Lagherta

Tout ce temps… Tu m'as tellement manqué !

La fusion avait été très riches en émotions. D'abord, le voyage qui avait été long et éprouvant, pour certains plus que pour d'autres. J'étais heureuse qu'à ce moment-là Keiss ait été totalement rétabli. Puis il y avait eu la formation des escadrons pour affirmer la fusion des meutes. Tout ce qui m'importait m'avait été accordé sans même que je n'aie à le demander. Valkaa était toujours mon chef d'escadron et Keiss faisait toujours parti de celui-ci. Puis, il y avait eu l'un des plus grands jours de ma vie. J'ai retrouvé Ragnar. Enfin, nous nous étions retrouvés. Cette fusion avait réellement été une bonne chose pour moi. Sans elle, jamais je n'aurais retrouver mon frère que je croyais mort. Il avait à la fois tant changé et si peu...

Mais je savais que pour beaucoup, cette fusion ne se passait pas aussi bien que pour moi. Keiss avait une aversion profonde pour les loups de la terre, et j'espérais que cette aversion allait finir par s'atténuer, même si je ne doutais pas du fait qu'il obéirait sans émettre la moindre résistance... Mais lui qui avait fait tant de progrès, était en train de se refermer à nouveau comme une huître. Sauf avec moi, bien sur. Mais je ne voulais pas être sa seule amie. J'avais réellement envie qu'il s'intègre, qu'il puisse créer des liens, se faire des amis et tout ça. Que je ne sois pas sa seule amie, pour toujours... Bien sur que je serais toujours là pour lui, mais le problème n'était pas là. La seule chose qui me chagrinait avec cette fusion c'est que je voyais P'pa encore moins qu'avant. Pour commencer, j'avais pris ma propre tanière, j'étais adulte à présent, et même s'il me manquait, je devais prendre mon indépendance, je le savais, et lui aussi, je n'en doutais pas. Ensuite, il était très pris par les conflits qui étaient nombreux au sein de la nouvelle meute. Beaucoup de Terre et d'Eau étaient réticents à la fusion, et celle-ci ne se passait donc pas aussi bien que prévue, ce qui donnait beaucoup de travail, et de soucis aux dirigeants des deux anciennes meutes, pour que la cohésion se fasse entièrement... P'pa me manquait, cruellement, mais je ne voulais pas le déranger, il avait assez de soucis...

L'entraînement du jour était terminé, et j'avais décider d'aller me poser un moment à l'abri du tumulte de la meute, qui était désormais bien plus grand, puisque la meute contenait plus de membres aussi... Tout ce tumulte devenait parfois vraiment très lourd à supporter au quotidien, surtout lorsque l'on avait été habituer toute sa vie à une meute avec moins de membre et donc moins de bruits... J'avais laissé mes pattes me guider, sans savoir ou elle me conduirait, j'aimais faire cela, surtout depuis la fusion, bien souvent, cela me conduisait sur des terres que je ne connaissais pas, et sur lesquelles je ne serais sûrement pas tombée si je n'avais pas laisser libre arbitre à mes pattes. Je débouchais dans une clairière magnifique, inondée de soleil, malgré le froid de l'hiver qui s'installait doucement. Mais le soleil n'était pas la seule splendeur de cette clairière, non, elle était également remplie d'arc-en-ciel. C'était absolument magnifique ! Il faudrait que j'emmène Keiss ici, voir un spectacle si beau lui ferait probablement plaisir. Une odeur alléchante me chatouilla la truffe. Des lapins. Il y avait un moment que je n'avais pas chasser, mais pour le coup, j'en avais bien envie, juste pour le plaisir de la course... Je collais ma truffe par terre et suivi la trace fraîche du rongeur, en faisant le moins de bruit possible. Je ne mis pas bien longtemps avant de trouver le propriétaire de cette odeur si alléchante et sa petite vie se termina entre mes crocs.

Ma proie en gueule, je me dirigeai vers un grand arbre pour m'installer entre ses racines, afin de déguster mon butin, tranquillement.

Lagherta

Tout ce temps… Tu m'as tellement manqué !

Alors que je mangeais tranquillement, je remarquais une silhouette qui s'approchait de moi, mais j'étais à contre-jour, je ne pouvais donc pas bien distinguer si j'avais à faire à quelqu'un que je connaissais ou non. Je relevais la tête et plissait les yeux. au fur et à mesure qu'il avançait, je parvenais à distinguer de plus en plus de détails. C'est un loup grand et musclé, un mâle vu sa taille. Après quelques pas supplémentaire du nouveau venu, je remarquais une patte manquante à l'avant et je sus à qui j'avais à faire. Alors je repris tranquillement mon repas, le laissant venir à son rythme. Lorsqu'il arriva vers moi, il me salua gentiment et ma queue battit l'air quelques secondes pour lui montrer que j'étais contente de le voir, malgré la distance qui nous séparait depuis si longtemps.

Est-ce qu'un jour notre relation redeviendrait ce qu'elle avait été avant la venue d'Akui au sein du camp de l'Eau ? J'en avais douté fortement durant des mois, et à présent, je m'étais fais une raison, jamais notre relation redeviendrait ce qu'elle avait été, d'autant plus que P'pa ne semblait pas vouloir démordre de cette distance qu'il avait instaurée entre nous, sans se préoccuper de mon avis, et de mon ressentit face à cela. La colère était présente en moi, mais néanmoins, je n'en laissais absolument rien paraître, et comme à mon habitude, j’accueillis mon père avec le sourire :



Je déchirais une cuisse de ma proie et la lui apportait, partageant mon repas avec lui. Comme toujours, je faisais le premier pas vers lui, mais je savais que comme d'habitude, il n'y donnerait pas suite. Son comportement me fendait le coeur à chaque fois, et même si je lui en montrait absolument rien, je savais qu'il était parfaitement conscient que son comportement me faisait du mal. Mais cela ne changeait rien pour autant à sa façon d'agir. Seul Keiss savait à quel point je souffrais de la distance que P'pa avait mis entre nous, de force, car je lui en avais parlé... Mais si P'pa continuait à absolument vouloir conserver cette distance entre nous, je savais qu'un jour, notre relation serait si détériorée qu'elle ne serait plus celle d'un père et de sa fille, mais celle d'un alpha, face à une guerrière de sa meute. J'avais peur d'en arriver là. Je ne voulais pas perdre mon père, mais je ne pouvais rien faire de plus que ce que je faisais déjà. Faire le premier pas vers lui, à chacune de nos rencontres, et encaisser un échec à chaque fois...

Malgré tout, je continuais d'espérer que les choses finiraient par changer, qu'il finirait par se rendre compte du mal qu'il faisait autour de lui en rejetant tout le monde. J'avais eu un maigre espoir qu'il me revienne, depuis quelques temps, je savais qu'il avait emménagé avec une louve de la Terre. Mais j'avais été triste, déçue et déchirée qu'il ne vienne pas me parler de cette louve qui, apparemment, lui était très proche, vu qu'elle avait eu le droit d'emménager avec lui, aux yeux de tous... Moi-même, la plupart des loups de l'ancien clan de la Terre ne savaient même pas que j'étais la fille de Gaor, un des alphas. Je ne voulais pas un traitement de faveur parce que j'étais fille d'alpha, mais personne ne savait, parce que nous n'étions jamais ensembles, et lorsque nous l'étions, les conversations et les discours étaient cordiaux, comme ils le seraient entre un alpha et une guerrière de sa meute. Mais cette louve avait eu la chance, et l'honneur d'être affichée aux yeux de tous...

C'est pour toutes ces raisons que je n'avais parlé de Ragnar qu'à Keiss. Personne d'autre de proche ne savait. J'aimais profondément P'pa, et à une époque qui me semblait si lointaine, j'aurais foncé lui raconter pour Ragnar, qu'il soit le premier à savoir. Mais il avait perdu cette priorité dans ma vie, à cause de son comportement, Keiss avait pris cette place prioritaire, mais Gaor en était responsable, car s'il ne s'était pas obstiné à me rejeter si longtemps, il n'aurait probablement jamais perdu le statut prioritaire dans ma vie... Mais voilà, depuis notre arrivée au sein du clan de la Source, il n'était pas venu pour prendre de mes nouvelles, et ne m'en avait pas non plus donné de sa part, et sur cette fameuse louve. Je ne semblait même pas lui manquer depuis que j'avais pris ma propre tanière, alors que lui me manquait cruellement depuis des mois maintenant... Alors il n'avait pas mérité que je me déplace auprès de lui pour lui raconter ma joie d'avoir retrouver mon frère que je croyais mort, d'autant plus qu'il aurait sûrement gâcher ma joie avec son air morose qui ne le quittait plus, ainsi que cette distance qu'il s'obstinait à mettre entre nous. Néanmoins, le jour où il ferait enfin un pas vers moi, à nouveau, il était absolument clair que je ne le repousserais pas, que je ferais même tout pour l'encourager à continuer dans ce sens.

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Tout ce temps… Tu m'as tellement manqué !

Il ne dit rien, prit la cuisse de mon lapin que je venais de lui offrir et vint s'installer près de moi pour la manger en ma compagnie. Ce n'était pas grand chose, mais déjà, il s'était rapprocher de moi pour manger, et n'était pas rester loin, comme il l'avait fait jusqu'à présent. Ce n'était pas grand chose, mais pour moi, venant de lui, je savais que c'était déjà beaucoup. Notre repas se passa en grande partie en silence. J'aurais pu prendre la parole et engager la conversation, mais je n'avais pas envie de faire toujours tous les pas vers lui, sans que lui-même n'en fasse jamais dans ma direction en retour. A présent, c'était son tour. Je ne demandais pas grand chose, juste un pas... Il répondit à ma question par un seul mot, le contraire m'aurait étonné. Il allait mieux. C'était déjà une bonne chose.

Après un long moment dans ce silence pesant, P'pa fini par prendre la parole et à sa question, mes oreilles se dressèrent et mes yeux s'îlluminèrent. Il faisait un pas. Ce n'était pas un pas de géant, mais je n'en avais cure. Il avait fait un pas, et rien que pour cela, mon coeur déborda de joie et je me lançais enfin dans le récit que j'attendais de lui raconter avec impatience :



Un nouveau silence s'installa, il était moins pesant que celui d'avant. Je savais qu'il faudrait que je lui parle de Keiss, a un moment donné, et je savais que sa réaction ne serait pas faite de joie, mais il faudrait bien que je prenne le taureau par les cornes à un moment donné. Ce n'était pas à Keiss de prendre les foudres de P'pa alors que c'est moi qui avait insister. C'était à moi d'annoncer les sentiments que j'avais développer à l'égard de Keiss, et de la décision que nous avions finalement prise. Mais je décidais de garder cela pour un peu plus tard. Pour le moment, je souhaitais savoir sa réaction quand à mon frère, et surtout, j'éspérais qu'il me parle de cette mystérieuse louve qui avait emménagé avec lui... Pour tenté de lancer le sujet, je décidais de lui retourner purement et simplement sa question :



La balle était à lui. J'ignorais s'il savait que j'étais au courant qu'une louve avait emménagé avec lui. Mais maintenant, nous allions voir s'il allait continuer à mettre cette distance entre nous, à ne rien vouloir me confier, ou s'il avait décider de cesser de se comporter de telle sorte. A lui de savoir, mais s'il refusait de parler de cette louve, quelque chose se briserait entre nous, définitivement, je le savais... La balle était entre ses pattes, à lui de savoir ce qu'il souhaitait en faire...

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Lorsque j'eux terminer de lui raconter pour Ragnar, P'pa me sourit, et même si son sourire était un peu tordu en raison de son visage mutilé, je savais que c'en état un. Puis il répondit en me demandant si c'était un loup au crocs énormes avec une écharpes autour du cou. Puis il mentionna qu'il avait repris du poil de la bête, tout comme sa soeur. Je souris à ce petit clin d'oeil.



Lorsque je lui demandais s'il s'était fait des amis ici, grâce à la fusion, son regard se fit un peu lointain. Mais je ne dis rien et n'interrompis pas le fil de ses pensées. Finalement, il me répondit :



Voilà donc qui était cette louve qui s'était installée avec lui. Son amour d'enfance ! Comme c'était touchant et mignon. Elle devait sûrement lui faire beaucoup de bien pour qu'il change ainsi et revienne près de moi...



Puis je réfléchis. Ce n'était pas la première fois que j'entendais parler de ce fameux Yogrenn, et jamais en bien. J'hésitais à lancer le sujet avec P'pa, de peur de ternir à nouveau la discussion, et qu'il ne refasse marche arrière. Mais finalement, je me lançais, et advienne que pourra :

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Alors que je lui demandais à pouvoir rencontrer sa nouvelle compagne, qui le rendait heureux, il hocha la tête, en acceptant. Je savais parfaitement que j'aurais très bien pu la rencontrer par mes propres moyens, après tout, j'avais son nom, et nous vivions dans le même clan. Mais le ressenti ne serait pas pareil si c'est P'pa qui nous présentait l'une à l'autre, ou si nous nous voyions sans lui.

Alors que je lui demandais de me parler de ce Yogrenn, dont j'avais entendu parlé plusieurs fois, P'pa tourna la tête vers moi et me regarda. Son regard avait quelque chose de changé. Il y avait longtemps que je n'avais plus vu de fierté dans le regard de mon père alors qu'il me contemplait. Après quelques instants, son regard changea, pour devenir un peu plus sombre, alors qu'il reprenait la parole :



J'avais entendu parlé un peu des cavernes, c'était une race de loups énormes qui vivaient parmi le clan de la Terre, mais qui avaient leur propre campement, leurs propres lois et leurs guerriers ne s'entraînaient que rarement avec le reste de la meute... Ce Yogrenn ne m'inspirait pas la moindre confiance avec le protrait que venait de m'en faire P'pa. Celui-ci soupira et posa la tête sur l'énorme patte qui lui restait avant de murmurer :



Mon dieu ! Je devinais par son attitude physique qu'il n'était pas fier de me faire cet aveu. Il ne portait clairement pas son père dans son coeur, au même titre que moi et Ragnar vis-à-vis du nôtre. Je me levais, abandonnant la carcasse de mon repas et vint me placer près de P'pa. Doucement, je posais une patte avant sur son épaule, sans appuyer pour ne pas lui faire de mal. Ce geste était un geste de réconfort. Je savais que cela ne l'aiderais surement pas, mais je ne savais pas vraiment quoi faire d'autre :



Je savais que ce serait dur d'en parler pour lui, qui n'aimait pas aborder son passé. Mais après tout, Gaor m'ayant adoptée, il s'agissait finalement aussi de ma famille... S'il y avait d'autres membres de ma famille que je ne connaissais pas, je voulais en savoir plus.

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Je comprenais que c'était difficile pour P'pa de parler de sa famille. S'il ne l'avait jamais fais jusque là, c'était qu'il avait une bonne raison de le faire. Aussi, lorsqu'il me répondit de manière plutôt vague, bien que deçue d'en apprendre si peu, je n'insistais pas d'avantage et restait simplement contre lui.



Je lui souris timidement. Je n'avais pas obtenu grand chose, mais je savais qu'il avait fait de gros efforts ce soir. Alors je ne lui tiendrais pas rigueur d'en avoir appris si peu sur ma famille adoptive, et je prendrais ce qu'il voudrait bien me donner, lorsqu'il serait prêt. J'espèrais néanmoins que ce moment ne tarderait pas trop.

Je savais que le moment fatidique du sujet sensible à aborder était venu... Je devais me lancer et assumer les conséquences de mes choix. J'inspirais un grand coup et me lançais :



Je ne savais pas comment commencer. Globalement, je savais ce que je voulais lui dire, et ce que je devais lui faire comprendre. Mais maintenant que j'étais sur le moment réel, je ne savais pas par quel bout commencer... Je me levais et fis quelques pas, tournant en rond. Après quelques pas, je vins me placer devant lui, inspirais un grand coup et me lançais :



Je savais qu'il n'apprécierais probablement pas la nouvelle. Mais c'était mon choix, enfin, notre choix, à moi et Keiss. Et si nous nous aimions et avions mûrement réfléchi à la situation, c'était notre droit de partager notre amour. J'aimais P'pa, de tout mon coeur, mais j’espérais qu'il comprendrait de lui-même que le choix de mon compagnon m'appartenait et qu'il se devait de respecter mon choix, en tant que père. Si ce n'était pas le cas, je le lui ferais comprendre, mais j'ignorais si notre lien père/fille perdurerait après un conflit pareil, si conflit il devait y avoir. J'attendais sa réaction avec angoisse, mais je restais près de lui, plongeant mon regard dans le sien, il n'y avait nulle trace d'affront ou de défis dans mon regard, mais une détermination à toute épreuve. Je voulais partager ma vie avec Keiss, et rien ne me ferait changer d'avis là-dessus. Certes, P'pa est mon alpha, mais ce choix-là m'appartenait, et en tant que père, il devait, selon moi, le respecter. Je ne me soumettrais pas sur ce plan-là.

Lagherta

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La réaction de P'pa ne se fit pas attendre. Bien au contraire, comme je m'y attendais, sa réaction ne fut pas des moindres, et il n'explosa pas de joie, loin de là. Il se leva d'un bon et hurla :



Puis il prend la direction du camp, passant à coté de moi, comme si je n'existait pas. J'étais comme paralysée par le choc. Je m'attendais, bien sur, à ce qu'il ne bondisse pas de joie, mais de là à partir dans une telle fureur... Soudain, mon esprit réalisa. Sa colère était dirigée contre une seule personne... Keiss... Aussitôt mes pattes se mobilisèrent enfin et je fonçais pour rattraper P'pa. Je me plantais devant lui et reculait à mesure qu'il avançait :



Je savais d'avance que le combat serait rude, mais je ne comptais pas le laisser gagner et démonter ce que j'avais accompli avec Keiss. Il avait changé, et il avait réapprit à vivre, à sourire et à aimer. Si P'pa laissait libre court à sa colère, il allait détruire ce qu'était devenu Keiss, il allait le détruire, et je pourrais tout recommencer. Je refusais de le laisser faire, mais comment intervenir... Finalement, après un moment de réflexion, je finis par trouver la solution, et je déclarais :



Sans attendre sa réponse, je fis demi-tour et fonçais à la recherche de Keiss, commençant par sa tanière, j’espérais pouvoir le trouver avant que P'pa ne lui tombe sur le poil. Je ne pouvais pas accepter de le perdre parce que j'avais un père trop borné pour comprendre que j'aimais un loup, et que ce choix m'appartenait, et qu'il ne lui appartenait pas de contester...