te soutiens dans cette perte, mon ami. Quoltzec a été un allié des plus avisés que j’ai eu. C’est la seconde fois qu’il sauve un clan. La première grâce à son pouvoir, la seconde grâce à une puissance inattendue. C’est grâce à lui que Mort a pu être tué. Sa perte n’a pas été vaine, on retiendra sa mort comme celle qui a permis de la vaincre. »
Ware ne savait pas trop quoi dire de plus. C’était pas son truc de remonter le chagrin d’une perte causée par la guerre. Il en avait vu pleurer au retour de Pandore, au retour d’Ultimate. Mais voir un Alpha pleurer sur le corps sans vie d’un bêta, ça avait plus d’effet sur lui-même qu’il ne l’aurait cru. Une larme perla, puis coula le long de sa joue pour finalement tomber et se perdre dans la terre encore couverte du sang de Quoltzec, le héro au dragon d’or.
Messages : 2847 Age : 24 Date d'inscription : 09/11/2017
Points : 1461
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 19/12/2018, 00:42
La mort, ce démon
Aslan voyait flou.
Il avait sorti les griffes, les pointant vers le cavalier qui avait sauté sur lui, espérant quitte à mourir, le toucher assez fort une dernière fois. Il avait pris une profonde respiration, se préparant au coup, se préparant à la mort. Mais rien ne vint.
A la place, alors que le cavalier aurait du être sur lui, l'écrasant de tout son poid, Aslan entendit l'air vibrer, vibrait si fort que tout allait au dessus du simple ressenti, Aslan l'entendait. En même temps il se sentit décoller et quelques secondes plus tard à peine, il atterrit violement près de la rivière séparant le camps de la montagne. La douleur du choc lui fit pousser un râle, il avait si mal. Tout son arrière train était dans l'eau, Aslan n'arrivait plus à bouger.
Il ouvrit les yeux et dressa péniblement la tête, juste assez pour voir cette créature soulever Ades et le démembrer lentement. Le coeur d'Aslan aurait du se libérer du poid de l'anxiété, en voyant le cadavre tomber au sol pour ne plus jamais bouger, mais le bêta ne se sentait pas soulagé. Il y avait eu tant de morts, tant de blessés, tant de vies perdues...
Il resta inerte quelques secondes, qui semblaient être une éternité. De là où il était, il voyait tout, le cadavre frais mais pourtant comme décomposé du bêta qui le secondait le choqua. Sa tête tomba au sol, il refusait d'y croire. Mais rapidement la course de l'alpha bleu et ses pleurs raisonnant dans le campement silencieux.
Des médecins le rejoignirent, il les regarda, il n'était plus capable de parler. Il sentait à peine ses pattes, plongé minablement comme il l'était dans le courant glacé du cours d'eau. Rapidement, les médecins le tirèrent vers la terre, Aslan devait se lever, c'était impératif. Mais son corps entier le brûlait, et la douleur fulgurante qui le traversait comme un éclair dès qu'il tentait de s'appuyer sur ses pattes avant le faisait tomber à chaque fois.
Il s'assit, il ne pouvait pas faire mieux. Ses pattes arrières étaient comme paralysées, sa position était étrange, mais s'assoir c'était tout ce qu'il pouvait faire. Ades avait été vaincu, mais un silence pesant régnait. Tandis que Ware observait son cadavre, qu'Hydromos pleurait son ami perdu, que les blessés pansaient leurs blessures et que les médecins recouvraient les pattes gelées du beta rouge et gris, ce dernier pris un grand souffle, et comme si la lune était pleine, se mit à hurler.
Lentement, alors que le silence taisait toute voix, et que son unique hurlement reflétant sa douleur et sa peine raisonnait dans les bois et dans les flancs des montagnes, il entendit d'autres le rejoindre. Certains pleuraient, lui hurlait, à la mémoire des loups qu'ils avaient perdu aujourd'hui.
PROFILLocalisation : A Narnia Emploi/loisirs : Dresseuse de personnages
Messages : 4504 Age : 28 Date d'inscription : 05/12/2012
Points : 2410
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 19/12/2018, 21:50
Hydromos - Alpha - Provient de l'Air -
Tandis qu'il pleurait sur le sort de son ami, une ombre vint les cacher. Il leva le museau, juste ce qu'il faut pour que ses yeux puisses voir qui c'était. Il s'agissait de Ware. Le reptilien géant était assit et lui lança un regard compatissant. Il les cachait, par la même occasion, du reste du clan, laissant l'alpha de plumes dans cette triste intimité. Hydromos appréciait ce geste. En temps normal, il ne se laissait pas aller de la sorte devant son peuple, mais l'émotion fut trop forte. Bien plus forte qu'avec Takeru Kaze qui avait comme on pourrait dire "préparer le terrain" avec ces mois d'absences avant sa mort. Le reptilien vint ensuite lui effleurer l'épaule en guise de soutient, avant de dire :
Je te soutiens dans cette perte, mon ami. Quoltzec a été un allié des plus avisés que j’ai eu. C’est la seconde fois qu’il sauve un clan. La première grâce à son pouvoir, la seconde grâce à une puissance inattendue. C’est grâce à lui que Mort a pu être tué. Sa perte n’a pas été vaine, on retiendra sa mort comme celle qui a permis de la vaincre.
Oui, Quoltzec était un véritable héros. Il avait sauvé le clan du Feu en aidant Ware à gagner contre Zal et aujourd'hui, il avait mis fin à la vie d'un cavalier. Il méritait les honneurs et un enterrement digne de ce nom. Les hauts-gradés sont tous placés d'office au cimetière, sauf cas exceptionnel comme Zal, et son meilleur ami méritait cette place d'autant plus. Hydromos se rendit compte de l'information un peu en retard. Ses bruits de sanglots cessèrent quelque peu et il se redressa, se retrouvant en position assisse. Il passa une patte sur ses yeux et ses joues pour en essayer les larmes, puis il demanda :
Je te remercie cher ami. Que veux-tu dire par une puissance inattendue ? Quoltzec pouvait aller jusqu'à inhiber totalement l'oxygène. Est-ce de cette façon dont il a tué le cavalier ?
Hydromos n'avait pas vu le corps éparpillé et délaissé d'Adès qui se trouvait plus loin. Il ne savait donc pas que ce n'était pas de cette façon qu'il fut tué. Il s'était précipité sur Quoltzec dès qu'il l'avait vu. Une puissance inattendue, ça pouvait être ça. Peut-être que Ware n'avait pas connaissance du maximum de son pouvoir. La question paraissait aussi quelque peu stupide, car son ami eut la gorge tranchée. À moins que le cavalier ait eu assez de force et de contrôle pour lui sauter à la gorge avant d'être fini par d'autres membres du clan.
Aslan se mit à hurler. Un hurlement en la mémoire des combattants décédés aujourd'hui à cause de cette attaque. Le cri était emprunt de tristesse. D'autres ne tardèrent pas à suivre le bêta à crinière. Puis Hydromos fit de même. Laissant sa douleur s'exprimer de part ce hurlement atteignant les cieux. Peut-être que Quoltzec et tous ceux morts aujourd'hui pouvaient l'entendre.
Dernière édition par Licorneor le 19/12/2018, 22:30, édité 1 fois
PROFILLocalisation : A Narnia Emploi/loisirs : Dresseuse de personnages
Messages : 4504 Age : 28 Date d'inscription : 05/12/2012
Points : 2410
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 19/12/2018, 22:29
Jeff - Le Faucheur
Il venait de terminer de récolter les âmes des victimes d’Adès de la forêt des lys de feu. Parmi eux, il y eut Milenko et Platalya qui s’étaient livrés à un combat à mort. Platalya en fut vainqueur, tuant son adversaire en premier. Néanmoins, les blessures infligées, la violence du combat, ne fut pas surmontable pour la dogue qui mourut quelques instants après.
Faux à la gueule, encore à côté du corps de la dogue argentin, il leva la tête en se retournant vivement vers le campement. Il regarda en cette direction de son regard luisant, un air fort étonné. Il aurait pu en laisser tomber sa faux tellement ce qu’il ressentit fut spectaculaire. Une aura divine. Ce n’était pourtant pas l’un des 11. Il s’agissait d’un dieu inconnu. L’aura divine en colère le fit trembler. Il aperçut au-dessus des arbres un serpent munis de plumes ou un dragon aux ailes dorées et bleues. Jeff resta immobilisé le temps que le dieu fut là. D’un coup, un éclat doré illumina la forêt et le ciel, puis plus rien. Il ne sentait plus cette aura divine. Son corps se détendit, son cœur se calma. Il s’ébroua. Qu’est-ce qui c’est passé ? Qui est-ce ? Pourquoi un dieu inconnu fut ici ? Il prit une grande et profonde inspiration.
C’est l’heure. L’attaque venait de se terminer. Il était tant pour lui d’intervenir. En tant normal, il aurait attendu que tous soit occupés et en étant proche d’un campement, il aurait récolté les âmes à la nuit tombée. Ainsi que celle d’un certain cavalier quand le clan aurait jeté son corps loin du campement. Mais pas cette fois. Il se devait d’intervenir devant ces deux clans réunis. Il avait une vérité à rétablir. Adès avait volé son identité, il se devait de la récupérer. Tant pis pour son anonymat, cette génération le connaîtra. Il se mit en marche vers le campement. Quand il fut très proche du campement, des hurlements communs s'élevèrent en la mémoire des morts de ce jour. Il profita de l'acte cérémonial presque terminé pour s'infiltrer d’une démarche banale comme si tout était normal.
Cela fait à présent une dizaine de minutes qu’Adès est mort et que son attaque est terminée, que ceux qui étaient cachés furent revenus. Tout le monde était focalisé sur ce qu’il venait de se passer, sur les morts issus de cette attaque, sur le cavalier à terre en plusieurs morceaux, sur la gestion des blessés et sur la recherche des morts dans la forêt. Jeff arriva comme une ombre à quelques mètres du corps d’Adès, sa faux aiguisée dans la gueule. Enfin, on le remarqua. On l’avait surement déjà remarqué lors de son avancée, mais quelqu’un venait de se tourner et de sonner une alerte. Cela ne l’étonna guère. Un parfait étranger qui arrive pile peu de temps après cet indicent, ça sent le nouvel adepte à combattre pour eux. Néanmoins, c’est peut-être à cause de ses yeux luisants, de sa faux, de son crâne vert respirant la toxicité et de sa croix sur son pelage, de son aura supérieure ou de tout ça à la fois, mais l’intervenant recula et bien que le clan se mit en position, personne n’osa l’approcher réellement. Il faut dire aussi que Jeff ne montre aucune attitude agressive ou tendue, ce qui jouait sans doute aussi.
Qui… Qui es-tu ?! Identifie-toi ! Réussit à dire avec fermeté celui ayant sonné l’alerte après un grognement.
Jeff s’avança jusqu’au cadavre de ce cavalier de « la mort ». Il s’arrêta un instant et parcourut les derniers pas avec appréhension. Quelque chose émanait de ce cadavre. Une emprunte puissante. Une emprunte…. Divine. Oui, c’est ça, l’emprunte divine du dieu sentit tout à l’heure. Il posa sa faux à côté et après avoir relevé la tête, il fit un regard circulaire. Il accrocha son regard dans celui de Ware et des deux vieux vampires présents : Hybris et Eve. Mais également dans ceux d’un autre. Eux, ils savaient parfaitement qui il était. Alors que quelqu’un d’autre allait l’interpeller, il coupa court cette intention en répondant :
Je suis La Mort, Le Faucheur, le véritable, l’élu des dieux, celui qui récolte vos âmes et les offrent à nos déesses Rhéa et Eléonore. Il posa une patte sur les côtes d’Adès. Ce cavalier se prétendant être moi, n’est qu’un imposteur ! Il a volé mon titre et l’a souillé avec ses perfidies et ses actes ! Vous avez su le combattre et mettre fin à sa vie. D’une manière très inattendue à ce que je sens... Il contourna le corps de l’ancien cavalier de la mort, se plaçant devant. Qui est celui d’où a jailli l’aura divine ? Il n’est pas l’un des onze ! Cette aura vient d’un dieu inconnu. Il ne sentait pas l’aura en question, car il n’était plus là, juste l’emprunte sur Adès et des traces autour et dans l’air, là où l’être divin aurait pu poser les pattes, rayonner ou envoyer de son pouvoir. Il voulait savoir qui abritait en lui un dieu. Il voulait parler à ce dieu. Savoir qui il était, de quelle région il provient, pourquoi est-il ici et surtout, lui demander d’agir contre Akui. Pourquoi la déesse Mère ne lui était pas apparue pour le prévenir de ça ? Chérubin était-il au courant ? Odine également ? A moins qu’eux aussi ne le furent pas ?
Dix minutes. Dix minutes environ sont passées depuis la mort du cavalier. Les médecins s'affairaient toujours avec ferveur à s'occuper des blessés. Certains médecins pratiquaient sur place tandis que d'autres avaient fais déplacer les blessés jusqu'à leur "cabinet". Idryss s'était mise à aider à transporter les victimes. Elle ne pouvait faire que ça. Elle était en forme et il n'y avait rien d'autre à faire pour l'instant. Elle était avec un médecin, dont la vue donnait sur la place où a eut lieu l'affrontement. Elle observait de temps en temps ce qu'il s'y passait.
Plus tôt, elle avait vu l'alpha Hydromos s’effondrer devant le cadavre de Quoltzec. Ils avaient un bêta en moins et une cheffe d'armée entre la vie et la mort. Cela constituait les pertes les plus importantes. Aslan était aussi salement amoché, mais toujours debout. Ceux partis dans la forêt n'étaient pas encore revenus. Ils devaient faire l'aller-retour jusqu'à la frontière des chutes magistrales pour ne louper aucun comparse. Idryss avait participé au hurlement en mémoire des morts lancé par Aslan. Le clan avait ainsi porté leur tristesse dans les montagnes, la forêt et un peu dans le désert. Leurs voix portant sur six kilomètres, arrivant sans doute jusqu'à l'arène.
Tandis que la rouge posait de nouveau les yeux sur le champ de bataille, elle se redressa d'un coup et sortit sous le regard du médecin ne comprenant pas. Il était là, cet être élu des dieux. Un membre de sa famille lui avait parlé de lui. Les maladies, les combats, le sang, la fin d'une vie, la mort, toutes ces choses l'appellent. La Mort, la véritable. Elle est là, devant son usurpateur.
Qui… Qui es-tu ?! Identifie-toi !
Elle fronça des sourcils, m'aimant pas ce ton. C'était peut-être le fait qu'elle soit religieuse, mais elle n'aimait pas ça. Le Faucheur n'est pas quelqu'un de connu, peu savent comment il est. Mais caractériellement parlant, ce genre d'interpellation pouvait peut-être l'énerver. Une victime de plus ? La cornue galopa en leur direction et s'arrêta à une distance bien raisonnable, n'osant pas aller plus loin.
Je suis La Mort, Le Faucheur, le véritable, l’élu des dieux, celui qui récolte vos âmes et les offrent à nos déesses Rhéa et Eléonore.
Pour une raison inconnue, elle déglutit. Il enchaîna, posant brutalement sa patte sur le tronc d'Adès. Il semblait énerver. En même temps, il y a de quoi quand on vole votre identité.
Qui est celui d’où a jailli l’aura divine ? Il n’est pas l’un des onze ! Cette aura vient d’un dieu inconnu.
Les oreilles d'Idryss se dressèrent. Une aura divine. Un dieu n'était pas l'un des onze. Parlait-il de ce reptilien à plumes de tout à l'heure ? C'était évident que oui. Il n'y avait rien eut d'autre d'autant spectaculaire durant le combat. Du moins, de ce qu'elle en avait vu. Elle s'inclina respectueusement avant de lui répondre :
Si vous parlez de ce grand reptilien à plumes et munis d'ailes, alors il n'est plus là. Il a disparu. Mais c'est du corps de notre bêta Quoltzec dont il a jailli.
PROFILMessages : 2760 Date d'inscription : 16/08/2018
Points : 4491
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 22/12/2018, 18:27
-Okazeh-
La noble émergea de son inconscience quelques minutes seulement après y avoir été plongée. Elle regarda autour d'elle, interloquée, avant que ses souvenirs l'assaillissent. Le combat était fini, et elle avait donné l'alerte. A côté d'elle s'affairait un médecin. Il sembla soulagé lorsqu'elle ouvrit les yeux. Il l'examina, lui demandant si elle avait été blessée, ce à quoi elle répondit par la négative. Elle se releva, ses membres fatigués grinçants d'une douleur sourde, puis lui intima de rejoindre le champ de bataille, où d'autres blessés plus graves attendaient.
Okazeh lui emboita le pas, à son rythme. Autour d'elle, le mouvement anarchique des autres loups lui faisait tourner la tête, aussi restait-elle concentrée sur son chemin. Elle ne savait pas pourquoi mais elle désirait revenir d’où elle venait. Juste pour être sure qu'elle n'avait pas rêvé, et qu'Ades était bien parti. Alors qu'elle posait les pattes dans la clairière, elle entendit le hurlement d'Aslan. C'était un cri de désespoir, de gratitude, d'une tristesse infinie. Son regard se posa sur Ware, et caché derrière lui, son alpha, Hydromos. La louve ailée rejoignit alors le hurlement, le cœur serré. Ils avaient perdus beaucoup trop de camarades, d'amis, de fils et de pères dans cette guerre contre Akui. Le clan du Désert avait mal.
Après quelques secondes de recueillement, le son s'arrêta, laissant retomber le silence macabre sur le campement. Okazeh fit quelques pas, hagarde, cherchant le cadavre du cavalier. Son regard se posa enfin dessus : il était bel et bien mort. Mais derrière lui se tenait un autre loup. Un inconnu. Son sang ne fit qu'un tour, et elle se tendit. Un autre loup l'interpela : Okazeh n'avait pas été la seule à voir cette apparition.
Le loup blanc avait une démarche calme, mais transpirait une sorte d'assurance profonde. Il était rassurant et terrifiant à la fois. Il s'arrêta à côté du cadavre, posa la faux menaçante qu'il avait dans la gueule, et parla d'une voix profonde.
Je suis La Mort, Le Faucheur, le véritable, l’élu des dieux, celui qui récolte vos âmes et les offrent à nos déesses Rhéa et Eléonore. Ce cavalier se prétendant être moi, n’est qu’un imposteur ! Il a volé mon titre et l’a souillé avec ses perfidies et ses actes ! Vous avez su le combattre et mettre fin à sa vie. D’une manière très inattendue à ce que je sens... Qui est celui d’où a jailli l’aura divine ? Il n’est pas l’un des onze ! Cette aura vient d’un dieu inconnu.
Ainsi donc lui aussi se faisait appeler la Mort ... Il y en avait décidément beaucoup aujourd'hui. Okazeh plissa les yeux : le loup n'avait pas l'air agressif. Mais s'il en vouait au clan du désert, il pouvait bien s'y frotter. Ils avaient déjà tué la mort une fois, ils pouvaient recommencer.
Idriss, la louve au dragon, s’avança et s'inclina avant de répondre au loup à la faux. Son respect profond interrogea Okazeh : elle croyait donc ce loup blanc sorti de nulle part ? Il avait en effet une sorte d'aura de puissance, mais Ades aussi en avait une, et pourtant il gisait, démembré, sur le sol. La louve ailée restait sur ses gardes, mais elle ne savait plus qui croire.
PROFILLocalisation : Gironde Emploi/loisirs : Développeur Web
Messages : 2597 Age : 26 Date d'inscription : 01/08/2015
Points : 4095
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 24/12/2018, 18:20
Ware
La Mort, ce démonLes paroles de Ware semblèrent atteindre Hydromos, malgré le chagrin de celui-ci. Les sanglots de l’hybride plumeux se calmèrent et il se redressa. Une fois assit, il sécha les traces de larmes sur sa fourrure avant de s’adressa au loup-reptile.
« Je te remercie cher ami. Que veux-tu dire par une puissance inattendue ? Quoltzec pouvait aller jusqu'à inhiber totalement l'oxygène. Est-ce de cette façon dont il a tué le cavalier ? »
Ainsi l’information qu’il avait donné avait bien été reçue par son ami. Il lui répondit.
« Un être divin a jailli de son corps alors qu’il avait péri. Je pense que lui-même ignorait la présence de cette entité en lui. Une sorte de dragon, gigantesque, probablement aussi vieux que nos divinités, voir plus encore. Il avait ce ton que seuls les êtres divins emploient. Il a tué Ades pour l’affront que représentait la mort de Quoltzec. Après avoir visiblement sauvé la vie de Triss, il est parti et son aura a disparu peu après. »
C’était un récit le plus concis possible de ce qu’il s’était produit sous les yeux des combattants du Désert quelques dizaines de minutes plus tôt. Ware avait le pressentiment que le passage de cette divinité inconnue sur leurs terres laisserait une trace indélébile. Aslan se mit alors à hurler, transmettant son chagrin pour ceux qui étaient tombés aujourd’hui. Les deux alphas, ainsi que tous les loups présents, se joignirent au chant en une symphonie éplorée. Si des Adeptes se trouvaient près des frontières, ils entendraient ce chant. Il leur apprendrait que le Clan du Désert est en deuil, mais aussi qu’il est toujours là, que la Mort ne l’a pas ébranlé. La complainte collective dura plusieurs minutes, puis le calme revint progressivement alors que chacun recommençait à s’occuper de réparer les dégâts et soigner les blessés. Quelques minutes plus tard, il y eut un mouvement soudain de ceux qui étaient encore bien valides. Des loups du Désert se mirent en position autour d’un loup inconnu. Ware se détourna d’Hydromos et se leva, observant la silhouette du nouveau venu. Il était bien imprudent de venir maintenant, mais le loup-reptile reconnu un visage plutôt familier. Il s’agissait du Faucheur qui, étonnement, portait sa faux découverte devant tout le monde. Il venait certainement prendre l’âme d’Ades. L’Alpha s’approcha doucement, atteignant le cercle qui entourait le loup blanc du Cimetière. Quelqu’un finit par lancer en tentant de s’affirmer.
« Qui… Qui es-tu ?! Identifie-toi ! »
Le loup-reptile pointa un instant son regard perçant sur lui, il finit par baisser les yeux et reculer un peu. Ce n’était pas à lui de poser les questions en présence de gradés. Pour autant, il ne dit rien, laissant le Faucheur se présenter lui-même. Celui-ci le regarda un instant, l’Alpha du Désert lui adressant un signe de tête respectueux. Il était de ceux qui savaient qui il était, depuis l’époque de Pandore, voir avant pour les vampires présents. Finalement, le gardien des âmes prit la parole.
« Je suis La Mort, Le Faucheur, le véritable, l’élu des dieux, celui qui récolte vos âmes et les offrent à nos déesses Rhéa et Eléonore. Ce cavalier se prétendant être moi, n’est qu’un imposteur ! Il a volé mon titre et l’a souillé avec ses perfidies et ses actes ! Vous avez su le combattre et mettre fin à sa vie. D’une manière très inattendue à ce que je sens... Qui est celui d’où a jailli l’aura divine ? Il n’est pas l’un des onze ! Cette aura vient d’un dieu inconnu. »
Ware avait effectivement entendu qu’Ades s’était fait passer pour le Faucheur en personne alors qu’il n’en était rien. Il avait remis les pendules à l’heure de ceux qui pensaient le contraire et qui l’avaient évoqué en sa présence. Le loup-reptile connaissait l’aspect du véritable Faucheur, alors pas question de laisser ce tueur vampirique l’usurper aux yeux de tous. Le gardien du Cimetière évoqua ensuite une aura divine. L’Alpha du Désert leva un sourcil. Il était capable de sentir les auras divines ? Il n’était vraiment pas n’importe qui. Les élus des dieux avaient encore plus de capacités qu’il ne l’avait supposé. Alors qu’il s’apprêtait à répondre, Idryss le devança.
« Si vous parlez de ce grand reptilien à plumes et munis d'ailes, alors il n'est plus là. Il a disparu. Mais c'est du corps de notre bêta Quoltzec dont il a jailli. »
Fallait-il ajouter quelque chose ? Ware avait été assez près de la créature pour comprendre ce qu’elle avait dit, alors autant apporté son appréciation de la situation. Il ajouta peu après Idryss, se tenant toujours sur trois pattes.
« La divinité semblait avoir vécu à travers Quoltzec depuis bien longtemps. Elle était furieuse qu’il soit mort. Ainsi elle a tué Ades. Après avoir utilisé une puissante magie inconnue de moi-même pour sauver Triss d’une blessure qui l’aurait probablement tué, elle est partie. Nous n’avons pas eu l’occasion de lui parler et je doute qu’elle revienne dans les environs. »
Ware observait le Faucheur avec calme, allant jusqu’à s’asseoir, communiquant aux autres par son attitude qu’il n’y avait rien à craindre de lui. Les autres loups du Désert semblèrent commencer à se détendre au fur et à mesure.
Messages : 2847 Age : 24 Date d'inscription : 09/11/2017
Points : 1461
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 25/12/2018, 21:16
La mort, ce démon
Il pestait, grondait, grognait, ses pattes arrières étaient toujours hors service et il ne sentait plus rien venant de son arrière main qui était lamentablement avachi par terre. Hydromos pleurait et Ware était à ses côté. La place d'Aslan était près de ses alphas, il tenta à nouveau de se lever mais rien ne vint.
Sa respiration se fit haletante, une crise de panique le gagna, il n'arrivait pas à se lever, pourrait il se lever un jour? Il lança un regard plein de détresse aux alentours, mais n'appela personne, il était en vie et il n'avait pas le droit de se plaindre.
Une forme jailli alors des bois, un loup blanc, très grand, tenant une faux dans la gueule. L'échine d'Aslan se dressa alors et il grogna, mais il ne pouvait pas bouger. cependant le loup se présenta, et le bêta immobile dressa la tête et plaqua les oreilles en arrière. Ca lui disait quelque chose....
Il voulu répondre aux questions de la Faucheuse, mais il était trop loin, Idryss et Ware lui répondirent à sa place, Aslan voulait aller près d'eux, près de son clan. Il était trempé mais hors de l'eau, mais il était immobile. Il voulu avancer et tomba comme un chiffon, se ramassant la poussière. Le médecin qui était près de lui grogna, mais quand il vit le regard d'Aslan, il se tut et l'aida à se rapprocher. Mais il avait mal, ses épaules, son dos le brûlaient, sa tête tournait. Rapidement il fut évident qu'Aslan ne pourrait pas bouger d'un pousse, il s'effondra à nouveau, le médecin parti chercher de l'aide pour le soulever. Il ne devait pas rester ici mais était incapable de se déplacer. Aslan assistait, impuissant, à la scène qui se déroulait sous ses yeux.
PROFILLocalisation : A Narnia Emploi/loisirs : Dresseuse de personnages
Messages : 4504 Age : 28 Date d'inscription : 05/12/2012
Points : 2410
Sujet: Re: La Mort, ce démon ft Désert 25/12/2018, 22:59
Jeff - Le Faucheur
Si vous parlez de ce grand reptilien à plumes et munis d'ailes, alors il n'est plus là. Il a disparu. Mais c'est du corps de notre bêta Quoltzec dont il a jailli.
La démonia à plusieurs facettes venait de lui répondre après s'être inclinée. Jeff tourna la tête en suivant, posant directement les yeux sur les deux alphas, mais plus particulièrement sur l'ancien bêta au sol. Il n'avait pas eut à chercher, il avait su où il se trouvait. Il s’avança vers eux, sous le regard de tous. Tandis qu'il avançait, Ware lui parla également, ajoutant des précisions.
La divinité semblait avoir vécu à travers Quoltzec depuis bien longtemps. Elle était furieuse qu’il soit mort. Ainsi elle a tué Ades. Après avoir utilisé une puissante magie inconnue de moi-même pour sauver Triss d’une blessure qui l’aurait probablement tué, elle est partie. Nous n’avons pas eu l’occasion de lui parler et je doute qu’elle revienne dans les environs.
Cela ne l'étonnait guère que cette divinité fut furieuse d'avoir perdu son enveloppe. Par contre, il était parti. Il ne pourrait pas le rencontrer, ni encore moins lui parler. Il était impossible pour lui d'adresser une prière, ou autre chose, à ce dieu pour entrer en contact avec lui. Il ne connaissait rien de lui. La divinité avait offert la guérison à Triss, ce qui expliquait ce soudain regain de vie.
Je comprend mieux pourquoi sa vie est remontée d'un coup. Il est dommage que ce dieu soit parti... Je soupçonne nos divinités de l'avoir appelé afin qu'il nous aide à combattre Akui, mais c'est Adès qui a reçut le piège. Face à la mort de son hôte, il a probablement décidé d'abandonner cette mission. Qui sait quel était l'accord entre nos divinités et celle de votre bêta.
Après un temps, Hydromos le regarda et lui demanda :
- Quoltzec était donc bien un loup à part entière ? - Oui, je sens son âme. L'être divin était en lui, le possédant. Comme Orochi en Achlys.
Ensuite, Jeff s'éloigna d'eux de quelques pas. Il se racla la gorge et d'une voix forte pour que tous ceux présents entendent, il dit :
Si vous souhaitez contre-attaquer Akui et ses adeptes, alors, cherchez l'artefact qui vous permettra d'avoir l'avantage ! Il me semble que vos religieux vous en ont déjà parlé, mais vous avez laissé traîné ça tandis qu'Akui était prisonnier. Puis, vous l'avez oublié. Si vous l'aviez eu dès le départ, il ne serait déjà plus là ! Et tout ceci ne se serait pas produit. Vous ne pouvez vous en vouloir qu'à vous-même ! Les dieux ne viendront pas vous aider : ils l'ont déjà fait en créant et vous laissant cette pierre !
Certains de ces mots étaient peut-être blessant et injuste, comme le passage où il disait qu'ils l'avaient cherché en ne se mettant pas à la quête de cette pierre. Mais il espérait que ses paroles avaient atteint le clan et qu'ils se bougeront pour la chercher. Jeff retourna auprès de Ware, Hydromos et Quoltzec. Il demanda aux bêtas de s'éloigner, puis quand ce fut fait, sa faux apparut dans sa gueule et une boule noire opaque engloba le corps du bêta. Quand sa tâche fut accomplie, que l'âme fut absorbée, il partit voir un autre corps et ainsi de suite jusqu'au dernier d'entre eux : Adès. Il allait payer d'avoir utiliser son nom ! Jeff se fichait que ce soit lui ou Akui qui lui ait donné ce titre, car au final, il avait noirci son image. Il allait prendre soin de le maltraiter, en lui répercutant ses bons souvenirs. Bons souvenirs qui ne sont que des actes abjectes, ce qui allait lui faire un excellent retour de bâton avec l’œuvre de son pouvoir ! Il allait se faire torturer et tuer par lui-même ou ses victimes. Pour Adès, Le Faucheur y passa bien plus de temps. Une fois son travail ici terminé, il quitta le campement comme si de rien n'était.
Hydromos - Alpha - Provient de l'Air -
Un être divin a jailli de son corps alors qu’il avait péri. Je pense que lui-même ignorait la présence de cette entité en lui. Une sorte de dragon, gigantesque, probablement aussi vieux que nos divinités, voir plus encore. Il avait ce ton que seuls les êtres divins emploient. Il a tué Ades pour l’affront que représentait la mort de Quoltzec. Après avoir visiblement sauvé la vie de Triss, il est parti et son aura a disparu peu après.
Hydromos ne s'attendait clairement pas à cette réponse. Il n'aurait même pas pu imaginer cette réponse. Il venait de lui dire que Quoltzec abritait un dieu en lui. Et que ce dieu fut libéré à sa mort. Un sorte d'immense dragon, très vieux. Comment un être aussi grand pouvait vivre dans un loup aussi petit ? Quoltzec fut-il en réalité Quoltzec ? Ou ce dieu était-il présent depuis le départ, interagissant avec eux tous, se donnant une identité ? Alors, fut-il ami avec un loup ou un dieu dragonien et totalement inconnu ? Cette grande surprise passée, il reporta le regard sur le corps sans vie du loup aztèque. Il doutait maintenant qu'il y ait eut réellement quelqu'un à l'intérieur et que ce corps n'ait été qu'une enveloppe... Il ne pleurait plus, mais son cœur était toujours rempli de peine et de tristesse. Il pensa ensuite à Angélis, Neema et Piuma. Elles ne sont pas là. Elles et les louveteaux ont été conduits ailleurs pour ne pas voir cet affreux théâtre. Quelqu'un devra les informer de sa mort. Avec cette révélation sur Quoltzec, sa descendance est-elle divine ? De nouvelles déesses au sang étranger, sont-elles apparues sur EL ? Il ferma les yeux, soupira lacement et secoua la tête doucement. Il devait arrêter de penser à ça. ---------- Je suis La Mort, Le Faucheur, le véritable, l’élu des dieux, celui qui récolte vos âmes et les offrent à nos déesses Rhéa et Eléonore. Qui est celui d’où a jailli l’aura divine ? Il n’est pas l’un des onze ! Cette aura vient d’un dieu inconnu.
Les minutes s'étaient écoulées et un inconnu était apparu. La présentation de l'inconnu était insistante et hautement sérieuse. Hydromos ne savait pas quoi en penser. Disait-il vrai ou non ? Il ne chercha pas plus et ne dit rien. Acceptant silencieusement sa présence. De toute façon, il n'était pas dans un esprit de combat ou de direction. Il ne pourrait pas dire au sien de chasser cet individu. Néanmoins, il parla d'un être divin inconnu, alors il devait probablement être le vrai Faucheur...
C'est Idryss qui lui répondit, donnant l'information. Le Faucheur avait posé directement les yeux sur eux, plus particulièrement sur l'ancien bêta. Il n'avait pas eut à chercher, il avait su où il se trouvait. Il s'était avancé vers eux, sous le regard de tous et sous celui éteint du majestueux hybride qui avait perdu de sa superbe. Tandis qu'il avançait, Ware avait pris la suite de la juge rouge.
La divinité semblait avoir vécu à travers Quoltzec depuis bien longtemps. Elle était furieuse qu’il soit mort. Ainsi elle a tué Ades. Après avoir utilisé une puissante magie inconnue de moi-même pour sauver Triss d’une blessure qui l’aurait probablement tué, elle est partie. Nous n’avons pas eu l’occasion de lui parler et je doute qu’elle revienne dans les environs.
Triss fut sauvée. Une information qu'il n'avait pas capté la première fois. Le dieu avait eut la bonté de faire survivre la cheffe d'armée. Le Faucheur s'arrêta à deux mètres d'eux avant de dire :
Je comprend mieux pourquoi sa vie est remontée d'un coup. Il est dommage que ce dieu soit partie... Je soupçonne nos divinités de l'avoir appelé afin qu'il nous aide à combattre Akui, mais c'est Adès qui a reçut le piège. Face à la mort de son hôte, il a probablement décidé d'abandonner cette mission. Qui sait quel était l'accord entre nos divinités et celle de votre bêta.
L'alpha de plumes écoutait d'une oreille distraite ce qu'il se disait. Quand le loup inconnu prononça le mot hôte, il le regarda et demanda quand il eut fini :
- Quoltzec était donc bien un loup à part entière ? - Oui, je sens son âme. L'être divin était en lui, le possédant. Comme Orochi en Achlys.
Cette information le rassura. Quoltzec fut bien Quoltzec. Son amitié avec le loup aztèque ne fut donc pas une comédie de la part d'un dieu. Elle fut vraie.
Le Faucheur s'était écarté d'eux momentanément afin d'adresser quelques mots au clan entier, parlant de l'artefact qu'il fallait trouver. Cette pierre anti-Akui... Les religieux en avait parlé. Ils avaient eut une réunion là-dessus il y a deux ou trois ans environ. Néanmoins, personne ne s'était véritablement mis à la chercher. Au début, oui, mais rapidement, le clan avait eut d'autres priorités, d'autres choses à régler dans l'immdiat. Akui était prisonnier de ses souterrains en ce temps et ne représentait pas une menace. Peut-être que s'ils avaient cherché et trouvé l'artefact avant cette fameuse éclipse qui l'avait libéré, il n'aurait pas d'adeptes et n'aurait même pas foulé la surface.
Le Faucheur commença son travail sur les morts du campement. L'hybride se recula à sa demande, car il souhaitait s'occuper en premier de Quoltzec. Il enferma son corps dans une boule noire opaque et lisse. On ne pouvait même pas y voir son reflet tant elle absorbait la lumière. Quand il finit, la boule disparut, le corps réapparait et une espèce de fumée s'en échappa pour être absorbée par le cristal au liquide rouge et brillant de la faux. Ensuite, il continua. Hydromos demanda à ce que l'on retire le corps de Quoltzec et qu'on le mette à la montagne pour que son corps ne se décompose pas. Avec la froideur et la neige, ils pourront l'emmener au cimetière pour l'y enterrer comme il se doit.